Author Archives: Cédric

Émergence de la voiture électrique : vers une nouvelle révolution automobile

En bref:

  • Les voitures électriques gagnent du terrain sur le marché mondial de l’automobile
  • Les constructeurs automobiles traditionnels, tels que General Motors, se tournent vers la production de voitures électriques
  • Les défis de l’infrastructure de recharge et de la production d’électricité propre demeurent

Le virage électrique de l’industrie automobile

L’émergence des voitures électriques est en train de bouleverser l’industrie automobile mondiale. Les véhicules à émissions zéro, autrefois considérés comme une niche, sont aujourd’hui au cœur de la stratégie des plus grands constructeurs automobiles. Des géants de l’industrie, tels que General Motors, ont annoncé des plans ambitieux pour la production de voitures électriques.

Le 12 juillet 2023, General Motors, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde, a annoncé une stratégie audacieuse visant à produire uniquement des voitures électriques d’ici 2035. Ce mouvement marque un tournant majeur pour le constructeur américain, qui a longtemps été connu pour ses véhicules à moteur à combustion interne.

La montée en puissance des voitures électriques

La montée en puissance des voitures électriques est indéniable. Selon les dernières données, les ventes de voitures électriques ont augmenté de manière significative au cours des dernières années. Ce changement soudain est dû à plusieurs facteurs. Premièrement, les préoccupations environnementales sont de plus en plus présentes dans l’esprit des consommateurs. Deuxièmement, les gouvernements du monde entier ont mis en place des incitations pour encourager l’achat de voitures électriques. Enfin, les progrès technologiques ont permis de réduire le coût des batteries, rendant les voitures électriques plus abordables pour le grand public.

Les défis de la transition vers l’électrique

Malgré l’optimisme, la transition vers les voitures électriques n’est pas sans défis. L’un des principaux obstacles à l’adoption de l’électricité est l’infrastructure de recharge. Même si le nombre de stations de recharge a augmenté ces dernières années, leur disponibilité reste limitée, en particulier dans les zones rurales. De plus, la durée de recharge, même avec les chargeurs rapides, est toujours plus longue que le temps nécessaire pour faire le plein d’essence.

Un autre défi majeur est la production d’électricité. Alors que l’objectif des voitures électriques est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la production d’électricité à partir de sources non renouvelables peut annuler les avantages environnementaux de ces véhicules. Par conséquent, l’augmentation de la production d’électricité à partir de sources renouvelables est cruciale pour le succès des voitures électriques.

Les opportunités de l’électrification

Malgré ces défis, l’électrification de l’industrie automobile offre de nombreuses opportunités. Non seulement elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais elle peut également stimuler l’économie. La production de voitures électriques nécessite de nouvelles compétences et de nouvelles technologies, ce qui peut créer de nouveaux emplois. De plus, la demande croissante en électricité peut stimuler les investissements dans les énergies renouvelables.

Le futur de l’automobile

Si le chemin vers l’électrification est semé d’obstacles, l’avenir de l’industrie automobile semble tout de même électrique. Les constructeurs automobiles du monde entier se sont engagés à produire davantage de véhicules électriques et les gouvernements ont mis en place des incitations pour encourager l’adoption de ces véhicules. Malgré les défis, la voiture électrique est en train de passer d’un marché de niche à un marché de masse. Dans ce contexte, les constructeurs automobiles qui ne font pas la transition vers l’électrique risquent de se retrouver à la traîne.

Le virage électrique de l’industrie automobile est une révolution en cours. Il reste encore beaucoup à faire pour surmonter les obstacles à l’adoption de l’électrique, mais les avantages potentiels pour l’environnement et l’économie sont immenses. C’est un voyage que nous devons entreprendre ensemble pour un avenir plus durable et plus propre.

Audi présente EP4 : une renaissance électrique d’un classique vintage

En bref:

  • Audi dévoile le concept EP4, une transformation électrique de la NSU Prinz 4L de 1971, conçu par des apprentis.
  • Le projet rend hommage au 150ème anniversaire du site de Neckarsulm, où la NSU Prinz 4L a été originellement produite.
  • Le véhicule combine un design vintage avec une technologie moderne, incluant un moteur électrique de 240 ch issu d’une Audi e-tron.

Une fusion entre le passé et l’avenir

En mélangeant habilement des éléments du passé avec la technologie du futur, Audi offre une nouvelle vie à la NSU Prinz 4L de 1971. Baptisé le concept EP4, ce projet unique a vu le jour grâce à l’initiative de douze apprentis d’Audi, issus des domaines de la mécatronique automobile, de la carrosserie, de la construction de véhicules et de la peinture. Leur objectif ? Créer un véhicule qui allie rapidité, esthétique, et honore l’histoire du site de Neckarsulm à l’occasion de son 150ème anniversaire.

Un hommage à l’histoire avec une touche de modernité

La NSU Prinz 4L, produite entre 1961 et 1973, a été choisie comme base pour ce projet ambitieux. Conservant la carrosserie emblématique des années 1970, le concept EP4 affiche fièrement son côté vintage, renforcé par une nouvelle peinture Audi Suzuka Grey et Brilliant Black. Cependant, il ne se contente pas de rester dans le passé. Des modifications substantielles ont été apportées au châssis et à la carrosserie, avec l’ajout d’un plancher provenant d’une Audi A1 et des freins et essieux modernisés.

Un intérieur épuré et un moteur électrique puissant

L’intérieur du véhicule a été conçu pour être aussi épuré que possible, avec des sièges baquets Recaro Podium, un arceau de sécurité jaune et un seul écran pour l’affichage du compteur de vitesse et de l’ordinateur de bord. Mais la véritable prouesse de ce concept réside sous le capot. Là où se trouvait autrefois un moteur à essence de 30 ch, se loge maintenant un moteur électrique de 240 ch (176 kW) provenant d’une Audi e-tron, alimenté par la batterie de l’Audi Q7 TFSI e quattro. La batterie, quant à elle, est logée sous le capot avant, là où se situait l’ancien réservoir de carburant.

Un pas vers l’avenir durable

Ce projet s’inscrit dans la volonté d’Audi de réutiliser les matériaux des anciens véhicules pour la fabrication de nouvelles unités, une approche connue sous le nom de projet MaterialLoop. Par cette initiative, Audi démontre qu’il est possible de donner une nouvelle vie aux anciens véhicules en les équipant de technologies modernes et durables.

Le rôle de la jeunesse dans l’innovation

La réalisation du concept EP4 montre l’importance de donner aux jeunes talents l’occasion de s’exprimer et de participer activement à l’innovation. Les apprentis d’Audi ont réussi à transformer un véhicule vintage en un concept électrique moderne, tout en respectant l’héritage historique de la marque. Leur réalisation met en évidence le potentiel de l’électrification et de la réutilisation des véhicules anciens, tout en honorant l’histoire et la tradition de l’automobile.

La Citroën AMI électrique s’implante en Afrique et connaît un grand succès en Europe

En bref :

  • La Citroën AMI, véhicule urbain 100% électrique, connaît une popularité croissante en Europe et en Afrique.
  • Produite au Maroc, la Citroën AMI est de plus en plus utilisée pour les livraisons, notamment par la Poste marocaine.
  • Stellantis, le groupe propriétaire de Citroën, envisage l’Afrique comme un marché prometteur pour le développement de ses véhicules électriques.

La Citroën AMI : un véhicule urbain qui conquiert l’Europe et l’Afrique

La Citroën AMI, petite voiture 100% électrique produite par le groupe Stellantis, connaît un succès retentissant en Europe. Mais cette petite révolution automobile ne s’arrête pas là. Elle est également plébiscitée sur le sol africain, notamment au Maroc, où elle est produite. La Citroën AMI est en train de redéfinir la mobilité urbaine et pourrait bien devenir un acteur majeur du transport de colis et courriers à travers le continent africain.

L’AMi : une solution de livraison efficace

Selon un article paru sur le site Clean Technica le 11 juillet 2023, la Citroën AMI connaît un certain engouement au Maroc, où elle est utilisée pour la livraison de colis, notamment par la Poste marocaine. Ce véhicule électrique compact se révèle être une solution efficace pour les services de livraison dans les zones urbaines, et son utilisation pourrait se généraliser dans d’autres pays africains.

La Citroën AMI a récemment été mise en avant lors de plusieurs événements sur le continent africain, comme l’Africa Postal Forum au Maroc en juin, et l’Africa Postal Leaders Forum en Côte d’Ivoire en juillet. Ces présentations ont mis en exergue le potentiel de la Citroën AMI comme moyen de transport économique et respectueux de l’environnement pour le transport de courriers et de colis sur le continent africain.

L’Afrique : un marché d’avenir pour Stellantis

Pour le groupe Stellantis, l’Afrique représente un marché d’avenir pour le développement de ses véhicules électriques. L’entreprise envisage non seulement d’y produire ses voitures, mais aussi de les y vendre. « Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique, nous sommes en mesure de bénéficier de la stratégie mondiale en matière de véhicules électriques et sommes prêts à offrir les solutions de mobilité électrique et hybride les plus adaptées qui répondent aux exigences de nos clients et de nos actionnaires. Nous travaillons avec les autorités locales sur les marchés où nous sommes présents afin d’élaborer une stratégie locale qui réponde à nos objectifs globaux en matière de véhicules électriques », explique le groupe auprès de Clean Technica.

Stellantis et ses investissements en Afrique

En raison de ces opportunités sur le continent africain, Stellantis a tout intérêt à renforcer ses investissements locaux. Cela s’inscrit dans la continuité des accords signés pour la construction d’usines en Afrique du Sud (en mars 2023) et en Algérie (en novembre 2022), pour la production de la Fiat 500 électrique. La production en Algérie permettra à Stellantis de produire près de 90 000 véhicules par an d’ici à 2026.

Fort de l’implantation réussie de la Citroën AMI sur le sol africain, Stellantis pourrait donc intensifier ses efforts sur le continent. Le développement de solutions électriques, produites localement et à bas coût, apparaît comme une stratégie clé sur ce marché encore peu exploité par les autres grands constructeurs de véhicules électriques.

Renault et Geely unissent leurs forces pour devenir le leader des groupes motopropulseurs

En bref:

  • Renault Group et Geely ont signé un accord de coentreprise pour créer une nouvelle entreprise spécialisée dans les groupes motopropulseurs hybrides et thermiques.
  • La nouvelle entité, qui devrait employer 19 000 personnes et générer un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, sera basée au Royaume-Uni.
  • Aramco, le géant pétrolier saoudien, envisage un investissement stratégique dans la coentreprise.

Un partenariat stratégique entre Renault et Geely

Le 11 juillet 2023, le constructeur automobile français Renault Group et le constructeur chinois Geely ont officialisé la signature d’un accord de coentreprise. Cette nouvelle entité, qui sera détenue à parts égales par les deux constructeurs, aura pour objectif de développer, produire et fournir des groupes motopropulseurs hybrides et thermiques.

Une ambition de production massive

La coentreprise vise à produire jusqu’à cinq millions de transmissions et moteurs à combustion interne, hybrides et hybrides rechargeables par an. Pour y parvenir, la nouvelle société comprendra 17 usines de moteurs et transmissions et 5 centres de R&D répartis sur 3 continents. Cela représente un total de 19 000 employés.

Une organisation bien définie

La nouvelle entité sera organisée de façon autonome, structurée pour fournir des solutions à de multiples constructeurs et ouverte à de nouveaux partenariats. Les opérations respectives seront gérées par deux centres opérationnels situés à Madrid pour Renault Group et à Hangzhou Bay pour Geely. L’équipe de direction sera basée au Royaume-Uni, le siège prévu de la nouvelle société.

Un investissement stratégique d’Aramco

En plus de Renault et Geely, l’entreprise pétrolière saoudienne Aramco a exprimé son intérêt pour cette coentreprise. Après avoir signé une lettre d’intention le 2 mars 2023, Aramco envisage désormais un investissement stratégique dans la nouvelle entreprise. Cet investissement soutiendrait la croissance de l’entreprise et contribuerait à la recherche et au développement de solutions de carburants synthétiques et de motorisations hydrogènes de future génération.

Une finalisation prévue pour le second semestre 2023

La finalisation de la transaction est prévue pour le second semestre 2023. Néanmoins, cette transaction reste soumise à l’approbation des autorités de la concurrence et du contrôle des investissements étrangers.

Une stratégie de Renault pour rester dans la course

Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie actuelle de Renault pour rester compétitif dans la course à l’électrification et à la voiture connectée. Comme l’a déclaré le directeur général de Renault, Luca de Meo, « Face aux défis actuels de l’automobile, personne ne peut prétendre détenir à lui seul toutes les solutions ».

Cette coentreprise avec Geely n’est pas le seul investissement stratégique de Renault. En effet, Nissan, Mitsubishi et Qualcomm devraient également investir dans l’entité de technologies électriques et de logiciels Ampère que le constructeur automobile français est parallèlement en train de créer.

Le nouveau e-scooter BMW CE 02: une révolution électrique pour les jeunes citadins

En bref:

  • BMW Motorrad dévoile son nouveau scooter électrique, le CE 02, conçu spécifiquement pour un usage urbain et pour séduire un public jeune.
  • Le CE 02 est proposé en deux versions équivalentes à un 50 cm³ ou un 125 cm³, pour être accessible dès 14 ans.
  • Le nouveau modèle offre des fonctionnalités connectées, une batterie rechargeable et une option pour un pack Highline.

BMW CE 02: Un e-scooter pour les nouvelles générations

En conciliant un design futuriste et une approche avant-gardiste, BMW continue d’évoluer dans le monde de la mobilité électrique avec son dernier produit, le CE 02. Ce nouveau e-scooter, qui suit les traces de son prédécesseur le CE 04, est spécialement conçu pour les jeunes citadins en quête d’un moyen de transport pratique et écologique.

Deux versions pour deux publics

Le CE 02 est disponible en deux versions, la première est un équivalent à un 50 cm³ fournissant 4 chevaux et atteignant une vitesse maximale de 45 km/h. Cette version est compatible avec le permis AM et est donc accessible dès l’âge de 14 ans. La version plus puissante, équivalente à un 125 cm³, offre 15 chevaux et est conforme aux exigences du permis A1 accessible dès 16 ans. Les titulaires du permis B peuvent également en profiter après avoir suivi une formation complémentaire de 7 heures.

Un haut de gamme à la portée de tous

Malgré sa cible jeune, le CE 02 ne fait pas de compromis sur la qualité. Le scooter propose des prestations haut de gamme avec l’ABS sur la roue avant et l’antipatinage de série. Il bénéficie également d’une marche arrière pour simplifier les manœuvres et d’un écran TFT 3,5 pouces pour une expérience utilisateur moderne. Le démarrage sans clé ajoute une touche de modernité à l’ensemble.

Connectivité et recharge

Pour répondre aux attentes d’une génération connectée, le CE 02 est équipé d’un écran TFT de 3,5 pouces et d’une prise USB-C pour le chargement d’un smartphone. Il offre également une connectivité Bluetooth permettant d’accéder à diverses informations telles que le temps restant de charge.

En matière de recharge, le CE 02 se montre compétitif. La version 4 kW est équipée d’une batterie rechargeable en 3 heures de 0 à 100% grâce à un chargeur de 900 watts. La version 11 kW, dotée de deux batteries, nécessite 5h12 pour une charge complète, un temps qui peut être réduit avec le pack Highline offrant un chargeur rapide de 1,5 kW.

Un tarif abordable pour une expérience premium

Avec un prix de départ de 7750 euros pour la version 4 kW, et 8750 euros pour la version 11 kW, le CE 02 se positionne comme une option abordable pour accéder à la mobilité électrique premium. Un pack Highline est également disponible pour 890 euros de plus, offrant un mode de conduite plus dynamique, une connectivité 4G pour smartphone, des poignées chauffantes et un chargeur rapide pour la version 11 kW.

Le BMW CE 02 promet de révolutionner le paysage urbain lors de son lancement prévu au premier semestre 2024.

Malgré l’électrification, la baisse des émissions de CO2 dans l’automobile est freinée par divers facteurs

Un constat désappointant

Malgré les avancées technologiques et l’émergence de véhicules électriques, les émissions de CO2 provenant de l’automobile en France restent globalement stables depuis une décennie. Selon un récent rapport publié par le Service des données et études statistiques du Ministère du Développement durable, plusieurs éléments contribuent à cette situation stagnante.

Des restrictions de circulation profitables

Les mesures restrictives mises en place pour limiter la propagation du Covid-19 en 2020, notamment les confinements et couvre-feux, ont entraîné une diminution significative des émissions de CO2 liées à l’automobile, avec une baisse de 17%. Cependant, ces émissions ont rebondi en 2021, bien qu’elles restent en dessous des niveaux pré-pandémiques. Avant cette période exceptionnelle, les émissions de CO2 liées à l’automobile avaient augmenté de 0,8% entre 2012 et 2019.

Une flotte de véhicules en expansion et vieillissante

Le nombre de voitures sur les routes françaises a continué de croître, passant de 35,5 millions à 38,8 millions entre début 2012 et début 2022. Cette augmentation de la flotte automobile, deux fois plus rapide que celle de la population adulte, a été légèrement compensée par une réduction du nombre de kilomètres parcourus par voiture. Néanmoins, la circulation totale a augmenté de 3,8% sur cette période, anéantissant les progrès réalisés en termes de réduction des émissions de CO2 par kilomètre parcouru.

Le vieillissement du parc automobile a également joué un rôle dans cette stagnation des émissions. L’âge moyen d’une voiture en France est passé de 9,1 ans en 2012 à 10,5 ans en 2022. Les voitures mises en circulation il y a plus de 25 ans roulent moins, mais émettent davantage de CO2. En 2021, les voitures fonctionnant à l’essence ou au diesel (hors hybrides) de moins de 2 ans émettaient en moyenne 154 gCO2/km, contre 180 gCO2/km pour celles de plus de 25 ans.

Les voitures à essence en progression

Depuis le scandale du « dieselgate » en 2015, les voitures à essence ont gagné du terrain. Elles représentaient 30% des distances parcourues en 2021, contre 24% en 2012. Si ce phénomène a permis de réduire la pollution locale, il a en revanche eu un impact négatif sur les émissions de CO2, les moteurs à essence émettant jusqu’à 25% de gaz à effet de serre de plus que leurs homologues diesel, à poids, puissance et âge équivalents.

Une montée en puissance lente des véhicules hybrides et électriques

Les véhicules hybrides et électriques ont mis du temps à s’imposer sur le marché. Ils n’ont commencé à occuper une place significative qu’à partir de 2020, et représentent aujourd’hui moins de 5% du parc automobile total. Cette lenteur d’adoption est due à la durée de renouvellement du parc automobile, qui est assez longue.

Le rôle des SUV

Souvent pointés du doigt pour leur impact environnemental, les SUV sont également mis en cause dans ce rapport. Ces véhicules, qualifiés de « hauts » lorsqu’ils dépassent 1,55 m, représentaient 32% du parc automobile en 2022, contre 21% dix ans plus tôt. Le poids moyen d’une voiture en France a également augmenté, passant de 1,29 tonne en 2012 à 1,33 tonne en 2022. Ces facteurs auraient dû entraîner une augmentation des émissions de CO2 par kilomètre parcouru, mais ce n’a pas été le cas.

En effet, l’étude révèle que l’émission de gaz à effet de serre par kilomètre parcouru a diminué, malgré l’augmentation du poids moyen des voitures et la popularité croissante des SUV. Cette situation paradoxale pourrait être due au fait que les voitures familiales et routières sont de moins en moins populaires, remplacées par des modèles plus compacts et économes en énergie.

La nécessité d’une transition vers l’électrique

La situation actuelle met en évidence la nécessité d’accélérer la transition vers des véhicules plus écologiques. Des constructeurs comme Jeep ont déjà commencé à répondre à cette tendance en proposant des modèles 100% électriques, spécifiquement conçus pour le marché européen. Ces véhicules, comme le modèle Avenger de Jeep, répondent aux critères d’éligibilité pour bénéficier du bonus écologique, un argument de poids pour les consommateurs soucieux de l’environnement.

Toyota et GAC explorent un nouveau territoire : le moteur à ammoniac

Défis techniques et environnementaux de l’hybride

La quête incessante de solutions alternatives à l’énergie fossile a conduit Toyota, le géant nippon de l’automobile, à emprunter des voies inédites. Insistant sur la nécessité d’une approche diversifiée pour la transition énergétique, Toyota ne se contente pas de se concentrer sur les véhicules électriques à batterie. La firme persiste dans son engagement envers la technologie hybride, poursuit activement le développement des véhicules à hydrogène et explore même l’utilisation de l’hydrogène sous forme de carburant thermique. Tout récemment, en collaboration avec son partenaire chinois GAC, Toyota a franchi une nouvelle frontière : le développement d’un moteur à ammoniac.

Une première mondiale : l’ammoniac comme carburant de voiture

En parvenant à rendre l’ammoniac suffisamment réactif pour servir de carburant à un moteur de voiture, Toyota et GAC ont réalisé un exploit technique longtemps jugé inaccessible. La prouesse s’est concrétisée avec le développement d’un moteur 4 cylindres de 2,0 litres délivrant 160 chevaux, alimenté par de l’ammoniac. Bien que des recherches préliminaires aient déjà été menées sur l’utilisation de l’ammoniac dans le secteur du transport maritime, l’adaptation de cette technologie à l’automobile est une première mondiale. L’atout majeur de cette innovation est que la combustion de l’ammoniac ne libère pas de CO2, contribuant ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Problèmes à résoudre et perspectives

Cependant, l’utilisation de l’ammoniac comme carburant n’est pas sans poser de problèmes. Pour commencer, sa combustion produit une grande quantité d’azote, un élément qui peut avoir des conséquences néfastes sur l’environnement. De plus, la densité énergétique de l’ammoniac est à peine la moitié de celle de l’essence, ce qui signifie qu’il faut une quantité deux fois plus importante pour obtenir le même rendement. Enfin, l’ammoniac est une substance hautement toxique, ce qui pose des défis importants en termes de manipulation et de stockage.

Ainsi, bien que l’innovation technologique de Toyota et GAC marque une étape importante dans la recherche de solutions énergétiques alternatives, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que l’ammoniac ne devienne un carburant largement adopté. Il faudra réaliser d’autres percées techniques pour surmonter les contraintes actuellement associées à son utilisation.

Une continuité dans l’innovation

La démarche de Toyota et GAC illustre bien l’impératif d’innover constamment dans le secteur automobile, en particulier dans le domaine des véhicules hybrides et électriques. Malgré les défis que représente l’utilisation de l’ammoniac comme carburant, cette initiative témoigne de l’engagement de ces constructeurs à explorer toutes les voies possibles pour atteindre l’objectif d’une mobilité plus propre et plus durable. Que l’ammoniac s’avère être une solution viable ou non, ces efforts contribuent à élargir le spectre des possibilités et à accélérer la transition vers des formes d’énergie moins polluantes.

En somme, l’avenir de l’automobile repose sur une multitude de solutions énergétiques, et non sur une seule. L’innovation est la clé pour ouvrir de nouvelles voies et découvrir des alternatives viables aux carburants fossiles. En continuant à innover et à repousser les limites de ce qui est possible, Toyota et GAC démontrent leur volonté de contribuer activement à la transition énergétique.

Le débat autour de la fabrication de la future Peugeot 208 électrique

Un affrontement musclé entre le gouvernement et Stellantis

Un bras de fer inédit a récemment éclaté en public entre Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Carlos Tavares, président de Stellantis. Au cœur de cette confrontation : l’emplacement de la production de la future Peugeot 208 électrique. Actuellement, la production de la 208 est localisée en Slovaquie, avec une possible relocation en Espagne. Cependant, le ministère de l’Économie souhaite rapatrier la production en France, un désir qui met sous pression le constructeur automobile, qui devra annoncer ses intentions en novembre.

Le gouvernement français justifie cette demande par la nécessité de faire preuve de « patriotisme économique », compte tenu des aides accordées à l’industrie automobile pour favoriser l’achat de véhicules électriques. Cependant, le président de Stellantis soutient que le coût économique d’une telle relocalisation ne serait bénéfique ni pour l’entreprise, ni pour le pays, d’autant plus que les véhicules électriques sont déjà 30% plus chers que leurs homologues thermiques.

La Peugeot 208 : un modèle phare pour Stellantis

Régulièrement en tête des ventes de voitures citadines et électriques en France et en Europe, la Peugeot 208 est un modèle clé pour Stellantis. Avec son style affûté et ses motorisations innovantes, la 208 cherche à rivaliser avec la Renault Clio, qui a récemment fait un retour remarqué.

La version 100% électrique de la 208, baptisée Peugeot e-208, est désormais équipée d’un moteur de 156 chevaux, déjà présent sur la e-308, et a augmenté son autonomie jusqu’à 400 km WLTP. Peugeot ajoute également un nouveau moteur hybride de 136 chevaux, basé sur le même bloc PureTech et accompagné d’un moteur électrique 48 V.

Les nouvelles caractéristiques de la Peugeot e-208

Mise à part l’ajout du nouveau logo de la marque, la Peugeot e-208 2023 présente de nombreuses améliorations. Son design a été repensé pour être plus moderne, elle est dotée d’une nouvelle motorisation hybride et son ensemble moteur/batterie est plus performant. Les clients peuvent désormais profiter d’une puissance de 156hp et d’un pack batterie de 51 kWh. De plus, le véhicule offre une autonomie améliorée pouvant aller jusqu’à 400 km.

La nouvelle Peugeot e-208 propose également une nouvelle option de recharge rapide de 11 kW, qui devrait réduire significativement le temps de charge.

Un nouveau design pour la Peugeot e-208 2023

Le design de la Peugeot e-208 2023 s’intègre parfaitement dans la gamme moderne de Peugeot. Les modifications esthétiques sont discrètes mais efficaces, avec une signature lumineuse à trois griffes et une calandre redessinée. Le logo de la marque a également été modifié pour adopter les nouvelles lignes de la marque, ajoutant une touche d’élégance à ce nouveau modèle.

Un habitacle amélioré

L’intérieur de la Peugeot e-208 a également été repensé. Le modèle d’entrée de gamme, Active, est équipé d’un nouvel écran tactile de 10 pouces. Les autres modèles, Allure et GT, bénéficient également de cet écran sur le tableau de bord, avec un effet 3D supplémentaire pour la variante GT. De plus, toutes les variantes sont équipées d’un second écran de 10 pouces pour le système d’infotainment.

Les détails concernant la sortie de la nouvelle Peugeot e-208, notamment les prix exacts et les dates de livraison, seront dévoilés en septembre. Les premières livraisons sont prévues pour octobre.

Ford Maverick 2024 : Un changement de moteur en perspective

Le Ford Maverick face à une demande soutenue

Depuis son lancement pour l’année-modèle 2022, le Ford Maverick a suscité un engouement considérable. Ce véhicule hybride, reconnu pour sa consommation modérée d’à peine plus de 6L/100km, a rencontré des difficultés à répondre à la demande élevée, résultant en des défis de production et de livraison.

Un changement de moteur prévu pour 2024

Face à ces défis, le constructeur a pris la décision audacieuse de remplacer le moteur de base par un EcoBoost de 2 litres pour l’année-modèle 2024, comme le rapportent Ford Authority et Maverick Truck Forum. Ce moteur, émettant une puissance de 250 chevaux et un couple de 277 lb-pi, a séduit plus des deux tiers des acheteurs de Maverick.

Le système hybride en option

En parallèle, le système hybride, bien qu’il reste disponible, ne sera plus proposé en série mais en option, et sera exclusivement associé aux roues motrices avant. Selon un représentant de Solution Ford à Chateauguay, l’EcoBoost pourra désormais être commandé avec un système de traction, à l’instar de ce qui est proposé aux États-Unis, et non uniquement avec un système de rouage intégral.

Un retard de production pour le modèle hybride

Le modèle hybride affiche un retard non négligeable dans le carnet de commandes. Les Maverick hybrides commandés avant mai 2022 étaient en cours de production au printemps, mais les suivants ne seront pas fabriqués avant septembre, selon le même représentant.

Une augmentation de la production prévue

Malgré ces retards, Ford avait annoncé en mars dernier une augmentation de la production du Maverick et du Bronco Sport, un autre véhicule compact populaire, de plus de 80 000 unités en 2023 pour satisfaire la demande en Amérique du Nord et du Sud. Rappelons que ces véhicules sont fabriqués à l’usine d’Hermosillo, au Mexique.

Quoi de neuf pour le Ford Maverick 2024 ?

En dehors de ces modifications de moteur, le Ford Maverick 2024 n’apportera pas de changement majeur. Seules de nouvelles couleurs de carrosserie, beige Terrain et gris Azure, ainsi que des options simplifiées, sont prévues. Par exemple, la version haut de gamme Lariat comprendra de série l’ensemble de luxe, qui inclut un convertisseur de 400W, un système de navigation et une chaîne audio Bang and Olufsen. Bien entendu, ces améliorations s’accompagneront d’une augmentation de prix.

Disponibilité du Ford Maverick 2024

Ford commencera à accepter les commandes du Maverick 2024 plus tard en juillet, en donnant la priorité aux clients qui ont réservé un modèle 2023 mais qui n’ont pas encore reçu leur véhicule. Ces derniers bénéficieront d’une protection de prix. Plus d’informations sur ces nouveautés seront communiquées dans les semaines à venir.

Peugeot 208 : un restylage de mi-carrière qui préfigure l’avenir

Une évolution stylistique pour la citadine du Lion

En 2023, la Peugeot 208, après quatre années de succès incontesté comme voiture la plus vendue en France en 2022, se réinvente à mi-parcours avec une refonte considérable. Présentée pour la première fois au Salon de Genève en 2019, la deuxième génération de ce modèle emblématique se prépare à prolonger sa domination sur le marché avec une nouvelle esthétique et des améliorations techniques notables.

Maintenant, avec les mêmes dimensions de 4,06 mètres de long, 1,75 mètre de large et 1,43 mètre de haut, le design de la Peugeot 208 a été adouci. Les crocs du lion, symboliques de la marque, conservent leur place à l’avant, mais sont redessinés en trois bandes verticales lumineuses. Le nouveau logo de Peugeot est habilement intégré au centre d’une calandre ornée d’un motif « évolutif » qui reprend la couleur de la carrosserie.

Redessin des feux arrière et choix de couleur

La transformation ne s’arrête pas à l’avant. La partie arrière de la 208 restylée bénéficie également d’un lifting, avec des feux LED qui présentent désormais une signature lumineuse composée de trois bandes horizontales. Ces feux flanquent un bandeau noir, tandis que la version GT dispose de feux de recul et de clignotants LED. La 208 restylée repose sur des jantes Noma diamantées de 16 pouces ou Yanaka diamantées avec inserts de 17 pouces. Les acheteurs pourront choisir parmi sept coloris pour leur nouvelle 208 restylée : Jaune Agueda, Gris Artense, Gris Selenium, Blanc Banquises, Noir Perla, Bleu Vertigo et Rouge Elixir.

Une évolution à l’intérieur

Le restylage ne concerne pas seulement l’extérieur de la voiture. L’intérieur de la Peugeot 208 a également été repensé. Avec la finition GT, la voiture restylée est équipée d’un affichage 3D pour son combiné d’instrumentation numérique de 10 pouces, le célèbre Peugeot i-Cockpit. De nouveaux visuels ont été ajoutés à cet écran, et un écran tactile de 10 pouces est désormais standard sur la planche de bord, offrant le système d’infodivertissement Peugeot i-Connect Advanced. Les versions à boîte manuelle sont équipées d’un nouveau pommeau de levier de vitesses, et le volant arbore le nouveau blason Peugeot.

La nouvelle Peugeot 208 propose également une plus grande connectivité et un choix de selleries élargi. Les acheteurs pourront choisir une sellerie en Alcantara noir avec des surpiqûres Vert Adamite, disponible uniquement avec la finition GT. Trois prises USB-C et une prise USB-A sont maintenant installées à bord, et le chargeur à induction pour smartphone est plus puissant.

Une motorisation hybride pour la Peugeot 208 restylée

En plus de ces améliorations esthétiques et fonctionnelles, la Peugeot 208 restylée offre désormais deux nouvelles motorisations hybrides. Ces moteurs Hybrid 48V associent un moteur essence 1.2 PureTech de 100 ou de 136 chevaux à une boîte de vitesses automatique électrifiée e-DSC6 à double embrayage et à un moteur électrique. L’objectif de cette combinaison est de réduire la consommation de carburant jusqu’à 15% selon Peugeot, et de permettre de rouler en mode électrique « plus de 50% du temps » en milieu urbain.

Plus d’autonomie pour la Peugeot e-208

La version électrique de la Peugeot 208, la e-208, est toujours disponible après le restylage, mais avec une puissance accrue et une plus grande autonomie. Avec un moteur de 156 chevaux et une batterie de 51 kWh, l’autonomie de la e-208 atteint désormais 400 kilomètres. La recharge de la batterie peut se faire de 20 à 80% en moins d’une demi-heure sur une borne publique en courant continu (DC) de 100 kW, en 4h40 sur une Wallbox en courant alternatif (AC) de 7,4 kW ou en 11h10 sur une prise domestique renforcée de 3,2 kW.

Disponibilité et motorisations essence

Pour ceux qui sont réticents à l’idée de passer à une motorisation électrique ou hybride, la Peugeot 208 restylée est également disponible avec deux moteurs essence, les blocs 1.2 PureTech de 75 et 100 chevaux, associés respectivement à une boîte de vitesses manuelle à cinq et six rapports.

La Peugeot 208 restylée sera disponible en finition Active, Allure et GT à partir de novembre 2023 dans les concessions Peugeot. Le prix de ce modèle restylé n’est pas encore spécifié à la date de rédaction de cet article.

Ford et Fiat intensifient leur virage vers l’électrique malgré les obstacles

Deux géants de l’industrie automobile, Ford et Fiat, mettent les bouchées doubles dans leur stratégie d’électrification de leur flotte. Une annonce qui survient dans un contexte où le véhicule électrique peine à convaincre le grand public en dépit des politiques incitatives des gouvernements.

Le marché de l’électrique : une progression timide

Au-delà des discours triomphants sur l’avancée de la transition vers l’électrique, le constat est sans appel : la voiture électrique reste une option minoritaire, bien qu’en croissance, sur le marché automobile. En Belgique par exemple, la majorité des acquisitions d’électriques est le fait d’entreprises plutôt que de particuliers.

Si l’électrification gagne du terrain dans les flottes d’entreprises, elle reste néanmoins fragile chez les consommateurs individuels. En effet, les ventes de véhicules électriques sont actuellement soutenues par des incitations financières publiques, ce qui pose la question de la pérennité de cette dynamique lorsque ces aides viendront à s’épuiser.

Par ailleurs, malgré les promesses des constructeurs d’une parité de prix entre les modèles thermiques et électriques d’ici 2025, le coût des voitures électriques reste un obstacle majeur à leur démocratisation. En effet, une incertitude demeure quant à la valeur résiduelle des véhicules électriques, en raison de la durée de vie variable des batteries.

Le prix des batteries : un facteur déterminant

La cherté des véhicules électriques est en grande partie due au coût élevé de production des batteries. Les prix des matières premières nécessaires à leur fabrication ont augmenté de manière significative ces derniers mois, bien qu’ils aient légèrement baissé récemment. Le coût des batteries, qui a presque doublé depuis 2021, est un obstacle majeur à la réduction du prix des véhicules électriques.

Certains constructeurs, comme Ford et Volkswagen, envisagent de réduire le coût des véhicules électriques en les équipant de batteries plus petites. Cependant, cette solution compromet l’autonomie des véhicules, ce qui peut dissuader les consommateurs de faire de la voiture électrique leur véhicule principal.

Les investissements colossaux des constructeurs

Malgré ces défis, les constructeurs automobiles investissent massivement dans l’électrification. Selon le cabinet de conseils économiques AlixPartners, les investissements des constructeurs dans l’électrique atteindront 616 milliards de dollars entre 2023 et 2027, soit près du double des sommes investies entre 2021 et 2025.

Ces investissements massifs, encouragés par les autorités politiques, ne garantissent toutefois pas le succès. En effet, le cabinet AlixPartners souligne que la rentabilité de ces investissements reste incertaine à court terme et met en garde les constructeurs européens. Ces derniers, contrairement à leurs homologues chinois, ne visent pas le volume de production, ce qui compromet leur capacité à atteindre une rentabilité.

Fiat et la renaissance du blason 600

Malgré ces obstacles, Fiat a récemment dévoilé sa nouvelle 600e, un SUV urbain électrique qui succède à la mythique 500X. Cette voiture, qui sera d’abord disponible en version électrique avant d’être proposée en motorisation micro-hybride, promet une autonomie de plus de 400 km en WLTP grâce à sa batterie de 51 kWh.

La 600e, qui propose également des options de confort telles que des sièges chauffants et un siège conducteur massant, sera disponible à la commande dès le 5 juillet 2023 avec une arrivée sur le marché italien prévue en septembre. Les prix débuteront à 35 900 euros (dont 12 960 € de batterie) pour la finition RED et 40 900 € pour La Prima.

Malgré les défis actuels, l’engagement de Ford et Fiat témoigne de la détermination des constructeurs à poursuivre leur transition vers l’électrique. La route vers l’électrification est semée d’embûches, mais l’industrie semble prête à relever le défi.

Avancées notables dans le domaine de l’hydrogène vert : le projet Djewels et un dispositif de stockage solide innovant

Djewels B.V. met en place un site d’hydrogène vert de 20 mégawatts

Le 5 juillet 2023 marque une avancée significative dans le monde de l’hydrogène vert. Djewels B.V., une filiale de HyCC, spécialiste en électrolyse, a conclu un accord avec McPhy et Technip Energies. Cet accord concerne la fourniture d’électrolyseurs et l’élaboration d’un projet de station d’hydrogène vert d’une puissance de 20 mégawatts à Delfzijl, aux Pays-Bas.

Le site, qui sera géré par HyCC, utilisera les électrolyseurs de McPhy pour produire jusqu’à 3 000 tonnes d’hydrogène vert chaque année, grâce à l’énergie renouvelable et à l’eau. Cet hydrogène vert sera utilisé par OCI Methanol Europe pour la fabrication de méthanol renouvelable, réduisant ainsi les émissions de CO2 de près de 27 000 tonnes par an. Gasunie, DeNora et Hinicio font également partie des entreprises impliquées dans ce projet prometteur.

Technologie « Augmented McLyzer » : une première pour un site de cette envergure

Djewels sera la première station de cette dimension à utiliser la technologie « Augmented McLyzer » de McPhy. Cette technologie, qui offre une densité de courant plus élevée, permet une plus grande flexibilité de production tout en réduisant l’espace nécessaire. Cette avancée représente un pas de géant pour l’expansion de la production d’hydrogène vert, soutenant ainsi les efforts de décarbonisation des industries européennes et la réalisation des objectifs climatiques.

Le CNRS remporte le Prix de l’inventeur européen 2023 pour une solution de stockage de l’hydrogène

Dans un autre développement notable, une équipe de chercheurs grenoblois du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a été saluée pour son invention révolutionnaire dans le stockage de l’hydrogène. Ils ont remporté le Prix de l’inventeur européen 2023 dans la catégorie « Recherche » ainsi que le Prix du public.

La méthode développée par l’équipe, composée de Patricia de Rango, Daniel Fruchart, Albin Chaise, Michel Jehan et Nataliya Skryabina, permet de stocker l’hydrogène sous forme de disque solide. Cette solution offre un moyen plus sûr, plus économique en énergie, et plus pratique pour stocker et transporter l’hydrogène.

Une solution innovante pour le stockage de l’hydrogène

Conserver l’hydrogène sous forme gazeuse ou liquide nécessite une énergie considérable pour sa compression, son stockage puis sa libération. En revanche, la méthode française innovante résout ces défis en stockant l’hydrogène sous forme solide, réduisant ainsi les coûts énergétiques et les risques associés.

Les disques solides d’hydrogène sont stables, ne prennent pas feu lorsqu’ils sont exposés à une flamme, et ne perdent pas d’hydrogène avec le temps. Ils peuvent ainsi être stockés pendant de longues périodes, rendant l’hydrogène vert plus accessible dans la lutte contre le changement climatique.

Ces avancées dans l’hydrogène vert témoignent d’une volonté croissante de développer des solutions durables pour soutenir la transition énergétique. Le projet Djewels et l’innovation du CNRS en matière de stockage de l’hydrogène sont des exemples inspirants de l’innovation technologique au service de la décarbonisation et de la durabilité.

Le Tesla Model Y domine le marché des voitures électriques en France

Au terme du premier semestre 2023, le bilan du marché automobile français est révélateur d’une tendance significative : le secteur des voitures électriques est en pleine expansion. Cette dynamique est notamment impulsée par le succès retentissant du Tesla Model Y, qui s’est hissé au sommet des ventes.

Une performance record pour les véhicules électriques

Entre janvier et juin 2023, le marché français des voitures particulières a enregistré 889.777 immatriculations, soit une progression de 15,3% par rapport à la même période en 2022. Toutefois, ce chiffre est encore loin des résultats pré-pandémie.

Les véhicules électriques ont su tirer profit de cette période, avec un record impressionnant de 138.077 immatriculations sur le premier semestre, contre 93.344 en 2022, portant ainsi leur part de marché de 12,1 à 15,5%. Cela signifie qu’une voiture sur sept vendue en France est entièrement électrique, surpassant les véhicules diesel (10,6%) et les hybrides traditionnels (13,6%).

Le triomphe du Tesla Model Y

Parmi ces chiffres, la performance de la Tesla Model Y est particulièrement notable. Avec 17.741 immatriculations enregistrées depuis janvier, ce véhicule est devenu le modèle électrique le plus plébiscité en France, loin devant les 4.000 unités vendues en 2022. Cette ascension fulgurante est notamment due au lancement de la version de base Propulsion et à une importante réduction des tarifs.

La Dacia Spring et la Fiat 500e complètent le podium, avec respectivement 15.083 et 12.395 immatriculations. La Peugeot e-208, qui était en tête des ventes en 2022, se retrouve en quatrième position avec 12.051 ventes, malgré une hausse de 24%.

Les autres acteurs du marché

Malgré une concurrence féroce, la Renault Megane parvient à se maintenir avec 9.488 ventes. Elle est suivie de près par la Tesla Model 3 et la MG4, qui ont respectivement enregistré 8.624 et 7.573 ventes. En revanche, la Renault Zoé a connu une chute de 52% à 3.897 ventes, tout comme la Twingo qui a également enregistré une baisse de 52% avec 3.689 ventes.

La Volkswagen ID.3 a connu un regain notable avec 2.647 ventes (+ 163%), tandis que la Citroën ë-C4 a vu ses ventes reculer de 34% à 1.638 unités. La Kia EV6 est également en difficulté avec une baisse de 22% et 1.487 immatriculations.

Tesla, une force globale

Au niveau mondial, Tesla confirme également sa position dominante avec 466.140 ventes enregistrées, soit une hausse de 83% par rapport à 2022. Cette performance est notamment due à une stratégie commerciale agressive, avec des baisses de prix significatives sur tous les modèles.

En conclusion, le premier semestre 2023 a été marqué par une ascension spectaculaire des ventes de voitures électriques en France, avec Tesla en fer de lance. La question qui se pose désormais est de savoir si cette tendance va se maintenir sur le long terme et comment les autres acteurs du marché vont réagir face à cette concurrence de plus en plus forte.

Le gouvernement français se prépare à lancer une voiture électrique à 100 euros par mois pour les ménages à faible revenu

L’électromobilité accessible à tous, c’est l’ambition de l’initiative gouvernementale française qui pourrait être annoncée par le président Emmanuel Macron lors de son discours du 14 juillet. Selon les informations rapportées par le journal Les Echos, les détails de cette mesure, destinée à faciliter l’accès aux véhicules électriques pour les ménages modestes, se précisent.

Les contours du décret

Une réunion s’est tenue récemment entre les autorités publiques et les acteurs de l’industrie automobile pour discuter des détails de cette mesure. Selon une source proche du dossier, le décret d’application, prévu pour être publié le 1er septembre, ciblerait les ménages dont le revenu fiscal de référence annuel dépasse légèrement 14.000 euros, correspondant au 5e décile de revenu.

Des propositions pour élargir la portée de la mesure

Les professionnels de l’automobile, cependant, souhaiteraient voir cette mesure s’étendre aux ménages dont le revenu fiscal de référence se rapproche de 19.000 euros, soit le 7e décile. Les véhicules seraient acquis par des entreprises spécialisées dans la location longue durée, telles que Arval, Crédit Agricole Sofinco ou BNP Personal Finance. La distribution des véhicules serait ensuite assurée par les concessionnaires des marques participantes.

Un leasing flexible et accessible

Selon les informations du journal Les Echos, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) envisage un leasing sur 2, 3 ou 5 ans, avec un kilométrage annuel compris entre 10.000 et 15.000 km. Les véhicules d’occasion seraient également inclus dans l’offre. Néanmoins, face à la hausse des prix des matières premières et des voitures, ainsi qu’à la remontée des taux d’intérêt, l’Etat pourrait devoir ajuster son financement.

Un soutien gouvernemental accru pour le projet

Pour soutenir ce projet ambitieux, le gouvernement envisage d’augmenter sa participation en ajoutant une aide de 7.000 euros par véhicule, versée directement aux loueurs longue durée. Cette aide s’ajouterait au bonus écologique existant, également de 7.000 euros.

Quels véhicules concernés ?

Le gouvernement aurait dans l’idée de cibler certains modèles spécifiques, comme la R5. Cependant, ce modèle ayant subi des retards, il ne sera pas disponible avant le troisième trimestre 2024. La Zoe, bien que plus chère, pourrait également être éligible, tout comme la Citroën ë-C3, qui sera présentée à l’automne 2023.

Concrétisant une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, ce dispositif vise à permettre à des ménages modestes de passer à l’électrique pour un loyer limité à 100 euros par mois. Les premières commandes pourraient être passées dès l’automne, pour des livraisons prévues en 2024.

Un impact significatif sur la mobilité durable

Cette initiative pourrait marquer une étape importante dans la transition énergétique en France, en rendant la mobilité électrique accessible à une part plus importante de la population. Ainsi, ce « leasing social » pourrait aider environ 100.000 personnes à adopter une voiture plus respectueuse de l’environnement.

Cette mesure illustre également l’engagement du gouvernement français à soutenir la production automobile européenne. En effet, alors que certaines offres de location longue durée de voitures chinoises pourraient être compétitives, il est peu probable que le futur « leasing social » repose sur des modèles assemblés hors du continent européen. Le gouvernement compte plutôt sur des véhicules comme la future ë-C3 de Citroën, ou les Renault R5 et Volkswagen ID.2, toutes équipées de batteries fabriquées en Europe.

L’Europe à la traîne dans le développement de l’hydrogène, alerte l’expert du secteur Pierre-Etienne Franc

Le retard de l’Europe dans l’hydrogène : un risque pour l’agenda climatique

Selon Pierre-Etienne Franc, directeur général du fonds d’investissement Hy24, spécialisé dans l’hydrogène à faible teneur en carbone, le retard pris par l’Europe dans le développement des infrastructures liées à l’hydrogène pourrait compromettre son agenda climatique. L’ancien cadre dirigeant d’Air Liquide, qui a co-fondé Hy24 en 2021, a souligné, lors d’une interview avec l’AFP, l’urgence pour l’Europe de surmonter les incertitudes réglementaires qui freinent actuellement l’élan de l’hydrogène sur le continent.

À l’heure où le nombre de projets liés à l’hydrogène explose en Chine, l’Europe se doit de réagir promptement pour éviter de manquer une étape cruciale de la transition énergétique, a déclaré M. Franc. Le rôle de l’hydrogène est particulièrement vital pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’industrie lourde et au transport intensif.

L’hydrogène, un complément essentiel à l’électrification

La question qui se pose est la suivante : pourquoi l’hydrogène est-il si important dans le cadre de la transition énergétique ? Alors que le monde s’oriente vers l’électrification pour remplacer les sources d’énergie fossiles, l’hydrogène se révèle être un complément indispensable à l’électricité pour décarboner les secteurs énergivores.

Pour être réellement bénéfique pour l’environnement, l’hydrogène doit être produit à partir d’énergies renouvelables ou décarbonées. Cela implique de réaliser l’électrolyse de l’eau (H2O) à l’aide d’électricité générée par des énergies éoliennes, solaires ou nucléaires, ou bien d’extraire de l

Le train hybride d’Alstom à la conquête des rails français

Le futur du transport ferroviaire français se dessine peu à peu avec l’arrivée du train hybride. Mené par la SNCF et conçu par Alstom, ce nouveau moyen de transport écoresponsable s’apprête à faire son entrée dans la région d’Occitanie, suite à l’obtention des autorisations nécessaires pour transporter les voyageurs. Initialement, les lignes Mazamet-Toulouse et Rodez-Toulouse seront les premières à accueillir ce train, avant que celui-ci n’évolue dans les régions de la Nouvelle-Aquitaine, du Grand Est et du Centre-Val de Loire au cours de l’année 2024.

La SNCF et le virage écologique

Le train hybride s’inscrit dans une volonté plus large de la SNCF d’adopter des véhicules écologiques sur les lignes non électrifiées, qui constituent 40 % du réseau français. L’opérateur ferroviaire ambitionne d’abandonner totalement le diesel d’ici 2035 et d’atteindre zéro émission de CO2 d’ici 2050. Cette initiative n’est pas isolée puisque de nombreux partenaires industriels et certaines régions soutiennent également le développement du train hybride.

La SNCF envisage également l’utilisation de trains à hydrogène à partir de 2024/2025. Cependant, contrairement à l’hydrogène qui nécessite la construction de nouvelles rames, le train hybride requiert seulement une modification des rames thermiques Regiolis existantes. Le processus d’hybridation consiste à remplacer la moitié des moteurs thermiques par des systèmes de stockage d’énergie composés de batteries lithium-ion. Ces batteries sont alimentées par l’énergie générée par le freinage des trains, avec un taux de récupération atteignant 90 %.

Les atouts du train hybride

La technologie hybride permet une réduction de la consommation de carburant de 20 % sans affecter la capacité ou la vitesse du train, selon la SNCF et Alstom. De plus, le mode zéro émission, qui fonctionne uniquement sur batterie, offre une autonomie de 23 à 27 kilomètres. Bien que limité, ce mode est particulièrement utile en milieu urbain ou à quai, contribuant à réduire les émissions de CO2 et les nuisances sonores dans ces zones.

En outre, le train hybride promet également des coûts d’entretien et de maintenance moins élevés pour les régions qui exploitent et financent ces trains, comparativement aux rames 100 % diesel. Cette économie potentielle pourrait inciter davantage de régions à adopter cette technologie, déterminant ainsi l’avenir du rail en France. Cette expérience en Occitanie pourrait bien servir de modèle pour le reste du pays, ouvrant la voie à une transition vers des moyens de transport plus verts et plus durables. Selon la SNCF, 230 rames diesel régionales Regiolis d’Alstom pourraient être transformées en trains hybrides.

Ainsi, en Occitanie, les premiers tests semblent concluants. Avec un taux de récupération de l’énergie au freinage supérieur à 90%, le train hybride conserve l’autonomie du modèle initial jusqu’à 1000 kilomètres sur les lignes non-électrifiées. De quoi encourager d’autres régions à suivre cet exemple.

Vers un futur plus vert pour le rail

Au-delà de l’Occitanie, d’autres régions partenaires du projet, notamment la Nouvelle-Aquitaine et le Grand Est, pourraient également envisager l’hybridation de leurs rames. Face à l’enjeu environnemental, il est clair que les régions ont un rôle clé à jouer dans la détermination de l’avenir du rail en France.

En somme, le train hybride d’Alstom et de la SNCF promet une transition plus verte pour les transports en commun en France. C’est une nouvelle étape vers un avenir plus durable, où l’innovation technologique et l’engagement environnemental se conjuguent pour offrir un service de qualité tout en respectant notre planète.

Le virage électrique de l’industrie automobile : entre investissements colossaux et défis technologiques

L’industrie automobile est à l’aube d’une transformation majeure, avec la voiture électrique comme proue de ce navire en mutation. Une récente analyse du cabinet d’AlixPartner évalue les investissements des constructeurs automobiles dans l’électrique à plus de 600 milliards de dollars dans les années à venir, une somme astronomique qui ne garantit pourtant pas un retour sur investissement à moyen ou long terme.

Malgré une volonté claire de proposer aux consommateurs des véhicules électriques abordables, de grands acteurs comme Volkswagen et Renault se heurtent à une réalité technique et économique incontournable : les batteries, éléments vitaux de ces véhicules, demeurent coûteuses. On estime actuellement le prix du kWh de batterie à environ 200 dollars, un coût qui freine l’accessibilité de l’électrique pour de nombreux ménages.

L’attente d’une avancée technologique significative, telle que l’arrivée de batteries solides, est palpable. Toutefois, cette perspective reste hypothétique et n’offre pas de réelle visibilité aux constructeurs qui, en attendant, investissent massivement sans certitude de rendement financier.

Une croissance exponentielle des investissements

Selon l’étude d’AlixPartners, les investissements dans l’électrique devraient grimper de 330 milliards de dollars sur la période 2021-2025 à 616 milliards de dollars entre 2023 et 2027. Cette flambée des investissements est sans précédent dans l’histoire de l’industrie automobile, soulignant la volonté de celle-ci à se détourner des énergies fossiles.

Toutefois, le rapport met en lumière une préoccupation majeure : la capacité des constructeurs, en dehors de la Chine, à rentabiliser ces investissements. En effet, la transition vers l’électrique pourrait entraîner des bouleversements majeurs dans le paysage automobile mondial, avec le risque de voir certaines marques disparaître après 2030.

La stratégie agressive de la Chine

La Chine, véritable géant de l’industrie automobile, est identifiée comme une force motrice majeure pour les années à venir. La stratégie audacieuse de la Chine contraste avec l’approche plus prudente des constructeurs européens, américains ou japonais. Le défi pour ces derniers est donc double : faire face à la concurrence de la Chine et rentabiliser leurs investissements considérables.

Adaptation ou disparition : le cas de Jeep

Dans ce contexte, certaines marques emblématiques ont décidé d’embrasser l’électrique pour conserver leur place sur le marché. C’est le cas de Jeep, qui a récemment lancé le modèle Avenger, son premier SUV 100% électrique, spécialement conçu pour le marché européen. Avec ce véhicule, Jeep espère contrer la baisse de ses ventes, qui ont chuté de plus de 10% en un an, et répondre aux exigences environnementales de plus en plus strictes de l’Union européenne.

Stratégie d’aménagement pour le développement de la voiture électrique

Parallèlement à ces investissements et innovations technologiques, un autre défi se pose : l’installation d’infrastructures de recharge adaptées. C’est le cas, par exemple, du département de l’Indre, en France, où le premier comité technique du schéma directeur de développement des infrastructures de recharge de véhicules électriques (SDIRVE) s’est tenu en juin 2023.

Le SDIRVE a pour objectif de déterminer les besoins futurs en matière de mobilité électrique dans l’Indre et de proposer des infrastructures de recharge adaptées à court terme (2025) et à long terme (2035). Pour cela, des partenariats sont établis avec des entreprises spécialisées dans l’énergie renouvelable et la mobilité électrique, telles que Satys et Gireve.

La transition vers l’électrique implique donc un changement profond non seulement dans la conception des véhicules, mais aussi dans l’organisation de nos villes et de nos routes. Un défi de taille pour l’industrie automobile, qui devra concilier investissements massifs, innovation technologique et aménagement territorial pour réussir sa révolution verte.

Hyundai et Toyota sanctionnés pour publicité mensongère tandis que le chargeur de Tesla devient standard

Ces derniers temps, les constructeurs automobiles Hyundai et Toyota ont fait les gros titres pour des raisons peu flatteuses. Accusés d’avoir trompé le public au sujet des performances de recharge de leurs véhicules électriques et de la présence de stations de recharge, ils ont été privés de leurs droits publicitaires en Angleterre.

Des affirmations exagérées provoquent des sanctions sévères

Hyundai et Toyota se retrouvent dans la tourmente suite à des allégations de publicité mensongère. Les autorités britanniques ont réagi rapidement en suspendant toutes les publicités des deux marques. Hyundai a été épinglé pour avoir revendiqué un temps de recharge de 10% à 80% en 18 minutes pour ses véhicules électriques à l’aide d’un chargeur rapide de 350 kW. Un chiffre largement survendu. De son côté, Toyota a été mis en cause pour avoir prétendu que les stations de recharge étaient largement disponibles sur le territoire, une affirmation jugée exagérée.

Ces allégations ont été soulevées par des utilisateurs qui ont contacté l’Advertising Standards Agency, l’organisme britannique de surveillance de la publicité. Face à ces accusations, les deux constructeurs ont admis que leurs données étaient basées sur des conditions optimales qui ne reflétaient pas l’utilisation quotidienne.

Tesla vers une standardisation de son connecteur de charge

Pendant ce temps, le géant de l’automobile électrique, Tesla, connaît un tout autre destin. La SAE International, organisme mondial de normalisation, a annoncé qu’elle travaillait à la standardisation du connecteur de charge de Tesla, le North American Charging Standard (NACS).

Volvo, le constructeur automobile suédois, est le premier en Europe à adopter cette norme, rejoignant ainsi Ford, General Motors et Rivian qui ont déjà pris une décision similaire pour leurs propres véhicules électriques. Cette standardisation devrait faciliter l’utilisation du port de charge par les fabricants et les exploitants de stations de recharge de véhicules électriques, tout en rendant la recharge plus cohérente et plus fiable pour les propriétaires de voitures électriques.

Cette décision marque un tournant dans l’industrie automobile électrique, mettant potentiellement fin à l’utilisation du connecteur CCS, qui a été développé selon les normes établies par la SAE. Plusieurs constructeurs automobiles, dont Volvo, ont annoncé qu’ils commenceraient à utiliser les prises de charge NACS dans les nouvelles voitures électriques en 2025.

Des questions fiscales autour des véhicules électriques

Dans un contexte où les voitures électriques gagnent du terrain, les gouvernements sont confrontés à un dilemme fiscal. Avec la diminution des recettes fiscales provenant des carburants, notamment en raison de la popularité croissante des véhicules électriques, de nouvelles mesures sont en cours de réflexion. Aux États-Unis et en France, l’idée d’une taxation basée sur la distance parcourue fait son chemin.

La route vers une mobilité plus durable n’est pas sans embûches, comme le démontrent les récents développements dans l’industrie automobile. Néanmoins, l’évolution vers une standardisation des chargeurs et une fiscalité adaptée aux véhicules électriques est en marche, soulignant l’importance de la vérité dans la publicité et de l’équité dans la fiscalité pour soutenir la transition vers un avenir plus vert.

Imerys se positionne pour devenir le leader européen de la production de lithium grâce à un projet ambitieux au Royaume-Uni

Le groupe français Imerys, spécialisé dans les minéraux et métaux industriels, a récemment levé le voile sur son second projet lié à l’extraction de lithium. Cette annonce a pour but de propulser Imerys au rang de premier producteur européen de ce métal, essentiel à la fabrication des batteries des véhicules électriques.

En partenariat avec la startup britannique British Lithium, Imerys envisage un plan d’extraction du lithium au Royaume-Uni, précisément dans son domaine minier de Cornouailles, situé dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Un projet d’extraction de lithium de grande envergure

L’ambition de cette collaboration franco-britannique est de produire environ 20.000 tonnes d’équivalent de carbonate de lithium d’ici la fin de la décennie. Cette quantité pourrait suffire à couvrir les besoins en batteries de près de 500.000 véhicules électriques, équivalent à deux tiers de la demande anticipée au Royaume-Uni pour 2030.

Le projet devrait nécessiter des investissements de l’ordre de « centaines de millions » d’euros, selon le directeur général d’Imerys, Alessandro Dazza.

Un partenariat stratégique entre Imerys et British Lithium

Dans ce partenariat, Imerys détiendra 80% des parts et fournira ses ressources minérales en lithium, ses terrains et ses infrastructures. De son côté, British Lithium apportera son expertise technologique, logistique et humaine.

British Lithium, qui emploie 18 scientifiques et possède un portefeuille de brevets britanniques et internationaux, a mené depuis 2017 des travaux de forage et d’exploration sur les terrains appartenant à Imerys en Cornouailles. La startup a développé un procédé unique assorti d’une unité de production pilote de carbonate de lithium qualité batterie à partir du granit de Cornouailles.

Un projet respectueux des normes environnementales

Comme pour le projet d’extraction de lithium dans le Massif central en France, baptisé Emili, dévoilé par Imerys l’année précédente, ce projet au Royaume-Uni respectera la norme « Irma », des standards sociaux et environnementaux « élevés ».

Des synergies avec le projet français

Bien que moins conséquent que le projet d’extraction prévu par Imerys à Beauvoir, dans l’Allier, où l’entreprise vise une production d’environ 34.000 tonnes grâce à un investissement d’un milliard d’euros, le site britannique présente l’avantage d’être une mine à ciel ouvert avec une installation de traitement à proximité.

La production au Royaume-Uni pourrait potentiellement débuter fin 2028, en parallèle avec celle en France, profitant ainsi des synergies entre les deux projets.

Un projet bénéfique pour l’économie britannique

Le ministre du commerce britannique, Kemi Badenoch, a salué ce partenariat entre Imerys et British Lithium, le décrivant comme une « étape cruciale » pour l’approvisionnement national en minéraux essentiels et pour le développement de leur industrie de pointe. Il a également souligné l’impact positif de ce projet sur la création d’emplois futurs.

En somme, ce projet ambitieux d’Imerys s’inscrit dans une dynamique globale de transition vers l’électromobilité et témoigne de la volonté du groupe français de prendre une part active dans cette révolution verte.

Alliance Stratégique entre L’Adresse et ZEWAY : Vers une Mobilité Urbaine plus Durable

L’Adresse, un réseau immobilier français précurseur, a récemment fait une annonce marquante en termes de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Dans un élan d’innovation, le groupe a décidé de s’associer avec ZEWAY, une entreprise spécialisée dans les scooters électriques rechargeables en un temps record de 50 secondes. Cette alliance, la première du genre dans le domaine immobilier, a pour objectif principal d’encourager une mobilité urbaine respectueuse de l’environnement.

Un pas Vers une Conduite Éco-Responsable

Avec près de 50 agences dans la région parisienne, L’Adresse vise à adopter une conduite éco-responsable en équipant ses agences de scooters électriques ZEWAY. Ce choix est motivé par la volonté de minimiser l’impact écologique des nombreux déplacements de proximité effectués par les agents immobiliers du réseau, notamment pour les visites de biens, la prospection terrain et les signatures notariales.

En choisissant ZEWAY, L’Adresse ne fait pas que verdir ses déplacements. Elle gagne également du temps grâce au système innovant d’échange de batterie de ZEWAY qui permet une recharge en 50 secondes, tout en offrant le confort d’un scooter personnel. Brice Cardi, président de L’Adresse, décrit cette initiative comme une manière de fidéliser les commerciaux du réseau en leur proposant un moyen de transport économique et écologique.

Un Effort pour Verdir les Déplacements des Clients

En plus de faciliter la mobilité de ses commerciaux, L’Adresse a également pensé à ses clients. Conscient des contraintes de déplacement de ses clients, notamment ceux qui font le choix de s’éloigner pour acquérir un bien immobilier plus grand, l’Adresse a décidé d’offrir à ses clients un mois d’abonnement à ZEWAY. Cette initiative permettra à ces derniers de profiter de la location d’un scooter ZEWAY, contribuant ainsi à rendre leurs déplacements plus éco-responsables.

Le Scooter Électrique, un Véhicule d’Avenir

Le choix de L’Adresse de s’associer avec ZEWAY s’inscrit dans une tendance plus large d’adoption des scooters électriques. Des entreprises comme Yamaha envisagent de se lancer dans ce segment avec le E01, un scooter équivalent 125 à vocation plutôt urbaine. De même, la start-up ZEWAY a déjà séduit 1.500 clients à Paris en un an avec son concept unique de batterie partagée et de scooter en leasing.

De plus, le système d’échange de batteries de ZEWAY, décrit comme un gros frigo avec huit cases, promet aux utilisateurs de pouvoir récupérer 40km d’autonomie en échangeant la ou les batteries de leur scooter électrique en 50 secondes maximum. Un pas de plus vers une mobilité urbaine sans contrainte de recharge et sans soucis d’autonomie.

Une Initiative qui fait Écho à la Volonté de ZEWAY

Cette alliance entre L’Adresse et ZEWAY rencontre également les ambitions de la cofondatrice de ZEWAY, Stéphanie Gosset, qui se réjouit de pouvoir accompagner la démarche RSE de L’Adresse et de leurs clients dans leurs déplacements urbains. Elle aspire à répondre aux enjeux environnementaux en proposant une solution de mobilité propre, fluide et compétitive.

En conclusion, cette alliance stratégique entre L’Adresse et ZEWAY est un exemple pertinent de comment les entreprises peuvent innover pour encourager une mobilité urbaine plus durable. En plus de réduire l’empreinte écologique de leurs déplacements, elles offrent à leurs employés et clients une solution de mobilité qui est économiquement avantageuse et respectueuse de l’environnement.

Renault célèbre les 30 ans de la Twingo avec un concept électrique signé Sabine Marcelis

En 2023, Renault marque le 30ème anniversaire de sa citadine emblématique, la Twingo, en invitant la designer néerlandaise Sabine Marcelis à proposer une réinterprétation artistique du modèle originel de 1993. Le concept car qui en résulte est une célébration de l’histoire de la Twingo, tout en étant résolument tourné vers l’avenir avec une propulsion 100% électrique.

Un clin d’oeil à l’histoire de la Twingo

La Twingo, malgré l’arrêt de sa production après trois générations, reste dans les mémoires comme une icône de la mobilité urbaine française. Le concept car de Sabine Marcelis s’appuie sur ce riche héritage, conservant les lignes de la première génération tout en y ajoutant une touche d’innovation et de modernité.

L’extérieur du véhicule présente un jeu de transparence, avec des clignotants et des phares qui semblent intégrés directement sous la carrosserie. Les roues sont pleines et les poignées de portes sont éclairées, créant une apparence futuriste tout en restant fidèle à l’esthétique originale de la Twingo.

Une esthétique minimaliste pour l’intérieur

À l’intérieur, le concept car Twingo de Sabine Marcelis offre une expérience de conduite minimaliste, avec un volant plein et une sellerie rouge. La modularité de l’habitacle, caractéristique de la Twingo, est conservée, et certains éléments du tableau de bord sont rétroéclairés, ajoutant une touche de modernité au design rétro.

Un concept électrique

Là où le concept car Twingo de Sabine Marcelis se distingue réellement, c’est dans sa motorisation. Le véhicule est équipé d’un kit rétrofit électrique, précédemment dévoilé par Renault lors du Mondial de l’Auto en 2022. Ce kit comprend une batterie de 10,7 kWh et un moteur synchrone de 65 chevaux, transformant la Twingo en un véhicule 100% électrique.

Bien qu’il ne soit pas prévu de commercialiser ce concept car, il donne un aperçu de ce que pourrait être l’avenir de la mobilité urbaine électrique. Renault continue ainsi de célébrer l’héritage de la Twingo tout en mettant en avant son engagement envers l’électrification.

Une tendance en vogue

Renault n’est pas le seul constructeur automobile à explorer la réinterprétation de modèles classiques avec une touche électrique. Par exemple, le concept de l’Opel Rocks e-Xtreme, issu d’un concours de design, transforme la petite citadine en un véhicule tout-terrain électrique.

L’industrie automobile se prépare à un avenir électrique, comme l’illustre la décision de Volkswagen de doubler la marge opérationnelle de VW d’ici 2026 grâce à des transformations touchant tous les domaines de gestion et des synergies pour réduire les coûts de production. Volkswagen prévoit d’investir les deux tiers de ses 180 milliards d’euros d’investissements prévus entre 2023 et 2027 dans l’électrification et la digitalisation.

En conclusion, le concept car Twingo de Sabine Marcelis est une célébration des 30 ans de la Twingo qui met en avant l’engagement de Renault envers l’électrification. Il démontre comment les constructeurs automobiles peuvent réinventer leurs modèles emblématiques pour l’ère de la mobilité électrique.

La norme de recharge de Tesla s’impose dans l’industrie automobile

L’organisme de normalisation, SAE International, a annoncé son intention de standardiser le connecteur de charge North American Charging Standard (NACS) développé par Tesla. Cette décision fait suite à l’adoption progressive de cette technologie par de plus en plus de constructeurs automobiles au cours des derniers mois, Volvo étant le dernier et le premier en Europe à embrasser cette norme.

Un choix stratégique de la part des constructeurs

La décision de Volvo d’opter pour la norme NACS de Tesla n’est pas une première dans l’industrie automobile. En effet, des géants comme Ford et General Motors ainsi que Rivian, une start-up spécialisée dans la conception de pick-up électriques, ont déjà emprunté cette voie pour leurs propres véhicules.

Une telle adoption croissante a incité la SAE International à fixer un objectif ambitieux : élaborer une configuration standard du connecteur de charge de Tesla dans un délai de six mois ou moins.

La standardisation du chargeur Tesla : une avancée pour l’industrie

La standardisation du chargeur de Tesla par la SAE facilitera son utilisation par les constructeurs et les exploitants de stations de recharge de véhicules électriques. En outre, elle rendra le processus de recharge plus cohérent et plus fiable pour les propriétaires de voitures électriques.

Ces derniers temps, le port de charge de Tesla, autrefois propriétaire, a été ouvert avec l’objectif de devenir la norme pour les véhicules électriques aux États-Unis. Et il semble bien que l’entreprise soit sur le point de réaliser cet objectif.

Cette adoption croissante du NACS pourrait sonner le glas du Connecteur de Charge Combiné (CCS), développé selon les normes établies par la SAE. En effet, avec l’essor du NACS, le connecteur CCS pourrait progressivement disparaître des voitures électriques de tous les constructeurs.

Quand peut-on s’attendre à une mise en œuvre complète ?

Alors que la date exacte de la finalisation du SAE NACS reste incertaine, il est possible qu’il soit disponible d’ici 2025. En effet, plusieurs constructeurs, dont Volvo, ont annoncé qu’ils commenceraient à utiliser les prises de charge NACS dans leurs nouvelles voitures électriques à partir de cette date.

En France, c’est actuellement la prise de type 2 qui est considérée comme le standard européen pour la recharge en courant alternatif. Les Tesla sont fournies avec un câble de type 2, ce qui permet aux véhicules de se recharger dans toutes les stations de recharge publiques. Un adaptateur domestique est également inclus pour permettre de recharger le véhicule à domicile.

Un pas vers l’avenir

La standardisation du connecteur de charge de Tesla marque une étape importante vers l’adoption généralisée des véhicules électriques. En facilitant le processus de recharge, cette norme pourrait contribuer à atténuer l’une des principales préoccupations des consommateurs concernant les véhicules électriques : la facilité et la fiabilité de la recharge.

Cela pourrait également aider à renforcer la position de Tesla dans le secteur des véhicules électriques, puisque la société détient désormais la norme de recharge qui est adoptée par un nombre croissant de constructeurs automobiles.

Avec l’adoption croissante de la NACS et la standardisation du connecteur de charge de Tesla par la SAE International, l’avenir de la recharge des véhicules électriques semble prometteur.

Nouvelle BMW M5 Touring : une version hybride pour le break sportif emblématique

Après quelques semaines de la révélation de la septième génération de la Série 5, BMW a annoncé officiellement le développement d’une nouvelle version break sportive : la M5 Touring. Cette troisième itération du break musclé, attendue en 2024, s’annonce particulièrement intéressante puisqu’elle sera dotée d’une motorisation hybride, voire hybride rechargeable selon certaines sources.

Premières images et rumeurs sur le moteur

Les premières images dévoilées par BMW montrent une voiture encore camouflée, mais qui laisse entrevoir quelques éléments de design marquants, tels qu’un double becquet arrière proéminent, des bas de caisse imposants et quatre sorties d’échappement. Concernant la motorisation, certaines rumeurs évoquent un moteur V8 M TwinPower Turbo hybride rechargeable, similaire à celui du BMW XM, et une transmission intégrale.

Un châssis affiné pour une meilleure dynamique de conduite

BMW promet également un châssis « finement réglé et affiné » pour cette nouvelle M5 Touring, avec pour objectif d’améliorer la dynamique de conduite et l’agilité de la voiture. Le constructeur allemand semble donc mettre l’accent sur les performances et le plaisir de conduite pour cette version sportive de la Série 5.

Essais en public et sur circuit avant la sortie

Actuellement en phase de test sur route ouverte, la nouvelle BMW M5 Touring devrait également effectuer des essais sur le circuit du Nürburgring, en Allemagne. La présentation officielle du break sportif hybride et de la M5 berline est prévue pour courant 2024.

Un break sportif hybride pour faire face à la concurrence

Avec cette version hybride de la M5 Touring, BMW semble vouloir répondre aux attentes des amateurs de voitures sportives soucieux de l’environnement et de la réduction des émissions de CO2. La future M5 Touring pourrait ainsi rivaliser avec des modèles tels que l’Audi RS6 Performance, tout en offrant la possibilité de rouler en mode électrique et des émissions moindres.

Un prix potentiellement élevé pour cette nouvelle génération

Le prix de la nouvelle BMW M5 Touring reste encore inconnu, mais il pourrait dépasser les 150 000 euros, notamment en raison de la technologie hybride embarquée. Comparativement, le BMW XM est facturé à 175 000 euros.

En résumé

La nouvelle BMW M5 Touring s’annonce comme une version sportive et innovante de la Série 5, avec une motorisation hybride rechargeable pour la première fois dans l’histoire du modèle. Les premières images dévoilées laissent entrevoir un design agressif et des performances de haut niveau. La présentation de cette nouvelle génération de M5 Touring est attendue pour 2024, aux côtés de la version berline de la M5.

Les ventes de véhicules électriques en Europe continuent de croître avec Tesla en tête

De janvier à mai, les ventes de véhicules électriques en Europe ont connu une hausse significative de 18% par rapport à la même période en 2022. Les constructeurs tels que Tesla, Renault et Volkswagen sont à l’honneur, avec un total de 29 847 modèles électriques immatriculés en mai. Cette croissance du marché électrique éclipse celle des hybrides rechargeables, dont le marché a chuté de 1,4% par rapport à 2022. Aujourd’hui, les chiffres de l’électrique sont presque à parité avec ceux du thermique, confirmant une restructuration énergétique de l’automobile.

La réussite de Tesla en Europe

Le succès de Tesla en Europe est en grande partie dû à l’expansion de son réseau de Superchargers, qui élimine les préoccupations concernant l’autonomie et les temps de recharge. La société américaine dirigée par Elon Musk a réussi à consolider sa position sur le marché européen en proposant des véhicules innovants et performants. Les ventes de Tesla ont connu une hausse impressionnante de plus de 2000% en mai, passant de 957 voitures livrées dans l’Union en mai 2022 à 21 927 cette année.

Depuis le début de l’année, Tesla a déjà livré plus de 100 000 véhicules en Europe, et près de 140 000 en incluant le Royaume-Uni. La marque américaine représente ainsi une vente d’électrique sur cinq en Europe, surpassant des marques ayant une plus grande ancienneté sur le marché européen, telles que Seat et Nissan.

Autres constructeurs électriques en Europe

Tesla n’est cependant pas le seul acteur dans la croissance du marché électrique en Europe. D’autres marques comme Renault/Dacia et Volkswagen ont également su saisir d’énormes parts du marché. Le succès de nouveaux modèles, tels que la MG 4 ou la Volkswagen ID.3, contribue également à la hausse des ventes de véhicules électriques.

En mai, les véhicules électriques ont représenté près de 14% des immatriculations de voitures neuves en Europe. Ce chiffre est en nette progression par rapport à mai 2022, où il était de 9,6%. Le nombre de véhicules branchés immatriculés dans l’Union en mai est presque égal à celui des modèles à moteur diesel, signe que la transformation du marché est en cours.

Les hybrides en recul

Parmi les victimes de cette transformation du marché automobile, on note les hybrides rechargeables dont la part de marché recule, passant de 8,8% en 2022 à 7,4% en mai 2023. Les ventes d’hybrides rechargeables sont en baisse, en partie à cause de l’Allemagne qui a coupé les subventions sur ce type de motorisation.

Les voitures à essence restent encore majoritaires parmi les nouvelles immatriculations, à 36,5%. Les hybrides occupent la deuxième place et représentent désormais 25% des ventes, en hausse de 1,8 point sur un an.

Immatriculations en hausse

Les immatriculations de voitures neuves en Europe ont enregistré un dixième mois consécutif de croissance, à +18,5%, mais restent encore inférieures de près d’un quart à l’avant-crise sanitaire. Près d’un million de nouveaux véhicules particuliers ont été mis sur les routes des pays de l’Union européenne en mai.

Le marché automobile européen a recommencé à croître durablement depuis août 2022, après avoir été fortement impacté par la crise du Covid-19 et la pénurie de pièces, notamment les composants électroniques cruciaux. Lors des cinq premiers mois de 2023, le marché a progressé de 18%, tiré notamment par le rattrapage de l’Espagne (+26,9%) et de l’Italie (+26,1%).

Volkswagen en tête des ventes en Europe

Depuis le début de l’année, Volkswagen a conforté sa place de plus gros vendeur d’automobiles en Europe, avec 26,1% du marché et plus de 1,1 million de voitures vendues. Le géant allemand est suivi par le franco-italo-américain Stellantis, dont la part de marché est de 18,9%, en baisse de 1,7 point sur un an. La marque Alfa Romeo, appartenant à Stellantis, a connu une croissance de 133,8% sur un an grâce à de nouveaux SUV.

Première usine d’hydrogène vert en projet dans le port de Duisbourg grâce à Lhyfe et duisport

Lhyfe, acteur majeur de la production d’hydrogène vert et renouvelable, et duisport, gestionnaire du plus grand port intérieur du monde à Duisbourg, envisagent la construction de la première usine de production d’hydrogène par électrolyse dans ce port stratégique. Pour concrétiser ce projet, une déclaration d’intention a été signée par les partenaires concernés, dont la Duisburger Verkehrs- und Versorgungsgesellschaft (DVV), la Wirtschaftsbetriebe Duisburg (WBD) et la Duisburg Gateway Terminal (DGT).

Un projet collaboratif pour une énergie propre et locale

Ces partenaires travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs mois pour soutenir l’économie locale dans sa transition vers des sources d’énergie neutres en carbone et pour décarboner la mobilité. La DVV prévoit d’utiliser l’hydrogène vert pour alimenter ses bus à hydrogène, WBD pour ses véhicules de collecte des déchets et duisport pour sa logistique interne et le fonctionnement du terminal portuaire.

Lhyfe se chargera d’abord de l’étude de faisabilité du projet. L’unité de production d’hydrogène, d’une capacité maximale de 20 MW, pourrait être construite sur un terrain appartenant à Duisburger Hafen AG (Port de Duisbourg) et être opérationnelle d’ici mi-2025.

L’hydrogène vert au service de la mobilité et de l’économie locales

La mise en place de cette usine d’hydrogène serait une étape importante pour décarboner l’économie et l’industrie locales. Markus Bangen, directeur général de duisport, souligne que cela permettrait non seulement de construire le plus grand terminal portuaire à conteneurs de l’arrière-pays européen, mais aussi de l’exploiter de manière neutre en termes d’émissions carbone.

Luc Graré, responsable Europe centrale et Europe de l’Est chez Lhyfe, ajoute que ce type de projets hydrogène est réalisé sur mesure pour les clients et que l’expertise mise en œuvre permet d’illustrer auprès d’autres clients des solutions pour sortir des énergies fossiles.

Une production d’hydrogène alimentée par des énergies renouvelables

Pour garantir la production d’un hydrogène vert, l’unité de production par électrolyse serait alimentée exclusivement par des énergies renouvelables. Si le projet est mis en œuvre, jusqu’à huit tonnes d’hydrogène vert pourraient être produites quotidiennement et mises à la disposition des partenaires selon leurs besoins.

Marcus Vunic, directeur général de la DVV, explique que l’hydrogène est au cœur de la transition énergétique et que la production d’hydrogène nécessite des quantités appropriées d’électricité et d’eau ainsi qu’une connexion au réseau électrique suffisamment dimensionnée. Netze Duisburg pourrait fournir l’infrastructure nécessaire avec une extension du réseau, tandis que Stadtwerke Duisburg apporterait l’électricité verte nécessaire.

Des partenariats pour une transition énergétique réussie

Thomas Patermann, porte-parole du conseil d’administration de WBD, affirme que le projet s’inscrit parfaitement dans la stratégie d’entreprise de WBD, qui consiste à convertir progressivement l’ensemble de sa flotte de véhicules vers des modes de propulsion alternatifs.

Lhyfe est un expert et un partenaire fiable pour accompagner DVV et WBD dans la conversion de leur flotte de véhicules. Grâce à différents projets d’hydrogène déjà opérationnels dans le secteur de la mobilité, Lhyfe a pu aider plusieurs entreprises et opérateurs de transport à adopter son hydrogène vert.

Alexander Garbar, responsable du développement et de la stratégie chez duisport, conclut en affirmant que les partenaires mettront tout en œuvre pour que l’usine puisse être mise en service rapidement et que tous les partenaires soient approvisionnés en hydrogène vert produit localement, si l’étude de faisabilité est positive.

Nouvelle génération de Toyota C-HR : un design audacieux et des motorisations hybrides

La seconde génération du Toyota C-HR, le SUV compact japonais, se dévoile avec un design toujours aussi audacieux et une gamme de motorisations hybrides élargie. Inspiré du concept-car C-HR Prologue, le nouveau modèle conserve son ADN de « SUV presque coupé » tout en renforçant son style futuriste.

Le nouveau C-HR mesure 4,36 m de long, 1,83 m de large et 1,56 m de haut, avec un empattement inchangé à 2,64 m. Son design extérieur se caractérise par des lignes taillées à la serpe, des phares avant au look « Hammerhead » et des jantes pouvant aller jusqu’à 20 pouces selon la version choisie.

L’habitacle du C-HR se modernise avec une planche de bord inspirée de la Prius, un écran central tactile plus imposant (8 ou 12,3 pouces selon la version) et un nouvel éclairage d’ambiance proposant jusqu’à 64 couleurs. Le système multimédia Toyota Smart Connect, compatible avec Android Auto et Apple CarPlay sans fil, est également de la partie.

Le C-HR de seconde génération est proposé avec quatre motorisations hybrides. Les versions hybrides simples sont identiques à celles de la Corolla restylée, avec un moteur 1.8 de 140 ch en entrée de gamme et un 2.0 de 198 ch pour une performance accrue. Ce dernier, appelé « Hybrid 200 », est disponible en traction ou avec une transmission intégrale intelligente AWD-i.

En outre, le nouveau C-HR bénéficie de la nouvelle génération d’hybride rechargeable Toyota, avec une motorisation PHEV inédite offrant 223 ch. Elle se compose d’un quatre-cylindres 2.0 essence de 152 ch, d’un moteur électrique de 163 ch et d’une batterie lithium-ion de 51 kWh. Cette dernière offre une autonomie théorique de 66 km en mode électrique.

La production du nouveau Toyota C-HR est prévue dans l’usine de Sakarya, en Turquie. Les réservations pour les séries de lancement « Premiere Edition » au look sportif « GR Sport » ou plus classique « Collection » seront ouvertes dans le courant du mois de juillet. La gamme traditionnelle suivra en fin d’année 2023, pour une arrivée en concessions en janvier 2024. Les tarifs restent pour l’instant inconnus, mais pourraient être plus élevés que la précédente génération.

Renault investit massivement en Corée pour produire 200 000 véhicules électriques et hybrides par an

Retour sur l’histoire de Renault en Corée du Sud

Renault est présent en Corée du Sud depuis les années 2000 après avoir racheté Samsung en difficulté suite à la crise financière asiatique. La marque française a ainsi créé sa filiale locale, Renault-Samsung Motors, qui a développé des modèles spécifiques pour la France et la Corée. L’usine de Busan en Corée du Sud est notamment le seul centre de production du Koleos et de l’Arkana, destinés au marché européen. Les véhicules produits en Corée ne portent pas le logo Renault, mais celui de Samsung.

Un partenariat stratégique avec Geely

Depuis quelques mois, la situation a évolué pour Renault en Corée du Sud. Les accords avec Samsung ayant pris fin, la marque française a renommé sa filiale locale Renault Korea Motors en 2022. Cette manoeuvre lui a permis de s’affranchir des royalties demandées chaque année par Samsung. Depuis lors, Renault s’est réorganisé en profondeur en Corée, avec notamment l’entrée du constructeur chinois Geely à hauteur de 34% dans le capital de RKM. Ce partenariat vise à créer des synergies sur les plateformes et les motorisations, en s’appuyant sur les technologies hybrides chinoises.

Objectif : 200 000 véhicules électrifiés par an

Renault compte intensifier le développement de nouveaux modèles en Corée, notamment électriques. Pour cela, la marque française va investir massivement dans la modernisation et le développement de son usine de Busan, deuxième ville du pays et fief historique de Renault Korea. Selon un communiqué relayé par le maire de la ville, Park Heong-joon, Renault souhaite produire à terme 200 000 voitures électriques et hybrides par an dans cette usine.

Actuellement, l’usine de Busan dispose d’une capacité de production de 250 000 véhicules par an. L’année dernière, elle en a produit 170 000, dont 117 000 destinés à l’export, principalement vers l’Europe. Le vice-président du groupe Renault, Guido Haak, a déclaré à ce sujet : « L’usine de Busan est une base de production importante pour nous. Nous allons accélérer notre transition vers les véhicules du futur grâce à des investissements à grande échelle ».

Le rôle clé de Geely dans la transformation de l’usine de Busan

Le partenaire chinois Geely, spécialiste de l’hybride et de l’électrique, va apporter son savoir-faire à Renault pour la transformation et l’optimisation du site de Busan. Les deux constructeurs vont développer ensemble des modèles hybrides et électriques, qui connaissent un fort engouement en Asie. Plusieurs de ces véhicules pourraient être exportés vers l’Europe.

Cette nouvelle stratégie de Renault en Corée du Sud démontre l’ambition du constructeur français de renforcer sa présence sur le marché asiatique et de développer des véhicules électrifiés pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Le partenariat avec Geely permettra à Renault de bénéficier des compétences technologiques du groupe chinois et d’accélérer sa transition vers la production de véhicules plus respectueux de l’environnement.

Le gouvernement américain soutient Ford avec un prêt de 9 milliards de dollars pour la construction d’usines de batteries électriques

Le gouvernement américain, sous la présidence de Joe Biden, a fait de la transition vers des véhicules moins polluants une priorité majeure. L’objectif est qu’en 2030, la moitié des voitures neuves vendues soient sans émissions (électriques, à hydrogène) ou à faibles émissions (hybrides rechargeables). Dans cette optique, l’exécutif américain vient d’accorder un prêt pouvant aller jusqu’à 9,2 milliards de dollars à Ford, le géant de l’automobile. Ce prêt est destiné à financer la construction d’une usine de batteries électriques dans le Tennessee et de deux autres dans le Kentucky. Les usines seront gérées par BlueOval SK, une coentreprise entre Ford et le groupe sud-coréen SK On.

Collaboration entre les secteurs public et privé

Dave Webb, trésorier du groupe Ford, a souligné l’importance de la collaboration entre les secteurs public et privé pour accélérer les transitions technologiques majeures. Ce prêt est le plus important jamais accordé par le ministère de l’Énergie dans le cadre d’un programme de soutien aux innovations dans le secteur des énergies plus propres. Un prêt similaire, mais de moindre montant (2,5 milliards de dollars), avait déjà été accordé en 2022 à une coentreprise de General Motors et LG Energy, Ultium Cells, pour la construction d’usines de cellules de batteries électriques dans l’Ohio, le Tennessee et le Michigan.

Création d’emplois et relocalisation des technologies essentielles

Ces projets devraient permettre de créer 5 000 emplois lors de leur construction et 7 500 emplois une fois qu’ils seront en production. Les batteries produites dans ces usines alimenteront les véhicules électriques des marques Ford et Lincoln. Ford et Lincoln avaient annoncé leur partenariat en 2021, déclarant alors vouloir investir 11,4 milliards de dollars au total dans un projet d’usines, avant d’officialiser la création de BlueOval SK en 2022.

L’initiative s’inscrit également dans les efforts de l’administration Biden pour « relocaliser dans le pays la fabrication de technologies essentielles pour l’avenir de l’énergie propre et des transports », selon un communiqué du ministère de l’Énergie. Les États-Unis ont lancé plusieurs projets de réindustrialisation et d’investissement dans des secteurs considérés comme essentiels, dont les batteries de véhicules électriques, afin de réduire leur dépendance commerciale à d’autres pays, notamment la Chine. Pour encourager les constructeurs automobiles à installer leur production aux États-Unis, l’administration Biden a conditionné l’octroi de subventions aux véhicules électriques au fait que les composants doivent en partie provenir du pays.

Le défi européen de la production de batteries électriques

L’Europe tente de rattraper son retard considérable dans la production de batteries électriques pour son industrie automobile. Près de 50 usines de batteries lithium-ion devraient voir le jour en Europe d’ici 2030, alors qu’elles sont quasiment inexistantes aujourd’hui. L’Allemagne est en tête avec l’équivalent de 498 GWh de projets en cours, suivie de la Hongrie (224 GWh) et de la Norvège (136 GWh). La France arrive en quatrième position avec 122 GWh, selon le suivi de l’ONG Transport and Environment.

Cependant, 68% de ces projets pourraient être « revus à la baisse, retardés ou interrompus » en raison notamment de la concurrence américaine dopée par les subventions de l’Inflation Reduction Act (IRA). Tobias Gehrke, chercheur en géoéconomie au European Council on Foreign Relations (ECFR), souligne que l’Europe souffre d’un problème de compétitivité, notamment en matière de coût de l’électricité. Il estime que l’objectif de l’Europe de produire l’ensemble des batteries nécessaires à son industrie automobile sur son sol d’ici 2030 semble peu réaliste à ce stade.

Face à ces défis, il est crucial pour l’industrie automobile européenne de renforcer sa compétitivité et de développer des solutions durables pour répondre à la demande croissante en véhicules électriques et en batteries.

Ventes de voitures électriques en Europe : explosion des chiffres en mai 2023

Les ventes de voitures électriques en Europe ont connu une croissance spectaculaire au mois de mai 2023, avec une augmentation de 79,9% pour atteindre 129.847 unités écoulées, selon les données publiées par l’Association des constructeurs européens (ACEA). Ce chiffre représente 13,8% des ventes européennes, contre moins de 10% en mai 2022.

Progression impressionnante sur les principaux marchés européens

L’ACEA souligne que la plupart des marchés de l’UE ont enregistré des hausses en pourcentage à deux et trois chiffres, dont les quatre plus importants : les Pays-Bas (+118,4%), la Suède (+82,6%), la France (+48,7%) et l’Allemagne (+46,6%). Sur les cinq premiers mois de l’année, l’augmentation cumulée est de 50,5% avec plus d’un demi-million de véhicules vendus de janvier à mai.

Les hybrides maintiennent leur dynamique de croissance

Les ventes de voitures hybrides ont également progressé en mai, avec une augmentation de 27,6% pour atteindre 234.380 unités. Les hybrides représentent désormais 25% des ventes (+1,8 point sur un an) et se placent en deuxième position des types de voitures les plus achetées. Cependant, les ventes d’hybrides rechargeables (pouvant être branchées sur une prise ou une borne) ont légèrement baissé (-0,6%), pénalisées par l’Allemagne, qui a réduit les subventions pour ce type de motorisation.

Immatriculations de voitures neuves en hausse

La progression des ventes de voitures électriques s’inscrit dans une tendance générale, puisque les immatriculations de voitures neuves en Europe ont enregistré en mai un dixième mois consécutif de croissance, à +18,5%. Près d’un million de nouveaux véhicules particuliers (338.950 précisément) ont ainsi été mis sur les routes des pays de l’Union européenne le mois dernier.

Lors des cinq premiers mois de 2023, le marché a progressé de 18%, avec 4,4 millions de voitures vendues. Cette croissance a été tirée principalement par l’Espagne (+26,9%) et l’Italie (+26,1%) et, dans une moindre mesure, par les ventes en France (+16.3%) et en Allemagne (+10.2%).

Essence et diesel en recul

La part de marché des motorisations essence a reculé en mai malgré des ventes en hausse de +12,6% sur un an (342.806 unités). Elle s’établit à 36,5%, soit près de deux points de moins par rapport à l’année précédente, et domine encore le secteur. Entre janvier et mai, plus de 1,6 million de voitures à essence ont été vendues dans l’UE, soit une augmentation de +17% par rapport à la même période en 2022.

En revanche, les ventes de voitures diesel ont baissé de -2,9% en mai, malgré de bonnes performances sur deux des plus grands marchés du bloc : l’Italie (+243 %) et l’Allemagne (+3,6%). Les voitures diesel représentent désormais 14,3 % de la part de marché de l’UE, contre 17,4% en mai 2022. Leur part devrait continuer à baisser en raison de l’interdiction de vente des voitures à moteurs thermiques décidée par l’UE pour 2035.

Performances des constructeurs

Tesla a enregistré une hausse spectaculaire de ses ventes en mai, avec +2.200% et près de 22.000 unités écoulées, contre moins de 1.000 un an plus tôt. Sur les cinq premiers mois de l’année, le constructeur américain affiche une augmentation de +164% et représente désormais 2,3% des parts de marché.

Volkswagen reste toutefois le leader, avec 26,1% du marché (+1,2 point en un an) et plus de 1,1 million de voitures vendues, soutenu par la dynamique de sa marque tchèque Skoda et des sportives espagnoles de Cupra. Stellantis suit avec 18,9% du marché (en baisse de 1,7 point sur un an), tandis que Renault atteint 11% du marché européen (+1 point en un an), porté par le dynamisme des voitures Dacia. Hyundai-Kia et Toyota, en revanche, voient leur progression freinée, à 8,8% et 6,9% de parts de marché respectivement.

Caterham dévoile son concept car électrique Project V au Festival de vitesse de Goodwood

Le constructeur britannique Caterham a récemment annoncé la présentation de sa voiture de sport électrique, la Project V, lors du Festival de vitesse de Goodwood en juillet 2023. Ce concept car, dessiné par Anthony Jannarelly et fabriqué par Italdesign à Turin, en Italie, est un véritable aperçu du futur électrique de la marque anglaise.

Un design audacieux pour la Project V

La première image publiée par Caterham nous montre la face avant de la Project V, avec des feux de jour LED étroits et des ailes avant proéminentes. Soulignant l’importance accordée à la légèreté et à la simplicité, le concept car promet un habitacle centré sur le conducteur. La Project V introduit également un nouveau langage de design qui devrait servir de base pour les futurs modèles électriques de Caterham.

Les spécifications techniques restent un mystère

Pour l’instant, Caterham n’a pas révélé de détails techniques concernant la Project V. Toutefois, étant donné qu’il s’agit d’une voiture de sport légère, on peut s’attendre à ce que la marque britannique mette l’accent sur les performances plutôt que sur l’autonomie. Les informations sur la motorisation, la batterie et les performances seront probablement dévoilées lors de la présentation officielle en juillet 2023.

Un concept car pour préfigurer l’avenir

Bien que la Project V ne soit pas destinée à être commercialisée en tant que telle, elle joue un rôle crucial dans la stratégie d’électrification de Caterham. En effet, ce concept car sert à annoncer la direction que prendra la marque britannique en matière de design et de technologie pour ses futurs modèles électriques.

Caterham avait déjà dévoilé un prototype de Seven électrique en 2021, mais il semble que la marque ne soit pas encore prête à franchir entièrement le pas de l’électrification. La présentation de la Project V marque cependant une étape importante dans cette transition.

Le Festival de vitesse de Goodwood comme vitrine

Le Festival de vitesse de Goodwood est un événement majeur dans le monde de l’automobile, rassemblant chaque année des constructeurs, des pilotes et des passionnés du monde entier. La présentation de la Project V lors de ce festival est une excellente occasion pour Caterham de montrer son engagement envers l’électrification et d’attirer l’attention sur son futur électrique.

La Project V sera dévoilée officiellement le mercredi 12 juillet 2023 lors du Festival de vitesse de Goodwood, au Royaume-Uni. D’ici là, il faudra patienter pour en savoir plus sur les spécifications techniques et les performances de ce concept car électrique qui préfigure l’avenir de Caterham.

À propos de Caterham

Caterham est un constructeur automobile britannique fondé en 1967, spécialisé dans la production de voitures de sport légères et performantes. La marque est particulièrement connue pour sa Seven, une voiture de sport emblématique qui perpétue l’héritage du fondateur de Lotus, Colin Chapman.

Avec la présentation de la Project V, Caterham s’engage résolument dans la voie de l’électrification et du développement durable, tout en conservant les valeurs qui ont fait sa renommée : légèreté, simplicité et performances. Le futur électrique de Caterham s’annonce donc prometteur et passionnant pour les amateurs de voitures de sport zéro émission.

Ventes de véhicules électriques en Europe : progression significative en mai 2023

L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) a récemment publié des données indiquant que les ventes de véhicules électriques ont atteint 13,8% du marché automobile en mai 2023, en hausse par rapport à moins de 10% l’année précédente. Les immatriculations de véhicules neufs ont également augmenté de 18,2% pour atteindre 1,12 million d’unités sur un an. Cette croissance est largement attribuée à l’augmentation des ventes de constructeurs tels que Volkswagen, Renault et BMW.

Les voitures à essence perdent du terrain

Alors que les voitures à essence restent les modèles les plus vendus en mai (36,5% du marché), les véhicules fonctionnant exclusivement aux carburants fossiles ont représenté moins de 51% des ventes. Cette tendance marque un changement significatif par rapport à 2015, où les voitures diesel représentaient à elles seules plus de 50% des ventes de voitures en Europe.

Il est important de noter que l’Union européenne a approuvé en mars la fin de la vente des voitures à moteurs thermiques d’ici 2035. Les véhicules hybrides occupent désormais la deuxième place du marché avec 25% des ventes, en hausse de 1,8 point sur un an. Les ventes d’hybrides rechargeables, quant à elles, ont légèrement diminué de 0,6%, en raison notamment de l’Allemagne qui a supprimé les subventions pour ce type de motorisation.

Augmentation des ventes pour Renault et BMW

Les ventes de Volkswagen, le constructeur automobile le plus populaire en Europe, ont augmenté de 19,5% en mai. Renault et BMW ont également enregistré des hausses de ventes respectives de 35,9% et 34,3%. En revanche, Stellantis a connu une légère baisse de 0,2% de ses ventes, en raison de problèmes logistiques dans la livraison des voitures.

Immatriculations en hausse

Les immatriculations de voitures neuves en Europe ont enregistré en mai un dixième mois consécutif de croissance, à +18,5%, mais restent encore inférieures de près d’un quart à l’avant-crise sanitaire. Près d’un million de nouveaux véhicules particuliers ont été mis sur les routes des pays de l’Union européenne le mois dernier.

Le marché automobile européen a recommencé à croître durablement depuis août 2022, après avoir été durement touché par la crise du Covid-19 et la pénurie de pièces, notamment les composants électroniques cruciaux. Lors des cinq premiers mois de 2023, le marché a progressé de 18%, porté notamment par le rattrapage de l’Espagne (+26,9%) et de l’Italie (+26,1%).

Volkswagen en tête des ventes en Europe

Depuis le début de l’année, Volkswagen a conforté sa place de plus gros vendeur d’automobiles en Europe, avec 26,1% du marché (+1,2 point en un an) et plus de 1,1 million de voitures vendues. Cette performance est en partie due au dynamisme de sa marque tchèque Skoda et des sportives espagnoles de Cupra.

Le groupe franco-italo-américain Stellantis suit avec 18,9% du marché, en baisse de 1,7 point sur un an. Parmi les marques du groupe, Alfa Romeo a connu une croissance impressionnante de 133,8% sur un an, grâce à ses nouveaux SUV.

Conclusion

La progression des ventes de véhicules électriques et hybrides en Europe témoigne de l’évolution des préférences des consommateurs et de l’impact des régulations environnementales. Les constructeurs automobiles continuent d’investir dans le développement de véhicules plus respectueux de l’environnement, et il sera intéressant de voir comment cette tendance se poursuivra dans les années à venir.

Vers une transition écologique dans l’automobile : les Français prêts à changer leurs habitudes ?

Les Français et la transition écologique

Selon une étude réalisée par Yougov et commandée par la startup Hiflow, une majorité d’automobilistes français se disent prêts à modifier l’usage de leur véhicule pour favoriser une transition écologique. En effet, 48 % d’entre eux accepteraient de réduire leur vitesse et 36 % privilégieraient les mobilités alternatives. Les résultats sont encore plus marqués chez les jeunes, avec 56 % des 18-24 ans prêts à adopter ces changements. Toutefois, le prix reste le critère de choix numéro un pour près de 80 % des usagers lors de l’achat d’un véhicule.

L’électrique : un choix encore marginal

Malgré une volonté de changement, l’électrique reste une option encore peu plébiscitée par les automobilistes français. Seuls 22 % d’entre eux considèrent l’électrique comme une priorité et 15 % souhaiteraient une motorisation électrique. Ce chiffre est en adéquation avec les tendances actuelles des ventes en France. Face à cette situation, les Français optent pour des alternatives comme l’achat de véhicules d’occasion ou le leasing.

La proximité des points de vente : un critère en déclin

L’étude révèle également que la proximité avec le point de vente est de moins en moins importante pour les automobilistes, avec seulement 9 % d’entre eux qui la considèrent comme un critère essentiel. Cette tendance s’explique en partie par le développement des achats en ligne de véhicules, ainsi que par l’entrée sur le marché français de constructeurs chinois proposant des véhicules moins chers sans passer par des points de vente traditionnels.

La Cour des comptes européenne tire la sonnette d’alarme

Dans un rapport publié le 19 juin 2023, la Cour des comptes européenne alerte sur le développement de la voiture électrique au sein de l’UE. Selon les auditeurs, les efforts déployés par l’Union pour produire davantage de batteries sur son sol pourraient être insuffisants. Ils soulignent le risque de ne pas pouvoir atteindre les objectifs fixés pour 2035 en matière de transition écologique.

L’accès aux matières premières : un enjeu majeur

La fabrication de batteries « Made in Europe » est cruciale pour la souveraineté économique du continent, mais elle se heurte à un problème majeur : l’accès aux matières premières. L’UE dépend largement des importations de minéraux tels que le lithium, le manganèse, le cobalt et le graphite, qui proviennent principalement de pays avec lesquels elle n’a pas conclu d’accords commerciaux. Cette dépendance pourrait entraîner une pénurie de matières premières pour batteries dès 2030 et placer l’Europe en situation de vulnérabilité face à des pays exposés à des risques géopolitiques.

Le lithium européen : un pari difficile

Pour limiter cette dépendance énergétique, des efforts sont réalisés pour exploiter les ressources en lithium en Europe, notamment en France et au Portugal. Cependant, l’exploitation de ces gisements prendra du temps et ne permettra pas d’atteindre l’objectif 2035. De plus, la concurrence mondiale pour l’accès aux matières premières risque d’entraîner une hausse des prix, affectant la compétitivité de l’UE face à des pays comme la Chine, qui domine déjà le marché des batteries et de l’extraction des matières premières.

Le recyclage : une solution insuffisante

Bien que le recyclage des matériaux puisse contribuer à atténuer la situation critique de l’approvisionnement, il ne représente actuellement que 10 % de la demande en matières premières pour les batteries. Selon les prévisions de la Commission européenne, le recyclage ne pourra être pleinement exploité qu’à partir de 2040, où il pourrait représenter en moyenne 25 % de la consommation de matières premières essentielles pour les batteries.

Vers un choix entre transition écologique et indépendance énergétique

Face à ces défis, la Cour des comptes européenne appelle à une révision du plan d’action stratégique européen sur les voitures électriques et à accorder une importance particulière à la sécurisation de l’accès aux matières premières. Des améliorations cruciales sont nécessaires pour éviter à l’Union européenne de devoir choisir entre transition écologique et indépendance énergétique, d’autant plus que l’électrification du parc automobile est essentielle pour atteindre la neutralité carbone et limiter le changement climatique dû aux activités humaines à moins de 2°C.

Des méga-usines de batteries en France menacées par la pénurie de matières premières d’ici 2030

Quatre gigafactories prévues en France

L’industrie de la production de batteries électriques est en pleine expansion en Europe, avec quatre méga-usines prévues en France et une cinquantaine d’autres sur le continent. Cependant, un rapport de la Cour des comptes européenne met en garde contre un enjeu majeur : la disponibilité des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries.

La dépendance aux importations de matières premières

Les métaux indispensables à la production de batteries, tels que le lithium, le cobalt, le nickel et le manganèse, proviennent à 80 % de pays hors d’Europe, notamment la République démocratique du Congo, le Gabon, l’Australie, la Chine et le Canada. La dépendance aux importations de ces matières premières soulève des inquiétudes quant à la sécurité de l’approvisionnement en Europe, surtout si ces pays décident de réduire ou d’arrêter leur fourniture.

La situation actuelle de la guerre en Ukraine et les restrictions imposées par la Russie sur les livraisons de gaz à l’Europe illustrent les risques de dépendance aux importations. La Cour des comptes européenne estime que la pénurie de métaux essentiels pour la production de batteries pourrait se produire dès 2030 pour le nickel, le lithium et le cobalt.

La montée en puissance de la demande et des coûts

La demande de batteries électriques devrait exploser d’ici sept ans, avec une production jusqu’à vingt fois supérieure à celle d’aujourd’hui dans les usines en projet dans l’Union européenne. Cette augmentation de la demande entraînera une hausse des prix des matières premières, affectant particulièrement les pays contraints de les importer, comme la France. Les pays producteurs de métaux, tels que la Chine, l’Australie et le Canada, pourront produire des batteries à moindre coût, ce qui les rendra plus attractives pour les constructeurs automobiles, y compris les Européens.

Les perspectives de la recherche

Malgré le scénario pessimiste présenté par la Cour des comptes européenne, certains experts estiment que l’Europe peut encore jouer un rôle important dans l’industrie des batteries. Patrice Simon, professeur à l’université Toulouse 3 et spécialiste des batteries, affirme que l’Europe a déjà pris des mesures importantes en matière de normes et de standards, comme l’imposition d’un taux de recyclage des matériaux pour la fabrication des batteries. Il suggère également que l’UE pourrait décider de bloquer l’importation de batteries produites aux États-Unis, par exemple.

La recherche et le développement pourraient également contribuer à résoudre le problème de la dépendance aux matières premières. Des avancées dans la conception de batteries utilisant du sodium ou du fer, des métaux plus largement disponibles en Europe, pourraient offrir une alternative aux batteries actuelles.

La nécessité d’une mise à jour du plan d’action stratégique

La Cour des comptes européenne appelle la Commission européenne à mettre à jour son plan d’action stratégique sur les batteries, publié en 2018, en accordant une attention particulière à la sécurisation de l’accès aux matières premières. Cette mise à jour permettrait de mieux préparer l’Europe à faire face aux défis de l’industrie des batteries et de réduire sa dépendance aux importations de métaux essentiels.

Les batteries pour voitures électriques suffiront-elles pour atteindre l’objectif européen en 2035 ?

Dans un rapport publié lundi, la Cour des comptes de l’Union européenne (UE) soulève des préoccupations quant à la capacité de l’Europe à produire suffisamment de batteries pour voitures électriques d’ici 2035, date à laquelle l’UE prévoit de mettre fin à la vente de véhicules neufs à moteurs thermiques. Les problèmes de disponibilité des matières premières, la hausse des prix de l’énergie et la concurrence mondiale sont autant de facteurs qui pourraient entraver la réalisation de cet objectif.

La production européenne de batteries face à plusieurs défis

Bien qu’il y ait un nombre croissant de giga-usines de batteries annoncées en Europe, la Cour des comptes estime que les chances pour l’UE de devenir un leader mondial de la production de batteries ne sont pas élevées. Selon Annemie Turtelboom, responsable de l’audit, l’UE pourrait être contrainte d’importer davantage de batteries ou de véhicules électriques, ce qui nuirait à l’industrie européenne.

L’UE doit également éviter de tomber dans une situation de dépendance similaire à celle qu’elle a connue avec le gaz envers la Russie. La Cour des comptes prévoit que la production européenne de batteries pourrait faire face à une pénurie mondiale de matières premières essentielles à court terme.

La dépendance de l’UE envers les importations de matières premières

Selon les projections des services de recherche (JRC) de la Commission européenne, la pénurie mondiale de matières premières clés (cobalt, nickel, lithium, manganèse, graphite naturel) devrait se faire sentir d’ici 2030. Actuellement, l’UE dépend à 78% des importations en provenance d’un petit nombre de pays pour ces matières premières.

Le lithium brut est importé à 87% d’Australie, 68% du cobalt provient de la République démocratique du Congo et 40% du graphite naturel est importé de Chine. L’UE ne dispose pas d’accords de libre-échange avec ces principaux fournisseurs, ce qui pourrait poser des problèmes d’approvisionnement, notamment en raison des risques géopolitiques associés à certains pays fournisseurs.

Les solutions envisagées par l’UE

Pour faire face à ces défis, la Commission européenne a proposé en mars des allègements règlementaires visant à promouvoir les industries vertes, dont les batteries. Un autre projet législatif vise à réduire la dépendance de l’UE en matière de matières premières critiques en favorisant l’extraction en Europe et en établissant des coopérations commerciales avec un plus grand nombre de fournisseurs.

Cependant, la Cour des comptes met en garde contre d’autres dangers, notamment la hausse des coûts de production, tels que l’énergie et les matières premières, qui pourraient rendre les batteries et les véhicules électriques inabordables pour de nombreux propriétaires. Cela pourrait entraîner une baisse de la demande de véhicules électriques et une diminution de l’intérêt économique des investissements dans la production de batteries.

Mise à jour du plan d’action stratégique sur les batteries

La Cour des comptes demande à la Commission européenne de mettre à jour son plan d’action stratégique sur les batteries, publié en 2018, en accordant une attention particulière à la sécurisation de l’accès aux matières premières. Il est essentiel que l’UE prenne des mesures pour assurer la disponibilité des batteries nécessaires à la transition vers les véhicules électriques et atteindre l’objectif de 2035.

En conclusion, l’UE doit relever plusieurs défis pour assurer la production de batteries pour voitures électriques et atteindre son objectif de mettre fin à la vente de véhicules neufs à moteurs thermiques d’ici 2035. La sécurisation de l’accès aux matières premières, la réduction de la dépendance envers les importations et la mise en place de mesures incitatives pour la production de batteries sont autant de facteurs clés pour la réussite de cette transition.

Nouveaux modèles hybrides et électriques chez Peugeot : commandes ouvertes en juillet et présentation du e-3008 en septembre

Peugeot dévoile ses modèles hybrides 48 volts

Au 1er juillet, Peugeot ouvrira les commandes de ses premiers modèles équipés d’une hybridation non rechargeable (48 volts). Les premiers 3008 et 5008 seront livrés en septembre, suivis par la 208. Citroën, une autre marque du groupe Stellantis, lancera également son C5 Aircross à la rentrée, doté de cette technologie innovante.

Un Peugeot e-3008 entièrement électrique en approche

La troisième génération du Peugeot 3008 est attendue pour une présentation en septembre, avec une commercialisation prévue au printemps 2024. Ce nouveau modèle reposera sur la plate-forme STLA Medium, développée par Stellantis, qui permettra d’accueillir différentes motorisations : hybrides, hybrides rechargeables ou électriques. Cette plate-forme innovante offrira au SUV compact une avancée significative en termes de technologie embarquée.

Le e-3008 sera le premier modèle 100% électrique de la gamme 3008, après deux générations axées sur l’hybridation. Avec un profil Fastback, ce nouveau modèle devrait proposer des puissances comprises entre 200 et 300 ch. Grâce à la nouvelle plate-forme, il sera également possible d’intégrer des packs de batteries plus importants, pouvant atteindre 80 kWh, voire 90 kWh.

Des tarifs supérieurs à ceux de la Tesla Model Y

Les premières indications de prix pour le e-3008 ne sont pas particulièrement encourageantes. Par exemple, la e-308 de 115 kW avec une batterie de 54 kWh est facturée à partir de 44 810 euros. La carrosserie SUV et une puissance supérieure pourraient faire grimper le prix autour des 50 000 euros, rendant ce SUV électrique inéligible au bonus écologique de 5 000 euros.

De ce fait, le e-3008 risque de se positionner à des tarifs supérieurs à ceux de la Tesla Model Y, actuellement proposée à partir de 45 990 euros. De son côté, le Volkswagen ID.4 débute à 44 000 euros avec une motorisation de 148 ch et une batterie de 52 kWh. La version ID.4 Pro avec batterie de 77 kWh et une puissance de 174 ch est facturée 51 900 euros, des tarifs auxquels le 3008 pourrait se rapprocher.

Un e-3008 GT offrant une puissance de l’ordre de 300 ch et une grosse batterie pourrait alors facilement dépasser les 60 000 euros. Cependant, il est important de noter que l’actuel 3008 GT Plug-in Hybrid4 de 300 ch est affiché à 58 120 euros sans options.

Concurrence avec les constructeurs premium

Dans cette gamme de prix, les constructeurs premium sont déjà présents. Le nouveau BMW iX1 de 313 ch est ainsi proposé à partir de 57 150 euros, tandis que le Mercedes EQA débute à 55 750 euros. Les acheteurs devront donc peser leurs options et considérer l’ensemble des offres disponibles sur le marché des véhicules électriques et hybrides.

En conclusion, Peugeot s’apprête à lancer une gamme de modèles hybrides et électriques innovants, avec des tarifs potentiellement supérieurs à ceux de certains concurrents. La présentation du e-3008 en septembre permettra d’en savoir davantage sur les spécificités techniques et les prix définitifs de cette nouvelle génération de SUV électriques.

Stellantis : Opel se tourne vers l’électrique et Citroën dévoile l’ë-C3 à moins de 25 000 €

Opel prévoit une version électrique pour chaque modèle en 2024

Le constructeur automobile allemand Opel, appartenant au groupe Stellantis, a annoncé que le successeur de son SUV urbain Crossland sera équipé d’une motorisation 100% électrique en 2024. Cette nouvelle s’inscrit dans la stratégie d’Opel de proposer une version électrique pour chacun de ses modèles dès l’année prochaine.

La marque allemande dispose déjà d’une gamme étendue de véhicules électriques, allant de la voiture sans permis Rocks Electric aux versions électriques de la Corsa et du Mokka, en passant par le Combo-e Life et le Zafira-e Life. Ces modèles ont récemment été rejoints par la nouvelle Astra Electric, dont les commandes sont ouvertes en Allemagne et qui sera suivie en 2024 par le successeur 100% électrique du SUV Grandland.

Opel continue également d’innover dans le domaine des véhicules électrifiés avec sa nouvelle sous-marque Opel GSe, dont les modèles Astra GSe, Astra Sports Tourer GSe et Grandland GSe offrent une puissance de 221 kW/300 ch et un couple maximal élevé de 520 Nm. Par ailleurs, le constructeur est en train de développer des fourgons à pile à combustible, avec le Vivaro-e HYDROGEN déjà commercialisé et un autre gros fourgon prévu pour 2024.

Enfin, les hybrides 48V feront prochainement leur apparition dans la gamme de véhicules électrifiés d’Opel, avec notamment la nouvelle Corsa annoncée récemment.

Citroën ë-C3 : une citadine électrique à moins de 25 000 € en France

De son côté, Citroën a dévoilé plusieurs informations sur sa future ë-C3, une citadine électrique qui sera proposée à moins de 25 000 € en entrée de gamme, avec une autonomie supérieure à 300 km. La voiture sera révélée en octobre 2023 et lancée début 2024.

Thierry Koskas, le patron de Citroën, a réaffirmé la volonté de la marque de rendre la mobilité électrique accessible à tous. Pour cela, la ë-C3 devra rivaliser avec d’autres citadines électriques, comme la Volkswagen ID.2 et la Renault 5, dont les prix se situent également sous la barre des 25 000 €.

La ë-C3 sera équipée de deux niveaux de puissance, 82 ch et 109 ch, associés respectivement à une batterie de 40 kWh et 50 kWh. Ces batteries seront fabriquées par le constructeur chinois Svolt et seront à base de lithium fer phosphate (LFP).

La production européenne de la Citroën ë-C3 se fera en Slovaquie, à Trnava, aux côtés des futurs C3 Aircross et Opel Crossland, tandis que sa cousine technique, la future Fiat Panda, sera fabriquée en Serbie. Les deux modèles font partie du programme Smart Car du groupe Stellantis, qui vise à proposer des véhicules citadins accessibles à vocation mondiale.

Taxation des voitures électriques : la France pourrait suivre l’exemple de la Belgique

Le gouvernement français envisage de taxer les véhicules électriques les plus lourds

Inspiré par la décision récente du gouvernement wallon en Belgique, la France pourrait bientôt taxer les voitures électriques les plus lourdes. Une refonte du bonus écologique pour 2024 est actuellement à l’étude, avec de nouveaux critères prenant en compte la pollution générée lors de la fabrication du véhicule et des batteries.

Des critères de poids plus restrictifs pour le bonus écologique

Le bonus écologique 2023 est actuellement accordé aux voitures électriques vendues à moins de 47 000 euros et dont le poids ne dépasse pas 2,4 tonnes. Toutefois, en 2024, le gouvernement pourrait abaisser le poids pour qu’un véhicule soit éligible au bonus, favorisant ainsi des véhicules électriques à la consommation plus modérée.

Un malus au poids pour les hybrides plug-in et les électriques

Depuis 2022, les voitures thermiques de plus de 1 800 kg sont soumises à un malus de 10 euros par kilo supplémentaire. Le gouvernement envisage d’abaisser ce seuil à 1 600 ou 1 700 kg et d’inclure les voitures électriques et hybrides rechargeables dans cette mesure. Ainsi, des véhicules comme la Tesla Model Y Propulsion, pesant 1 898 kg, pourraient être soumis à un malus au poids.

Des SUV électriques dans le collimateur

Le gouvernement semble particulièrement cibler les SUV électriques, alors que les constructeurs français s’apprêtent à lancer des modèles majeurs tels que le nouveau Renault Scenic E-TECH et le nouveau Peugeot e-3008. Cependant, il est possible que le malus au poids pour les électriques bénéficie d’un seuil de poids relevé à 2 tonnes, en raison du poids supplémentaire d’une batterie par rapport à un modèle thermique.

Un débat en cours sur l’opportunité de taxer les voitures électriques

L’idée de taxer des véhicules considérés comme « propres » soulève des interrogations quant à son impact sur l’adoption des voitures électriques. En effet, le prix d’achat est souvent cité comme le principal frein à l’achat de ces véhicules. Si le coût devait augmenter en raison d’une taxation, leur attractivité pourrait en pâtir.

Une décision à prendre dans le cadre de la loi de finances

Le gouvernement travaille actuellement sur différentes hypothèses concernant la taxation des voitures électriques, et aucune décision n’a encore été prise. Si des modifications sont apportées au système de malus, elles devront être incluses dans la loi de finances, qui sera présentée en septembre et dont l’application ne pourra intervenir qu’après le premier trimestre 2024.

En conclusion, la France pourrait suivre l’exemple de la Belgique en taxant les voitures électriques les plus lourdes, dans le cadre d’une refonte du bonus écologique et d’un malus au poids. Cette décision soulève des questions quant à son impact sur l’adoption de ces véhicules, mais aucune décision définitive n’a encore été prise.

Premier train hybride en France : l’Occitanie mise sur l’innovation écologique

Une avancée technologique majeure

Le 14 juin 2023, la région Occitanie a présenté en partenariat avec la SNCF et Alstom, le premier train hybride de France. Équipé de deux moteurs thermiques et de deux batteries électriques haute capacité, ce train régional représente une véritable prouesse technologique. Sa mise en circulation commerciale est prévue pour la fin de l’année 2023, avec pour objectif de réduire l’empreinte carbone des transports en commun.

Jean-Luc Gibelin, vice-président du conseil régional en charge des mobilités et des transports, a souligné l’importance de la présidente de région, Carole Delga, dans cette décision. La région souhaite en effet développer un mix énergétique adapté aux besoins de ses habitants, avec des solutions variées comme le train hybride, le train à piles et le train à hydrogène.

Des économies d’énergie et une adaptation des trains existants

Ce choix d’une double alimentation permettra d’économiser 20% d’énergie, avec l’ambition d’atteindre 40% de réduction des émissions de CO₂ le plus rapidement possible. Pour y parvenir, le conseil régional compte sur l’augmentation de la fréquentation des trains et le développement de nouvelles technologies, comme ce train hybride.

L’un des avantages majeurs de ce mix énergétique est qu’il ne nécessite pas la production de nouveaux trains. Il suffit en effet d’adapter les trains existants en remplaçant les moteurs diesel par des batteries électriques. Ces dernières ont une durée de vie de dix ans et se rechargent grâce à l’énergie de freinage et la caténaire.

Un investissement conséquent pour un projet ambitieux

Le financement de ce projet a nécessité un investissement de 3 millions d’euros pour chacune des régions Occitanie, Nouvelle Aquitaine et Grand Est. La région Centre Val de Loire a quant à elle investi 250 000 euros. De leur côté, la SNCF et Alstom ont participé à hauteur de 3,8 millions d’euros chacun.

La mise en service de ce train hybride en Occitanie est prévue pour la fin de l’année 2023 sur les lignes Mazamet-Toulouse et Rodez-Toulouse. Par la suite, la rame « hybridée » sera déployée en 2024 dans les régions Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Centre-Val-de-Loire, qui ont également contribué à son développement.

L’Occitanie, pionnière des transports écologiques

La région Occitanie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et souhaite rester à la pointe des expérimentations technologiques pour réduire l’impact environnemental de ses transports. Un train LiO entièrement électrique devrait ainsi être mis en service fin 2024 sur la ligne Nîmes-Vauvert.

En outre, la ligne Luchon-Montréjeau sera la première de France à être intégralement assurée par des trains à hydrogène à partir de fin 2025. Cette volonté d’innover en matière de mobilité durable démontre l’engagement de la région Occitanie pour proposer des solutions écologiques et adaptées aux besoins de ses habitants.

Engie Vianeo : 12 000 points de charge électrique prévus en France d’ici 2025

Un investissement massif dans la mobilité électrique

Le groupe énergétique français Engie a annoncé le lancement officiel de sa marque de mobilité électrique, Engie Vianeo. Cette initiative vise à déployer 12 000 points de charge électrique pour les véhicules légers et les poids lourds en France d’ici 2025. Frank Lacroix, directeur général adjoint Energy Solutions d’Engie, a déclaré que cette démarche s’inscrivait dans la volonté du groupe de contribuer à la décarbonation des mobilités et de se positionner comme leader incontournable dans ce secteur.

Engie, présent sur les autoroutes depuis moins d’un an, est déjà le troisième acteur en nombre de points de charge en opération sur le marché autoroutier. Les investissements du groupe dans la mobilité électrique se chiffrent en centaines de millions d’euros.

Déjà 1 000 points de charge opérationnels

Engie Vianeo a déjà déployé 1 000 points de charge opérationnels sur le territoire français, dont 800 de charge rapide et ultra-rapide sur les réseaux autoroutiers APRR, SANEF, Vinci Autoroutes, et les stations autoroutières ESSO (Certas Energy France). La marque est également présente dans 35 parkings Indigo de 20 villes, dans l’Eurométropole de Strasbourg, la Communauté d’Agglomération d’Epinal et la Métropole Aix-Marseille-Provence, sur les parkings d’hôtels B&B Hotels et de sites Norauto.

En tant que premier producteur d’énergie éolienne et solaire en France, Engie prévoit de déployer 11 000 points de charge supplémentaires à l’horizon 2025. Sur les 12 000 points de charge prévus, 4 500 seront en charge rapide et ultra-rapide, permettant de recharger un véhicule en moins de 20 minutes.

Une électricité d’origine renouvelable

Ces points de charge fournissent une électricité d’origine renouvelable (hydraulique, éolien et solaire) et peuvent être visualisés en temps réel via un site internet et une application dédiés. Engie Vianeo accompagne également les collectivités, entreprises, propriétaires fonciers, logisticiens, gestionnaires de flotte et transporteurs en leur proposant des solutions allant de l’installation des infrastructures à la fourniture d’énergie, en passant par la maintenance.

La France a franchi le cap des 100 000 bornes de recharge installées début mai, devenant le deuxième pays le mieux doté en nombre derrière les Pays-Bas. L’objectif de la France est désormais d’atteindre 400 000 bornes d’ici 2030, à l’approche de la fin de la vente des autos thermiques neuves en 2035 dans l’Union européenne.

Un soutien aux acteurs du développement durable

Engie Vianeo s’engage à soutenir les collectivités, entreprises et autres acteurs dans leur transition vers une mobilité plus durable. En proposant des solutions clés en main, la marque facilite l’adoption de véhicules électriques et contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La mise en place de ces 12 000 points de charge électrique d’ici 2025 constitue une étape majeure dans la transition énergétique en France. Engie Vianeo joue un rôle clé dans la réalisation des objectifs nationaux en matière de mobilité électrique, et s’impose comme un acteur incontournable dans ce domaine.

Mobilize en pourparlers pour un contrat de bornes de recharge bidirectionnelles

La filiale de services de mobilité de Renault, Mobilize, est en discussions avancées avec un important groupe de distribution européen pour ses bornes de recharge électrique, selon une porte-parole de l’entreprise. Cette information confirme les propos tenus par Frédérique Le Grevès, directrice générale de STMicro France, lors du salon Viva Tech. Ces bornes de recharge, appelées « Power Box », ont été développées au sein de la Software République, un partenariat technologique incluant Renault et STMicro.

La Power Box de Mobilize

La Power Box est une borne de recharge bidirectionnelle qui fait partie de l’offre « Powerbox » de Mobilize. Elle a été présentée l’année dernière lors du Salon de l’Automobile de Paris 2022 et sera également exposée au salon Vivatech Technology 2023, du 14 au 17 juin à Paris. Il s’agit de la première borne en courant alternatif pour les particuliers capable de renvoyer du courant au réseau électrique et équipée d’un connecteur de Type 2, le standard européen.

Un enjeu énergétique et économique

La recharge bidirectionnelle permet une meilleure exploitation des ressources en électricité et une optimisation de l’énergie disponible sur le réseau. Cette fonctionnalité permet de décharger le véhicule lorsque l’électricité est la plus chère et de le recharger aux heures où elle est la moins chère. Sur une année d’utilisation, la moitié de l’énergie utilisée pour rouler serait ainsi gratuite.

Mobilize indique que 50 000 véhicules électriques connectés au réseau avec ces bornes équivaudraient à une capacité de restitution d’électricité comparable à la production d’une centrale électrique. Ce principe, appelé « V2G » (Vehicle-to-Grid), permet de réduire les besoins en production d’électricité tout en répondant à la hausse de la demande liée à l’augmentation du parc de véhicules électriques.

Compatibilité et déploiement

La Renault 5 Electric, attendue pour 2024, sera le premier véhicule compatible avec ces bornes bidirectionnelles, grâce à un chargeur embarqué spécifique. En attendant une éventuelle norme pour une compatibilité universelle, il faudra donc opter pour une borne de marque compatible avec son modèle de véhicule électrique.

La Power Box est disponible en plusieurs niveaux de puissance, entre 7 et 22 kW. De conception et fabrication française, elle ne prend pas plus de place qu’une installation de Wallbox classique à domicile et peut charger tout véhicule électrique. Toutefois, pour profiter de sa fonction réversible, il est nécessaire de disposer d’un abonnement électrique et d’un compteur permettant la revente d’électricité. Mobilize propose ainsi une offre d’abonnement de fourniture d’électricité avec sa solution, en partenariat avec The Mobility House.

Le concept H1st Vision et le salon Vivatech

Le concept H1st Vision (Human First Vision) de Renault et la Software République sera également présenté à Vivatech. Il s’agit d’une nouvelle version du concept Renault Scénic Vision de 2022, intégrant la recharge bidirectionnelle et mettant en avant diverses innovations techniques et technologiques pour faciliter le partage de la route et de l’énergie.

En résumé, la borne de recharge bidirectionnelle à courant alternatif pour les particuliers de Mobilize constitue une avancée importante pour une meilleure exploitation des ressources en électricité. La future Renault 5 Electric, prévue pour 2024, sera le premier véhicule compatible avec cette technologie, présentée au salon Vivatech sur le stand de la Software République, au sein du démonstrateur H1st Vision, dernière version du concept Renault Scenic Vision.