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Le futur de l’automobile : entre véhicules ultra-connectés et freins à l’électrification

En bref:

  • La voiture de demain sera ultra-connectée et offrira un service personnalisé et partagé.
  • Le concept de « Software-Defined Vehicle » (SDV) révolutionne l’industrie automobile en remplaçant les composants matériels par des logiciels.
  • Malgré les défis de l’électrification, certains acteurs parviennent à proposer des voitures électriques abordables, mais cela reste un défi pour les constructeurs historiques.

La voiture de demain : un service personnalisé et partagé

La métamorphose du secteur automobile est en marche. Les véhicules sont de plus en plus sophistiqués, avec une dimension informatique toujours plus importante. Les lignes de code déjà présentes dans nos voitures se chiffrent à 100 millions, soit quatre fois plus qu’un avion de chasse. Une tendance qui devrait s’accélérer puisque l’on prévoit que ce nombre atteigne les 300 millions d’ici 2030. À l’image de nos smartphones, les voitures deviennent ultra-personnalisables, sans pour autant être la propriété de l’utilisateur. La voiture de demain s’envisage comme un service à la fois individualisé et partagé, favorisant une utilisation multimodale pour un déplacement urbain novateur et durable.

Le SDV, une révolution dans le monde automobile

Le « Software-Defined Vehicle » (SDV), ou véhicule défini par logiciel, est un concept disruptif dans l’industrie automobile. Ce terme désigne des véhicules dont les fonctionnalités et performances sont essentiellement déterminées par des logiciels plutôt que par des composants matériels traditionnels. L’arrivée des géants du web et de l’électronique dans les grands salons de l’automobile illustre cette évolution. La voiture de demain sera équipée d’un système d’exploitation qui pilotera le véhicule, complété par diverses applications. Ce concept est déjà mis en pratique par le projet H1st vision de Software République, qui a développé une voiture connectée avec l’expertise de 12 partenaires divers, dont Dassault Systèmes, Orange, Groupe Renault et Thales.

La multimodalité personnalisable au service de la mobilité de demain

La voiture de demain sera non seulement connectée, mais aussi partagée, s’inscrivant dans le nouveau concept de « Car as a Service » (CaaS). L’objectif est de répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs en leur fournissant des voitures en location ou en partage. Dans cette vision plus large de la mobilité, le « Mobility as a Service » (MaaS) propose une approche intégrée et multimodale, offrant aux utilisateurs diverses options de transport via une seule application. Ce service de mobilité partagée et personnalisable répond aux enjeux de décarbonation des grandes villes et est déjà intégré dans les stratégies territoriales.

General Motors et Honda : l’échec d’une voiture électrique abordable

Du côté de General Motors (GM) et Honda, le rêve d’une voiture électrique accessible financièrement semble s’éloigner. En avril 2022, les deux constructeurs annonçaient une collaboration inédite pour développer une gamme de voitures électriques plus abordables. Cependant, la réalité s’est avérée différente et aujourd’hui, ils mettent fin à ce projet prometteur.

Un projet trop ambitieux ?

L’objectif visé par GM et Honda était de produire des millions de véhicules électriques abordables d’ici 2027, grâce à une plateforme maison conçue spécifiquement pour les véhicules électriques par GM, qui a investi pas moins de 20 milliards de dollars pour sa conception. Malheureusement, l’espoir de voir ce projet aboutir s’est évanoui avec le temps. Les deux responsables de GM et Honda ont officialisé l’arrêt de leur plan de production, invoquant des défis commerciaux trop importants.

Les défis de la transition vers l’électrique

Cet échec ne signifie pas pour autant la fin de la collaboration entre GM et Honda, qui continuent de travailler ensemble sur d’autres projets. Cependant, l’abandon de leur plan de démocratisation des véhicules électriques est préoccupant. D’autres signes tels que les délais de livraison des camions électriques de GM qui s’allongent ou les ajustements dans les chaînes de production de Ford sont autant d’indicateurs de la difficulté de la transition vers l’électrique. L’avenir des véhicules électriques abordables semble donc encore incertain.

Le contexte concurrentiel

Malgré ces difficultés, certains acteurs parviennent à maintenir des tarifs bas, à l’image de Tesla, le leader du marché. La concurrence chinoise, avec des marques comme BYD ou Volvo, propose également des véhicules aux performances acceptables à des prix accessibles. La transition vers l’électrique n’est donc pas un parcours sans embûche, surtout pour les constructeurs historiques, et la voiture électrique à 20 000 euros n’est pas pour demain.

Ces actualités démontrent que le futur de l’automobile est en constante évolution, entre connectivité, partage et défis environnementaux. Cependant, le défi de l’électrification reste encore à relever, en particulier en termes de coûts et d’accessibilité pour tous.

Stellantis, une ascension fulgurante dans le secteur de l’électromobilité

En bref:

  • Stellantis a adopté une approche pragmatique de l’électromobilité, en laissant le choix du type de motorisation à ses clients.
  • Grâce à cette stratégie, Stellantis a enregistré une augmentation de 11% de ses ventes globales, avec une progression impressionnante de 37% pour les ventes de véhicules électriques.
  • Le groupe a réussi à surpasser Tesla en termes de ventes de voitures électriques en Europe, mais Volkswagen reste le leader du marché.

Un parcours rythmé par le pragmatisme

Le groupe automobile Stellantis, né en 2021 de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler, a su prendre le virage de l’électromobilité avec une approche particulièrement pragmatique. Son PDG, Carlos Tavares, malgré une certaine réticence initiale à l’égard du tout électrique, a su tirer profit de l’orientation européenne en la matière, tout en laissant à ses clients le choix du type de motorisation.

C’est en 2019 que PSA a introduit sa première voiture électrique moderne, la Peugeot e-208, bien après certains de ses concurrents. Cependant, cette entrée tardive n’a pas été un frein pour le groupe, qui a depuis multiplié les lancements de véhicules électriques, grâce à l’exploitation de plateformes communes.

Une stratégie payante

Cette approche pragmatique s’est avérée payante pour Stellantis, qui a annoncé une augmentation de 11% de ses ventes globales au troisième trimestre 2023 par rapport à la même période en 2022. Cela inclut une progression impressionnante de 37% pour les ventes de véhicules électriques.

De plus, Stellantis a réussi à surpasser Tesla en termes de ventes de voitures électriques en Europe, selon les déclarations de Natalie Knight, directrice financière du groupe. Cependant, le trophée de leader du marché reste aux mains de Volkswagen, malgré des ventes inférieures à ses objectifs.

Un succès porté par des modèles phares

Plusieurs facteurs ont contribué à cette croissance spectaculaire des ventes de véhicules électriques chez Stellantis. Parmi ceux-ci, le succès des modèles Jeep Avenger, Citroën Ami, Peugeot e-208 et Fiat 500 est à souligner. Les performances remarquables de ses utilitaires électriques, comme le Citroën ë-Berlingo, ont également joué un rôle crucial dans cette évolution positive.

Un regard tourné vers l’international

Outre son succès sur le marché européen, Stellantis a récemment manifesté son intérêt pour le marché chinois. Le groupe a annoncé son intention d’investir environ 1,5 milliard d’euros pour acquérir près de 20% de Leapmotor, un jeune constructeur chinois de voitures électriques. Cette opération, qui doit encore recevoir l’approbation des autorités de régulation, permettrait à Stellantis de devenir un actionnaire important de Leapmotor et de contribuer activement à son développement international.

Une concurrence accrue

Malgré ces performances impressionnantes, le chemin vers la domination du marché de l’électromobilité n’est pas sans obstacles pour Stellantis. Le groupe chinois BYD, leader mondial des véhicules électriques, a récemment annoncé une augmentation de 82% de ses profits. De plus, les marques chinoises, qui représentaient 8% du marché des véhicules électriques européen en 2022, pourraient atteindre 15% d’ici à 2025.

Une vision à long terme

Malgré ces défis, le groupe Stellantis reste optimiste et déterminé dans sa démarche. Il compte notamment sur le lancement prochain de la Citroën e-C3, dont l’ambition est de devenir le modèle le plus vendu en Europe. Cette volonté d’innovation et d’adaptation pourrait bien être la clé du succès pour Stellantis dans le monde compétitif de l’électromobilité.

Porsche 911 « 992.2 » : Vers une sportive hybride en 2024

En bref:

  • Porsche travaille sur une mise à jour de la 911, appelée « 992.2 », qui se distingue par un aspect plus moderne et des améliorations esthétiques.
  • La 911 « 992.2 » devrait bénéficier d’un moteur plus puissant, d’un habitacle entièrement numérique et de technologies d’aide à la conduite améliorées.
  • Porsche envisage d’introduire des versions hybrides de la 911 dans la gamme « 992.2 », avec une première 911 hybride basée sur le modèle Turbo.

Un restylage annoncé pour la Porsche 911

La Porsche 911, véritable symbole du constructeur allemand, ne cesse de se réinventer depuis son lancement en 1963. La version actuelle, surnommée « 992 », s’est imposée parmi les meilleures de la lignée grâce à ses performances et sa polyvalence. Avec une variété de déclinaisons allant du cabriolet au coupé, en passant par les modèles Turbo et GTS, sans oublier les GT3 et GT3 RS spécialisés pour la piste, cette génération a su se démarquer. Mais Porsche ne s’arrête pas là et travaille actuellement sur une mise à jour de la 911, qui est attendue sous le nom de « 992.2 ». D’après les premières images espionnées, la révélation semble proche.

La future 911 « 992.2 » se distingue par son aspect plus moderne. Elle conserve l’essence de la 911 classique tout en incorporant quelques améliorations optionnelles, dont un pack aérodynamique. Son pare-chocs avant rénové arbore des grilles d’aération verticales et les prises d’air latérales devant les roues arrière sont absentes, laissant penser qu’il ne s’agit pas d’un modèle Turbo. À l’arrière, un imposant aileron rappelle étrangement celui du pack « SportDesign » de la 911 actuelle. On remarque aussi le nouveau design des sorties d’échappement et du pare-chocs arrière. De nouvelles jantes en alliage et des coloris inédits sont également attendus.

Des améliorations sous le capot de la 911 restylée

Le moteur de la 911 « 992.2 » bénéficierait d’un nouveau système d’admission d’air et d’échappement qui pourrait lui conférer plus de puissance. Lors du dernier restylage, la Carrera S avait vu sa puissance passer de 395 ch à 420 ch, tandis que la GTS gagnait 20 ch supplémentaires. Il est donc plausible qu’un changement similaire soit appliqué à la gamme 911 standard de cette génération mise à jour.

L’habitacle de la 911 « 992.2 » se modernise également avec un tableau de bord entièrement numérique, abandonnant le compte-tours analogique de la version actuelle. La boîte de vitesses PDK à huit rapports pourrait bénéficier d’une calibration plus réactive.

Une Porsche 911 hybride en préparation

Porsche semble prendre en compte les nouvelles exigences environnementales et les tendances du marché automobile. Ainsi, la firme allemande envisage d’introduire pour la première fois des versions hybrides de la 911 dans la gamme « 992.2 ». La première 911 hybride serait basée sur le modèle Turbo et une seconde version hybride serait également prévue pour la 911 GT2. Ces deux variantes hybrides n’utiliseraient probablement pas de technologie hybride rechargeable afin de minimiser le poids supplémentaire.

La future 911 pourrait également se doter d’une série de capteurs améliorés pour des technologies d’aide à la conduite plus avancées. De plus, des améliorations au niveau du châssis et de la tenue de route sont attendues pour offrir à cette « 992.2 » une réactivité accrue lors de la conduite.

Une 911 hybride plus performante, mais plus lourde

L’ajout d’un bloc moteur hybride permettrait à la 911 d’augmenter significativement sa puissance. Cependant, l’intégration d’une batterie et d’un moteur électrique entraîne inévitablement une augmentation du poids. À ce sujet, Michael Steiner, membre du Conseil d’Administration de Porsche pour le développement, a tenu à rassurer : « La 911 ne devrait pas devenir trop lourde. C’est la raison pour laquelle nous recherchons davantage des solutions axées sur la performance ».

Selon les rumeurs, la Porsche 911 hybride serait propulsée par un système mild-hybrid, davantage orienté vers la performance que vers la réduction des émissions de CO2. L’ensemble devrait revendiquer plus de 700 ch avec un couple légèrement inférieur à 900 Nm.

La première Porsche 911 hybride devrait être dévoilée fin 2024. C’est une étape majeure pour le constructeur allemand, qui continue d’évoluer tout en préservant l’essence de son modèle iconique.

La Révolution Automobile Suédoise : La Microcar Électrique Luvly O

En bref:

  • La startup suédoise Luvly présente la Luvly O, une microcar électrique compacte et légère, livrée démontée dans un carton, à l’instar du géant du meuble Ikea.
  • Le rétrofit gagne en popularité en permettant de convertir des véhicules thermiques en véhicules électriques, hybrides ou fonctionnant au biogaz.
  • La location longue durée (LLD) de véhicules électriques est une solution intéressante pour les entreprises, offrant des avantages fiscaux et des économies de carburant.

La Suède, pays scandinave connu pour son penchant pour l’innovation et le développement durable, nous présente l’initiative d’une nouvelle startup, Luvly. Établie à Stockholm, cette entreprise a dévoilé son projet novateur : une voiture électrique compacte, livrée démontée dans un carton, évoquant la simplicité et l’efficacité du géant du meuble en kit, Ikea.

La Luvly O : Un Véhicule Léger et Compact

Pesant seulement 449 kilos, la Luvly O est une « microcar » électrique biplace. Sa petite taille et sa légèreté ne compromettent en rien sa performance. Avec une autonomie d’environ 99 kilomètres et une vitesse maximale proche de 88 kilomètres par heure, elle est parfaitement adaptée aux déplacements urbains quotidiens. En outre, son cadre est conçu en aluminium, revêtu de mousse plastique pour amortir les impacts en cas de collision. La voiture est également dotée d’une batterie remplaçable, augmentant ainsi sa praticité et sa durabilité.

Un Design Influencé par Ikea

Il est intéressant de noter que l’assemblage de la voiture nécessite une véritable usine automobile, malgré le fait que la voiture soit livrée démontée dans un carton. Håkan Lutz, le PDG de Luvly, a souligné l’influence significative d’Ikea sur le développement de la Luvly O. Tout comme Ikea a démocratisé l’accès à l’ameublement de qualité à un coût abordable, Luvly souhaite rendre l’automobile électrique plus accessible et attrayante pour tous. Le prix envisagé pour la Luvly O est d’environ 9 925 euros, un montant destiné à rendre cette voiture électrique abordable pour la majorité.

Rétrofit : Une Solution pour Électrifier les Véhicules Existant

En parallèle, la tendance du rétrofit, processus qui permet de convertir un véhicule thermique en véhicule électrique, hybride ou fonctionnant au biogaz, gagne en popularité. Autorisé depuis 2020, le rétrofit reste encore confidentiel, bien que trois arrêtés gouvernementaux vont faciliter la vente de ces kits de conversion écologique.

Le Marché du Rétrofit

Malgré son démarrage lent, le marché du rétrofit est promis à un bel avenir. L’association des Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique (AIRe) estime que près de 74 000 voitures particulières et deux roues seront rétrofités d’ici à 2028, avec une ambition de 120 000 unités pour les véhicules utilitaires.

Le Rétrofit pour tous les Véhicules?

Si initialement, le rétrofit concernait surtout les voitures anciennes, le marché s’est depuis diversifié pour inclure des modèles plus courants. Désormais, des véhicules spéciaux tels que les dépanneuses, les camping-cars, les véhicules adaptés pour les personnes en fauteuils roulants, ou encore les grues mobiles peuvent également être rétrofités.

Location Longue Durée (LLD) : Une Solution Adaptée aux Entreprises

De plus en plus d’entreprises se tournent vers les voitures électriques pour renouveler leur flotte. Les avantages fiscaux, les économies de carburant et les aides gouvernementales rendent l’électrique de plus en plus attractif. Cependant, le coût d’achat d’un véhicule électrique reste élevé.

LLD : La Solution pour les Professionnels

La location longue durée (LLD) semble être une solution avantageuse. Elle permet aux professionnels de disposer d’un véhicule sur une longue période, tout en bénéficiant des entretiens et réparations inclus dans le contrat de location. De plus, à la fin du contrat, l’utilisateur a le choix entre conserver le véhicule ou en choisir un nouveau. Ainsi, la LLD offre la possibilité de toujours conduire une voiture récente pour un montant mensuel fixe.

Movivolt : L’Expert du Véhicule Pro Électrique en LLD

Movivolt est une entreprise spécialisée dans la LLD de véhicules électriques pour les professionnels. Elle propose un large choix de modèles, dont un tiers d’utilitaires, ainsi que des vélos cargo et triporteurs électriques. Grâce à son application mobile, Movivolt facilite l’accès aux bornes de recharge et fournit des instructions en cas de panne, d’accident ou de vol.

En somme, l’avenir de l’automobile semble s’orienter vers des solutions écologiques, accessibles et pratiques.

Nissan annonce l’arrivée de batteries solides pour 2028 : une révolution pour l’industrie automobile

En bref:

  • Nissan prévoit de commercialiser un modèle de voiture électrique doté de batteries solides d’ici 2028, ce qui pourrait doubler la densité énergétique et réduire considérablement le temps de charge.
  • D’autres constructeurs comme BMW, Ford et Volkswagen investissent également dans le développement de batteries solides.
  • Les Pays-Bas sont leaders en matière d’infrastructures de recharge pour voitures électriques, tandis qu’en France, la recharge électrique publique est en moyenne trois fois moins chère que l’essence pour les conducteurs parcourant 15 000 km par an.

Une innovation majeure présentée au Japan Mobility Show

Lors de l’actuel Japan Mobility Show à Tokyo, Nissan, le géant automobile nippon, a dévoilé une nouveauté technologique qui pourrait bien révolutionner le secteur des véhicules électriques. L’entreprise envisage de commercialiser un premier modèle doté d’une batterie dite solide d’ici 2028. Cette technologie, connue sous le nom d’ASSB (All-Solid-State Battery), pourrait doubler la densité énergétique des véhicules électriques et réduire considérablement leur temps de charge, qui pourrait passer sous la barre des dix minutes.

Le fonctionnement et les avantages des batteries solides

Les batteries solides diffèrent des batteries lithium-ion liquides par l’utilisation d’un solide comme électrolyte, au lieu d’un liquide. Une telle innovation permet à ces batteries de fonctionner dans un environnement pouvant s’élever jusqu’à 100 degrés. Cela réduit les risques de surchauffe et d’incendie, par conséquent, l’ajout d’un système de refroidissement devient superflu, ce qui allège considérablement le poids du véhicule. Par ailleurs, ces batteries solides possèdent une densité énergétique environ deux fois supérieure à celle des batteries lithium-ion traditionnelles. En plus de cela, elles offrent un temps de charge plus court et coûtent moins cher grâce à l’utilisation de matériaux moins coûteux. Ces batteries peuvent être adaptées à tous les types de véhicules, y compris les plus lourds comme les SUV et les utilitaires.

Des concurrents en lice

Nissan n’est pas la seule entreprise à s’intéresser aux batteries solides. D’autres constructeurs tels que BMW, Ford et Volkswagen ont eux aussi investi massivement dans le développement de cette technologie. Les constructeurs chinois, comme Nio, sont également sur le terrain. Cependant, si Nissan prévoit de lancer son premier modèle équipé d’une batterie solide d’ici 2028, le déploiement à grande échelle de ces batteries n’est pas attendu avant la prochaine décennie.

Le cas des Pays-Bas : un modèle à suivre ?

Les Pays-Bas se positionnent en champions du monde des bornes de recharge pour voitures électriques, avec l’infrastructure la plus dense de l’Union européenne. Le pays abrite 145 000 bornes de recharge, dont 6 000 sont rapides ou ultra-rapides. La mise en place de ces infrastructures a été possible grâce à un consensus politique et l’absence d’un grand constructeur automobile national qui aurait pu freiner la transition. Cependant, la congestion du réseau électrique menace ce développement, notamment pour les chargements rapides qui nécessitent une forte puissance électrique et donc des infrastructures plus lourdes.

Un bilan de la recharge publique en France

En France, l’Avere France et P3 Group ont publié un premier rapport semestriel sur le prix de la recharge publique. Le résultat est sans appel : pour un conducteur parcourant 15 000 km par an, la recharge électrique occasionnelle publique coûte en moyenne trois fois moins cher que l’essence. Pour les gros rouleurs de plus de 30 000 km, qui utilisent plus fréquemment la recharge rapide, la recharge électrique coûte 30% de moins que le carburant d’une voiture thermique. Ce rapport souligne également l’importance des abonnements proposés par les constructeurs ou les opérateurs de recharge, qui permettent de réaliser des économies significatives.

Le futur de la recharge électrique en France

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, devrait annoncer un nouveau dispositif d’information pour le déploiement en copropriété. Cette mesure est d’autant plus nécessaire que 50% des Français vivent en copropriété et seulement 2% d’entre elles sont équipées de bornes de recharge. Par ailleurs, le gouvernement prévoit le déploiement de 400 000 bornes publiques d’ici 2030. L’Avere prévoit quant à elle que la part des recharges à domicile diminuera par rapport à la recharge publique, pour atteindre 63% en 2025 et 56% en 2030 contre 85% aujourd’hui.

L’arrivée des batteries solides, le développement de nouvelles infrastructures de recharge et les efforts pour rendre la recharge publique plus abordable sont autant d’éléments qui contribuent à la démocratisation des véhicules électriques. L’industrie automobile est en pleine mutation et ces innovations pourraient bien marquer le début d’une nouvelle ère pour la mobilité électrique.

Feu rouge à Tokyo : Une charge d’avenir pour les véhicules électriques

En bref:

  • Des ingénieurs japonais ont expérimenté la recharge des voitures électriques aux feux de signalisation à Tokyo.
  • La recharge par induction a déjà fait ses preuves avec une route en Israël et une autoroute en France équipées de cette technologie.
  • Des questions subsistent quant à la puissance de la bobine, la facturation et les éventuels risques liés au champ électromagnétique.

Une solution innovante pour la recharge électrique

En plein cœur de la mégalopole de Tokyo, des ingénieurs et des universitaires japonais ont entrepris une expérience audacieuse sur l’une des voies les plus empruntées de la ville. Leur objectif ? Exploiter les arrêts aux feux de signalisation pour recharger les voitures électriques. Cette démarche avant-gardiste s’inscrit dans une tendance mondiale visant à développer des alternatives innovantes pour la recharge des batteries des véhicules électriques.

En effet, la recharge par induction est une technologie qui suscite un intérêt grandissant et qui a déjà fait ses preuves. Parmi les pionniers de cette technologie, Electreon, une startup israélienne, a réussi à faire rouler une Toyota RAV 4 hybride plus de 100 heures sans la recharger, grâce à une route exclusivement composée d’asphalte à induction. En France, Vinci Autoroutes a également décidé d’investir dans ce domaine, en équipant une portion de l’autoroute A10 d’une technologie de charge dynamique destinée à recharger les camions électriques en circulation.

Recharger sa voiture électrique aux feux rouges

Au Japon, la technologie de recharge par induction est mise à l’épreuve dans une nouvelle configuration. Sous l’égide de chercheurs et d’ingénieurs de Bridgestone et Denso, un système de recharge par induction a été installé près d’un feu rouge dans la ville de Kashiwa, une banlieue de Tokyo où les embouteillages sont monnaie courante.

Le principe est simple mais ingénieux : des bobines sont intégrées dans le sol pour générer un champ électromagnétique. Les véhicules tests, quant à eux, sont équipés de deux bobines réceptrices situées au niveau des roues arrière. Les premiers résultats sont encourageants : une recharge de dix secondes permettrait de parcourir un kilomètre supplémentaire. Ainsi, un arrêt d’une minute pourrait se traduire par un gain d’autonomie de six kilomètres.

Des questions à résoudre

Malgré ces avancées prometteuses, plusieurs interrogations demeurent. Quelle est la puissance de la bobine installée sous l’asphalte ? Comment les utilisateurs seront-ils facturés ? Quels sont les éventuels risques liés au champ électromagnétique, qui pourrait perturber certains appareils en cas d’intensité trop élevée ? Autant de questions auxquelles les chercheurs devront répondre au cours de cette expérimentation, qui se poursuivra jusqu’en 2025.

Le coût de la recharge électrique en question

Alors que le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter, l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France) a calculé que rouler en voiture électrique reste moins coûteux que de conduire une voiture à moteur thermique. L’association a notamment étudié le coût de la recharge sur les bornes publiques au cours des cinq derniers mois. Il en ressort qu’un conducteur « typique », parcourant 15 000 kilomètres par an, réalise des économies substantielles en optant pour un véhicule électrique.

Le développement de la voiture électrique en France

En France, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le déblocage de 200 millions d’euros pour le développement des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Par ailleurs, le crédit d’impôt pour l’achat et l’installation de bornes de recharge à domicile sera également renforcé. Actuellement fixé à 75% avec un plafond de 300 euros, il passera à 75% jusqu’à 500 euros. Ces annonces, qui seront officialisées lors d’une réunion avec les acteurs de la filière du transport électrique, témoignent de la volonté de la France de soutenir activement le développement de la mobilité électrique.

Une percée majeure dans la technologie des batteries pour les véhicules électriques

En bref:

  • Des chercheurs de l’Université du Maryland ont développé une technologie de batterie novatrice qui réduit les risques d’incendie et augmente la capacité de stockage d’énergie des véhicules électriques (VE).
  • Cette technologie vise à supprimer la croissance des dendrites de lithium, qui peuvent provoquer des courts-circuits et des défaillances dans les batteries.
  • Si les essais sont concluants, ces batteries tout solides pourraient révolutionner le marché des VE d’ici 2026 en améliorant la sécurité et la performance.

Un progrès technologique prometteur

Des chercheurs de l’Université du Maryland ont récemment mis au point une technologie de batterie novatrice. Cette avancée pourrait non seulement réduire les risques d’incendie liés aux batteries des véhicules électriques (VE) de nouvelle génération, mais aussi augmenter leur capacité de stockage d’énergie. Présentée dans la revue Nature le 25 octobre 2023, cette technologie se concentre sur la suppression de la croissance des dendrites de lithium dans les batteries lithium-ion.

Les dendrites de lithium, un défi à surmonter

Les dendrites de lithium sont des structures similaires à des branches qui peuvent provoquer des courts-circuits et des défaillances au fil du temps dans les batteries. L’équipe de chercheurs estime que leur nouveau design de batterie, en intégrant une intercouche riche en fluor pour stabiliser le côté cathode et une intercouche modifiée avec du magnésium et du bismuth pour l’anode, pourrait empêcher la formation de ces dendrites. Cela pourrait potentiellement permettre la production de batteries tout solides plus sûres pour les VE.

Les risques des batteries lithium-ion actuelles

Les batteries lithium-ion actuelles, bien qu’elles soient réputées pour leur haute capacité de stockage d’énergie, contiennent un composant d’électrolyte liquide inflammable qui présente des risques de sécurité. Ces risques incluent les incendies de batteries, les chocs électriques et l’exposition à des gaz toxiques pour les premiers intervenants en cas d’accident.

L’importance d’une technologie de batterie plus sûre

Le professeur Chunsheng Wang, du département de génie chimique et biomoléculaire de l’Université du Maryland, et l’associé postdoctoral Hongli Wan, ont élaboré une théorie sur la croissance des dendrites de lithium en 2021. Cette théorie a servi de base à leur nouveau design de batterie. Selon le professeur Wang, les batteries tout solides ont le potentiel d’être plus sûres que les modèles électriques ou à combustion interne actuels. Toutefois, il a souligné que l’obtention d’une haute énergie dans les batteries se fait souvent au détriment de la sécurité.

Les défis des batteries tout solides

Si les batteries tout solides offrent des avantages en termes d’énergie et de sécurité, il reste des défis à surmonter avant qu’elles ne puissent être commercialisées. L’un de ces défis est de réduire l’épaisseur de la couche d’électrolyte solide pour qu’elle soit similaire à celle de l’électrolyte dans les batteries lithium-ion. Cela permettrait d’améliorer la densité énergétique et le stockage de la batterie. De plus, le coût élevé des matériaux de base représente un autre obstacle.

Des essais en vue pour une éventuelle commercialisation

Le fabricant de batteries Solid Power prévoit de mener des essais sur cette nouvelle technologie pour évaluer son potentiel de commercialisation. Si ces essais s’avèrent concluants, l’entreprise envisage de lancer les nouvelles batteries sur le marché d’ici 2026. Cette percée technologique pourrait alors révolutionner le marché des véhicules électriques, en améliorant à la fois la sécurité et la performance des batteries.

Cette avancée, si elle se concrétise, représenterait une étape significative dans la recherche d’une technologie de batterie plus sûre et plus efficace. Il est essentiel de continuer à soutenir la recherche et l’innovation dans ce domaine, car les véhicules électriques jouent un rôle crucial dans la transition vers une mobilité plus durable. L’émergence de batteries tout solides plus sûres et plus performantes pourrait accélérer l’adoption des véhicules électriques, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Des innovations majeures pour les véhicules électriques et hybrides

En bref:

  • Des chercheurs de l’Université du Maryland ont développé une technologie de batterie révolutionnaire pour les véhicules électriques qui prévient les incendies de batterie et augmente la capacité de stockage d’énergie.
  • Stellantis a dévoilé une gamme complète de véhicules utilitaires électrifiés avec des batteries offrant une meilleure autonomie, propulsant ainsi le groupe automobile à la première place mondiale des véhicules utilitaires.
  • Scania utilise des batteries durables capables de propulser des camions sur 1,5 million de kilomètres, avec des caractéristiques de charge exceptionnelles.

Une technologie de batterie innovante pour plus de sécurité

Des chercheurs de l’Université du Maryland ont récemment mis au point une technologie de batterie révolutionnaire pour les véhicules électriques de prochaine génération. Parue dans la revue Nature le 25 octobre 2023, cette technologie vise à résoudre le problème des incendies de batterie et à augmenter la capacité de stockage d’énergie. Elle se concentre sur la suppression de la croissance des dendrites de lithium dans les batteries lithium-ion. Ces structures en forme de branches peuvent provoquer des courts-circuits et des défaillances à long terme dans les batteries.

L’importance de la lutte contre la formation de dendrites

Les scientifiques estiment que leur nouveau design de batterie, qui intègre une couche intermédiaire riche en fluor pour stabiliser le côté cathode et des modifications de la couche intermédiaire de l’anode avec du magnésium et du bismuth, peut prévenir la formation de dendrites. Cette percée pourrait ouvrir la voie à la production de batteries tout solide plus sûres pour les véhicules électriques.

Alors que les batteries lithium-ion sont appréciées pour leur grande capacité de stockage d’énergie, elles contiennent un composant d’électrolyte liquide inflammable qui présente des risques pour la sécurité. Le National Transportation Safety Board des États-Unis a signalé que les premiers intervenants sont vulnérables aux chocs électriques et à l’exposition à des gaz toxiques provenant de batteries endommagées ou en combustion.

Une gamme complète de véhicules utilitaires électrifiés par Stellantis

De son côté, le constructeur automobile Stellantis vient de dévoiler sa gamme complète de véhicules utilitaires compacts électrifiés. Au total, 12 véhicules des marques Citroën, Fiat, Opel, Peugeot et Vauxhall sont conçus pour propulser le groupe automobile à la première place mondiale des véhicules utilitaires.

Des performances améliorées et une autonomie accrue

Cette gamme renouvelée de véhicules utilitaires intègre des technologies électriques de deuxième génération avec des batteries développées en interne offrant une autonomie en hausse. Pour les fourgons compacts, l’autonomie atteint 330 kilomètres, pour les fourgons de taille moyenne, les batteries de 50 ou 75 kWh offrent jusqu’à 350 km d’autonomie, tandis que pour les grandes fourgonnettes, une batterie de 110 kWh offre jusqu’à 420 km, la meilleure autonomie électrique de la catégorie.

Scania mise sur la durabilité des batteries

Le constructeur de poids lourds Scania, quant à lui, utilise des batteries du fabricant suédois Northvolt, capables de propulser des camions sur 1,5 million de kilomètres. Leur empreinte carbone représente environ un tiers de celle d’un produit de référence comparable du secteur.

Des caractéristiques de charge exceptionnelles

L’un des principaux atouts de ces batteries réside dans leurs caractéristiques de charge. Contrairement à de nombreux autres blocs de batteries, les batteries Scania peuvent être chargées systématiquement jusqu’à 100 % de la fenêtre SOC sans aucun impact sur leur durée de vie. De plus, elles présentent une courbe de charge plate, ce qui signifie qu’elles se chargent à la même vitesse lorsqu’elles sont presque pleines que lorsqu’elles sont presque vides.

Une transition vers un transport durable

La transition vers un transport durable, sans énergie fossile et zéro émission est un processus en cours dans lequel des leaders visionnaires tels que Scania jouent un rôle prépondérant. Scania estime qu’un changement radical est imminent, en premier lieu en Europe et aux États-Unis. Cette évolution est motivée par la combinaison des exigences croissantes des clients en matière de durabilité, de législations plus strictes et du fait que les camions électriques devraient offrir un rapport qualité-prix équivalent, voire supérieur à celui des camions diesel.

Ces avancées technologiques majeures dans le domaine des véhicules électriques et hybrides témoignent de l’engagement des constructeurs automobiles et des chercheurs à rendre le transport plus sûr, plus efficace et plus respectueux de l’environnement. Elles incarnent une véritable révolution dans le secteur automobile, ouvrant la voie à une nouvelle ère de mobilité durable.

Marché de l’occasion : Les véhicules électriques tirent leur épingle du jeu

En bref:

  • Les ventes de voitures électriques d’occasion connaissent une croissance exceptionnelle, malgré un recul général du marché des véhicules d’occasion.
  • Les professionnels du marché jouent un rôle prépondérant dans cette dynamique, réalisant 86% des ventes de voitures électriques d’occasion.
  • La popularité croissante des véhicules d’occasion et l’offre croissante de véhicules électriques contribuent à la réussite du marché des voitures électriques d’occasion.

Une progression notable des voitures électriques d’occasion

En dépit d’un contexte général marqué par un recul du marché des véhicules d’occasion, le secteur des voitures électriques de seconde main semble échapper à cette tendance. En effet, les chiffres révélés par Opteven, une référence dans le domaine, témoignent d’une croissance exceptionnelle des ventes de véhicules électriques d’occasion.

Le mois de septembre 2023 a été particulièrement révélateur de cette évolution avec 8 528 unités écoulées, soit une progression de 53,9 % par rapport à la même période en 2022. Au regard de ces données, il est clair que les voitures électriques d’occasion gagnent du terrain, alors que le marché global des voitures d’occasion accuse une baisse de 2,7 % sur la même période.

Le rôle prépondérant des professionnels

Il est intéressant de noter que les acteurs professionnels du marché ont une part importante dans cette dynamique. D’après le baromètre véhicules d’occasion de Opteven, 86 % des ventes de voitures électriques d’occasion ont été réalisées par des professionnels, dont une majorité (54 %) ont été conclues auprès de concessionnaires.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance. D’une part, les professionnels du marché de l’occasion disposent généralement d’un parc de véhicules plus récent que celui des particuliers. D’autre part, les automobilistes, qui ne sont pas toujours familiers avec les spécificités des véhicules électriques, peuvent préférer recourir à un professionnel pour bénéficier d’une garantie et d’un accompagnement dans leur achat.

Une situation plus contrastée pour le marché dans son ensemble

Toutefois, si l’on considère l’ensemble du marché des véhicules d’occasion, indépendamment du type de propulsion, la situation est plus nuancée. En effet, sur les 475 729 véhicules vendus en septembre 2023, seuls 262 883 ont été achetés auprès d’un professionnel, ce qui représente 55,3% des ventes mensuelles.

Il apparaît donc que sur l’ensemble du marché, les professionnels sont davantage en concurrence avec les particuliers. Cela suggère que le marché des voitures électriques d’occasion, avec sa croissance exceptionnelle, représente une opportunité pour les professionnels du secteur.

Des perspectives encourageantes

Si l’on considère ces chiffres, il est clair que les véhicules électriques d’occasion rencontrent un succès grandissant. Cette tendance témoigne non seulement d’un intérêt croissant pour les solutions de mobilité plus écologiques, mais aussi d’une évolution des mentalités en matière de consommation.

En effet, l’achat d’un véhicule d’occasion, qui constitue une alternative plus économique et plus écologique à l’achat d’un véhicule neuf, semble de plus en plus prisé par les automobilistes. Par ailleurs, l’offre croissante de véhicules électriques sur le marché de l’occasion contribue à rendre cette technologie plus accessible à un public plus large.

En somme, si le marché des véhicules d’occasion dans son ensemble connaît un ralentissement, celui des voitures électriques d’occasion semble au contraire promis à un bel avenir. Et c’est une excellente nouvelle, tant pour les consommateurs que pour l’environnement.

Le gouvernement français accélère le développement de la voiture électrique avec des mesures concrètes

En bref:

  • Le gouvernement français prévoit d’augmenter le bonus écologique pour l’achat de voitures électriques
  • Cette augmentation aura également un impact sur le leasing, rendant la voiture électrique plus abordable
  • Des questions subsistent concernant les véhicules éligibles et le financement de cette mesure

Introduction

Le gouvernement français, après une série de déclarations générales au cours des derniers mois, a récemment donné des précisions sur ses plans pour favoriser le développement de la voiture électrique sur le territoire national. Le vendredi 27 octobre 2023, plusieurs annonces ont été faites, marquant une nouvelle étape dans la stratégie de transition énergétique de l’État.

Augmentation du bonus écologique

Parmi les principales annonces, la plus notable concerne le bonus écologique, un dispositif d’aide à l’achat de voitures électriques. Actuellement, ce bonus est de 5 000 euros pour tous, avec une majoration à 7 000 euros pour les ménages les plus modestes.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé une augmentation de ce bonus écologique, qui variera de «1 000 à 2 000 euros». Le montant précis sera déterminé «d’ici la fin de l’année», a précisé le ministère. L’objectif de cette augmentation est de réduire l’écart de prix entre les voitures électriques et thermiques, afin d’inciter davantage de Français à opter pour l’électrique.

L’impact sur le leasing

Cette hausse du bonus écologique ne se répercutera pas uniquement sur l’achat direct de voitures électriques. Elle aura également une incidence sur le prix du leasing, une solution de plus en plus prisée par les Français pour acquérir une voiture. En effet, le bonus écologique est pris en compte dans le calcul du loyer mensuel de la voiture en leasing. Par conséquent, une augmentation du bonus entraînera une diminution du loyer, rendant la voiture électrique encore plus abordable.

Des questions restent en suspens

Malgré ces annonces encourageantes, certaines questions restent sans réponse. La plus importante concerne les véhicules qui seront éligibles à cette augmentation du bonus écologique. Jusqu’à présent, aucune précision n’a été donnée à ce sujet.

Une autre question concerne le financement de cette augmentation. En effet, l’Etat devra trouver des ressources supplémentaires pour financer ce bonus plus généreux. La question de savoir si les contribuables français seront mis à contribution reste en suspens.

Un pas de plus vers la transition énergétique

Ces nouvelles mesures marquent un pas de plus vers l’objectif du gouvernement français d’accélérer la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un plan plus global visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser le développement de solutions de mobilité durable.

Conclusion provisoire

En somme, ces annonces sont une bonne nouvelle pour les Français qui envisagent d’acquérir une voiture électrique. Elles témoignent de la volonté du gouvernement de soutenir activement le développement de la voiture électrique en France. Cependant, il reste à voir comment ces mesures seront mises en œuvre et quelles seront leurs répercussions sur le marché automobile français.

Le futur de l’automobile : entre avancées technologiques et défis écologiques

En bref:

  • Les constructeurs automobiles se tournent vers l’électrification en réponse aux réglementations environnementales et à la demande croissante des consommateurs.
  • Les voitures électriques gagnent en popularité grâce à leurs performances, leur confort de conduite et leur faible coût d’entretien.
  • Les véhicules hybrides offrent une transition en douceur vers la mobilité durable, avec une autonomie supérieure et des économies de carburant significatives.

Un pas de géant vers la mobilité durable

Le paysage automobile mondial connaît une véritable révolution ces dernières années. Les constructeurs, sous l’impulsion des réglementations environnementales de plus en plus strictes, redoublent d’efforts pour innover et proposer des solutions de mobilité durable. Le 27 octobre 2023 marque une autre étape importante de cette transition vers un futur plus respectueux de l’environnement.

Le virage technologique des constructeurs

Les grands noms de l’industrie automobile, traditionnellement associés aux moteurs à combustion interne, s’orientent désormais vers l’électrification. Cette évolution majeure est le fruit d’une prise de conscience collective sur les enjeux environnementaux, mais aussi des avancées technologiques notables dans le domaine des batteries et de l’électromobilité.

Les véhicules électriques et hybrides, longtemps considérés comme une niche, représentent désormais une part croissante des ventes automobiles. Leur popularité est soutenue par des incitatifs gouvernementaux et une demande croissante de la part des consommateurs pour des modes de transport plus propres.

Une effervescence autour de la voiture électrique

Les voitures électriques, autrefois perçues comme un choix marginal, sont désormais au cœur de la stratégie de nombreux constructeurs. Les modèles électriques séduisent de plus en plus d’acheteurs grâce à leurs performances, leur confort de conduite et leur faible coût d’entretien. Sans oublier leur impact positif sur l’environnement, puisqu’ils émettent zéro émission de CO2 lors de leur utilisation.

De plus, le réseau de bornes de recharge continue de se développer, rendant les véhicules électriques de plus en plus pratiques pour les longs trajets. Les avancées dans la technologie des batteries ont également permis d’accroître l’autonomie de ces véhicules, dissipant ainsi une des principales inquiétudes des consommateurs.

Les véhicules hybrides, une transition en douceur

Les véhicules hybrides, qui combinent un moteur à combustion interne et un moteur électrique, sont une autre option pour ceux qui souhaitent réduire leur empreinte carbone sans renoncer à la flexibilité des voitures traditionnelles. Ces véhicules offrent une autonomie et une polyvalence supérieures à celles des véhicules 100% électriques, tout en permettant de réaliser des économies de carburant significatives.

Les constructeurs proposent de plus en plus de modèles hybrides, des compactes urbaines aux SUV familiaux, en passant par les berlines de luxe. Le choix s’élargit, permettant à chaque conducteur de trouver le véhicule qui correspond à ses besoins et à ses attentes.

L’importance de la durabilité

Mais la transition vers l’électromobilité ne se fait pas sans défis. Les batteries des véhicules électriques et hybrides nécessitent des matériaux rares et leur production est énergivore. De plus, la question du recyclage de ces batteries en fin de vie se pose avec acuité.

Les constructeurs et les fournisseurs de batteries travaillent donc à développer des technologies plus respectueuses de l’environnement, à la fois en termes d’efficacité énergétique et de recyclabilité. L’objectif est de créer un cycle de vie complet pour les batteries, de leur production à leur recyclage, en passant par leur utilisation.

Un futur prometteur

La transition vers l’électromobilité est en marche et l’avenir s’annonce prometteur. Les progrès technologiques, les réglementations environnementales et la demande des consommateurs poussent l’industrie automobile vers un futur plus vert.

Il reste encore beaucoup à faire, mais l’impulsion est donnée et les avancées réalisées ces dernières années sont encourageantes. Le paysage automobile est en pleine mutation, et chaque nouveau modèle électrique ou hybride qui sort des chaînes de production est une étape de plus vers un futur plus durable.

Tesla : une évolution discrète mais constante

En bref:

  • La Tesla Model 3 reste en tête de la course des véhicules électriques en Europe.
  • Tesla lance une nouvelle fonctionnalité pour prévenir l’endormissement au volant.
  • Tesla célèbre la livraison de son millionième véhicule en Europe, mais les résultats du troisième trimestre sont en deçà des attentes.

La Tesla Model 3, toujours en tête de la course

Depuis plus de quatre ans, la Tesla Model 3 fait partie intégrante du paysage automobile européen. Cette berline électrique, connue pour son excellent rapport qualité-prix et son autonomie remarquable, a joué un rôle clé dans l’ascension de Tesla en tant que constructeur automobile de renommée mondiale. Bien que ses dernières mises à jour techniques soient plutôt discrètes, elle demeure un concurrent sérieux sur le marché du véhicule électrique.

Nouvelle fonctionnalité pour une conduite plus sûre

La sécurité routière est une priorité pour Tesla qui vient de dévoiler une nouvelle fonctionnalité destinée à prévenir la somnolence au volant, un fléau responsable de 30% des accidents mortels sur autoroutes. Baptisée « Driver Drowsiness Warning », cette fonction utilise la caméra embarquée des Tesla Model 3 et Y pour analyser les bâillements, la fréquence des clignements d’yeux et autres signes de fatigue du conducteur. Cependant, Tesla insiste sur le fait que cette fonctionnalité ne doit en aucun cas se substituer à une vigilance constante de la part du conducteur.

La technologie au service de la sécurité

La technologie utilisée par Tesla pour combattre l’endormissement au volant est une analyse du visage du conducteur conjuguée à un capteur de force transmise au volant. En cas de comportement suspect, une alerte s’affiche sur l’écran de contrôle. Cette fonctionnalité, qui sera sans doute déployée à l’échelle mondiale, ne se déclenche que si le véhicule roule à plus de 65 km/h pendant 10 minutes et que l’Autopilot est désactivé.

Tesla, un succès européen

Tesla a récemment célébré la livraison de son millionième véhicule en Europe, une étape clé qui témoigne de la croissance exponentielle de la marque depuis ses débuts. Cette expansion est notamment due à la stratégie de Tesla visant à rendre ses véhicules de plus en plus accessibles et abordables, ainsi qu’à la facilitation de l’accès à la recharge. D’ailleurs, le prix de vente moyen de ses voitures en Europe a chuté de plus de 50% entre 2018 et 2023.

Le modèle Y, best-seller européen

Le Tesla Model Y est actuellement le véhicule le plus vendu en Europe, toutes motorisations confondues. Son prix a considérablement baissé ces derniers mois, rendant ce modèle d’autant plus attractif.

Un réseau de Superchargeurs en constante expansion

Tesla s’est largement appuyé sur son réseau de Superchargeurs pour faciliter la vente de ses véhicules. Avec plus de 13 000 Superchargeurs individuels répartis dans plus de 1000 stations en Europe, Tesla est le seul constructeur à proposer un réseau de recharge aussi étendu. Sur 12 des principaux marchés européens de Tesla, plus de 85% des autoroutes et des axes de circulation principaux se trouvent à moins de 60 minutes d’un Superchargeur.

Des résultats en demi-teinte

Malgré cette success story, tout n’est pas rose pour Tesla. Les résultats du troisième trimestre de 2023 sont en deçà des attentes des analystes, qui soulignent notamment les coûts de production élevés des nouvelles usines Tesla. Le bénéfice net a atteint 1,85 milliard de dollars, soit une chute de 44% par rapport à l’année précédente. Elon Musk a lui-même reconnu les difficultés rencontrées avec la production du Cybertruck, qui ont contribué à la baisse des marges.

Le Cybertruck, un défi à relever

Le Cybertruck de Tesla, dont les livraisons débuteront le 30 novembre prochain, représente un autre défi pour la marque. Selon Elon Musk, ce produit spécial, qui n’apparaît qu’une fois de temps en temps, est incroyablement difficile à produire en volume et à rendre prospère. Reste à savoir si Tesla réussira à surmonter ces obstacles et à quel prix.

Le projet de Honda et GM pour les véhicules électriques « abordables » est suspendu

En bref:

  • Le projet de Honda et GM pour produire des véhicules électriques abordables est suspendu.
  • Honda reste engagé dans l’électrification avec l’ambition de vendre uniquement des véhicules électriques d’ici 2040.
  • GM rencontre des difficultés avec un mouvement social et ajuste sa production de véhicules électriques en Amérique du Nord.

Un changement de cap pour Honda et GM

En réponse à l’évolution rapide du paysage automobile, les géants de l’industrie Honda et General Motors (GM) avaient précédemment révélé un projet collaboratif ambitieux. Leur objectif ? Conjuguer leurs forces technologiques pour produire une ligne de véhicules électriques à prix modique, censée voir le jour en 2027. Cependant, suite à une analyse méticuleuse, les deux constructeurs ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à cette entreprise.

Les deux groupes ont affirmé dans un communiqué conjoint leur volonté inébranlable de contribuer à rendre le marché des véhicules électriques plus accessible. Cette décision, bien que surprenante, est le fruit d’une année d’études et de réflexion approfondie quant à la faisabilité du projet, comme l’a souligné Toshihiro Mibe, président de Honda, lors d’une interview accordée à Bloomberg TV.

Malgré l’arrêt de ce projet, Honda reste résolument engagé sur la voie de l’électrique. En effet, la firme japonaise a réitéré son ambition d’atteindre un volume de ventes de véhicules électriques représentant la totalité de ses ventes mondiales d’ici 2040.

GM touché par un mouvement social

De son côté, General Motors fait face à des défis importants. En effet, le constructeur américain est actuellement touché par un mouvement social ayant, selon ses estimations, affecté son bénéfice d’exploitation du troisième trimestre à hauteur de 200 millions de dollars. Cette situation a conduit GM à retirer ses prévisions de résultats annuels.

Dans un message adressé à ses actionnaires, GM a exprimé son intention de modérer l’augmentation de la production de véhicules électriques en Amérique du Nord. Cette décision a pour but de maintenir une politique tarifaire stable, de s’adapter à un ralentissement de la croissance de la demande à court terme et d’implémenter des améliorations techniques visant à réduire les coûts de production et accroître la rentabilité de ses véhicules.

Des collaborations multiples entre GM et Honda

Si le projet de véhicules électriques « abordables » a été mis en pause, d’autres collaborations entre GM et Honda continuent. Depuis plusieurs années, les deux constructeurs travaillent ensemble sur différents projets, notamment autour de Cruise, une société spécialisée dans les véhicules autonomes. GM détient la majorité des parts de cette entreprise, dans laquelle Honda a également investi.

La semaine dernière, GM et Honda ont ainsi annoncé leur intention de lancer un service commercial de taxis autonomes au Japon dès 2026. Ce service démarrera dans le centre de Tokyo avec quelques dizaines de véhicules Cruise Origin, un modèle entièrement autonome, et pourrait par la suite être étendu.

Le futur des véhicules autonomes

Le service de taxis sans chauffeur de GM, Honda et Cruise cherche à répondre à des problématiques sociétales majeures auxquelles le Japon fait face, notamment la pénurie de chauffeurs de taxi et de bus due au vieillissement démographique de la population. En effet, près de 30% des Japonais ont 65 ans et plus, et plus de 10% ont 80 ans ou plus.

Cependant, cette initiative n’est pas sans challenges. Cruise, qui transporte déjà des passagers payants à bord de ses robots-taxis dans quelques villes américaines depuis 2022, a essuyé un revers majeur récemment. Les autorités californiennes ont suspendu son permis de faire rouler ses voitures sans chauffeur suite à plusieurs accidents. En dépit de ces obstacles, les efforts pour développer et améliorer la technologie des véhicules autonomes se poursuivent.

Le rétrofit électrique : une alternative durable pour l’automobile en France

En bref:

  • Le rétrofit électrique est autorisé en France depuis 2020 et offre une alternative pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sans acheter un nouveau véhicule.
  • L’objectif est de rétrofiter près de 74 000 voitures particulières et 120 000 véhicules utilitaires d’ici à 2028.
  • Le rétrofit peut être réalisé sur des véhicules spéciaux tels que les dépanneuses, les camping-cars et les véhicules accessibles aux personnes en fauteuils roulants.

Le rétrofit électrique, une solution écologique en plein essor

Depuis 2020, le rétrofit électrique, c’est-à-dire la transformation d’un véhicule thermique en véhicule électrique, hybride ou fonctionnant au biogaz, est autorisé en France. Si cette pratique reste encore peu répandue, elle offre une alternative intéressante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sans nécessiter l’achat d’un nouveau véhicule. Trois arrêtés gouvernementaux récemment publiés devraient faciliter la commercialisation de ces kits de transformation, rendant cette option de plus en plus attractive pour les automobilistes.

Comprendre le rétrofit électrique

Le rétrofit électrique consiste à modifier le système de motorisation d’un véhicule thermique pour le transformer en véhicule électrique, hybride rechargeable ou à combustible hydrogène. Cette opération technique est réalisée grâce à un kit de motorisation compatible. Selon l’Association des Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique (AIRe), entre 1 000 et 2 000 véhicules, incluant les deux-roues, ont été rétrofités en 2023.

Potentiel du rétrofit électrique

L’objectif à moyen terme est de rétrofiter près de 74 000 voitures particulières et deux-roues d’ici à 2028. L’ambition est encore plus grande pour les véhicules utilitaires, avec une cible de 120 000 unités, dont plus de 2 000 poids lourds.

Le rétrofit électrique n’a pas vocation à remplacer la vente de véhicules électriques neufs, mais à compléter l’offre existante. Comme l’indique le ministère de la Transition énergétique, le rétrofit peut s’avérer particulièrement utile pour certains profils d’usagers, comme les transporteurs ou les artisans effectuant des trajets de 50 à 100 kilomètres dans des zones à faibles émissions (ZFE).

Quels véhicules peuvent être rétrofités ?

Si le marché du rétrofit a débuté avec les voitures anciennes telles que la Renault R5, la 4L ou la 2CV Citroën, il concerne aujourd’hui des modèles plus récents comme le bus Crossway d’Iveco, l’utilitaire Trafic de Renault, le cyclomoteur 103 de Peugeot et bientôt les modèles Clio et Twingo. Une dizaine de kits de motorisation alternative ont déjà été homologués et une trentaine d’autres devraient suivre prochainement.

Depuis mardi, il est également possible de réaliser du rétrofit sur des véhicules spéciaux tels que les dépanneuses, les camping-cars, les véhicules accessibles aux personnes en fauteuils roulants et les grues mobiles.

Sécurité et homologation du rétrofit

La conversion d’un véhicule à l’électrique nécessite une homologation, car elle modifie certaines caractéristiques du véhicule, notamment son poids. En effet, si le moteur électrique est plus léger que son équivalent thermique, les batteries sont en revanche beaucoup plus lourdes. Des essais sont donc nécessaires pour vérifier la conformité de la conversion, notamment en ce qui concerne la tenue de route, la suspension et le freinage. Depuis mardi, ces essais ont été facilités par de nouveaux décrets, permettant ainsi d’accélérer le processus d’homologation.

Le rétrofit, uniquement électrique ?

Non, le rétrofit ne se limite pas à l’électrique. Il est également possible d’équiper sa voiture ou sa camionnette avec un kit au gaz GNV ou GPL, ou encore de réaliser un rétrofit hybride, hybride rechargeable ou à hydrogène thermique. Les entreprises réalisant la conversion n’ont plus besoin de demander l’avis technique du constructeur pour les véhicules de plus de cinq ans, ce qui facilite grandement la procédure.

Le rétrofit, où et comment ?

Le rétrofit est généralement proposé par des petites entreprises spécialisées, bien que l’offre soit encore limitée pour la conversion au gaz. Une vingtaine d’entreprises adhèrent à l’AIRe, qui a rejoint au printemps le syndicat des professionnels de l’automobile Mobilians. De plus en plus d’acteurs apparaissent sur le marché, mais la couverture du territoire reste encore incomplète.

Le rétrofit électrique est une solution transitoire intéressante pour les personnes hésitant à changer de véhicule, et qui préfèrent conserver leur véhicule thermique plus longtemps, tout en souhaitant réduire leur impact environnemental.

Leasing social : une voiture électrique pour 100 euros par mois dès 2024

En bref:

  • À partir de 2024, le « leasing social » permettra aux citoyens français d’accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois.
  • L’État français prévoit de subventionner cette offre jusqu’à 13 000 euros par personne.
  • Le programme de leasing social sera réservé aux ménages à revenus modestes et aux zones à faibles émissions.

Une nouvelle initiative pour l’électromobilité en France

L’annonce récente du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, marque une nouvelle étape pour la transition vers la mobilité électrique en France. À partir de 2024, une initiative baptisée « leasing social » permettra aux citoyens français d’accéder à un véhicule électrique pour une somme modique de 100 euros par mois. Cette mesure, conçue pour stimuler l’adoption de véhicules à faibles émissions, est une traduction nationale de l’ambition européenne d’accélérer le passage du moteur thermique au moteur électrique.

Une subvention de 13 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique

Pour rendre cette offre attrayante, l’État français prévoit de subventionner cette opération jusqu’à 13 000 euros par personne. Cette subvention, qui s’ajoute au bonus écologique actuellement en vigueur de 5 000 euros, permettra de rendre les coûts mensuels de l’opération de leasing plus abordables pour les ménages à revenus modestes. Les préinscriptions pour ce programme de leasing social seront ouvertes dès le mois de novembre 2023.

Les critères d’éligibilité au leasing social

Cependant, cette offre ne sera pas accessible à tous. Le gouvernement français a défini des critères spécifiques pour déterminer l’éligibilité à cette offre. Par exemple, seuls les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 14 000 euros pourront bénéficier de ce dispositif. De plus, le gouvernement a l’intention de limiter les modèles de voitures éligibles à cette offre. Les modèles cités jusqu’à présent incluent la Citroën ë-C3, la future Renault 5 électrique et la Fiat 500e.

Focus sur les zones à faibles émissions

Outre ces critères, le gouvernement envisage également de réserver ce dispositif aux zones à faibles émissions (ZFE). Philippe Béchu, le ministre de la Transition Écologique, défend cette proposition en affirmant que c’est une manière de montrer qu’il y a des solutions face aux contraintes environnementales.

Un début prudent pour le leasing social

Pour l’année 2024, le gouvernement français prévoit d’approuver entre 10 000 et 20 000 contrats de leasing social. Il s’agit d’un début modeste qui permettra de tester l’efficacité de la mesure et d’ajuster les paramètres si nécessaire.

Un pas vers la démocratisation de la voiture électrique

L’annonce de ce programme de leasing social est un pas significatif vers la démocratisation de la voiture électrique en France. En rendant les véhicules électriques plus abordables pour les ménages à revenus modestes, le gouvernement espère stimuler l’adoption de ces véhicules et ainsi contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est une étape importante dans la transition vers une mobilité plus durable en France.

Leasing social pour les voitures électriques d’occasion

Il est également à noter que l’offre pourrait être étendue aux voitures électriques d’occasion, bien que les détails officiels sur cette partie du programme n’aient pas encore été communiqués. Si cela se confirmait, cela pourrait potentiellement ouvrir la porte à un plus grand nombre de ménages à accéder à un véhicule électrique.

Conclusion

En somme, la mise en place de ce programme de leasing social en 2024 représente une avancée significative dans l’effort de la France pour accélérer la transition vers la mobilité électrique. Il reste toutefois à voir comment cette mesure sera mise en œuvre et quels en seront les impacts sur l’adoption de véhicules électriques dans le pays.

Le développement durable au cœur des transformations du secteur automobile

En bref:

  • Le rétrofit offre une seconde vie aux véhicules thermiques en les transformant en véhicules électriques.
  • Des réformes réglementaires favorisent le développement du rétrofit électrique, notamment pour les camping-cars et les véhicules spéciaux.
  • Les motos hybrides et à hydrogène sont des innovations prometteuses dans le secteur de la moto.

Rénovation ou rétrofit : une nouvelle vie pour les véhicules thermiques

Avec pour objectif de réduire leur empreinte écologique, de plus en plus de propriétaires de véhicules thermiques optent pour le rétrofit, un processus qui offre une seconde vie à leur voiture. En effet, le rétrofit, moins coûteux que l’acquisition d’un véhicule neuf à faibles émissions, consiste en une transformation profonde du véhicule : remplacement du moteur thermique par un moteur électrique, substitution du réservoir et du pot d’échappement par une batterie et un boîtier électronique chargé de contrôler ce nouveau système de propulsion. Pour être éligible au rétrofit, le véhicule doit avoir plus de cinq ans et être immatriculé en France. Cette opération doit être réalisée par un professionnel agréé.

Des réformes favorables au développement du rétrofit

Le 24 octobre 2023, trois arrêtés ont été publiés dans le but de stimuler l’industrialisation du rétrofit électrique. Ces nouvelles réglementations favorisent notamment la transformation de camping-cars et de véhicules spéciaux tels que les dépanneuses, les bennes ou encore les ambulances. TOLV, anciennement Phoenix Mobility, prévoit de finaliser en 2023 la conception de son kit de rétrofit pour le Renault Master, avant d’entamer sa phase d’exploitation au premier trimestre 2024.

Ces modifications réglementaires sont le fruit de consultations menées par les ministères de la Transition énergétique, de l’Industrie et des Transports entre le 25 mai et le 16 juin. Elles visent à simplifier les procédures d’homologation de ces kits de transformation, dont l’obtention était jusqu’alors longue et onéreuse.

Les motos hybrides et à hydrogène : des innovations prometteuses

Le secteur de la moto n’est pas en reste face aux enjeux environnementaux. Les motos électriques ont déjà fait leur apparition sur le marché, et les modèles hybrides et à hydrogène sont en plein essor. Le concept des motos hybrides est similaire à celui des voitures hybrides : un moteur électrique de petite taille fonctionne en parallèle avec un moteur thermique plus puissant. À basse vitesse, le moteur électrique assure la propulsion du véhicule, offrant un silence appréciable. Lorsque la puissance demandée est plus importante, le moteur à combustion interne intervient, ce qui permet de réduire la consommation de carburant.

Kawasaki et l’innovation des motos hybrides

Kawasaki a récemment annoncé la sortie de la première moto hybride sur le marché. Selon la firme japonaise, leur modèle hybride, la Ninja 7, affiche des performances équivalentes à celles d’une moto de 650/700 cm³, tout en ayant la consommation d’un modèle de 250 cm³. Celle-ci présente également des fonctionnalités novatrices, comme la technologie « start and stop », qui permet d’éteindre le moteur lors d’un arrêt, et un mode de boost de puissance qui combine les performances des moteurs électrique et thermique.

Les défis de l’intégration de la technologie hybride dans les motos

Malgré ces avancées, l’intégration de la technologie hybride dans les motos présente des défis techniques. L’espace disponible sur un deux-roues est limité, et il est nécessaire de trouver un équilibre entre l’ajout de deux moteurs, d’un réservoir de carburant et de batteries sans surcharger le véhicule. De plus, la capacité du réservoir étant réduite pour laisser place aux composants hybrides, l’autonomie peut être réduite sur l’autoroute où le moteur électrique est moins sollicité.

L’essor des motos à hydrogène

Parallèlement à l’émergence des motos hybrides, les motos à hydrogène gagnent également en popularité. Le Burgman de Suzuki, l’équivalent d’une moto de 400 cm³, utilise une pile à hydrogène pour alimenter un moteur électrique, offrant une autonomie appréciable. Cependant, les détails concernant ce modèle spécifique seront annoncés ultérieurement.

Les véhicules hybrides : une solution d’avenir malgré un surcoût

Malgré un coût d’achat supérieur aux modèles thermiques, les véhicules hybrides permettent de combiner les avantages de l’électrique sans ses contraintes, tout en profitant d’une consommation de carburant réduite. Pour amortir le surcoût, qui s’élève en moyenne à 2 500 euros, il est nécessaire de parcourir au moins 110 000 kilomètres. En revanche, pour un modèle 100 % électrique, seulement 70 000 kilomètres seraient nécessaires pour amortir le surcoût.

Subventions pour les voitures électriques : Un nouveau coup de pouce financier de l’État français

En bref:

  • L’État français prévoit d’augmenter les subventions pour la location de voitures électriques, pouvant atteindre jusqu’à 13 000 euros.
  • L’aide mensuelle de 100 euros sera ciblée en priorité vers les ménages modestes et les zones à faibles émissions.
  • Des critères d’éligibilité renforcés pour le bonus écologique seront mis en place en 2024, favorisant les véhicules produits en Europe.

Une subvention généreuse pour la location de voitures électriques

Selon les informations rapportées par Les Echos, l’État français prévoit d’augmenter sensiblement les subventions pour la location de voitures électriques. La somme allouée pourrait grimper jusqu’à 13 000 euros, incluant le bonus écologique actuel de 7 000 euros destiné aux ménages modestes. Les décrets régissant ce dispositif devraient être publiés très prochainement et son entrée en vigueur est attendue dès le mois prochain.

L’objectif du gouvernement est d’atteindre, en 2024, entre 10 000 et 20 000 contrats signés, pouvant s’étendre sur une période allant jusqu’à cinq ans. Les véhicules seront fournis par des entreprises telles qu’Arval ou Sofinco, appartenant au groupe Crédit Agricole. Les véhicules ciblés seront principalement de fabrication européenne ou française, vendus à des prix raisonnables, à l’exclusion des modèles fabriqués en Chine.

Une aide ciblée pour les ménages modestes et les « gros rouleurs »

L’aide mensuelle de 100 euros, susceptible d’être légèrement revue à la hausse pour inclure le coût de l’assurance, ne sera pas allouée à tous. Elle ciblera en priorité les ménages modestes dont le revenu fiscal de référence par part n’excède pas 14 089 euros. Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, envisage d’introduire un critère géographique, en réservant cette aide aux zones à faibles émissions (ZFE) ou aux agglomérations affichant des niveaux de pollution élevés. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, envisage quant à elle de cibler les « gros rouleurs », comme les infirmières libérales.

Leasing social : un dispositif pour favoriser l’achat de véhicules électriques

Le dispositif de leasing social, l’une des mesures phares du mandat d’Emmanuel Macron, vise à proposer une location de voiture électrique à environ 100 euros par mois, un défi de taille compte tenu de l’augmentation des prix des véhicules et des taux d’intérêt. Cette aide, qui pourrait atteindre 150 euros tout compris, devrait bénéficier aux cinq premiers déciles de revenus, c’est-à-dire à tous ceux dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur à 14 700 euros.

Des critères d’éligibilité renforcés pour le bonus écologique en 2024

En 2024, les critères d’attribution du bonus écologique vont se durcir. Un nouveau critère, le score environnemental du véhicule électrique, sera instauré. Les véhicules dont la production n’est pas européenne pourraient être pénalisés. Ce score, sur une échelle de 80, prend en compte l’ensemble des émissions produites par le véhicule, depuis la phase de construction jusqu’à sa mise en vente. Les véhicules ayant un score inférieur à 60 seront exclus du bonus écologique. Ce renforcement des critères vise à favoriser les véhicules produits en Europe et à pénaliser ceux fabriqués en Chine, comme la Dacia Spring, ou aux États-Unis, comme certains modèles de Tesla.

Un coup de pouce financier pour une transition verte

L’institut de l’économie pour le climat I4CE estime qu’une grande partie de la population n’a pas les moyens de se payer la transition verte, qu’il s’agisse d’acheter une voiture électrique ou d’investir dans la rénovation thermique d’un logement. Sans le soutien public pour cette partie de la population, il y a un risque significatif de rejet de l’ensemble des politiques vertes, des ZFE à la fin de la vente des voitures à moteur thermique en 2035, en passant par la rénovation des bâtiments et la fin de la location des logements classés G à partir de 2025. Cette nouvelle mesure de subvention pour la location de voitures électriques pourrait contribuer à atténuer ce risque et favoriser une transition vers un mode de vie plus durable.

Transparence et Éthique : Les Défis du Marché des Véhicules Électriques d’Occasion et de la Production de Batteries

En bref:

  • La transparence sur l’état de santé des batteries est un défi majeur sur le marché des véhicules électriques d’occasion.
  • L’intégration de la vérification de l’état de santé des batteries dans un cadre légal est nécessaire pour renforcer la transparence du marché.
  • La production de batteries pour véhicules électriques fait face à des défis éthiques, notamment en termes de transparence envers les communautés locales et de respect de l’environnement.

Le Défi de la Transparence du Marché des Véhicules Électriques d’Occasion

L’un des enjeux majeurs du marché des véhicules électriques d’occasion réside dans la transparence de l’état de santé des batteries (SOH). Cette donnée cruciale n’est pas toujours communiquée aux acheteurs potentiels, ce qui peut avoir une incidence sur la confiance envers ce marché. En effet, au-delà du kilométrage et de l’année de production, l’état de la batterie et l’autonomie restante sont des éléments déterminants dans l’évaluation de la valeur d’une voiture électrique d’occasion.

Il est important de noter que l’indication d’autonomie affichée au compteur lorsque la batterie est à 100 % n’est pas toujours fiable. Les constructeurs ont tendance à présenter une valeur optimiste qui ne reflète pas toujours la réalité. Ainsi, pour avoir une idée précise de l’état de santé d’une batterie, il est préférable de se référer au pourcentage du SOH qui mesure la différence entre la capacité réelle de la batterie par rapport à sa capacité initiale.

Par ailleurs, certains constructeurs sont réticents à partager ces informations avec leurs clients, parfois pour des raisons liées à la garantie de la batterie. Certaines marques ont même été accusées de reprogrammer les systèmes de gestion des batteries pour masquer les pertes d’autonomie.

La Nécessité d’un Cadre Légal

Face à cette situation, l’intégration de la vérification de l’état de santé des batteries dans un cadre légal semble être une solution pertinente pour rassurer les acheteurs et renforcer la transparence du marché. Pour le moment, cette démarche n’est pas encore généralisée sur le marché international. Cependant, certains revendeurs de véhicules d’occasion commencent à l’intégrer, ce qui est un pas dans la bonne direction.

Le Défi Éthique de la Production de Batteries

Par ailleurs, le secteur de la production de batteries pour véhicules électriques fait face à des défis éthiques majeurs. En Hongrie, par exemple, le géant chinois CATL a commencé la construction de la plus grande usine de batteries d’Europe près de Debrecen, la deuxième ville du pays. Ce projet a suscité des inquiétudes parmi les habitants de la région, notamment en raison des risques environnementaux potentiels qu’il représente.

En outre, le gouvernement hongrois a été critiqué pour son manque de transparence envers les habitants des localités concernées. Plusieurs maires ont affirmé avoir appris l’arrivée des usines par la presse. De plus, les contestations citoyennes n’ont pas été prises en compte, ce qui a soulevé des questions sur le respect des droits des communautés locales.

La Nécessité d’une Approche Équilibrée

Il est essentiel de trouver un équilibre entre le développement de l’industrie des véhicules électriques et le respect des droits des communautés locales et de l’environnement. La transparence et l’éthique doivent être au cœur des stratégies de développement de ce secteur. Cela implique de mettre en place des réglementations adéquates pour garantir l’accès à l’information pour les acheteurs de véhicules électriques d’occasion et pour les communautés locales affectées par la production de batteries.

De plus, il est crucial de renforcer le contrôle des pratiques des constructeurs, notamment en ce qui concerne la gestion des batteries et l’impact environnemental de leurs activités. Cela nécessite une collaboration étroite entre les gouvernements, les constructeurs, les associations de consommateurs et les organisations environnementales.

Le défi solaire : des étudiants suisses et néerlandais mettent à l’épreuve leurs voitures solaires

En bref:

  • Des étudiants suisses participent au World Solar Challenge en Australie avec leur voiture solaire
  • Une équipe néerlandaise traverse le Sahara avec succès à bord de leur véhicule solaire
  • Ces exemples démontrent les possibilités et l’avenir prometteur des véhicules solaires

La course australienne de véhicules solaires attire les étudiants suisses

Le 22 Octobre 2023, une équipe d’étudiants zurichois a commencé une aventure mémorable, mettant à l’épreuve leur voiture solaire, surnommée «Aletsch», dans le cadre du World Solar Challenge. Ce défi, qui a lieu en Australie, met en compétition des véhicules alimentés exclusivement par l’énergie solaire sur une distance de 3 000 kilomètres, de Darwin à Adélaïde.

L’équipe alpha-Centauri, composée de 40 étudiants de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), s’est lancée dans cette aventure malgré des conditions extrêmes. La température dans la cabine du conducteur peut grimper jusqu’à 50 degrés Celsius, les routes sont rudes et les vents latéraux puissants peuvent se révéler dangereux.

Préparation et ambitions de l’équipe alpha-Centauri

Ces étudiants ingénieux ont investi une année entière dans la conception et la construction de leur véhicule solaire, «Aletsch». Pesant seulement 188 kilogrammes, cette voiture peut atteindre une vitesse maximum de 120 km/h, uniquement grâce à l’énergie solaire.

Avant le début de la course, tous les véhicules ont dû passer plusieurs tests de sécurité. Suno Diekmann, membre de l’équipe, a souligné l’importance de la réussite de ces tests pour pouvoir participer à la course. Il a aussi exprimé l’ambition de l’équipe d’atteindre le top 10, malgré le fait qu’il s’agisse de leur première participation à ce challenge.

Des étudiants néerlandais traversent le Sahara avec un véhicule solaire

D’autre part, une équipe d’étudiants de l’Université technologique d’Eindhoven, aux Pays-Bas, a réussi un exploit remarquable à bord de leur voiture solaire, la Stella Terra. Ils ont réalisé un voyage exceptionnel du Maroc jusqu’au Sahara, sans avoir besoin de recharger leur véhicule.

Le 4×4 solaire Stella Terra a démontré son efficacité en consommant 30% d’énergie en moins que prévu lors de ce périple. L’équipe d’Eindhoven a dû concevoir presque tous les composants de la voiture, depuis la suspension jusqu’aux onduleurs solaires, pour pouvoir résister aux conditions difficiles du terrain.

Les performances de la Stella Terra

Malgré un poids de seulement 1,2 tonne, la Stella Terra a une autonomie impressionnante de 710 kilomètres lorsqu’il fait beau. Sur un terrain accidenté, son autonomie est de 550 kilomètres. Sa vitesse de pointe peut atteindre 145 km/h.

Le futur des véhicules solaires

Ces deux exemples de succès de voitures solaires peuvent donner espoir pour l’avenir de cette technologie. Néanmoins, il reste du chemin à parcourir avant de voir des véhicules fonctionnant grâce au photovoltaïque dans notre quotidien.

Ces exploits sont également sources d’inspiration pour les futurs ingénieurs et inventeurs, démontrant les possibilités infinies offertes par l’énergie solaire dans le domaine de l’automobile. Ces voitures innovantes pourraient bien préfigurer l’avenir du transport, combinant durabilité et performances.

En somme, ces jeunes inventeurs ont prouvé que le futur de l’automobile pourrait bien être alimenté par le soleil. Leur détermination et leur ingéniosité ont permis de surmonter les obstacles et de faire avancer le domaine des véhicules solaires. Il ne fait aucun doute que d’autres suivront leur exemple et continueront à innover dans ce domaine passionnant.

Transition vers l’électromobilité : entre défis économiques et avancées technologiques

En bref:

  • L’achat d’une voiture électrique reste hors de portée pour de nombreux Français en raison du coût élevé.
  • L’achat d’un véhicule électrique neuf se rentabilise en moins de six ans grâce aux économies réalisées sur le carburant.
  • La France investit massivement dans le développement du réseau de bornes de recharge et la production de batteries pour soutenir la transition vers la mobilité électrique.

Les défis économiques de l’acquisition des véhicules électriques

Selon une récente étude publiée par l’Institut de l’économie pour le climat I4CE, l’achat d’une voiture électrique reste hors de portée pour un grand nombre de Français. Malgré l’existence de diverses aides financières, l’acquisition d’une voiture électrique neuve, couplée avec l’installation d’une borne de recharge, nécessite un budget conséquent, oscillant entre 10.000 et 40.000 euros, une somme que beaucoup de ménages français ne peuvent se permettre.

Rentabilité des véhicules électriques : une question de durée

L’étude de l’I4CE révèle cependant que l’achat d’un véhicule électrique neuf se rentabilise en moins de six ans, en comparaison avec son homologue thermique, grâce aux économies réalisées sur le carburant. Cependant, il est crucial de prendre en compte l’usure plus rapide de certains composants du véhicule. Par exemple, le gestionnaire de flotte Epyx souligne que les pneus d’une voiture électrique doivent être remplacés tous les 29.000 km, contre 40.000 km pour les véhicules hybrides et thermiques.

Le marché de la location et de l’occasion

Les sociétés de location avec option d’achat ne semblent pas non plus être une solution viable, puisqu’elles facturent 56% de plus pour la location d’un véhicule électrique à batterie que pour un équivalent thermique. Quant au marché de l’occasion, bien qu’il soit privilégié par une majorité d’automobilistes français, il est encore peu développé pour le secteur électrique. De plus, certains véhicules électriques plus anciens peuvent rencontrer des problèmes de compatibilité avec les systèmes de recharge actuels.

La vision française pour la mobilité électrique

Face à ces défis, la France s’est engagée dans une transformation radicale de son marché automobile. Elle vise à interdire la vente de voitures fonctionnant aux combustibles fossiles d’ici 2040, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la qualité de l’air. Cette vision ambitieuse repose sur plusieurs piliers clés, notamment le développement de l’infrastructure de recharge, la production de batteries et la formation de professionnels de la mobilité électrique.

Investissement dans le réseau de bornes de recharge

Dans le cadre de cette transition, la France prévoit d’investir massivement dans son réseau de bornes de recharge. Actuellement, le pays compte environ 30 000 points de recharge, un nombre nettement insuffisant pour répondre aux futurs besoins. Pour pallier ce déficit, le gouvernement a annoncé un investissement de 7 milliards d’euros pour le développement de nouvelles bornes de recharge.

L’importance de la production de batteries

La batterie constitue l’élément central du véhicule électrique. Cependant, sa production présente plusieurs défis, notamment en termes de consommation d’énergie et d’utilisation de ressources rares. Pour soutenir la production de batteries sur son territoire, la France prévoit un investissement de 5 milliards d’euros.

Formation des professionnels de la mobilité électrique

Le passage à la mobilité électrique ne concerne pas uniquement les véhicules et les infrastructures, mais aussi les professionnels du secteur. Ainsi, un investissement de 1 milliard d’euros a été annoncé pour former jusqu’à 100 000 professionnels de la mobilité électrique d’ici 2025.

Recharge par induction : une innovation prometteuse

Au Japon, des chercheurs et des entreprises ont commencé à tester une nouvelle méthode de recharge des voitures électriques à l’aide de la technologie de l’induction électromagnétique. Cette technologie, en phase d’expérimentation, permettrait de recharger les batteries des véhicules lors des arrêts aux feux rouges, offrant ainsi une solution potentielle pour optimiser l’usage des véhicules électriques.

La croissance des infrastructures de recharge en France

Malgré un retard dans le déploiement des bornes de recharge en 2021, dû en partie à la crise sanitaire, la France a accéléré le rythme en 2022 avec une augmentation de 53 % des installations sur un an. Ainsi, à la fin de l’année, la France comptait près de 83.000 points de recharge, ce qui la place en troisième position en Europe, après les Pays-Bas et l’Allemagne. L’objectif fixé par Emmanuel Macron de 500.000 bornes d’ici 2027 semble donc réalisable.

L’avenir du déploiement des infrastructures de recharge en France

L’avenir du déploiement et du modèle économique des infrastructures de recharge en France dépendra de la capacité des acteurs publics et privés à coopérer et à surmonter les défis rencontrés, en tenant compte de l’évolution rapide du marché des véhicules électriques. Plusieurs défis et obstacles doivent être surmontés pour garantir une expérience utilisateur satisfaisante, notamment la production et l’approvisionnement en équipement, la localisation, la puissance, l’entretien et l’accessibilité des bornes.

La technologie de l’automobile à hydrogène : une révolution pour l’industrie automobile

En bref:

  • La technologie de l’automobile à hydrogène offre un avenir plus propre et durable pour les transports.
  • Les véhicules à hydrogène réduisent l’empreinte carbone en n’émettant que de la vapeur d’eau et de la chaleur.
  • Les véhicules à hydrogène offrent une autonomie supérieure et un ravitaillement rapide, tout en réduisant les coûts.

La technologie de l’automobile à hydrogène : une source d’innovation

Dans le panorama de la technologie automobile, les véhicules alimentés à l’hydrogène émergent comme une source d’innovation, promettant un avenir plus propre et plus durable pour les transports. Avec une attention inlassable portée à la conservation de l’environnement et à l’efficacité énergétique, les scientifiques et ingénieurs travaillent sans relâche pour exploiter le potentiel de l’hydrogène, un élément apparemment infini, pour alimenter nos voitures. Cette technologie révolutionnaire, souvent qualifiée de technologie automobile à l’hydrogène, a le potentiel de transformer notre façon de nous déplacer, en la rendant à la fois écologique et économiquement viable.

Comprendre l’essence de la technologie automobile à l’hydrogène

Au cœur de la technologie automobile à l’hydrogène, on trouve l’utilisation du gaz d’hydrogène comme source de carburant. Contrairement aux véhicules traditionnels qui dépendent de l’essence ou du diesel, les véhicules à hydrogène utilisent des piles à combustible pour convertir le gaz d’hydrogène en électricité. Cette électricité, à son tour, alimente un moteur électrique, propulsant le véhicule vers l’avant. La beauté de ce processus réside dans sa simplicité et sa convivialité environnementale.

Impact environnemental : réduire l’empreinte carbone

L’un des avantages les plus significatifs de la technologie automobile à l’hydrogène est son impact environnemental minimal. Les véhicules traditionnels qui brûlent des combustibles fossiles contribuent de manière significative à la pollution de l’air et aux émissions de gaz à effet de serre, exacerbant ainsi le changement climatique. En revanche, les véhicules à hydrogène n’émettent que de la vapeur d’eau et de la chaleur comme sous-produits, ce qui en fait un choix attrayant pour les consommateurs soucieux de l’environnement.

Cette réduction des émissions de carbone est en phase avec les efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique, offrant une solution tangible pour atténuer les défis environnementaux auxquels notre planète est confrontée. Alors que les gouvernements et les organisations environnementales du monde entier poussent pour des réglementations plus strictes sur les émissions, la technologie automobile à l’hydrogène émerge comme un phare d’espoir, ouvrant la voie à un avenir plus vert.

Le quotient d’efficacité : une autonomie supérieure et un ravitaillement rapide

Outre leur aspect écologique, les véhicules à hydrogène présentent une efficacité remarquable. Ces véhicules offrent une autonomie supérieure à celle de leurs homologues traditionnels, ce qui en fait un choix pratique pour les déplacements urbains courts comme pour les voyages longue distance. La technologie avancée derrière les piles à combustible à hydrogène assure un processus de conversion fluide et efficace, maximisant l’autonomie par kilogramme d’hydrogène.

De plus, le ravitaillement d’un véhicule à hydrogène est aussi rapide et pratique que le ravitaillement d’une voiture conventionnelle. Contrairement aux véhicules électriques qui nécessitent des heures pour se recharger, les stations de ravitaillement en hydrogène peuvent reconstituer l’approvisionnement en hydrogène d’un véhicule en quelques minutes, offrant la commodité et la facilité que les consommateurs attendent de leurs véhicules.

Perspective économique : réduire les coûts

Bien que les coûts initiaux des véhicules à hydrogène et de l’infrastructure puissent sembler élevés, les progrès de la technologie et la demande croissante du marché sont en train de faire baisser ces coûts. À mesure que davantage de fabricants investissent dans la recherche et le développement, les économies d’échelle entrent en jeu, rendant la production plus rentable.

De plus, les gouvernements et les organisations privées offrent des incitations et des subventions pour promouvoir l’adoption de la technologie de l’hydrogène. Ces incitations rendent non seulement les véhicules à hydrogène plus abordables pour les consommateurs, mais encouragent également l’établissement d’une infrastructure de ravitaillement en hydrogène, renforçant ainsi la viabilité de cette technologie.

Surmonter les défis : répondre aux préoccupations en matière de sécurité et au développement de l’infrastructure

Malgré les nombreux avantages, la technologie automobile à hydrogène fait face à des défis qui doivent être relevés pour une adoption généralisée. Les préoccupations en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne le stockage et le transport de l’hydrogène, ont été un point central de la recherche et de l’innovation. Les scientifiques et les ingénieurs ont développé des protocoles et des technologies de sécurité robustes pour assurer la manipulation sécurisée de l’hydrogène à chaque étape, de la production à la consommation.

Un autre défi réside dans le développement d’une infrastructure d’hydrogène complète. Cependant, avec l’investissement massif de l’État dans cette technologie pour décarboner l’industrie et les transports, et la détermination à investir 7,2 milliards d’euros d’ici 2030 pour atteindre 6,5 gigawatts de capacité de production, soit la production de 600 kilotonnes par an d’hydrogène décarboné, l’avenir de la technologie de l’automobile à hydrogène est prometteur.

La course vers l’avenir de l’automobile à hydrogène

La technologie de l’automobile à hydrogène a déjà commencé à faire son chemin dans le domaine de la course automobile. L’ACO, l’organisation derrière les 24 Heures du Mans, a introduit l’hybride au début des années 2010, permettant une réduction de 50 % de la consommation d’essence et donc des émissions de CO2. Dès 2016-2017, ils ont affiché leur ambition d’atteindre zéro émission à l’horizon 2030. Selon Pierre Fillon, président de l’ACO et co-président de Mission H24, « l’électrique n’étant pas adaptée à l’Endurance, l’hydrogène s’est avéré être la technologie proposant le plus de potentiel en termes de ravitaillement et d’autonomie ».

Un partenariat pour l’avenir de l’hydrogène

Le FC Lab, un centre de recherche sur la pile à combustible, est un acteur clé de la filière hydrogène. Le laboratoire travaille en étroite collaboration avec les industriels pour tester des piles à combustible, un vecteur qui permet de transformer l’hydrogène en électricité. La structure travaille avec une quinzaine de PME et une dizaine de grands groupes, y compris le producteur de piles à combustibles français Symbio, une co-entreprise de Michelin et de Faurecia, dans laquelle Stellantis a récemment investi.

Conclusion

Avec la recherche et le développement en cours, les véhicules à hydrogène ont le potentiel de révolutionner l’industrie automobile, contribuant à un avenir plus vert et plus durable. Alors que le monde continue à lutter contre le changement climatique, la technologie de l’automobile à hydrogène offre une solution tangible pour réduire notre empreinte carbone, tout en offrant une efficacité et une commodité supérieures pour les consommateurs.

Le vélo électrique s’installe dans les habitudes des Français

En bref:

  • L’étude révèle une augmentation de l’adoption du vélo électrique en France, notamment à Paris où les trottinettes électriques ont été interdites.
  • Les femmes représentent une part croissante des utilisateurs de vélos électriques.
  • Le vélo électrique a conduit à une diminution de l’utilisation de la voiture, avec certains abonnés renonçant même à en posséder une.

Une étude récente met en lumière l’adoption croissante du vélo électrique

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et l’Association des Acteurs du vélo public (AVVP) ont collaboré pour réaliser une étude inédite. Leurs conclusions mettent en lumière l’intégration grandissante du vélo à assistance électrique (VAE) dans le quotidien des Français. Cette tendance s’est notamment illustrée à Paris, où l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service a dirigé les usagers vers les offres de VAE. De fait, le rapport Lime a révélé une multiplication par deux des trajets effectués en VAE entre août et septembre 2023.

Une image précise de l’usage du vélo en France

Cette nouvelle étude, la première du genre, est basée sur les données de 168 gestionnaires de services et les réponses de plus de 4 500 usagers. Elle offre ainsi un aperçu inédit de l’offre et des impacts des services de location de vélos en France. Voici quelques chiffres clés à retenir :

  • La France compte environ 940 000 abonnés à des offres de location de vélos à long terme ou en libre-service.
  • 133 000 vélos en location circulent actuellement (2/3 en location longue durée, 1/3 en libre-service).
  • Le parc de vélos électriques a fortement augmenté : de 3 000 en 2015, il est passé à 85 000 aujourd’hui.
  • 49 % des répondants ont repris l’habitude de faire du vélo régulièrement dans leur temps libre grâce à ces services.

Les femmes et le vélo électrique : une relation en pleine croissance

L’étude a également révélé une augmentation significative de l’adoption du vélo électrique par les femmes pour leurs trajets quotidiens. Elles représentent désormais 62 % des abonnés pour la location longue durée et 44 % des utilisateurs en libre-service. Les principales motivations évoquées par les utilisateurs sont l’envie d’une mobilité plus écologique, les bienfaits sur la santé et le faible coût du vélo.

Le vélo électrique, une alternative à la voiture

L’une des découvertes les plus marquantes de ce rapport est la diminution de l’utilisation de la voiture en faveur du vélo. En effet, 49 % des abonnés à des offres de location de vélos en libre-service ou à long terme ont significativement réduit leur utilisation de la voiture. Plus impressionnant encore, 10 % d’entre eux ont même renoncé à acheter ou ont vendu leur voiture, considérant leur abonnement vélo suffisant pour leurs déplacements.

Des obstacles à la transition énergétique

Malgré l’engouement croissant pour le vélo électrique, plusieurs obstacles freinent la transition énergétique. L’étude menée par l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) souligne que les conditions économiques actuelles n’incitent pas tous les ménages à investir dans des alternatives plus écologiques, comme la voiture électrique ou la rénovation thermique de leur logement. L’investissement initial dissuasif et le reste à charge, même avec un prêt à taux zéro, sont souvent trop importants pour les ménages modestes et les classes moyennes.

Des solutions pour favoriser la transition énergétique

Malgré ces obstacles, l’étude suggère plusieurs pistes pour améliorer les onze programmes d’aide actuels, notamment en matière de rénovation et de mobilité électrique. L’argent public couvre actuellement 25 % à 60 % de l’investissement, selon les barèmes. Ces aides, de plus en plus indexées sur les revenus, sont environ deux fois plus élevées pour les ménages modestes que pour les ménages aisés. Néanmoins, des effets de seuil peuvent brouiller la prise de décision pour une moitié de la population, ceux qui ne sont ni pauvres ni riches.

La rentabilité des véhicules électriques en question

Concernant les voitures électriques, l’étude soulève un point crucial : lorsqu’on compare l’achat d’une petite voiture électrique neuve standard à la conservation d’une vieille voiture à essence, cet investissement ne serait rentable sur 20 ans pour aucun ménage. Cet aspect financier est un frein majeur à la transition énergétique et doit être pris en compte dans les politiques de soutien à la mobilité durable.

La transition vers une mobilité plus écologique est un enjeu majeur. Il est donc essentiel de continuer à explorer et à promouvoir des solutions innovantes, accessibles et durables pour tous. Le vélo électrique, avec son adoption croissante, semble être une piste prometteuse.

Le future électrique de l’automobile : la Citroën ë-C3

En bref:

  • La Citroën ë-C3 est une nouvelle voiture électrique abordable qui offre jusqu’à 320 km d’autonomie.
  • La ë-C3 pourrait être moins chère que la plupart des modèles électriques actuels sur le marché.
  • Elle pourrait être proposée en leasing social à partir de 100 euros par mois grâce à son éligibilité au bonus écologique.

Un nouveau visage pour la Citroën électrique

Le mardi 17 octobre, dans la commune de Meudon, dans les Hauts-de-Seine, la voile a été levée sur la nouvelle Citroën ë-C3. Cette nouvelle interprétation de la citadine emblématique de la marque est dotée d’un design renouvelé et offre jusqu’à 320 kilomètres d’autonomie. En plus de ces caractéristiques attrayantes, la ë-C3 devrait être plus abordable que la plupart des modèles électriques actuellement sur le marché. L’arrivée de cette voiture dans les concessions est prévue pour le début de 2024, avec un prix d’achat initial de 23 300€. Grâce au bonus écologique, ce coût pourrait être réduit à 18 300€, voire même 16 300€.

Une réponse au coût élevé des véhicules électriques

En règle générale, les véhicules électriques coûtent plus cher que leurs homologues à essence ou diesel. C’est un obstacle majeur à l’adoption de ces véhicules plus respectueux de l’environnement. La proposition plus économique de la Citroën ë-C3 pourrait donc susciter un grand intérêt. Les consommateurs sont en effet de plus en plus désireux de passer à l’électrique ou à l’hybride, mais le coût reste un frein majeur.

Une concurrence déjà présente

Dacia, par exemple, propose depuis 2021 la Spring à 20 800€, ou à 79€ par mois en location longue durée (LLD). Cependant, ce modèle du groupe Renault ne devrait pas bénéficier du futur dispositif de leasing social. En effet, étant produite en Chine, la Spring n’aura plus droit au bonus écologique en 2024, rendant impossible une location à moins de 100€ par mois. Néanmoins, malgré cet obstacle, elle s’est vendue à 18 326 exemplaires en France en 2022.

« Démocratiser la voiture électrique »

La Citroën ë-C3, avec son prix abordable, pourrait marquer un tournant dans l’adoption de véhicules électriques en France. Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, avait déjà annoncé en juin que le leasing social serait destiné à ceux qui utilisent leur véhicule comme outil de travail, ainsi qu’à ceux qui ne peuvent pas se permettre un véhicule propre en raison de leur coût élevé sur le marché actuel.

Thierry Koskas, le directeur général de Citroën, a déclaré que l’offre de véhicules abordables a toujours fait partie de l’ADN de Citroën. Il a également annoncé l’arrivée d’une C3 d’entrée de gamme au prix de 19 990€ en 2025.

Des restrictions environnementales favorisent l’électrique

À Marseille, les conditions d’accès à la zone à faibles émissions (ZFE) seront renforcées en 2024, avec l’interdiction des voitures portant le label Crit’Air 3. Les résidents du centre-ville se demandent donc s’ils devront changer leur ancien véhicule pour pouvoir rentrer chez eux. De plus, ceux qui habitent en périphérie et travaillent à Marseille auront besoin d’un véhicule portant le label Crit’Air 1 ou 0, c’est-à-dire une voiture électrique, une hybride rechargeable, une voiture GPL ou une essence qui répond aux normes Euro 5 à 6.

Une stratégie de prix agressive pour conquérir le marché

Pour la première version électrique de sa populaire citadine, Citroën a décidé de rompre avec la tradition et de proposer des tarifs plus abordables. Le prix de la Citroën ë-C3 a été révélé le jour de sa présentation, une pratique rare dans l’industrie automobile.

Un avenir prometteur pour la ë-C3

La ë-C3, avec sa batterie de 44 kWh offrant une autonomie de 320 kilomètres, sera vendue à 23 300 euros. Une fois le bonus écologique appliqué, le prix de la voiture sera ramené à 18 300 euros, et même à 16 300 euros pour les ménages à revenus les plus faibles.

En 2025, Citroën prévoit de lancer une ë-C3 plus urbaine, équipée d’une batterie plus petite pour une autonomie de 200 kilomètres. Le prix de ce modèle est déjà connu : 19 900 euros hors bonus. Une fois la prime de l’État appliquée, le prix de ce modèle électrique sera inférieur à 15 000 euros.

La Citroën ë-C3, une solution pour le leasing social

La nouvelle Citroën ë-C3 devrait également bénéficier de l’entrée en vigueur du « score environnemental », qui déterminera les véhicules éligibles au bonus écologique à partir du 1er janvier 2024. Cette voiture, fabriquée en Slovaquie, sera toujours admissible au bonus, contrairement à la Dacia Spring, fabriquée en Chine. En conséquence, la Citroën ë-C3 pourrait devenir la voiture électrique la moins chère sur le marché. Grâce à son éligibilité au bonus, la ë-C3 pourra être proposée en leasing social à 100 euros par mois, ce qui pourrait attirer une nouvelle clientèle qui souhaite passer à 100% électrique, mais est limitée par des contraintes budgétaires.

Voitures électriques : un impact environnemental sous-estimé et des conseils pour optimiser l’autonomie des batteries

En bref:

  • Les pneus des voitures électriques s’usent 26% plus rapidement que ceux des véhicules thermiques, ce qui entraîne une augmentation de l’empreinte carbone et des émissions de particules fines.
  • L’usure prématurée des pneus des voitures électriques est due en partie à leur masse plus importante, principalement causée par les batteries.
  • Pour optimiser l’autonomie des batteries des voitures électriques, il est recommandé d’éviter les cycles de charge extrêmes, de privilégier la charge lente et de ménager la batterie face aux températures extrêmes.

Le revers de la médaille électrique : une usure prématurée des pneus

S’il est indéniable que les véhicules électriques participent à la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre, un nouvel aspect vient bousculer cet équilibre. En effet, selon une récente étude menée par Epyx, une entreprise britannique spécialisée dans la gestion de flottes, les pneus des automobiles électriques auraient une durée de vie réduite de 26% par rapport à leurs équivalents thermiques. Cette usure accrue implique une production plus importante de pneus, engendrant ainsi une empreinte carbone et l’émission de particules fines plus élevées.

Selon les données recueillies par Epyx auprès de milliers de véhicules d’entreprise, les pneus des voitures électriques nécessitent un remplacement après environ 29 000 km de route, contre 39 000 km pour les véhicules à essence et 40 000 km pour les modèles hybrides.

L’explication : une masse plus importante

L’une des raisons principales de cette usure précoce serait la masse plus importante des véhicules électriques, due en grande partie à leurs batteries. Prenons l’exemple de la Renault Mégane : un modèle à essence pèse en moyenne 1,2 t, contre 1,5 t à 1,6 t pour la version électrique. Néanmoins, il est important de préciser que les véhicules électriques analysés par Epyx sont généralement de dimensions plus grandes que les véhicules thermiques, ce qui peut en partie expliquer leur usure accrue.

Optimiser l’autonomie des batteries : quelques astuces

Avec l’essor des véhicules électriques, les conducteurs se posent de plus en plus de questions sur l’autonomie de leurs véhicules. En effet, les batteries ont tendance à se dégrader avec le temps, perdant ainsi de leur capacité. Cependant, il existe des stratégies pour limiter ce phénomène.

Eviter les cycles de charge extrêmes

Les batteries des voitures électriques ne sont pas friandes des charges complètes ou des décharges totales. Il est donc préférable de maintenir leur niveau de charge entre 20 % et 80 %. Les cycles de charge extrêmes peuvent en effet endommager la batterie et réduire son autonomie.

Privilégier la charge lente

Les charges rapides ont tendance à chauffer la batterie, ce qui peut accélérer son vieillissement. Privilégier une charge lente, principalement en courant alternatif, est donc une option plus sûre pour préserver votre batterie sur le long terme.

Ménager la batterie face aux températures extrêmes

Tout comme les humains, les batteries n’aiment pas les températures extrêmes. Que ce soit le froid glacial ou la chaleur torride, ces conditions peuvent endommager la batterie et réduire sa capacité. Il est donc recommandé de garer votre véhicule électrique dans un endroit abrité, à l’abri du soleil et du froid.

Alors que l’engouement pour les véhicules électriques ne cesse de croître, il est essentiel de ne pas négliger ces aspects pour optimiser la durabilité et l’efficacité de ces véhicules. Un usage raisonné et informé permettra non seulement de prolonger la durée de vie des batteries, mais aussi de réduire l’empreinte carbone liée à la production des pneus, contribuant ainsi à un véritable développement durable.

Transition vers l’électromobilité : Déchiffrer le dilemme entre véhicules hybrides et essence

En bref:

  • Le coût initial d’achat reste un obstacle à l’acquisition de véhicules électriques, mais sur le long terme, ils sont plus économiques à utiliser que les véhicules thermiques.
  • L’arrivée de modèles abordables et l’amélioration de l’infrastructure de recharge pourraient favoriser la transition vers l’électromobilité.
  • L’évolution technologique, notamment l’amélioration des batteries et l’apparition de systèmes bidirectionnels de restitution d’énergie, joue un rôle clé dans l’avenir de l’électromobilité.

Le débat entre l’acquisition d’un véhicule hybride et d’un véhicule thermique est devenu un enjeu majeur dans le secteur automobile. Malgré l’augmentation des ventes de voitures électriques, qui ont récemment franchi la barre des 20%, les véhicules thermiques demeurent la préférence de nombreux conducteurs. Pourquoi une telle réticence face aux véhicules électriques? Quels sont les facteurs qui pourraient faire pencher la balance en faveur de l’électromobilité? Tentons de déchiffrer cette équation complexe.

Les freins à l’acquisition d’un véhicule électrique

Le choix d’un véhicule électrique reste encore marginal parmi les particuliers. Moins d’un conducteur sur cent a franchi le pas pour diverses raisons. Les incertitudes et méconnaissances autour de l’électromobilité constituent un frein important. Certains conducteurs expriment leurs interrogations sur l’autonomie, l’infrastructure de recharge ou encore le coût initial d’achat.

Le coût d’achat initial: un obstacle majeur

L’investissement initial nécessaire à l’acquisition d’un véhicule électrique est souvent pointé du doigt comme un obstacle majeur. En moyenne, ces véhicules sont 25% plus chers à l’achat que leurs équivalents thermiques. Cependant, un examen plus approfondi des coûts révèle une autre facette de l’équation. Le coût de fonctionnement d’une voiture thermique est nettement supérieur à celui d’une voiture électrique. Ainsi, sur une période de plusieurs années, l’investissement initial plus élevé dans un véhicule électrique peut être compensé.

L’électrique: un choix économiquement plus avantageux sur le long terme

L’analyse des coûts totaux d’utilisation d’un véhicule électrique par rapport à un véhicule thermique révèle des surprises. « L’ensemble des autres coûts, notamment les coûts d’assurance, les coûts d’entretien ou les coûts relatifs à l’utilisation en tant que telle, c’est-à-dire le coût de l’électricité, sont plus favorables pour un véhicule électrique » explique Annelies Develtere, responsable recherche mobilité durable à l’Institut pour la sécurité routière VIAS.

En effet, rouler en électrique coûte aujourd’hui environ 2 euros pour 100 km, contre près de 10 euros en essence. De plus, les coûts d’entretien et d’assurance des véhicules électriques sont généralement plus bas. Ainsi, après plusieurs années d’utilisation, la voiture électrique devient souvent plus rentable.

Le futur de l’électromobilité : modèles abordables et amélioration de l’infrastructure

Avec l’arrivée prochaine de nouveaux modèles de voitures électriques, plus petits et moins chers, le coût d’achat initial pourrait bientôt diminuer. Cependant, ces nouveaux modèles plus abordables risquent d’être moins puissants et performants.

Par ailleurs, des questions pratiques demeurent. L’autonomie des véhicules électriques et l’infrastructure de recharge sont des préoccupations majeures pour de nombreux conducteurs. Cependant, comme le souligne Thierry De Vleeschouwer, directeur de Škoda Belgique, l’autonomie de plusieurs centaines de kilomètres offerte par la plupart des véhicules électriques est largement suffisante pour les besoins quotidiens.

L’évolution technologique : un facteur clé

Erwin Ollivier, Strategy & Change Consultant chez Ethias, voit dans l’évolution technologique un facteur clé pour l’avenir de l’électromobilité. Selon lui, l’amélioration des batteries, l’apparition de systèmes bidirectionnels de restitution d’énergie et la disparition des câbles de recharge sont autant d’innovations qui pourraient transformer le paysage de l’électromobilité.

Conclusion

Il semblerait donc que l’avenir de l’électromobilité dépende de nombreux facteurs, allant de l’évolution technologique à l’adoption de nouvelles habitudes de consommation. Si le coût d’achat initial reste un obstacle, l’analyse des coûts d’utilisation sur le long terme met en évidence l’attractivité économique de l’électromobilité. La transition vers des véhicules électriques est inévitable, mais elle nécessite un accompagnement adéquat des conducteurs, une évolution des mentalités et une amélioration continue de l’offre et de l’infrastructure.

TotalEnergies franchit le seuil des 1 000 bornes de recharge rapide en France

En bref:

  • TotalEnergies a franchi le seuil des 1 000 bornes de recharge rapide en France, marquant sa contribution à l’électromobilité dans le pays.
  • TotalEnergies prévoit d’augmenter le nombre de ses bornes de recharge sur le territoire français et vise à atteindre 250 stations d’ici la fin de l’année en cours et plus de 500 d’ici 2026.
  • Tesla se distingue avec son réseau de Superchargeurs, comprenant plus de 50 000 bornes à travers le monde, offrant une facilité d’utilisation et une vitesse de recharge supérieures.

Une transition énergétique en marche

En dépit du coût encore élevé des véhicules électriques et de la peur de l’inconnu, la transition vers l’électromobilité s’accélère en France. Le nombre de bornes de recharge disponibles sur le territoire français ne cesse de croître, dépassant désormais les 10 000 unités. Cette progression est notamment le fruit des efforts déployés par des acteurs majeurs du secteur, dont TotalEnergies, Fastned et Ionity.

TotalEnergies : Un acteur engagé dans la mobilité électrique

TotalEnergies, l’opérateur pétrolier français, s’est engagé de manière résolue dans le développement de l’infrastructure de recharge pour véhicules électriques. L’entreprise a récemment franchi une étape significative en inaugurant sa millième borne de recharge rapide dans l’Hexagone, marquant ainsi sa contribution importante à l’électromobilité dans le pays. Cette borne a été installée dans une toute nouvelle station à Lyon, présidée par le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.

Des ambitions grandissantes

Fort de ce succès, TotalEnergies ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise envisage d’augmenter le nombre de ses bornes de recharge sur le territoire français dans les années à venir. Parallèlement, elle prévoit de supprimer plusieurs stations-service traditionnelles, une tendance également suivie par plusieurs municipalités, dont Paris. L’objectif de TotalEnergies est d’atteindre 250 stations de recharge d’ici la fin de l’année en cours, et plus de 500 d’ici 2026.

Des stations de recharge modernes et accueillantes

Les stations de recharge rapide de TotalEnergies se distinguent par leur modernité et leur convivialité. Elles proposent une puissance de recharge allant de 50 kW à 300 kW, offrant ainsi une recharge rapide et efficace aux utilisateurs de véhicules électriques. Chaque station est équipée d’un espace d’attente confortable, de sanitaires, d’un service de restauration et d’une connexion Wifi. De plus, du personnel est présent dans toutes les stations pour accueillir et renseigner les clients.

La concurrence : Tesla et son réseau de Superchargeurs

Dans le domaine de la recharge rapide, Tesla se distingue par son réseau de Superchargeurs. Ce réseau, qui compte plus de 50 000 bornes à travers le monde, est reconnu pour sa supériorité en termes de facilité d’utilisation et de vitesse de recharge. Il résulte d’efforts intensifs de la part du constructeur américain pour convaincre ses clients potentiels de la viabilité de ses véhicules électriques.

La France n’est pas en reste, avec l’ouverture de nombreuses nouvelles stations depuis l’arrivée de la Tesla Model 3. Tesla a également innové en équipant ses Superchargeurs d’un câble Combo CCS, permettant aux voitures électriques autres que Tesla de se recharger sur son réseau. En outre, Tesla a récemment introduit des Superchargeurs de quatrième génération, qui mettent l’accent sur l’accessibilité à tous les véhicules grâce à un câble plus long.

Conclusion

L’essor de l’électromobilité en France est indéniable. L’augmentation du nombre de bornes de recharge rapide, à l’initiative d’acteurs tels que TotalEnergies et Tesla, en est un signe clair. Malgré les défis à relever, ces entreprises mettent tout en œuvre pour faciliter la transition vers une mobilité plus durable.

L’avenir de l’automobile se dessine : l’hybride et l’électrique en pleine expansion

En bref:

  • L’industrie automobile connaît une mutation avec la montée en puissance des véhicules hybrides et électriques.
  • Les véhicules hybrides offrent une solution de transition avec une autonomie supérieure, tandis que les véhicules électriques connaissent un essor grâce à l’amélioration des infrastructures de recharge.
  • L’adaptation des infrastructures et les défis du développement durable sont des enjeux clés pour l’avenir de l’automobile.

Un paysage automobile en mutation

L’industrie automobile connaît une véritable métamorphose. Les motorisations traditionnelles à essence et diesel perdent progressivement du terrain face à l’émergence des véhicules hybrides et électriques. Aujourd’hui, le 17 octobre 2023, l’heure est à l’évolution et à l’adaptation à ce nouveau paysage motoristique.

La montée en puissance des véhicules hybrides

Les véhicules hybrides, combinant une motorisation thermique et électrique, sont de plus en plus présents sur nos routes. Ils représentent une solution de transition idéale pour les conducteurs désireux de réduire leur empreinte carbone sans pour autant faire le saut vers le 100% électrique. Offrant une autonomie supérieure à celle des véhicules purement électriques et un temps de recharge réduit, ils séduisent un public de plus en plus large.

Le boom des véhicules électriques

Parallèlement à la montée en puissance des véhicules hybrides, les véhicules 100% électriques connaissent également un essor considérable. Grâce à l’augmentation de la capacité des batteries et à l’amélioration des infrastructures de recharge, ces véhicules offrent une alternative crédible aux motorisations traditionnelles. Ils sont de plus en plus adoptés par les conducteurs urbains, qui apprécient leur silence de fonctionnement et leur absence d’émissions polluantes.

Les défis du développement durable

Cependant, le passage aux motorisations hybrides et électriques n’est pas sans poser de défis en termes de développement durable. D’une part, la production et le recyclage des batteries posent des questions environnementales. D’autre part, l’augmentation de la demande en électricité nécessite une production d’énergie plus propre et plus durable.

La nécessaire adaptation des infrastructures

L’essor des véhicules hybrides et électriques requiert également une adaptation des infrastructures. Il est nécessaire de multiplier les points de recharge, notamment en milieu urbain, pour répondre à la demande croissante. De plus, les réseaux électriques doivent être renforcés pour faire face à l’augmentation de la consommation d’électricité.

Une industrie en pleine évolution

Face à ces défis, l’industrie automobile est en pleine mutation. Les constructeurs investissent massivement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies. Ils cherchent à améliorer l’efficacité des motorisations hybrides et électriques, à augmenter l’autonomie des batteries et à réduire leur impact environnemental.

L’émergence de nouvelles opportunités

Malgré les défis, l’essor des véhicules hybrides et électriques ouvre des opportunités considérables. De nouveaux marchés émergent, tant pour les constructeurs que pour les fournisseurs d’énergie et les prestataires de services. De plus, l’innovation technologique crée de nouveaux emplois et stimule la croissance économique.

Un avenir prometteur

L’avenir de l’automobile est donc résolument tourné vers l’hybride et l’électrique. Bien que des défis restent à relever, les perspectives sont prometteuses. Les véhicules hybrides et électriques représentent une opportunité de faire évoluer notre mobilité de manière plus durable et plus respectueuse de l’environnement. Le chemin est encore long, mais la transition est en marche.

La nouvelle Citroën ë-C3 : une révolution électrique à portée de tous

En bref:

  • La nouvelle Citroën ë-C3, une citadine électrique, sera lancée en 2024 avec un prix démocratique inférieur à 25 000 euros.
  • Le tarif compétitif de l’ë-C3 sera soutenu par le bonus écologique et elle restera éligible à cette aide en 2024.
  • L’ë-C3 sera basée sur la nouvelle C3 lancée en Inde, avec des modifications significatives, et offrira une autonomie d’au moins 300 km.

Une Citroën électrique très attendue

La marque française Citroën s’apprête à dévoiler une nouveauté qui fait déjà beaucoup parler d’elle : l’ë-C3, une citadine électrique. Cette dernière, dont le lancement est prévu pour début 2024, suscite une grande impatience auprès du public. La raison ? Un prix démocratique qui devrait se situer en dessous des 25 000 euros, hors aides de l’Etat. C’est demain, mardi 17 octobre 2023, que le voile sera levé sur ce modèle prometteur.

Un tarif compétitif grâce au bonus écologique

Le tarif attractif de l’ë-C3 sera en partie dû au bonus écologique, une aide qui devrait voir son montant augmenter en 2024. Cette aide sera toutefois conditionnée à l’impact environnemental de la production des voitures électriques. La Dacia Spring, concurrente directe de l’ë-C3, produite en Chine, devrait donc voir son bonus écologique disparaître à partir du 1er janvier 2024. C’est donc une voie royale qui s’ouvre à l’ë-C3, produite en Slovaquie, qui restera éligible à cette aide en 2024. Il est également à noter que la future citadine de Citroën pourrait bénéficier du leasing social à 100 euros par mois, un dispositif dont les détails restent à préciser.

Une base technique différente pour un tarif maîtrisé

Pour proposer un tarif aussi avantageux, l’ë-C3 ne reprendra pas la même base technique que les Peugeot e-208 et Opel Corsa Electric, vendues respectivement à partir de 35 300 euros et 34 550 euros. Elle sera plutôt basée sur la nouvelle C3 lancée en Inde, mais avec des modifications significatives. Comme son homologue indien, elle devrait être proposée en versions essence et électrique sur le marché européen.

Un positionnement stratégique pour Citroën

La sortie de l’ë-C3 marque un tournant dans le positionnement de Citroën. Au sein du groupe Stellantis, la marque aux chevrons se voit assigner la mission d’occuper l’entrée de gamme, aux côtés de Fiat. L’objectif n’est pas de devenir une marque low-cost, mais un constructeur généraliste accessible. Ainsi, Citroën s’aligne sur la stratégie de Dacia, qui propose des voitures essentielles, répondant aux attentes réelles des consommateurs.

Un style revisité et une autonomie prometteuse

Bien que le design de l’ë-C3 reste pour l’instant un mystère, il semblerait que la nouvelle citadine électrique de Citroën emprunte sa silhouette à la C3 lancée en Inde, avec toutefois des modifications de style notables. Elle devrait notamment adopter la signature lumineuse en forme de crochet et le nouveau logo de la marque, droit face à la route.

Quant à l’autonomie de l’ë-C3, elle serait d’au moins 300 km, même pour le modèle à moins de 25 000 euros. Ce niveau d’autonomie, largement suffisant pour une citadine, permettra également une certaine polyvalence pour des trajets plus longs. Reste à connaître les options de recharge proposées par le constructeur.

Un avenir prometteur pour l’ë-C3

D’autres modèles concurrents devraient bientôt faire leur apparition dans cette gamme de prix, dont la future Fiat Panda, cousine technique de la C3, la Volkswagen ID.2, la nouvelle Renault 5 ou encore la prochaine évolution de la Dacia Spring. En dépit de cette concurrence, l’ë-C3 semble bien positionnée pour séduire une large clientèle, grâce à son tarif attractif, son design moderne et son autonomie satisfaisante. Rendez-vous demain pour la présentation officielle de ce modèle qui pourrait bien révolutionner le marché des citadines électriques.

Le tarif de l’assurance automobile pour les véhicules électriques risque d’augmenter

En bref:

  • La suspension de la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance (TSCA) pour les voitures électriques pourrait prendre fin en 2024, entraînant une augmentation du coût de l’assurance automobile pour ces véhicules.
  • Si la TSCA est réinstaurée, le coût de l’assurance des véhicules électriques pourrait augmenter de 20 à 25% pour une assurance au tiers et de 12 à 15% pour une assurance multirisques.
  • Les coûts de réparation plus élevés des véhicules électriques, ainsi que les problèmes liés aux batteries, pourraient également contribuer à l’augmentation du coût de l’assurance.

Un avantage fiscal menacé

Depuis la transition progressive des véhicules à moteur thermique vers les voitures hybrides et électriques, plusieurs incitations financières ont été mises en place pour encourager cette bascule nécessaire à la préservation de l’environnement. Parmi ces incitations, la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance (TSCA), généralement incluse dans le coût des assurances automobiles, a été suspendue pour les voitures électriques immatriculées entre 2021 et 2023. Cette mesure a permis une réduction significative du coût de l’assurance pour ces véhicules, passant en moyenne de 645€ pour un véhicule thermique à 563€ pour un véhicule électrique en 2023.

Cette économie pourrait toutefois disparaître à partir du 1er janvier 2024. En effet, le projet de loi de finances pour 2024 ne prévoit pas, à l’heure actuelle, de prorogation de cette exonération. A moins qu’un amendement ne soit déposé avant le vote du budget 2024, la TSCA deviendra de nouveau applicable, entrainant de facto une augmentation du coût de l’assurance automobile pour les véhicules électriques.

Une hausse de tarif qui pourrait être significative

Si la TSCA est réinstaurée, le coût de l’assurance des véhicules électriques pourrait augmenter de 20 à 25% pour une assurance au tiers, et de 12 à 15% pour une assurance multirisques. Cette hausse serait principalement due à l’augmentation de 33% sur la garantie responsabilité civile et de 18% sur la garantie pour les dommages.

Des coûts de réparation plus élevés

Un autre facteur pourrait également contribuer à l’augmentation du coût de l’assurance auto pour les voitures électriques : le coût des réparations. En effet, les véhicules électriques sont généralement plus coûteux à réparer que leurs homologues thermiques. Par exemple, la carrosserie en aluminium, plus légère mais plus coûteuse qu’une carrosserie en acier, nécessite l’intervention d’un carrossier spécialisé.

Le casse-tête des batteries

Un problème majeur concerne les batteries des véhicules électriques. Ces dernières, composées de métaux coûteux tels que le lithium, le cobalt ou le nickel, peuvent représenter jusqu’à 50% du prix de la voiture. En cas de dommage important sur la batterie, la réparation ou le remplacement de celle-ci peut s’avérer économiquement non viable pour le propriétaire du véhicule, conduisant à une mise hors d’usage du véhicule, même s’il est relativement neuf. Cette situation pourrait inciter les compagnies d’assurance à augmenter le coût de l’assurance auto pour les véhicules électriques.

Un futur plus coûteux pour les propriétaires de véhicules électriques ?

Avec la possible réinstauration de la TSCA, la hausse prévue du prix de l’électricité en 2024 (environ 10%) et les coûts de réparation élevés, posséder une voiture électrique pourrait devenir un défi financier pour de nombreux automobilistes. Néanmoins, il est important de noter que la transition vers les véhicules électriques et hybrides reste essentielle pour limiter l’impact environnemental du secteur automobile. Malgré ces obstacles potentiels, il est donc crucial de continuer à explorer des solutions durables et abordables pour favoriser l’adoption de ces véhicules plus respectueux de l’environnement.

Stella Terra : Une Révolution Verte sur Quatre Roues

En bref:

  • Le Solar Team Eindhoven a développé la Stella Terra, un véhicule tout-terrain alimenté à l’énergie solaire, qui peut fonctionner indépendamment des bornes de recharge et résister aux terrains accidentés.
  • La Stella Terra est équipée de panneaux solaires avancés sur son toit, ce qui lui permet d’avoir une durabilité globale inégalée et de parcourir jusqu’à 630 km lors des journées ensoleillées.
  • Le Solar Team Eindhoven prévoit de tester la Stella Terra au Maroc, sur un trajet de près de mille kilomètres à travers des paysages diversifiés, pour démontrer les performances du véhicule.

L’Innovation au Service de l’Écologie

Une nouvelle avancée considérable dans le domaine du transport écologique a été présentée par le Solar Team Eindhoven, un groupe d’étudiants de l’Université de Technologie d’Eindhoven aux Pays-Bas. Leur dernière création, la Stella Terra, est un véhicule tout-terrain alimenté à l’énergie solaire. Distincte des véhicules électriques tout-terrain comme le Rivian R1T, la Stella Terra se positionne comme un véritable précurseur du transport vert, capable de fonctionner indépendamment des bornes de recharge et résistant aux terrains accidentés.

La Stella Terra, bien qu’elle ne soit pas la première initiative en matière de véhicule solaire – on se souvient du projet de coupé tout-terrain alimenté à l’énergie solaire de Maybach en 2021 et de Sono Motors qui a finalement abandonné son projet de véhicule solaire – est la première à s’engager dans des tests rigoureux. Le Solar Team Eindhoven a prévu de l’emmener au Maroc pour une série d’essais exigeants.

Une Technologie Avancée pour une Durabilité Exceptionnelle

La Stella Terra tire son énergie de panneaux solaires avancés installés sur son toit. Cette technologie permet d’assurer une durabilité globale inégalée. Par ailleurs, le véhicule est homologué pour la route, affiche une vitesse maximale de 145 km/h et pèse seulement 1 200 kg. Il peut parcourir jusqu’à 630 km lors des journées ensoleillées.

Construire un véhicule tout-terrain autosuffisant comme Stella Terra ne fut pas une mince affaire. En tant que premier de son genre à l’échelle mondiale, ce projet a nécessité une ingéniosité remarquable de la part de l’équipe pour concevoir presque chaque composant, de la suspension aux onduleurs des panneaux solaires. Wisse Bos, le responsable du Solar Team Eindhoven, estime que Stella Terra a une avance de cinq à dix ans sur le marché actuel, témoignant de l’engagement de l’équipe à faire progresser la technologie pour un avenir durable.

Des Tests Rigoureux pour un Véhicule Hors Norme

Malgré des essais intensifs aux Pays-Bas, l’équipe veut pousser Stella Terra à ses limites au Maroc en octobre. Le trajet, qui s’étend sur près de mille kilomètres à travers des paysages diversifiés, dont le Sahara, permettra de démontrer les performances du véhicule, qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire.

Le Solar Team Eindhoven a une longue histoire de défi des limites de la mobilité solaire. Avec quatre victoires consécutives au World Solar Challenge en Australie et leur camping-car solaire Stella Vita, qui a fait les gros titres en 2021, l’équipe trace constamment la voie vers un avenir plus vert et plus durable.

Stella Terra : le Futur du Transport Durable

Alors que Stella Terra s’apprête à entreprendre son voyage monumental, elle se positionne comme un symbole d’excellence en ingénierie et un testament des possibilités du transport durable. Le monde attend avec impatience le prochain chapitre de l’histoire du Solar Team Eindhoven.

Un conducteur écossais survit à une effrayante balade avec sa voiture électrique incontrôlable

En bref:

  • Un conducteur écossais a vécu une expérience terrifiante avec sa voiture électrique.
  • Les freins de la voiture ne répondaient plus, laissant le conducteur incapable de l’arrêter.
  • La police a finalement dû provoquer une collision pour immobiliser le véhicule.

Une course effrayante sur la route A803

La soirée du dimanche 1er octobre 2023 a pris une tournure terrifiante pour Brian Morrison, un Écossais de 53 ans. Au volant de sa toute nouvelle MG ZS EV, il a vécu un véritable cauchemar sur la route A803 à destination de Kirkintilloch, près de Glasgow. Alors que M. Morrison s’apprêtait à ralentir à l’approche d’un rond-point, il a constaté avec effroi que les freins de son véhicule ne répondaient plus. Sa voiture électrique s’est alors figée à une vitesse de 50 km/h, manifestant un « dysfonctionnement catastrophique », selon les termes de M. Morrison.

Un bruit de grincement, signe précurseur du dysfonctionnement

M. Morrison a relaté avoir entendu un bruit de grincement avant que le véhicule ne se bloque. Ce son évoquait celui des plaquettes de frein, mais étant donné la jeunesse de son véhicule, il n’avait aucune raison de soupçonner un problème à ce niveau. C’est ainsi que sa voiture neuve a pris le contrôle, se figeant à une vitesse de 50 km/h, sans aucune possibilité de l’arrêter.

Une situation de panique pour le conducteur immobilisé

Confronté à une telle situation, M. Morrison, qui souffre de problèmes de mobilité, ne pouvait pas simplement sauter de son véhicule en marche. Comme il le souligne : « Cela ne semble peut-être pas très rapide, mais quand vous n’avez aucun contrôle sur la vitesse et que vous êtes complètement coincé à l’intérieur, c’est terrifiant ». Après avoir alerté sa femme et les services d’urgence, trois voitures de police ont rapidement rejoint la scène.

Les tentatives infructueuses des forces de l’ordre

Les forces de l’ordre ont tenté plusieurs stratégies pour stopper le véhicule déchaîné, demandant à M. Morrison de jeter sa clé électronique par la fenêtre ou d’éteindre le moteur en maintenant le bouton d’alimentation. Malheureusement, ces manoeuvres se sont révélées sans effet, la MG ZS EV continuant inexorablement sa course à une vitesse de 50 km/h.

Une solution radicale pour arrêter le véhicule

Face à l’impasse, les policiers ont pris la décision drastique de provoquer une collision avec l’arrière de leur fourgon, afin d’empêcher que le véhicule ne pénètre dans une zone plus densément peuplée. « Finalement, je suis arrivé à un rond-point qui a ralenti la voiture à environ 25 km/h et le fourgon de police m’attendait de l’autre côté », a relaté M. Morrison. La voiture de police a dû freiner vigoureusement pour réussir à immobiliser la MG ZS EV.

L’intervention des techniciens pour l’arrêt définitif du véhicule

Malgré tout, la voiture, bien qu’endommagée par la collision, continuait de tenter d’avancer. Devant cette situation, la police a dû faire appel au revendeur qui a dépêché trois techniciens sur place. Après trois heures d’efforts et une série de diagnostics, ces derniers sont parvenus à stopper définitivement le véhicule.

Suites de l’incident et réflexions de M. Morrison

Suite à cet incident, l’assurance de M. Morrison a ouvert une enquête, tandis que MG Motor UK a affirmé prendre la situation très au sérieux. La voiture de M. Morrison sera soumise à une série de tests et d’inspections exhaustives par leur équipe d’ingénieurs. Cet incident a laissé M. Morrison traumatisé, remettant en question sa confiance envers les véhicules électriques : « Je ne sais pas si j’achèterai une voiture électrique. Franchement, je n’ai même pas essayé de conduire la voiture de ma femme, c’était une expérience terrifiante », conclut-il.

Le bonus écologique 2024 : les critères d’éligibilité se précisent

En bref:

  • Le bonus écologique pour l’achat de véhicules électriques en France sera conditionné par un « score environnemental » à partir de 2024.
  • Les constructeurs devront fournir une documentation détaillée pour calculer le score environnemental de chaque modèle.
  • Les modèles non européens, notamment ceux fabriqués en Chine, pourraient être impactés par cette mesure.

Un bonus écologique sous nouvelles conditions

La récente annonce du gouvernement français marque une révolution dans le domaine de l’automobile électrique. En effet, le bonus écologique, qui constituait jusqu’à présent une aide financière allouée pour l’acquisition de véhicules électriques de moins de 47.000 euros et d’une masse inférieure à 2,4 tonnes, va subir une réforme majeure. Dès 2024, l’octroi de cette subvention sera désormais conditionné par un « score environnemental ».

L’objectif de cette nouvelle approche est de prendre en considération le bilan carbone global du véhicule, depuis sa phase de production jusqu’à son utilisation sur les routes. L’idée sous-jacente est claire : favoriser les véhicules électriques assemblés en Europe tout en mettant de côté certains modèles conçus en Asie, notamment en Chine.

La mise en place du nouveau bonus écologique

Les constructeurs automobiles qui commercialisent leurs modèles en France ont eu la possibilité, depuis le 10 octobre, de proposer leurs véhicules électriques pour une évaluation en vue de l’obtention du bonus écologique renouvelé. Bien que les montants de ce bonus n’aient pas encore été dévoilés, on sait déjà qu’ils seront supérieurs à ceux de l’année précédente. Pour rappel, l’aide financière de 2023 est fixée à 5.000 euros, voire à 7.000 euros pour les ménages les plus modestes.

La mise en œuvre de cette réforme passe par une plateforme numérique dédiée, lancée par l’Ademe (Agence de la Transition écologique) le 10 octobre. Cette plateforme permettra à l’agence d’évaluer le score environnemental de chaque véhicule en se basant sur divers critères : le mix énergétique de l’activité d’assemblage, les matériaux utilisés, la production de la batterie et le transport nécessaire pour acheminer le véhicule.

Le score environnemental : un nouvel indicateur

L’évaluation du score environnemental de chaque véhicule sera faite automatiquement par la plateforme de l’Ademe. Cependant, une vérification manuelle sera nécessaire pour valider les valeurs déclarées par les constructeurs. Ce score, sur une échelle de 80 points, sera déterminant pour l’éligibilité au bonus écologique. Ainsi, pour bénéficier de cette aide, un véhicule devra obtenir un minimum de 60 points.

Cette nouvelle réglementation met les constructeurs automobiles face à de nouveaux défis. En effet, pour chaque modèle vendu en France, ils devront fournir à l’Ademe une documentation détaillée permettant de calculer le score environnemental.

Impact de la nouvelle mesure

Le gouvernement estime que l’application de ces nouvelles règles permettra de réduire l’empreinte carbone de la France de 800.000 tonnes d’équivalent CO2 par an. Il est à noter que les modèles fabriqués en Chine représentent actuellement près d’un tiers des bonus versés, avec une enveloppe globale d’un milliard d’euros pour aider les Français à passer à l’électrique.

Quelle suite pour les véhicules non européens ?

Le paysage automobile pourrait être fortement perturbé par cette nouvelle mesure, notamment pour des modèles comme les Tesla Model Y et Model 3, ainsi que la Dacia Spring, largement commercialisés en France mais principalement fabriqués en Chine. D’autres modèles, comme la MG4 du groupe chinois SAIC ou encore la Dolphin de BYD, pourraient également être impactés.

Le gouvernement français a opté pour une approche plus subtile en se basant sur le score environnemental plutôt qu’en imposant des restrictions sur les lieux de production. Par conséquent, il est possible que certains véhicules produits en Europe soient également rejetés.

Quid des modèles éligibles ?

La liste des modèles éligibles à la principale subvention à l’achat d’une voiture électrique sera dévoilée le 15 décembre prochain. Les véhicules seront évalués pour déterminer leur score environnemental. Pour les constructeurs qui verront leurs modèles rejetés, un recours sera possible. Ils pourront ainsi démontrer que leurs véhicules sont plus respectueux de l’environnement que la moyenne des constructeurs de leur zone.

En définitive, cette réforme du bonus écologique est un signal fort envoyé par le gouvernement français, en faveur de la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie automobile.

Le paysage changeant de l’industrie automobile : Concentration sur l’électrique

En bref:

  • Kia lance une nouvelle gamme de voitures électriques abordables pour démocratiser la voiture électrique.
  • Volkswagen met fin à la production de sa voiture électrique e-Up et prévoit de la remplacer par l’ID.2 en 2025.
  • Une étude révèle que les voitures électriques chinoises sont moins chères en raison de l’efficacité de la production et de l’autosuffisance en pièces.
  • La France fait face à des défis pour le déploiement des bornes de recharge, malgré une augmentation récente du nombre de points de recharge.

Kia rejoint la course des voitures électriques abordables

Dans une démarche visant à démocratiser la voiture électrique, Kia, le constructeur coréen connu pour ses SUV, a présenté mardi dernier à Séoul une nouvelle gamme de véhicules électriques. Ce geste audacieux marque l’entrée de Kia dans la compétition pour la petite voiture électrique, une course déjà engagée par des géants de l’industrie comme Volkswagen et Citroën.

Le PDG de Kia, Ho-Sung Song, a déclaré lors de l’événement que de nombreux consommateurs avaient été dissuadés par les prix élevés et les difficultés de recharge des véhicules électriques. Avec cette nouvelle gamme, Kia espère offrir des véhicules électriques accessibles pour tous, faisant écho au slogan de Volkswagen.

La petite voiture compacte cinq places de Kia, l’EV2, arrivera sur le marché européen dès 2025. Ce geste audacieux de la part de Kia, une marque intimement liée à Hyundai, démontre leur volonté de conquérir le marché des véhicules électriques, un marché déjà dominé par des concurrents comme Volkswagen.

La fin de la Volkswagen e-Up

Pendant ce temps, Volkswagen met fin à la production de la e-Up, sa petite voiture électrique. Lancée en 2013 et réactualisée en 2019, la Volkswagen e-Up a vécu au-delà de sa durée de vie prévue grâce à une prolongation de quelques années supplémentaires. Cependant, cette prolongation arrive à son terme et la production de la e-Up cessera d’ici la fin du mois.

Malgré une technologie de plus en plus obsolète et une hausse constante des prix, la e-Up a encore réussi à immatriculer 1 177 véhicules en France depuis le début de l’année 2023. Cependant, avec l’arrêt de production de la e-Up, Volkswagen laisse un vide dans son catalogue qui ne sera pas comblé avant la sortie de son nouveau modèle abordable, l’ID.2, prévu pour 2025.

Les voitures électriques chinoises moins chères: pourquoi?

Dans un autre développement intéressant, une étude récente de la banque suisse UBS a révélé que les voitures électriques chinoises, bien qu’elles soient fabriquées en Europe, seraient toujours moins chères que leurs équivalents européens. L’étude, qui se base sur le constructeur chinois de véhicules électriques BYD, met en évidence deux raisons principales à cela.

La première est l’efficacité de la production. Les constructeurs automobiles, comme Renault et Tesla, ont toujours cherché à optimiser les temps de production de leurs voitures. BYD, en revanche, a repoussé les limites en produisant une voiture en moins de cinq heures.

La deuxième raison est l’autosuffisance de BYD en matière de pièces. 75 % des pièces utilisées dans leurs voitures sont directement fabriquées par la marque, ce qui contribue à réduire les coûts.

Le défi du déploiement des bornes de recharge en France

Alors que l’intérêt pour les véhicules électriques continue de croître, la France est confrontée à un défi de taille : le déploiement de bornes de recharge. Malgré un objectif initial de 100 000 bornes de recharge publiques pour 2021, le déploiement a été ralenti par la crise sanitaire et une pénurie de certains composants.

Cependant, en 2022, la France a accéléré le rythme, augmentant les installations de 53 % en un an pour atteindre près de 83 000 points de recharge. L’association pour le développement de la mobilité électrique, Avere-France, estime qu’entre 330 000 et 480 000 points de recharge seront disponibles d’ici à 2030.

Malgré ces avancées, plusieurs défis restent à relever pour assurer le déploiement efficace des bornes de recharge. La production et l’approvisionnement en équipement, la coopération entre les acteurs publics et privés, et la standardisation des prises sont des défis majeurs à surmonter.

Conclusion

Alors que l’industrie automobile continue de se déplacer vers l’électrique, les constructeurs sont confrontés à de nombreux défis. Cependant, avec des initiatives audacieuses comme celle de Kia et le potentiel de production à faible coût des constructeurs chinois, l’avenir de l’industrie automobile électrique semble prometteur.

Arrêt imminent de la production de la Volkswagen e-Up : une fin anticipée pour cette citadine électrique

En bref:

  • La production de la Volkswagen e-Up, une citadine électrique, prendra fin dans les semaines à venir.
  • La e-Up, malgré ses atouts, a souffert de la concurrence des nouveaux modèles électriques de Volkswagen.
  • Avec la disparition de la e-Up, un vide se crée dans l’entrée de gamme électrique de Volkswagen.

Un adieu anticipé à la Volkswagen e-Up

Volkswagen a confirmé que la production de sa petite citadine électrique, la e-Up, atteindra son terminus dans les semaines à venir. Prévue pour être retirée du catalogue il y a quelques années, elle avait réussi à prolonger son existence. Malheureusement, le sursis est terminé : la production de la Volkswagen e-Up est finalement condamnée à l’arrêt. Selon le site Autocar, qui a révélé cette information le 9 octobre, Volkswagen a confirmé cette décision.

Résumé de la trajectoire de la Volkswagen e-Up

La e-Up a fait son entrée sur le marché en 2013 et a subi une refonte en 2019. Ce modèle, qui appartient aux générations précédentes, était voué à disparaître. En 2022, Volkswagen avait toutefois exprimé son souhait de prolonger sa production jusqu’en 2025, pour combler le vide jusqu’à l’arrivée du nouveau modèle abordable, le futur ID.2all. Cependant, les plans ont changé, et la Volkswagen e-Up ne bénéficiera pas de ce sursis.

Stocks restants pour les derniers amateurs

Malgré son design quelque peu obsolète, la petite voiture est toujours disponible sur le configurateur de Volkswagen. Cependant, elle peine à se distinguer parmi les modèles électriques équipés de la nouvelle plateforme MEB : ID.3, ID.4, ID.5, ID. Buzz et maintenant ID.7. Avec une hausse régulière du prix au fil des années et une technologie de plus en plus obsolète, l’avenir de ce modèle était scellé.

Caractéristiques de la Volkswagen e-Up

Malgré sa fin annoncée, la Volkswagen e-Up avait des atouts pour séduire les amateurs de petites citadines électriques. Elle proposait notamment :

  • Une autonomie de 260 km (wltp) grâce à sa batterie de 32,3 kWh
  • Un moteur économe de 61 kW (83 ch)
  • Un format compact de 3,60 m et un petit coffre de 250 l
  • Un intérieur simple mais fonctionnel
  • Une conduite assez agréable pour une petite voiture

Cependant, le modèle n’a jamais vraiment été mis en avant par la marque, ce qui explique probablement son succès commercial modéré. De plus, il n’a jamais été rentable pour le constructeur.

Un vide dans la gamme Volkswagen

Avec la disparition de la e-Up du catalogue Volkswagen, un vide se crée dans l’entrée de gamme électrique du constructeur allemand. Ce vide mettra plus d’un an à être comblé. L’entrée de gamme électrique passe d’un coup de 28 030 € à 42 990 € pour l’ID.3. Pour un modèle à moins de 30 000 €, les clients devront soit patienter jusqu’en 2025 pour l’arrivée de l’ID.2, soit se tourner vers d’autres constructeurs.

Les voitures électriques chinoises moins chères : le mystère résolu

Le secret des prix compétitifs de l’électrique chinoise

Si les voitures électriques chinoises sont moins chères, ce n’est ni à cause du coût de la main-d’œuvre, ni des matériaux. Une étude récente de la banque suisse UBS révèle que même si les voitures de BYD, un constructeur chinois de véhicules électriques, étaient fabriquées en Europe, elles resteraient 25% moins chères que leurs concurrentes européennes.

La recette du succès de BYD

BYD a réussi à optimiser les temps de production de ses véhicules. Là où Renault et Tesla produisent leurs voitures respectivement en 10 et 9 heures, BYD parvient à produire une voiture en moins de cinq heures. De plus, 75% des pièces utilisées dans leurs voitures sont fabriquées directement par la marque. Ces deux facteurs expliquent en grande partie pourquoi une voiture électrique chinoise est moins chère qu’une européenne.

BYD face aux sanctions européennes

BYD serein face aux attaques de l’Europe

Malgré l’enquête lancée par Bruxelles contre les subventions chinoises, BYD reste confiant. Le constructeur chinois estime avoir une gestion transparente et ouverte, et ne craint donc pas les enquêtes en cours en Europe. Il est prêt à partager toutes les informations nécessaires pour dissiper toute confusion concernant sa production.

Les réponses de BYD face aux sanctions françaises

La France souhaite favoriser les voitures électriques européennes et exclure les voitures en provenance d’Asie des aides à l’achat du gouvernement. BYD, qui s’est fortement engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, ne comprend pas pourquoi la France souhaite viser toutes les voitures électriques chinoises sans distinction, sans prendre en compte les progrès réalisés pour rendre la production plus propre.

Redéfinition du paysage automobile : L’essor du véhicule électrique

En bref:

  • Les véhicules électriques et hybrides dominent l’actualité automobile en raison des réglementations strictes sur les émissions de CO2 et de la nécessité économique.
  • La transition vers les véhicules électriques est inévitable et constitue une opportunité de repenser la conception et la production des véhicules.
  • Les défis de la transition comprennent le coût élevé des véhicules électriques, l’infrastructure de recharge et les questions environnementales et éthiques liées à la production de batteries.

Une transformation radicale du secteur automobile

La métamorphose du secteur automobile est en marche : les véhicules électriques (VE) et hybrides dominent dorénavant l’actualité. En ce 11 octobre 2023, les constructeurs automobiles, poussés par les réglementations de plus en plus strictes sur les émissions de CO2, s’efforcent de proposer des alternatives durables et respectueuses de l’environnement à la voiture traditionnelle à combustion interne.

Le déclin des véhicules fonctionnant uniquement à l’essence ou au diesel est palpable et les véhicules électriques et hybrides prennent la relève. En se penchant sur la question, on découvre que cette mutation n’est pas seulement due à un désir de préserver notre planète, mais aussi à une nécessité économique.

L’avancement inévitable vers un futur électrique

La majorité des constructeurs automobiles ont compris l’importance stratégique de la transition vers les véhicules électriques. Les investissements massifs dans la recherche et le développement de nouvelles technologies de batteries et de motorisations électriques sont devenus une priorité.

Le virage vers l’électromobilité est non seulement une réponse à la nécessité d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement, mais aussi une occasion de repenser en profondeur la conception et la production des véhicules. Les VE nécessitent moins de pièces et sont potentiellement plus simples à assembler que les véhicules à combustion interne, offrant des opportunités d’optimisation des coûts de production et de maintenance.

Les défis de la transition vers l’électrique

Malgré l’accélération de la transition vers l’électrique, plusieurs défis restent à surmonter. Le premier est le coût élevé des véhicules électriques par rapport aux véhicules à combustion. Si les coûts de production et d’exploitation ont tendance à diminuer, l’investissement initial reste un frein pour de nombreux consommateurs.

Le deuxième défi est l’infrastructure de recharge. Même si le nombre de points de recharge a considérablement augmenté au cours des dernières années, leur disponibilité ne suit pas encore le rythme d’adoption des VE. L’autonomie des batteries, même si elle s’améliore, reste également un point de préoccupation pour de nombreux conducteurs.

Enfin, la production de batteries pour véhicules électriques pose des questions environnementales et éthiques. L’extraction des matériaux nécessaires, comme le lithium, peut avoir un impact environnemental significatif et implique parfois des conditions de travail précaires.

L’hybride, une solution transitoire ?

Face à ces défis, les véhicules hybrides, qui combinent un moteur à combustion et un moteur électrique, apparaissent comme une solution intermédiaire intéressante. Ils permettent de bénéficier des avantages de l’électrique (réduction des émissions en ville, agrément de conduite) tout en limitant ses inconvénients (autonomie, coût).

Cependant, les véhicules hybrides ne sont pas une solution à long terme. Ils nécessitent toujours du carburant fossile et leur fabrication est plus complexe et donc plus coûteuse que celle des véhicules électriques. De plus, ils ne répondent pas aux objectifs de réduction drastique des émissions de CO2 fixés par de nombreux pays.

Une révolution en cours

Malgré les défis, la transition vers l’électricité est en cours et semble inévitable. Les constructeurs automobiles, les gouvernements et les consommateurs sont de plus en plus nombreux à embrasser cette révolution.

Il est crucial de comprendre que cette transformation ne se limite pas à remplacer un moteur à combustion par un moteur électrique. Elle implique une redéfinition complète de notre rapport à la mobilité, de la conception et de la production des véhicules à leur utilisation et à leur fin de vie.

Cette révolution est également l’occasion de repenser notre système énergétique. Les véhicules électriques peuvent jouer un rôle clé dans l’équilibrage du réseau électrique et la promotion des énergies renouvelables. Avec des batteries capables de stocker et de restituer de l’électricité, ils peuvent contribuer à stabiliser le réseau lors des pics de demande et favoriser l’intégration des énergies renouvelables.

Conclusion

La transition vers l’électrique est un défi majeur, mais c’est aussi une formidable opportunité. Elle nous pousse à repenser notre rapport à la mobilité et à l’énergie, et à imaginer de nouvelles solutions pour un avenir plus durable. C’est un voyage passionnant et nous sommes impatients de voir les prochaines étapes de cette révolution.

Le gouvernement français vise à accélérer la transition vers l’électrique

En bref:

  • Le gouvernement français vise à accélérer la transition vers les véhicules électriques pour atteindre l’indépendance énergétique.
  • Le bonus pour les véhicules électriques sera augmenté de 200 millions d’euros, avec un barème plus favorable pour les ménages modestes.
  • Les critères d’octroi du bonus écologique seront plus stricts à partir du 10 octobre, prenant en compte les matériaux, les émissions de CO2 et les dépenses d’acheminement.

Une course vers l’indépendance énergétique

Le Ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a récemment exprimé son intention de promouvoir l’adoption massive des véhicules électriques. Il a souligné l’importance pour la France d’atteindre une totale indépendance énergétique et de se libérer rapidement de la dépendance aux énergies fossiles, une ressource que la France ne produit pas. Pour lui, la souveraineté et l’indépendance françaises sont mises à mal par la dépendance aux hydrocarbures.

Une augmentation du bonus pour les véhicules électriques

Lors de la présentation du projet de loi de finances pour l’année à venir, Bruno Le Maire a annoncé une augmentation du bonus pour les véhicules électriques afin d’encourager davantage de Français à opter pour l’électrique. Le budget alloué aux aides à l’acquisition de véhicules électriques, y compris le bonus et la prime à la conversion, sera augmenté de 200 millions d’euros, portant l’enveloppe totale à 1,5 milliard d’euros.

Le barème du nouveau bonus n’est pas encore défini, mais le gouvernement a exprimé le souhait de le renforcer pour les ménages les plus modestes. Il sera également adapté aux revenus des ménages souhaitant changer de véhicule, avec un barème de bonus écologique mieux différencié et progressivement réduit en fonction des revenus des ménages.

Des critères environnementaux plus stricts pour l’octroi du bonus écologique

Dans le but de favoriser l’adoption de véhicules produits de manière plus respectueuse de l’environnement, les conditions d’octroi du bonus écologique, qui facilite l’achat d’un véhicule électrique, vont se durcir à partir du 10 octobre. Plusieurs critères ont été fixés, notamment les matériaux utilisés pour fabriquer le véhicule, les émissions de CO2 provoquées par l’assemblage et par la production de la batterie, ainsi que les dépenses d’acheminement du véhicule. Jusqu’à présent, seules les émissions de gaz à effet de serre sur la route étaient prises en compte.

Les impacts de cette réforme sur les constructeurs et les clients

Cette réforme aura un impact significatif sur les constructeurs de véhicules électriques. À partir du 10 octobre, ils devront soumettre à l’ADEME (Agence de la transition écologique) un dossier détaillé pour obtenir l’autorisation d’utilisation du bonus écologique. Certains constructeurs, dont Dacia et MG, pourrait voir certains de leurs modèles exclus du bonus écologique en raison de leur empreinte carbone à la production.

Cependant, pour les clients, ces changements ne seront pas immédiatement perceptibles. Les critères d’éligibilité actuels s’appliqueront toujours aux voitures neuves commandées ou dont le contrat de location a été signé avant le 15 décembre 2023 inclus.

Le bonus écologique : jusqu’à 7 000 euros

Pour l’instant, le montant du bonus écologique reste le même : jusqu’à 7 000 euros pour les ménages les plus modestes achetant une voiture électrique et jusqu’à 8 000 euros s’il s’agit d’une camionnette. Rappelons que l’aide est établie en fonction du prix du véhicule, de la nature du demandeur et, dans le cas d’un particulier, de son revenu fiscal de référence par part. Elle est réservée aux véhicules dont le prix d’achat est inférieur ou égal à 47 000 euros.

Quels sont les véhicules éligibles ?

La liste précise des modèles éligibles sera rendue publique le 15 décembre prochain. Cependant, la ministre de la Transition énergétique a déjà donné quelques indications : la Dacia Spring et les voitures « MG » chinoises ne pourront plus en bénéficier. En revanche, la nouvelle R5 ou le nouveau modèle Scenic de Renault seront éligibles, tout comme la Fiat 500 et la Peugeot 208 de Stellantis. En ce qui concerne les voitures Tesla, la porte du gouvernement n’est pas fermée, l’entreprise d’Elon Musk ayant annoncé la construction d’usines en Europe.

Un budget 2024 axé sur la transition écologique

Le budget pour 2024, présenté par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, met l’accent sur la transition écologique, avec une augmentation de sept milliards d’euros des crédits alloués à ce poste. Parmi les mesures annoncées, on note une augmentation de 1,6 milliard d’euros du budget de « Ma prime Rénov' », une aide à la conversion pour les entreprises fabriquant des batteries ou des pompes à chaleur, une augmentation du bonus automobile pour les ménages les moins fortunés et une adaptation du bonus à « l’empreinte écologique » des voitures électriques.

Le véhicule électrique Aito M7 propulsé par Huawei fait sensation en Chine

En bref:

  • Le SUV électrique Aito M7 propulsé par Huawei connaît un succès remarquable en Chine, avec plus de 50 000 commandes passées en moins d’un mois.
  • Ce succès renforce la position de Huawei sur le marché automobile chinois et place Aito parmi les cinq principaux fabricants de véhicules à énergie nouvelle en Chine.
  • Huawei se positionne comme un assistant technologique pour d’autres constructeurs automobiles, avec des partenariats fructueux tels que celui avec le groupe Seres.

Un lancement remarquable pour le SUV Aito M7

Le marché automobile chinois a récemment connu une effervescence notable autour de la sortie du nouveau SUV électrique Aito M7. Ce véhicule, propulsé par la technologie de conduite autonome de Huawei, a en effet fait une entrée fracassante sur le marché. Ainsi, le président de l’unité de voitures intelligentes de Huawei, Richard Yu, a annoncé le 12 octobre dernier le placement de plus de 50 000 commandes pour le modèle amélioré de l’Aito M7, moins d’un mois après son lancement.

Un succès qui conforte Huawei dans le marché automobile

Le géant des équipements de télécommunication, Huawei, bénéficie d’une confiance renforcée grâce à ce succès, alors qu’il s’efforce de se faire une place plus importante dans le marché automobile fortement concurrentiel de la Chine. Afin de concrétiser ces commandes, les clients ont dû verser un acompte non remboursable. Ce succès commercial place ainsi Aito parmi les cinq principaux fabricants de véhicules à énergie nouvelle en Chine, en se basant sur les données de vente du mois d’août.

Un soutien patriotique envers Huawei

Huawei a récemment bénéficié d’une vague de soutien patriotique des consommateurs chinois suite au lancement surprise de son téléphone haut de gamme Mate 60 Pro fin août. De nombreux analystes soulignent que ce téléphone utilise une puce fabriquée localement, marquant une percée face à des années de sanctions technologiques américaines contre l’entreprise.

Huawei et Seres Group : un partenariat fructueux

Huawei produit la marque Aito en partenariat avec le groupe Seres. Le M7 a été lancé pour la première fois en juillet de l’année dernière. Selon les données de l’Association chinoise des fabricants d’automobiles, Aito avait expédié seulement 27 405 exemplaires de l’original M7 en juin. En revanche, le nouveau modèle M7, qui a été relancé le mois dernier avec une nouvelle version cinq places et un prix de départ inférieur à l’original, a connu un succès retentissant.

La position de Huawei dans le domaine automobile

Malgré le branding Huawei présent sur les véhicules, l’entreprise insiste sur le fait qu’elle ne fabrique pas d’automobiles par elle-même. En effet, Huawei se positionne plutôt comme un assistant technologique pour d’autres constructeurs automobiles, les aidant à améliorer leurs véhicules. Cette orientation est illustrée par le lancement prochain d’une berline S7 en collaboration avec le constructeur automobile chinois Chery, sous une nouvelle enseigne, Luxeed. Selon Richard Yu, cette voiture serait supérieure à la Model S de Tesla. En outre, un autre modèle de la marque Aito, un SUV M9, devrait également être dévoilé en décembre.

Le secteur automobile : un faible pourcentage du chiffre d’affaires de Huawei

Les solutions automobiles intelligentes de Huawei ont généré un chiffre d’affaires d’un milliard de yuans au premier semestre de cette année. Bien que ce nombre semble impressionnant, il ne représente qu’une fraction infime du chiffre d’affaires total de Huawei sur cette période, qui s’élevait à 310,9 milliards de yuans. Cependant, avec le succès de l’Aito M7, on peut s’attendre à ce que la part de l’automobile dans les revenus de Huawei augmente dans un futur proche.

Le rêve de la voiture électrique solaire s’évanouit en Europe

En bref:

  • Les entreprises Lightyear et Sono Motors abandonnent leurs projets de voitures électriques solaires en raison du manque de financements.
  • Les coûts élevés de conception, développement et commercialisation rendent difficile la création d’une nouvelle marque de voiture électrique.
  • Malgré leurs échecs, ces entreprises pourraient continuer à exister en tant que fournisseurs de technologie solaire pour d’autres constructeurs automobiles.

L’ambition de produire une voiture électrique solaire en Europe semble s’effilocher. Lightyear, l’entreprise néerlandaise qui avait promis de révolutionner l’industrie automobile avec sa voiture solaire, a annoncé l’abandon de son projet. Cette décision intervient après la liquidation de l’activité de l’entreprise au début de l’année et suit de près celle de Sono Motors, une autre entreprise qui avait également misé sur le développement d’une voiture électrique solaire.

Lightyear et Sono Motors : la fin d’un rêve

Le parcours de ces deux entreprises prouve une fois de plus combien il est difficile de créer une nouvelle marque de voiture électrique. Les coûts engendrés par la conception, le développement et la commercialisation d’un véhicule sont bien plus élevés que ce que ces start-ups, en quête permanente de financements, avaient initialement prévu.

Le premier à jeter l’éponge fut Sono Motors, en février 2023, en raison de l’absence de financements suffisants. Lightyear vient de faire de même, abandonnant ainsi le projet de sa voiture solaire Lightyear 2. L’entreprise se concentrera désormais uniquement sur la création de toits solaires pour d’autres véhicules, une stratégie que son PDG, Lex Hoefsloot, a confirmée récemment.

Un échec prévisible pour Lightyear

Tout comme Sono Motors, Lightyear avait réussi à créer un premier prototype pour présenter sa technologie. Le modèle Lightyear 0, avait même suscité l’intérêt de certains lors de sa présentation, grâce à son design futuriste et ses promesses d’autonomie. Cependant, les défis de développement et les coûts associés ont rapidement mis fin à l’enthousiasme initial. Vendue à près de 250 000 €, la Lightyear 0 n’a pas su convaincre les clients potentiels, compte tenu de ses performances réelles.

Malgré un certain succès lors de sa levée de fonds, Lightyear a rapidement dû mettre fin à la production de la Lightyear 0 et a finalement été mis en liquidation. L’entreprise a cependant tenté un dernier pari en se recentrant sur un second produit : un véhicule solaire plus grand public à moins de 40 000 €. Le concept était séduisant sur le papier, avec la promesse d’une autonomie de 800 km entre deux charges.

La Lightyear 2, un espoir déçu

Malgré plus de 40 000 réservations enregistrées, la Lightyear 2, qui devait être le modèle destiné au grand public, ne verra jamais le jour. Sans les fonds nécessaires pour poursuivre le développement de ce nouveau modèle, ni les perspectives de marges suffisantes pour survivre, l’entreprise a dû faire face à un second échec. Les investisseurs n’ont pas suivi cette nouvelle stratégie et Lightyear se retrouve de nouveau sans l’argent nécessaire pour poursuivre.

Une renaissance en tant que fournisseur pour d’autres marques ?

Malgré l’abandon de leurs projets respectifs, Lightyear et Sono Motors pourraient continuer à exister en tant que fournisseurs de technologie solaire pour d’autres constructeurs automobiles. Selon Lightyear, la « Lightyear Layer », une technologie de toit solaire, pourrait être proposée à d’autres marques. Si cette stratégie s’avère viable, elle pourrait permettre à l’entreprise de survivre.

De son côté, Sono Motors avait déjà commencé à travailler sur ce sujet en parallèle du développement de sa voiture solaire, la Sion. Cependant, Lightyear ne semble pas avoir une activité aussi sécurisée dans ce domaine et ne dispose que d’un an de trésorerie pour fonctionner avec un effectif réduit.

En somme, l’avenir de la voiture électrique solaire en Europe semble incertain. Il est clair que le développement d’un tel véhicule nécessite des ressources financières considérables, que ces jeunes entreprises n’ont pas pu réunir. Toutefois, l’histoire de ces entreprises met également en lumière l’ingéniosité et la résilience de ces pionniers de la mobilité durable, qui continuent à chercher des moyens de contribuer à une transition énergétique plus verte.

Une révolution en marche : L’utilisation des véhicules électriques comme source d’énergie pour la maison

En bref:

  • La technologie de charge bidirectionnelle permet aux propriétaires de véhicules électriques d’utiliser leur voiture comme source d’énergie pour leur habitation.
  • Cette technologie peut être utilisée pour alimenter une maison en cas de coupure de courant ou pour réaliser des économies sur les factures d’électricité.
  • La charge bidirectionnelle est encore en développement, mais des avancées prometteuses sont en cours et de nombreux constructeurs automobiles envisagent d’adopter cette technologie à l’avenir.

La technologie des véhicules électriques ne cesse d’évoluer. Outre le simple fait de nous déplacer, ces voitures pourraient bientôt jouer un rôle crucial dans notre consommation énergétique domestique. Grâce à une technologie innovante appelée charge bidirectionnelle, les propriétaires de véhicules électriques pourraient bientôt utiliser leur voiture comme source d’énergie pour leur habitation.

Qu’est-ce que la charge bidirectionnelle ?

Cette technologie émergente permet de transférer l’énergie de la batterie d’un véhicule électrique vers le système électrique d’une maison. En somme, votre véhicule pourrait servir de générateur en cas de coupure de courant ou d’autres situations d’urgence.

Il existe plusieurs façons d’exploiter la charge bidirectionnelle. La plus évidente consiste à utiliser la batterie de votre voiture pour alimenter votre maison. Ce système de charge « véhicule vers maison » (V2H) pourrait fournir de l’énergie à votre domicile pendant environ deux jours complets, ce qui en fait un générateur idéal pour les situations d’urgence ne durant que 24 à 48 heures.

Il serait également possible d’utiliser la batterie de votre véhicule électrique pour réaliser des économies sur vos factures d’électricité. En effet, vous pourriez utiliser la charge bidirectionnelle de votre véhicule pour le recharger pendant les heures creuses, lorsque l’électricité est la moins chère. Puis, pendant les heures de pointe, plus coûteuses, vous pourriez utiliser votre voiture comme source d’énergie pour votre maison, réduisant ainsi la consommation d’énergie de votre fournisseur d’électricité.

Des applications diverses pour la charge bidirectionnelle

La charge bidirectionnelle pourrait également être utile lors de voyages en camping ou de longs trajets sur la route. Vous pourriez l’utiliser pour alimenter des ventilateurs et des appareils portables, recharger vos appareils électroniques et plus encore, sans avoir à emporter un générateur supplémentaire. Cette fonctionnalité est connue sous le nom de « véhicule vers charge » (V2L).

Actuellement, seuls le Ford F150 Lightning et la Nissan Leaf disposent de la fonction de charge bidirectionnelle. Cependant, nous avons déjà vu des technologies similaires dans des smartphones comme l’iPhone 15 et des tablettes. Il est donc probable que d’autres constructeurs adoptent cette technologie à l’avenir.

La charge bidirectionnelle, sujet de débats législatifs

Malgré son potentiel, la charge bidirectionnelle n’est pas encore largement acceptée. En Californie, une proposition de loi qui aurait obligé tous les véhicules électriques vendus dans l’État à être équipés de cette technologie a été rejetée par l’assemblée de l’État.

Les opposants à cette mesure, dont l’Alliance for Automotive Innovation, ont souligné que la mise en place de la charge bidirectionnelle nécessiterait non seulement la coopération des constructeurs automobiles, mais aussi celle des compagnies d’électricité. Des améliorations significatives des infrastructures du réseau électrique, des normes de communication et des convertisseurs bidirectionnels sur les chargeurs seraient également nécessaires.

Des avancées prometteuses

Malgré les obstacles, la demande pour la charge bidirectionnelle ne cesse de croître. BMW, Volvo et Porsche testent tous cette fonctionnalité, et Kia a annoncé que son modèle 2024 EV9 serait capable de V2G. De plus, GM a annoncé en août que tous ses véhicules électriques seront bidirectionnels d’ici l’année modèle 2026.

Par ailleurs, la Kia EV9 promet d’exploiter au maximum la fonctionnalité de charge bidirectionnelle grâce à la plateforme E-GMP sur laquelle elle est construite. Un chargeur EV Wallbox permettra d’activer la charge bidirectionnelle avec l’EV9 dès son lancement.

L’avenir de la charge bidirectionnelle semble prometteur. Alors que la technologie continue d’évoluer, les véhicules électriques pourraient bientôt jouer un rôle majeur non seulement dans nos déplacements, mais aussi dans notre consommation énergétique à domicile.

Le « leasing social » de voitures électriques à 100 euros par mois : une proposition qui divise

En bref:

  • Le projet de « leasing social » de voitures électriques à 100 euros par mois divise, avec une adhésion mitigée chez les ménages modestes.
  • Les aides à l’achat d’une voiture électrique et la résistance à l’électromobilité sont des obstacles à la popularité de l’électrique.
  • Malgré les initiatives, les intentions d’achat se tournent encore majoritairement vers les motorisations thermiques.

Le projet du gouvernement français en attente de lancement

Promesse électorale de l’actuel président de la République, Emmanuel Macron, le fameux « leasing social » semble encore être en préparation. Le but de ce projet est de permettre aux ménages aux revenus modestes d’acquérir une voiture électrique pour un loyer mensuel de 100 euros. Cependant, dépourvu de détails précis, ce dispositif suscite de l’interrogation et du scepticisme parmi les principaux concernés.

Il est à noter que certains constructeurs automobiles ont déjà pris les devants en proposant des offres similaires. Fiat et MG, par exemple, ont lancé des offres de location à long terme pour leur modèle électrique à partir de 99 euros par mois. Ces initiatives semblent rencontrer un certain succès, bien que les clients doivent répondre à plusieurs conditions, souvent liées à leurs revenus.

Une adhésion mitigée chez les ménages modestes

Selon une étude réalisée par Opinionway pour AramisAuto, l’enthousiasme pour le « leasing social » du gouvernement n’est pas aussi important qu’on pourrait le penser. Avec un budget modeste dédié à l’automobile, environ 262 euros par mois en 2023, les foyers modestes ne considèrent pas forcément l’acquisition d’une nouvelle voiture comme une priorité. Seulement 10% des ménages sondés se disent prêts à acheter une voiture électrique à l’heure actuelle.

En outre, l’aspect financier reste une barrière importante pour 72% des sondés. La proposition d’Emmanuel Macron d’une voiture électrique à 100 euros par mois ne convaincrait que 46% des ménages modestes. De plus, 70% des personnes interrogées pensent qu’elles ne pourraient pas bénéficier de ce dispositif. En effet, si ces derniers devaient changer de véhicule, ils se tourneraient d’abord vers le marché de l’occasion.

Le casse-tête des aides à l’achat d’une voiture électrique

L’étude d’Opinionway révèle également que 74% des personnes sondées sont perplexes face à la multitude d’aides proposées pour l’achat d’une voiture électrique. De plus, 60% estiment que les pouvoirs publics ne devraient pas subventionner l’acquisition de modèles électriques, surtout s’il s’agit de voitures haut de gamme. Enfin, près de la moitié des ménages modestes (48%) se disent prêts à acheter des modèles de constructeurs chinois, attirés par des tarifs plus avantageux.

Des intentions d’achat encore tournées vers le thermique

Malgré les diverses initiatives pour encourager l’achat de voitures électriques, 65% des intentions d’achat d’un nouveau véhicule se dirigent toujours vers une motorisation thermique. Les contraintes liées aux moteurs thermiques, comme la multiplication des zones à faibles émissions, ne semblent pas dissuader un grand nombre de personnes. En effet, 36% des personnes interrogées sont prêtes à braver l’interdiction de circulation et 39% doutent de leur réelle efficacité environnementale.

La résistance face à l’électromobilité

Malgré les nombreux signaux positifs en faveur de la voiture électrique, de nombreuses résistances persistent. Les freins sont de plusieurs ordres : politiques, industriels et humains. Ces résistances peuvent se manifester par des attitudes réticentes face aux nouvelles technologies, des préoccupations financières ou des craintes liées à l’impact sur l’emploi et les marques automobiles nationales. Par exemple, 70% des personnes interrogées estiment que l’achat de voitures électriques chinoises représente une menace pour les constructeurs européens et français.

Des alternatives à l’électrique explorées

Alors que l’électromobilité semble être le futur du secteur automobile, d’autres pistes sont explorées, comme celle des carburants de synthèse et de l’hydrogène. Ces technologies sont perçues comme des alternatives potentielles à la voiture électrique par une certaine catégorie d’automobilistes.

En somme, le succès du « leasing social » et de la voiture électrique à 100 euros par mois dépendra de multiples facteurs. Il est essentiel que le gouvernement et les acteurs du secteur automobile œuvrent ensemble pour lever les obstacles et convaincre l’ensemble des acteurs de l’intérêt de l’électromobilité.