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Un pas vers plus de transparence pour l’achat de véhicules électriques

En bref:

  • Un projet de loi vise à apporter plus de clarté et d’harmonisation des informations sur les véhicules électriques
  • Le marché des véhicules électriques connaît une forte croissance en France et en Europe
  • Le projet de loi propose des mesures pour afficher les temps de charge, informer sur l’usure des batteries et clarifier la tarification des bornes de recharge

Dans le paysage automobile en constante évolution, le segment des véhicules électriques reste un territoire parfois difficile à naviguer pour les consommateurs. Un projet de loi, présenté le 6 octobre 2023, vise à apporter une plus grande clarté et une meilleure harmonisation des informations liées à cette catégorie de véhicules.

Un marché des véhicules électriques en pleine expansion

La popularité des véhicules électriques est en hausse constante. Ces dernières années, on a assisté à une croissance impressionnante des immatriculations de ces véhicules, avec une augmentation de 374% entre 2019 et 2022. Seulement en France, le parc électrique approche le million d’unités, avec 204 843 unités immatriculées lors des neuf premiers mois de l’année 2023, ce qui représente une part de marché de 15,9%.

Sur le plan européen, les chiffres sont tout aussi impressionnants. En août 2023, les ventes de véhicules électriques ont connu une hausse de 118,1%, soit 165 165 unités vendues, représentant 21% du marché. Depuis le début de l’année 2023, l’Europe a immatriculé 1,8 million de véhicules à batterie.

Le défi de l’information pour les consommateurs

Malgré cette progression fulgurante, le marché des véhicules électriques reste complexe pour les acheteurs. En effet, le choix d’un véhicule électrique implique de prendre en compte divers paramètres : les différents types de batteries, les systèmes de charge, l’autonomie des véhicules et les coûts associés. Cette complexité peut parfois conduire à des déceptions suite à l’achat, notamment en raison d’informations floues ou incomplètes.

Un projet de loi pour plus de transparence

C’est dans ce contexte qu’intervient le projet de loi proposé par le député LR Dino Cineri. L’objectif principal de ce projet est de simplifier et d’harmoniser les informations fournies aux acheteurs de véhicules électriques.

Voici les principales mesures proposées :

  • Affichage des temps de charge : l’obligation pour les constructeurs de mentionner non seulement le temps de charge nécessaire pour atteindre 80% de la capacité de la batterie, mais également celui pour atteindre 100%.
  • Informations sur l’usure des batteries : une meilleure transparence sur l’usure des batteries électriques, leur garantie d’usage et le coût de remplacement.
  • Clarification de la tarification des bornes de recharge : l’affichage clair du tarif du kWh et de la quantité d’énergie transférée, à l’image de ce qui est fait pour les carburants.

Un impact positif sur le marché de l’occasion

Ce projet de loi pourrait également stimuler le marché de l’occasion des véhicules électriques, encore peu développé. En effet, une meilleure information sur l’état de la batterie permettrait aux acheteurs d’évaluer plus précisément la valeur d’un véhicule d’occasion.

Un cadre réglementaire en cours d’élaboration

Si ce projet de loi est actuellement en cours d’examen, l’Autorité de la Concurrence a déjà entamé une évaluation du secteur. De son côté, l’Union européenne a exprimé sa volonté d’harmoniser cette question entre les États membres.

Il est donc probable que nous assisterons à une évolution des pratiques dans le secteur des véhicules électriques dans un avenir proche, avec pour objectif principal de faciliter le choix des consommateurs et de leur offrir une plus grande transparence.

Avatr, la marque chinoise de véhicules électriques, défie les géants de l’industrie automobile en Europe

En bref:

  • La marque chinoise de véhicules électriques Avatr se prépare à entrer sur le marché européen, défiant les leaders du secteur tels que Tesla et Renault.
  • Avatr prévoit de construire une usine en Allemagne pour produire localement ses véhicules et contourner les restrictions des aides écologiques.
  • Les importations de voitures électriques chinoises font l’objet d’une enquête de la Commission européenne sur les subventions illégales, suscitant des tensions avec la Chine.

Avatr, une marque chinoise en route pour l’Europe

Avatr, une marque de véhicules électriques émanant d’une collaboration entre Huawei, CATL et Changan, se prépare à faire une entrée fracassante sur le marché européen. Après avoir fait sensation lors du salon de Munich, Avatr se positionne comme un concurrent sérieux face aux leaders du marché tels que Tesla, MG ou encore Renault. L’arrêt des aides écologiques pour les véhicules importés d’Asie ne semble pas freiner ses ambitions.

Avant de conquérir le marché européen, Avatr lancera une gamme de véhicules électriques en Asie et au Moyen-Orient dès 2024, dont le SUV 11 et la berline 12 seront les figures de proue. Ces lancements permettront à la marque de tester son attractivité avant de se lancer sur le Vieux Continent.

L’évolution des bonus écologiques en Europe

Le marché européen des véhicules électriques est l’un des plus importants au monde. Face à l’arrivée massive de constructeurs asiatiques, les politiques cherchent à réglementer l’accès aux aides. Ainsi, à partir de 2024, le bonus écologique deviendra plus strict, prenant en compte le lieu et le mode de production des voitures électriques. En conséquence, les véhicules électriques assemblés en Chine ou produits grâce à une usine de charbon ne bénéficieront plus de ces aides.

Avatr, une stratégie adaptée au marché européen

Avatr a trouvé une solution à ce défi. Dès son arrivée en Europe prévue en 2026, le constructeur chinois prévoit de construire une usine flambant neuve sur le sol européen, plus précisément en Allemagne. Cette stratégie permettrait à Avatr de contourner l’obstacle des aides écologiques en produisant localement ses véhicules. De plus, la gamme de voitures proposée par Avatr sera renforcée par plusieurs SUV et une berline pour concurrencer les BMW i4 et Tesla Model 3.

Les subventions chinoises, un sujet controversé en Europe

La présence grandissante de marques chinoises de voitures électriques en Europe soulève des questions. La Commission européenne a récemment ouvert une procédure antisubventions concernant les importations de véhicules électriques à batterie neufs depuis la Chine. Selon elle, ces importations bénéficieraient de subventions des autorités chinoises. Ces subventions se traduiraient par des prix de vente inférieurs à ceux de l’industrie de l’UE, exerçant une pression sur les ventes, les parts de marché et les marges bénéficiaires de l’Union.

Ces subventions prennent diverses formes, telles que des transferts directs de fonds, des recettes publiques abandonnées ou non perçues, ou encore la fourniture de biens ou de services à un coût inférieur à leur valeur réelle. En réponse à ces pratiques, la Commission européenne a lancé une enquête qui pourrait durer jusqu’à 13 mois. Des mesures provisoires pourraient être adoptées dans les neuf mois si le danger est jugé réel pour l’économie européenne.

Pékin réagit face aux accusations de subventions illégales

La Chine, de son côté, a dénoncé la démarche de l’Europe, la qualifiant de protectionniste et mettant en garde contre un impact négatif sur les relations économiques et commerciales entre la Chine et l’Union européenne. En dépit de ces tensions, Avatr semble déterminée à poursuivre son expansion en Europe, prouvant une fois de plus l’importance croissante des constructeurs chinois sur le marché mondial des véhicules électriques.

Le débat autour de l’e-fuel : neutralité carbone mise en doute par une étude de Transport & Environnement

En bref:

  • Une étude de Transport & Environnement remet en question la neutralité carbone de l’e-fuel, un carburant synthétique présenté comme une alternative propre aux véhicules à combustion interne.
  • L’industrie pétrolière souhaite abaisser le seuil de neutralité carbone de l’e-fuel de 100% à 70%, ce qui augmenterait significativement les émissions de CO2 des véhicules utilisant ce carburant.
  • La production d’e-fuel doit respecter des normes strictes pour assurer une neutralité carbone réelle, notamment en utilisant uniquement de l’électricité renouvelable et en capturant le carbone de l’air.

La controverse sur l’e-fuel

Selon une enquête récente menée par Transport & Environnement (T&E), une organisation européenne engagée pour une mobilité plus verte, les véhicules propulsés par des carburants synthétiques ou « e-fuel » ne seraient pas aussi respectueux de l’environnement que ce que l’industrie pétrolière prétend. Cette étude, publiée le 5 octobre 2023, s’inscrit dans le cadre d’un débat européen plus vaste sur les alternatives aux carburants fossiles.

Depuis mars 2023, l’e-fuel a fait son apparition dans les discussions publiques en Europe. Ce carburant, encore peu connu du grand public, est présenté comme une solution propre pour les véhicules équipés de moteurs à combustion interne. Alors que plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont réussi à imposer cette alternative lors des débats sur l’interdiction des véhicules thermiques en 2035, les lobbys pétroliers tentent déjà de réduire les contraintes réglementaires relatives à la production d’e-fuels.

Le bilan carbone de l’e-fuel remis en question

L’un des principaux axes de l’étude de T&E porte sur les émissions de CO2 des véhicules propulsés par l’e-fuel. Pour être éligibles à la dérogation européenne de 2035, les e-fuels doivent être neutres en carbone à 100%. Cependant, l’industrie pétrolière souhaite abaisser ce seuil à 70%. Une telle réduction aurait pour conséquence d’augmenter significativement les émissions de CO2 des véhicules utilisant ce carburant.

En effet, l’étude de T&E compare une voiture de taille moyenne (segment C) propulsée par de l’e-fuel et une voiture 100% électrique. Les résultats sont significatifs : si l’Europe acceptait un e-fuel neutre en carbone à seulement 70%, les émissions de CO2 d’un véhicule thermique seraient cinq fois plus élevées que celles d’un véhicule électrique, soit 61g de CO2/km pour l’e-fuel contre 13g de CO2/km pour le véhicule électrique.

La production d’e-fuel : un processus à surveiller

L’étude de T&E souligne que la production d’e-fuel doit respecter des normes strictes pour assurer une neutralité carbone. En effet, toute l’électricité utilisée dans le processus de production doit provenir à 100% de sources d’énergie renouvelable supplémentaire. De plus, le carbone utilisé doit également provenir à 100% de la capture directe de l’air (DAC) afin d’éviter toute émission supplémentaire de CO2 dans l’atmosphère.

Ces directives visent à garantir que les carburants de synthèse réduisent réellement les émissions de CO2 de 100%, comme promis. Si ces conditions ne sont pas respectées, la prétendue neutralité carbone de l’e-fuel ne serait qu’une illusion pour le grand public.

Le choix entre e-fuel et véhicules électriques

Le débat entre l’utilisation de l’e-fuel et des véhicules électriques est loin d’être clos. En effet, si l’e-fuel semble être une solution attrayante pour les véhicules équipés de moteurs à combustion interne, ses promesses de neutralité carbone sont mises en doute. D’autre part, les véhicules électriques, bien que plus respectueux de l’environnement en termes d’émissions de CO2, nécessitent une infrastructure de recharge adéquate et posent des questions quant à la production et au recyclage des batteries.

Cette controverse souligne l’importance de la transparence et de la rigueur dans la promotion des alternatives aux carburants fossiles. Il est essentiel que les consommateurs aient accès à des informations précises et fiables afin de pouvoir faire des choix éclairés en matière de mobilité durable.

Le débat sur l’autonomie des voitures électriques : entre réalité et perspectives d’amélioration

En bref:

  • L’autonomie réelle des voitures électriques est généralement inférieure à celle annoncée par les constructeurs, avec une différence moyenne de 12,5% selon une étude.
  • Plusieurs facteurs influencent l’autonomie des voitures électriques, tels que les conditions météorologiques, le style de conduite et le type de route.
  • Des initiatives sont prises pour améliorer la transparence des informations sur les voitures électriques et développer les infrastructures de recharge, notamment en Allemagne.

Polémique autour de l’autonomie des véhicules électriques

En juillet dernier, une affaire éclaboussait l’image de Tesla, accusé par Reuters d’avoir manipulé les données concernant l’autonomie de ses véhicules électriques. Une pratique qui visait à séduire les consommateurs en offrant des performances supérieures sur le papier. Cette révélation a mis en lumière une problématique récurrente dans le monde des véhicules électriques : l’inexactitude des autonomies affichées.

Selon une étude de SAE International, qui a analysé les données de 21 constructeurs automobiles, l’autonomie réelle des véhicules serait en moyenne inférieure de 12,5% à celle annoncée par les constructeurs. Chez Tesla, ce chiffre atteignait même 26%. Il est donc important de ne pas se reposer uniquement sur les chiffres d’autonomie indiqués sur le tableau de bord, car ils sont généralement calculés dans des conditions de laboratoire idéales.

Facteurs influençant l’autonomie des voitures électriques

L’autonomie d’une voiture électrique est sujette à de nombreuses variations, en fonction de divers paramètres. Comprendre ces facteurs peut aider les conducteurs à optimiser leur consommation d’énergie.

  • Conditions météorologiques : les températures extrêmes, chaudes ou froides, peuvent affecter l’autonomie de la batterie. De même, l’utilisation de la climatisation ou du chauffage peut avoir un impact.
  • Style de conduite : une conduite agressive, avec des accélérations et des freinages brusques, peut réduire l’autonomie. À l’inverse, une conduite plus douce et prévoyante peut aider à économiser de l’énergie. Les modes de conduite « Eco » disponibles sur la plupart des voitures électriques actuelles peuvent aider à adopter un style de conduite moins énergivore.
  • Type de route : contrairement à un véhicule thermique, une voiture électrique consomme plus sur autoroute qu’en ville. En effet, l’injection d’électrons est beaucoup plus importante à haute vitesse. C’est pourquoi plusieurs constructeurs recommandent d’adopter une vitesse maximale comprise entre 110 et 120 km/h.
  • Charge et décharge de la batterie : l’état de charge de la batterie, sa température et son âge peuvent influencer son rendement énergétique et réduire ses capacités d’autonomie dans le temps.
  • Accessoires et équipements : l’utilisation des équipements électroniques comme les haut-parleurs, l’écran d’infodivertissement ou les chargeurs embarqués peut avoir une conséquence négative sur l’autonomie restante.
  • Poids et charge : Plus la voiture est chargée en passagers ou en bagages, plus elle consommera d’énergie.

Projet de loi pour une meilleure transparence

Dans ce contexte, Dino Cineri, député LR de la 4e circonscription de la Loire, a déposé un projet de loi visant à rendre les informations relatives aux voitures électriques plus transparentes. Il propose notamment de rendre obligatoire l’inscription d’un temps de recharge à 100%, d’imposer un affichage de la capacité utile de la batterie en kWh et de donner plus de visibilité aux conditions de garantie des batteries.

Le rôle des infrastructures de recharge

Parallèlement, le gouvernement allemand investit 1,8 milliard d’euros dans les stations de recharge pour voitures électriques afin de réduire l’anxiété liée à la disponibilité de la recharge. L’objectif est clair : accélérer l’adoption des véhicules électriques, un élément clé de la stratégie climatique du pays.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement allemand a commencé à débourser 1,8 milliard d’euros pour les opérateurs commerciaux de stations de recharge, les obligeant à construire 8 000 nouvelles bornes de recharge rapide sur 900 sites dans des zones moins densément peuplées.

Un enjeu crucial pour l’industrie automobile

Les constructeurs automobiles sont eux aussi concernés par ces enjeux d’autonomie et de recharge. Ils sont en effet tenus par les normes européennes en matière de CO2 de réduire significativement les émissions moyennes des voitures nouvellement vendues d’ici à 2030. Pour réussir cette transformation vers une mobilité climatiquement neutre, il est impératif de donner aux consommateurs la certitude qu’ils pourront recharger leurs voitures électriques partout et à tout moment à des prix justes et abordables.

Ainsi, l’autonomie des voitures électriques est un enjeu complexe qui implique à la fois les constructeurs, les autorités et les conducteurs eux-mêmes. Il est donc crucial de continuer à travailler sur ce sujet pour améliorer la fiabilité et la transparence des informations fournies et faciliter l’adoption des véhicules électriques.

Assurance automobile pour véhicules électriques : une hausse des tarifs à prévoir ?

En bref:

  • Les propriétaires de voitures électriques pourraient faire face à une augmentation significative du coût de leur assurance en raison de la fin de l’exonération fiscale.
  • Les tarifs d’assurance automobile sont déjà en constante augmentation et sont jugés excessifs par 69% des Français.
  • Le coût de réparation et la réparabilité des voitures électriques pourraient également influencer la hausse des primes d’assurance.

Une augmentation inévitable des primes d’assurance pour les véhicules électriques

Le paysage automobile français pourrait connaître une métamorphose considérable. Les propriétaires de voitures électriques pourraient faire face à une augmentation significative du coût de leur assurance. En effet, le projet de loi de finances 2024 présenté récemment ne prévoit pas de renouvellement d’une exonération fiscale importante qui a favorisé jusqu’à présent les conducteurs de véhicules électriques.

Au-delà de l’investissement initial dans l’achat d’un véhicule, l’assurance automobile est un coût supplémentaire non négligeable. Les tarifs d’assurance, déjà en constante augmentation, constituent une source de préoccupation majeure pour de nombreux automobilistes. C’est ce que révèle une étude récente publiée par le néo-assureur Leocare, selon laquelle 69% des Français jugent les tarifs des assurances auto excessifs, soit une augmentation de 2% par rapport à l’année précédente. Plus alarmant encore, 28% des automobilistes déclarent être prêts à renoncer à souscrire une assurance auto.

Les voitures électriques, jusqu’ici épargnées

Jusqu’à présent, les voitures électriques semblaient épargnées par cette tendance, bénéficiant d’assurances moins coûteuses. En effet, une prime d’assurance pour les véhicules électriques est actuellement inférieure à celle des véhicules thermiques, grâce à une exonération de la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance (TSCA). Cette aide, disponible depuis le 1er janvier 2021, devrait cependant prendre fin le 31 décembre 2023. Cette exonération permet aux propriétaires d’une voiture électrique d’économiser de 12 à 15% pour la formule tous risques, et même de 20 à 25% pour une assurance au tiers.

Une hausse imminente des tarifs?

Selon Assurland.com, le coût moyen d’une prime d’assurance annuelle pour une voiture électrique se situe actuellement autour de 563 €, contre 645 € pour les véhicules à essence. Cependant, cette situation pourrait rapidement se compliquer pour deux raisons principales : la fin de l’exonération de la TSCA et le coût de réparation d’une voiture électrique.

En effet, les voitures électriques sont principalement composées d’aluminium, un matériau plus difficile à gérer et donc plus coûteux, surtout dans un contexte d’inflation. De plus, le prix de la batterie, qui peut représenter jusqu’à 50% de la valeur du véhicule, doit également être pris en compte.

Tesla Model Y : un cas particulier

Prenons l’exemple de la Model Y de Tesla. L’assurance de ce modèle connaît une hausse spectaculaire, avec une moyenne désormais de 812 € par an. Cette augmentation constitue un véritable coup dur pour les voitures électriques, dont le coût d’entretien relativement faible constituait jusqu’à présent un argument de poids pour inciter à l’investissement.

La réparabilité, un critère à ne pas négliger

La réparabilité des véhicules électriques est un autre facteur qui pourrait influencer la hausse des primes d’assurance. En effet, la France prévoit de mettre en place un « score environnemental » qui prendra en compte différents critères pour attribuer ou non le bonus écologique dès l’année prochaine. Parmi ces critères, figure la réparabilité de la batterie, qui pourrait donc jouer un rôle déterminant dans le coût de l’assurance automobile.

Des mesures à venir?

Face à cette situation, le dernier espoir réside dans le dépôt et l’adoption d’un amendement au projet de loi de finances 2024, permettant de maintenir la suppression de la TSCA. Cependant, à l’heure actuelle, aucune décision n’a encore été prise, laissant les propriétaires de voitures électriques dans l’incertitude quant à l’évolution future des coûts d’assurance.

Le futur de l’automobile : Stella Terra et Mazda2 Hybrid secouent le marché

En bref:

  • Une équipe étudiante de l’Université de Technologie d’Eindhoven a développé une voiture solaire nommée Stella Terra, ouvrant la voie à une nouvelle catégorie de véhicules solaires pour l’avenir.
  • Mazda a annoncé le lancement de sa nouvelle Mazda2 Hybrid 2024, offrant un design revisité, des avancées technologiques et de nouvelles fonctionnalités.
  • Les prix des voitures électriques et hybrides d’occasion sont en baisse en France en raison de la baisse des prix de Tesla, de l’arrivée des constructeurs chinois sur le marché et de l’augmentation de l’offre.

L’évolution solaire : Stella Terra

Formidable avancée dans le domaine de l’énergie solaire, l’équipe étudiante de l’Université de Technologie d’Eindhoven (UTE) a brillamment mis au point une nouvelle mouture de leur véhicule entièrement alimenté par le soleil. Baptisée Stella Terra, cette voiture a nécessité une conception inédite pour faire face aux défis de la conduite hors route, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle catégorie de véhicules solaires pour l’avenir.

Les véhicules électriques (VE) ont été présentés comme la solution pour réduire les émissions de CO2 des transports. Cependant, leur production est en soi une source importante de carbone. En outre, l’impact écologique de ces véhicules dépend essentiellement de l’origine de l’électricité qui les alimente.

Face à l’immensité de la tâche que représente l’alimentation du réseau électrique entièrement à partir de sources renouvelables, une alternative est de rendre chaque voiture autonome grâce à l’énergie solaire. C’est le principe des véhicules solaires, qui en sont pour le moment principalement au stade de prototype, à l’exception notable de la Lightyear, qui a commencé à être produite l’année dernière avant de connaître des difficultés commerciales.

Le renouveau de Mazda : la Mazda2 Hybrid 2024

Mazda a récemment annoncé le lancement de sa nouvelle Mazda2 Hybrid 2024 pour mars 2024, promettant un design revisité, les dernières avancées technologiques et une panoplie de nouvelles fonctionnalités.

Dévoilée en mai 2022, la Mazda2 Hybrid a su séduire et devenir un ajout populaire à la gamme Mazda au Royaume-Uni, où elle se vend aux côtés de la Mazda2 récemment mise à jour. Lorsqu’elle arrivera sur le marché en mars prochain, la Mazda2 Hybrid 2024 continuera d’être proposée en parallèle de la Mazda2, renforçant ainsi le choix offert par Mazda dans le segment des superminis.

La Mazda2 Hybrid 2024 sera disponible en quatre nouvelles finitions : Centre-Line, Exclusive-Line, Homura et Homura Plus. Les prix et les spécifications complètes pour le Royaume-Uni seront dévoilés ultérieurement.

La Mazda2 Hybrid fait partie de la gamme électrifiée de Mazda qui comprend la Mazda MX-30 tout électrique, la Mazda CX-60 PHEV et la future Mazda e-Skyactiv R-EV. Grâce à une collaboration de longue date avec Toyota, la Mazda2 Hybrid introduit dans la gamme Mazda une technologie de groupe motopropulseur hybride rechargeable.

Le marché des voitures électriques et hybrides d’occasion en baisse

La tendance se confirme pour le troisième trimestre de cette année. Les prix des voitures électriques et hybrides d’occasion sont en baisse en France. Comparé au trimestre précédent, le recul est de -1% et atteint même -13% sur un an, selon les chiffres publiés dans le baromètre trimestriel de La Centrale, qui rassemble les annonces de concessionnaires automobiles.

« Nous constatons les premiers effets de la baisse de prix des Tesla et l’arrivée des constructeurs chinois sur le marché de l’occasion », note Anais Harmant, directrice marketing du site La Centrale.

Cette baisse des prix est due à trois facteurs principaux : la baisse des prix de Tesla, l’arrivée des constructeurs chinois sur le marché et une augmentation générale de l’offre.

Le cas Tesla

Depuis le début de l’année, la marque américaine Tesla, dirigée par Elon Musk, a réduit les prix de ses voitures les plus populaires en Europe, avec des rabais pouvant atteindre -20%. Cette mesure temporaire visant à stimuler ses ventes a bien fonctionné. En effet, le groupe a produit 479 700 véhicules au deuxième trimestre 2023, soit une augmentation de près de 100% par rapport à la même période de l’année précédente, et son bénéfice net a bondi de 20%.

L’arrivée des constructeurs chinois

L’arrivée des voitures électriques chinoises sur le marché est actuellement source de tensions entre l’Europe et la Chine. L’Union européenne a récemment ouvert une enquête sur les subventions massives accordées par le gouvernement chinois à son industrie automobile électrique. De plus, la France a annoncé la publication d’un décret qui va conditionner le bonus écologique attribué aux voitures électriques ayant une empreinte carbone plus faible.

L’augmentation de l’offre

La tendance à la baisse des prix des voitures électriques et hybrides d’occasion pourrait perdurer, car l’offre ne devrait pas manquer. Les voitures électriques neuves sont en effet très prisées : leur part de marché a dépassé les 20% pour la première fois en août en Europe, selon l’ACEA. Avec les voitures hybrides, les voitures électrifiées ont ainsi représenté près d’une vente sur deux dans l’UE en août. En France, les voitures électriques et hybrides ont représenté 26% des ventes en août, contre 20% en août 2022.

La technologie Plug&Charge de Kia et l’allongement de la durée de vie des batteries électriques : perspectives et enjeux

En bref:

  • La technologie Plug&Charge de Kia facilite la recharge des véhicules électriques en éliminant les étapes d’identification et de paiement
  • L’allongement de la durée de vie des batteries électriques permet une utilisation prolongée des véhicules et de leurs composants
  • Le recyclage, la réutilisation et l’upcycling sont des solutions envisagées pour gérer les batteries usagées

La technologie Plug&Charge de Kia : une avancée significative pour la recharge des véhicules électriques

Le constructeur automobile Kia a dévoilé une nouveauté technologique destinée à faciliter la recharge des véhicules électriques. Baptisée Plug&Charge, cette technologie sera initialement disponible sur le modèle EV9 de la marque et sera progressivement intégrée aux futurs modèles électrifiés de Kia.

La particularité de Plug&Charge réside dans sa facilité d’utilisation. Il n’est plus nécessaire d’effectuer une identification ou une étape intermédiaire pour démarrer le processus de recharge. La voiture et la borne de recharge sont capables de communiquer entre elles grâce à l’échange automatique de certificats numériques. Le paiement est ensuite automatiquement ajouté à la facture mensuelle du client, en fonction des termes de son contrat. Cette technologie offre un réel gain en termes de confort et de sécurité pour les utilisateurs de véhicules électriques.

Un allongement de la durée de vie des batteries électriques

Parallèlement à ces avancées technologiques concernant la recharge, une autre tendance se dessine : l’allongement de la durée de vie des batteries électriques. En effet, grâce aux améliorations techniques apportées par les constructeurs, la durée de vie de ces batteries a sensiblement augmenté ces dernières années.

Une étude réalisée sur la durée de vie des batteries des Tesla Model S a ainsi démontré une dégradation minime de celles-ci avec le temps. Cette durée de vie accrue est également observable sur la chaîne de traction des véhicules électriques, qui comprend le moteur électrique et la transmission.

L’upcycling : une solution pour l’après-vie des batteries électriques

Ces avancées techniques et l’allongement de la durée de vie des batteries posent toutefois des questions quant à leur gestion une fois qu’elles ne seront plus utilisées dans les véhicules. Deux options se dessinent à ce jour : le recyclage pour un usage fixe, comme le stockage d’énergie domestique, ou la réutilisation dans un autre véhicule.

Une autre solution, plus innovante, serait de proposer un upcycling des véhicules, en offrant la possibilité de moderniser une voiture après plusieurs années d’utilisation. Les constructeurs pourraient ainsi proposer des packs de mise à jour de leurs modèles, permettant de remplacer les pièces usées ou obsolètes tout en conservant la batterie.

La question du recyclage des batteries usagées

Malgré l’augmentation de leur durée de vie, la question du recyclage des batteries usagées reste un enjeu majeur. En effet, même si la durée de vie des batteries de voitures électriques s’avère plus longue que prévu, il sera un jour nécessaire de gérer une quantité importante de batteries usagées.

Actuellement, le recyclage des petites batteries est encore limité, principalement en raison de leur conception qui ne facilite pas leur démontage et leur séparation. C’est pourquoi il est indispensable de planifier dès maintenant la gestion future des batteries usagées, en envisageant notamment des solutions de recyclage à long terme.

La seconde vie des batteries : une alternative prometteuse

Une autre perspective intéressante est celle de la « seconde vie » des batteries. En effet, malgré une capacité réduite après plusieurs années d’utilisation dans un véhicule, les batteries peuvent encore servir efficacement dans le domaine du stockage d’énergie. Elles pourraient par exemple être utilisées pour collecter et stocker l’énergie solaire ou éolienne durant les périodes de production excédentaire, afin de la redistribuer lors des pics de demande.

Cette approche présente des avantages à la fois environnementaux, en réduisant la quantité de déchets, et économiques, en contribuant à la diminution de la consommation de combustibles fossiles. Toutefois, sa mise en œuvre doit surmonter certains obstacles, notamment la nécessité d’avoir des batteries similaires pour garantir un fonctionnement optimal en groupe lors du stockage d’énergie.

Conclusion

En conclusion, la technologie Plug&Charge de Kia et l’allongement de la durée de vie des batteries électriques représentent des avancées significatives pour le secteur de la mobilité électrique. Cependant, ces innovations posent également de nouveaux défis, notamment en ce qui concerne la gestion future des batteries usagées. Pour y faire face, plusieurs solutions sont envisagées, comme le recyclage, la réutilisation ou l’upcycling, mais toutes nécessitent une planification et une anticipation dès aujourd’hui.

La transition écologique et la mobilité : l’épineuse question des véhicules anciens

En bref:

  • La transition écologique du parc automobile soulève la question des véhicules anciens qui ne respectent plus les normes d’émissions polluantes actuelles.
  • Les propriétaires de voitures anciennes mettent en avant une logique de réutilisation et de réemploi, favorisant une écologie plus réaliste et financièrement accessible.
  • La réflexion sur la mobilité respectueuse de l’environnement doit prendre en compte le cycle de vie total des véhicules, de leur production à leur recyclage.

Quand l’écologie impose une rénovation de la mobilité

Les préoccupations environnementales exigent une reformulation radicale de nos modes de déplacement. En effet, le secteur des transports est le seul où l’on observe une augmentation incessante des émissions polluantes. En réponse à cette situation, les autorités publiques ont entrepris de nombreuses actions visant à encourager le public à délaisser les voitures à combustion interne au profit des véhicules électriques. Les récentes déclarations du gouvernement, qui souhaite démocratiser l’utilisation de ces véhicules grâce à des subventions conséquentes, en sont une illustration.

Des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) ont été mises en place dans plusieurs grandes villes telles que Paris, Lyon et Grenoble. Ces zones restreignent la circulation aux véhicules dont le taux d’émission de gaz polluants est supérieur à un certain seuil. Conformément à la loi climat et résilience adoptée en 2021, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront concernées d’ici 2024. En conséquence, seuls les véhicules respectant des normes environnementales strictes (généralement électriques ou hybrides) seront autorisés à circuler dans ces zones.

La question des véhicules anciens

Cependant, cette transition écologique du parc automobile soulève la question délicate des véhicules anciens qui, de par leur technologie datée, ne respectent plus les normes actuelles en matière d’émissions polluantes. Cette problématique a été l’objet d’une thèse de doctorat en sociologie menée entre 2017 et 2022, qui s’est intéressée à la possession et à l’utilisation d’une voiture de plus de 20 ans dans notre époque contemporaine.

Cette recherche a démontré que des préoccupations en faveur de la durabilité ne sont pas absentes chez les utilisateurs de ces voitures anciennes. En réalité, parmi les personnes interrogées, qu’elles vivent en milieu urbain ou rural, certaines manifestent un engagement fort en faveur d’une certaine forme d’écologie.

Le réemploi face à la consommation de masse

Une majorité des propriétaires de voitures anciennes mettent en avant une logique de réutilisation en opposition à la production et à la consommation de masse. Leur démarche vise à encourager une écologie qui privilégie l’utilisation d’outils fonctionnels (ou réparables) plutôt que l’achat de produits neufs. Cette forme d’écologie du réemploi est perçue comme plus réaliste car elle est financièrement plus accessible et est déjà pratiquée par les catégories populaires dans leur vie quotidienne.

Le coût écologique de la production

En effet, l’acquisition et l’entretien d’une voiture d’occasion sont financièrement moins onéreux. De plus, ces véhicules ont également un avantage écologique non négligeable : le coût écologique de leur production a déjà été pris en compte. Comme l’exprime Richard, passionné de voitures anciennes, dans la revue Youngtimers n°79, « Il n’est pas évident d’expliquer à nos chers écolos que conserver et faire rouler une “vieille” auto à la place d’en fabriquer une neuve permet d’économiser des hectolitres d’eau, des kilos d’acier, de caoutchouc et de plastique, etc. C’est tout le problème de ne s’en tenir qu’aux gaz qui sortent de l’échappement plutôt que d’analyser le cycle de vie total, de la fabrication au recyclage en passant par l’usage…”

Recycler et rénover : un engagement pour l’environnement

En somme, la question de la transition écologique dans le domaine de la mobilité ne peut pas être réduite à une dichotomie entre véhicules neufs et véhicules anciens. Les arguments en faveur du réemploi et de la rénovation des voitures anciennes sont également pertinents et doivent être pris en compte dans la réflexion sur la manière de rendre notre mobilité plus respectueuse de l’environnement. La solution pourrait donc se situer dans une approche plus globale qui inclut le cycle de vie total des véhicules, de leur production à leur recyclage.

Explosion des ventes de voitures neuves en France, Tesla en tête de l’électrique

En bref:

  • Le marché français de l’automobile neuve a enregistré une hausse remarquable en septembre 2023, avec une progression de 10,7% par rapport à septembre 2022.
  • Tesla a enregistré une augmentation spectaculaire de 60,5% de ses ventes de voitures en septembre 2023, surpassant les marques BMW, Mercedes, Audi et Ford en termes de part de marché.
  • Les véhicules électriques ont représenté 19% des ventes totales de voitures particulières en septembre 2023 en France, avec une hausse de six points par rapport à septembre 2021.

Une progression marquée des immatriculations

Selon les informations relayées par la Plateforme automobile (PFA), le marché français de l’automobile neuve a enregistré une hausse remarquable en septembre 2023. Avec une progression de 10,7% par rapport à septembre 2022, le nombre de véhicules particuliers neufs immatriculés a atteint un total de 156.304 unités. Cette progression est d’autant plus notable compte tenu du fait que le mois de septembre 2023 a compté un jour ouvrable de moins que l’an dernier.

Pour les neuf premiers mois de l’année, le marché a augmenté de 15,88% sur un an, avec un total de 1.288.625 immatriculations. Une performance qui confirme le dynamisme de l’industrie automobile française.

Stellantis et Renault, deux marques aux trajectoires différentes

Malgré une légère baisse de 2,20% de ses immatriculations par rapport à septembre 2022, le groupe Stellantis, qui comprend les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, a conservé sa place de leader sur le marché des voitures particulières neuves en septembre. Avec 43.710 immatriculations, Stellantis a dominé le marché, devançant Renault (25,3% du marché) et Toyota (5,5% du marché).

De son côté, le groupe Renault, incluant les marques Renault, Dacia et Alpine, a vu ses immatriculations en France augmenter de 14,39% en septembre par rapport à l’année précédente. Une performance qui contraste avec celle du groupe Toyota, dont les immatriculations ont chuté de 12,1% à 8.622 unités.

Le marché français adopte les véhicules électriques, Tesla en profite

L’évolution du marché automobile français est également marquée par une adoption croissante des véhicules électriques. Ces derniers ont représenté 19% des ventes totales de voitures particulières en septembre 2023, soit une augmentation de trois points en termes de part de marché par rapport à septembre 2022 et une hausse de six points par rapport à septembre 2021.

Le constructeur américain Tesla a particulièrement bénéficié de cette tendance. Avec 5.557 voitures écoulées en septembre, Tesla a enregistré une augmentation spectaculaire de 60,5% de ses ventes par rapport à septembre 2022. Sa part du marché des voitures particulières a atteint 3,55% en septembre, surclassant celles de BMW (3,14%), Mercedes (3,13%), Audi (3,11%) et Ford (3,09%).

Le succès de Tesla et l’essor de la voiture électrique

Cette performance exceptionnelle de Tesla s’inscrit dans un contexte favorable à l’électromobilité. Alors que les préoccupations environnementales s’intensifient, de plus en plus de consommateurs se tournent vers les véhicules électriques, attirés par leurs avantages écologiques mais aussi économiques.

Pionnier de l’électrique, Tesla profite pleinement de cette dynamique. La marque californienne se distingue par la qualité de ses véhicules, leurs performances et leur autonomie, des atouts qui contribuent à son succès sur le marché français.

Les autres constructeurs suivent le mouvement

Les autres constructeurs ne sont pas en reste. Les ventes de véhicules utilitaires légers ont augmenté de 7,3%, avec 32.939 immatriculations. En revanche, les ventes de véhicules industriels (plus de 5,1 tonnes) ont diminué de 35,7%, avec 2.358 immatriculations.

Le marché français dans la dynamique mondiale

La progression du marché français de l’automobile neuve s’inscrit dans une dynamique mondiale. De plus en plus de pays connaissent une croissance des ventes de voitures neuves, en particulier de véhicules électriques.

A l’échelle mondiale, les constructeurs s’adaptent à ces nouvelles tendances et investissent massivement dans l’électromobilité. Des efforts qui devraient se refléter dans les années à venir par une offre de plus en plus diversifiée et des véhicules toujours plus performants. Le marché français, avec ses spécificités et ses atouts, a toutes les cartes en main pour jouer un rôle majeur dans cette évolution.

Performances améliorées pour le Kia EV9

En bref:

  • La Kia EV9 annonce une autonomie en attente d’homologation allant jusqu’à 563 km selon le protocole WLTP.
  • Une nouvelle finition à 7 places est ajoutée à la gamme Kia EV9, avec une batterie de 99,8 kWh et des performances électriques de premier plan.
  • L’EV9 est disponible à partir de 73 000 euros en version à propulsion et à partir de 80 000 euros en version à transmission intégrale.

Autonomie accrue de la Kia EV9

La Kia EV9, véhicule électrique emblématique du constructeur automobile sud-coréen, annonce de nouvelles données d’autonomie en attente d’homologation. La variante propulsion du modèle promet de pouvoir sillonner jusqu’à 563 kilomètres en un seul cycle de charge selon le protocole WLTP. Les versions dotées d’une transmission intégrale ne sont pas en reste, promettant une autonomie allant jusqu’à 505 kilomètres pour la finition GT-line et 512 kilomètres pour la finition EV9, toujours selon les données en cours d’homologation.

Ces nouvelles perspectives d’autonomie constituent une amélioration notable par rapport aux estimations initiales, qui ne manquera pas de séduire les futurs conducteurs du Kia EV9. De plus, le SUV électrique est capable de recharger 249 kilomètres d’autonomie en 15 minutes seulement, soit 10 kilomètres de plus que ce qui était prévu à l’origine.

Une gamme Kia EV9 enrichie

La gamme Kia EV9 s’étoffe avec l’introduction d’une nouvelle entrée, une finition à 7 places, disponible en version propulsion ou à transmission intégrale. Chaque variante de la finition EV9 est équipée d’une batterie de 99,8 kWh, assurant des performances électriques de premier plan.

La finition à propulsion est alimentée par un moteur électrique de 150 kW (204 ch) offrant un couple maximal de 350 Nm. De son côté, la version à transmission intégrale bénéficie de deux moteurs électriques totalisant 141 kW (pour une puissance totale de 283 kW, soit 385 ch), offrant un couple maximal de 250 Nm à l’avant et de 350 Nm à l’arrière.

Équipements de la nouvelle finition d’accès

L’offre d’accès du Kia EV9 est déjà généreusement dotée, incluant notamment des projecteurs avant à LED adaptatifs, un système d’assistance à la conduite sur autoroute avec détection des mains sur le volant (HDA 2.0 avec HOD), des sièges chauffants et ventilés à l’avant et à l’arrière, un volant chauffant, ainsi qu’un triple écran panoramique.

Prix et disponibilité du Kia EV9

L’EV9 est désormais disponible à la commande à partir de 73 000 euros en version à propulsion, et à partir de 80 000 euros en version à transmission intégrale.

La nouvelle finition d’accès vient enrichir la gamme EV9 déjà constituée de la finition Earth, proposée en version propulsion avec 7 places de série, et de la finition GT-line associée à une transmission intégrale, disponible en trois configurations différentes, sans coût supplémentaire : 7 places ou 6 places avec des sièges de deuxième rangée rotatifs ou dotés de la fonction détente.

Présentation du Kia EV9 au Salon Automobile de Lyon

Le Kia EV9 est actuellement présenté au Salon Automobile de Lyon, du 28 septembre au 2 octobre, dans sa finition haut de gamme. Cette exposition permet à la marque d’engranger de nouvelles commandes pour ce grand SUV électrique, l’un des rares modèles 7 places du marché.

Recharge ultra-rapide du Kia EV9

Par ailleurs, la fonction de recharge ultra-rapide de 800 V du Kia EV9 permet de récupérer jusqu’à 239 km d’autonomie en seulement 15 minutes de charge.

Le Kia EV9 : une entrée abordable sur le marché

Afin de proposer une offre plus abordable, Kia a doté son EV9 d’une nouvelle finition intitulée EV9. Cette dernière peut être équipée d’un moteur développant 150 kW (204 ch), comptez alors 73.000 €. Si vous préférez celui de 286 kW (385 ch), il vous faudra débourser pas moins de 80.000 €.

Essai du Kia EV9

Le chroniqueur automobile Antoine Joubert a eu l’occasion de tester le nouveau Kia EV9 dans le désert des Mojaves lors d’un passage au centre d’essai de Hyundai et Kia. Il a décrit le SUV électrique comme un véhicule stable et silencieux, appréciant particulièrement son design et son aérodynamisme avec un coefficient de traînée de 0,28.

Un rappel pour certains modèles Kia et Hyundai

Il convient de noter que Kia et Hyundai, qui font partie du même groupe et partagent de nombreuses pièces, ont récemment lancé une campagne de rappel pour certains de leurs modèles. En effet, un problème avec le système ABS pourrait causer un court-circuit du système électrique et potentiellement provoquer un incendie. Au total, environ 3,3 millions de voitures sont rappelées aux États-Unis, produites entre 2010 et 2017. Il reste à déterminer si le marché européen est également concerné par cette mesure. Dans ce cas, les clients seront bien sûr informés par le constructeur.

Hyundai propose une remise de 5 000 € sur les modèles Ioniq 5 et Ioniq 6

En bref:

  • Hyundai propose une remise de 5 000 € sur les modèles Ioniq 5 et Ioniq 6.
  • L’Ioniq 5 voit son prix passer sous la barre des 47 000 €, devenant éligible au bonus écologique.
  • La remise de 5 000 € s’applique à toutes les versions de l’Ioniq 6.

Une réduction sur les véhicules électriques de Hyundai

Fabricant sud-coréen de véhicules, Hyundai a récemment ajusté les tarifs de ses modèles électriques. Il s’agit d’une réduction de 5 000 € sur les modèles Ioniq 5 et Ioniq 6, une somme qui correspond au montant du bonus écologique. Les deux véhicules ont vu leurs prix initiaux descendre, ce qui rend l’Ioniq 5 éligible au bonus écologique, tandis que l’Ioniq 6, malgré la réduction, reste inéligible.

Les détails de l’offre sur l’Ioniq 5

La version Intuitive de l’Ioniq 5, équipée d’une batterie de 77 kWh, voit son prix initial de 51 400 € diminué de 5 100 €. Ainsi, son prix passe sous la barre des 47 000 €, la rendant éligible au bonus écologique de 5 000 €. Cette version est propulsée par un moteur électrique de 229 ch.

D’autre part, les finitions Creative et Executive, qu’elles soient en deux ou en quatre roues motrices, bénéficient d’une réduction de 5 000 €. En termes de prix, cela met la Ioniq 5 Créative 77 kWh à 49 200 € et les Ioniq 5 Executive à 55 200 € pour la version 4×2 et à 59 100 € pour la version 4×4.

Pour ce qui est de la version Intuitive avec une batterie de 58 kWh et un moteur électrique de 170 ch, Hyundai offre une remise de 3 000 €. Cette version est maintenant disponible à 43 700 € tandis que la finition Creative est à 46 500 €.

L’offre sur l’Ioniq 6

Concernant la grande berline Ioniq 6, une remise de 5 000 € est offerte sur toutes les versions, qu’elles soient à deux ou quatre roues motrices. Cela correspond à des tarifs de 47 400 € pour l’Ioniq 6 77 kWh 229 ch Intuitive, 52 000 € pour la version Creative, 56 500 € pour la version Executive et 60 400 € pour la version 4×4 Executive.

Les conditions de l’offre

Ces remises sont valables pour tous les clients, particuliers comme professionnels. De plus, Hyundai offre la possibilité de louer l’Ioniq 5 77 kWh Intuitive pour un loyer de 499 € par mois, sans apport, pour une durée de 37 mois et un kilométrage maximal de 30 000 km. Pour l’Ioniq 6, le loyer mensuel s’élève à 549 €, pour les mêmes conditions.

La situation des véhicules électriques

Cette remise de prix intervient dans un contexte où les constructeurs doivent faire face à une concurrence accrue, notamment de la part de Tesla et des marques chinoises. Pour Hyundai, l’objectif de ces réductions est de rendre ses véhicules plus attractifs, malgré un prix de base jugé trop élevé par certains. En effet, seule l’Ioniq 5 77 kWh Intuitive coûte moins de 47 000 € et est donc éligible au bonus écologique de 5 000 €.

La performance des Ioniq 5 et 6

L’Ioniq 5 et l’Ioniq 6 sont des véhicules électriques de haute performance. Ils partagent plusieurs caractéristiques techniques, comme une batterie de 77,4 kWh sur tous les modèles. Les versions à propulsion ont une autonomie de 581 km, qui descend à 509 km pour les versions à quatre roues motrices. L’Ioniq 6 a été nommée voiture de l’année en 2023 par le Guide de l’auto. Ces véhicules ont un design audacieux et aérodynamique, offrant un habitacle spacieux et confortable, tout en ayant une faible consommation énergétique.

Luxeed S7 et Nissan 20-23 : une offensive électrique asiatique sur le marché européen

En bref:

  • La marque chinoise Luxeed, développée par Chery et Huawei, prévoit de lancer une voiture électrique ambitieuse, la S7, pour concurrencer Tesla.
  • Nissan dévoile un concept futuriste, le 20-23, qui pourrait préfigurer une version sportive Nismo.
  • Toyota annonce un plan technologique ambitieux pour devenir une référence de la voiture électrique, notamment avec des batteries solides.

La Luxeed S7 : l’ambitieuse chinoise

Avec un audacieux projet de voiture électrique, Luxeed, une marque chinoise développée par la firme automobile publique Chery et le géant de la technologie Huawei, a l’intention de surpasser Tesla et sa Model S. Le premier modèle de cette ambitieuse voiture électrique, la S7, est attendu pour le mois de novembre.

Cette voiture électrique, un coupé, repose sur la plateforme E0X de Chery, conçue spécifiquement pour les véhicules électriques à deux moteurs et transmission intégrale. Les détails concernant son prix, son autonomie ou les technologies embarquées demeurent inconnus. Cependant, la technologie des écrans embarqués de la S7 semble basée sur le système d’exploitation Harmony OS 4.0, développé par Huawei. Deux versions de la S7 sont envisagées : une version propulsion de 215 kW et une version intégrale de 215 + 150 kW. Les batteries de la S7 seront fournies par CATL, avec une chimie LFP pour l’entrée de gamme et une batterie hybride NMC + LFP pour le haut de gamme.

L’offensive chinoise dans le secteur des véhicules électriques

L’industrie automobile chinoise, notamment avec des marques comme Chery, s’active sérieusement dans le domaine des véhicules électriques. Jetour, la filiale de Chery, a réussi à livrer plus de 180 000 véhicules en 2022, soit une progression de 17 % par rapport à 2021.

Huawei, qui a subi des sanctions américaines depuis 2018, a réorienté ses activités vers l’équipement technologique des voitures électriques. En 2021, le groupe a dévoilé une solution intelligente dédiée aux véhicules à quatre roues. En 2022, Huawei a annoncé un partenariat avec Avatr Technology, un autre constructeur automobile chinois, avec l’objectif d’apporter son expertise logicielle.

Le concept Nissan 20-23 : une vision futuriste

Nissan, la fameuse marque japonaise, a révélé un concept intrigant qui donne un aperçu de sa future citadine électrique abordable. Prévue pour être mise en circulation en 2026, cette voiture est envisagée comme la réponse de Nissan aux récents modèles électriques tels que la Renault 5 E-Tech et l’Alpine A290_β.

Nissan, déterminée à respecter les directives européennes en matière d’émissions et de durabilité, ambitionne de devenir entièrement électrique en Europe d’ici 2030. Le concept 20-23 est le fruit d’un travail visant à définir l’avenir de la mobilité urbaine. Il se distingue par un design audacieux, des lignes futuristes, un aérodynamisme prononcé et des éléments inspirés directement de la compétition automobile.

Ce concept, bien qu’il soit un exercice de style, pourrait préfigurer une version sportive Nismo. Les proportions du véhicule rappellent une Micra sous stéroïdes, ce qui suggère la possibilité d’un modèle plus sportif dans la gamme Nissan à l’avenir.

Le plan technologique de Toyota : une promesse d’avenir

Malgré un lancement difficile de son premier modèle électrique, le bZ4X, Toyota, le géant japonais, a dévoilé un ambitieux plan technologique pour le développement de futures technologies de batteries. L’objectif est de devenir une référence de la voiture électrique, notamment avec des batteries solides.

L’arrivée du nouveau PDG Koji Sato a changé la donne. En réponse aux exigences des actionnaires, un nouveau plan de développement d’une gamme électrique a été annoncé en avril dernier, avec la commercialisation de dix modèles d’ici à 2026. Toyota semble donc prête à faire face à la rude concurrence du marché des véhicules électriques.

Dunkerque : Deux usines dédiées au recyclage des batteries de voitures électriques à l’horizon 2025

En bref:

  • Un partenariat entre Eramet et Suez pour la création de deux usines de recyclage de batteries de voitures électriques à Dunkerque d’ici 2025.
  • Le projet comprend une usine de démantèlement des batteries usagées et une usine d’extraction et d’affinage des métaux contenus dans les batteries.
  • Ce projet précurseur anticipe les futures réglementations européennes sur le recyclage des métaux des batteries et bénéficie d’un soutien financier de l’Europe.

Un partenariat Eramet-Suez pour une ambition écologique

Eramet, une entreprise française spécialisée dans l’exploitation minière et métallurgique, et Suez, un acteur majeur de la gestion de l’eau et des déchets, ont annoncé leur collaboration pour la création d’un complexe de recyclage de batteries de véhicules électriques. La ville de Dunkerque a été sélectionnée pour héberger ce pôle de recyclage, affirmant ainsi son rôle stratégique dans l’écosystème de la mobilité électrique en France.

Un projet à deux volets pour le recyclage des batteries

La construction de ce complexe se fera en deux étapes, avec l’implantation de deux usines distinctes. La première, dénommée « usine en amont », sera chargée du démantèlement des batteries usagées et de la production de la « black mass ». Cette matière, obtenue après broyage et traitement des batteries, est une poudre riche en métaux précieux tels que le nickel, le cobalt et le lithium. Cette première usine, dont la mise en service est prévue pour 2025, sera capable de traiter près de 200 000 batteries par an.

La seconde usine, dite « en aval », sera quant à elle dédiée à l’extraction et à l’affinage des métaux contenus dans la « black mass ». Ces métaux pourront ensuite être réintroduits dans le cycle de production de nouvelles batteries. L’usine « en aval » devrait commencer à fonctionner en 2027.

Un engagement précurseur pour anticiper les réglementations européennes

La mise en place de ce projet ambitieux s’inscrit dans une démarche préventive face aux futures réglementations européennes concernant le recyclage des métaux des batteries. À partir de 2027, ces réglementations exigeront le recyclage de 90% du cobalt, du cuivre et du nickel, ainsi que de 50% du lithium contenus dans les batteries. En 2031, ces quotas passeront respectivement à 95% et 80%.

Un soutien financier conséquent pour une ambition européenne

Ce projet de recyclage des batteries a bénéficié d’un soutien financier de l’Europe, avec une subvention de 70 millions d’euros accordée à Eramet en début d’année. Cette aide financière s’inscrit dans le cadre du projet ReLieve, mené conjointement par Eramet et Suez, visant à sécuriser les approvisionnements en métaux nécessaires à la fabrication des batteries électriques en Europe.

Une innovation française pour un recyclage respectueux de l’environnement

Parallèlement à ce projet industriel, une initiative de recherche a vu le jour à l’Université Claude Bernard-Lyon 1. Un chimiste de cette université a mis au point une méthode de recyclage des batteries écologique et innovante, basée sur la captation du CO2. Cette méthode permet de dissoudre les métaux des batteries de manière respectueuse de l’environnement et de les transformer en poudre, qui peut ensuite être réutilisée pour fabriquer de nouvelles batteries. Une start-up a été créée pour développer cette technologie à l’échelle industrielle, avec un financement de 23 millions d’euros provenant du Plan France 2030.

La « vallée de la batterie » : un pôle d’attraction pour l’industrie des batteries

Ces projets s’insèrent dans une dynamique plus large de développement de la « vallée de la batterie » autour de Dunkerque. Ce territoire, qui accueillera plusieurs « gigafactories » de production de batteries pour véhicules électriques dans les années à venir, symbolise l’avenir de l’industrie automobile et l’indépendance énergétique de l’Europe. Le président Emmanuel Macron avait d’ailleurs annoncé lors de sa visite à Dunkerque en mai dernier, la création de 20 000 emplois dans ce secteur d’ici 2030.

L’importance cruciale du recyclage des batteries pour l’avenir de la mobilité

Avec l’interdiction des véhicules thermiques prévue pour 2035, le recyclage des batteries de véhicules électriques devient un enjeu majeur pour l’économie circulaire et le développement durable. La mise en place de ces usines de recyclage à Dunkerque illustre l’engagement de la France dans la transition énergétique et sa volonté d’être une référence dans l’économie verte.

Genesis met un terme à son développement de charge sans fil pour véhicules électriques

En bref:

  • Genesis a suspendu le développement de systèmes de recharge sans fil pour voitures électriques en raison d’une demande insuffisante sur le marché sud-coréen.
  • Les chargeurs sans fil de Genesis étaient peu fiables et n’offraient qu’une puissance maximale de 11 kW, nécessitant plus de sept heures pour une charge complète.
  • Genesis se concentrera désormais sur le développement de services de recharge premium pour véhicules électriques nécessitant un branchement.

Un arrêt abrupt du développement de la technologie de charge sans fil

Un renversement de situation s’est produit dans le secteur de l’automobile électrique. Genesis, la division haut de gamme du constructeur automobile sud-coréen Hyundai, a récemment suspendu le développement de systèmes de recharge sans fil pour voitures électriques. Ce revirement est attribué à une demande insuffisante pour cette technologie sur le marché domestique sud-coréen.

Selon des informations relayées par le site web sud-coréen Bloter, Genesis a commencé à fermer son activité de recharge sans fil pour voitures électriques. Cette dernière opérait des chargeurs dans deux des salles d’exposition de Genesis à Séoul, ainsi que dans une salle d’exposition de Hyundai.

D’après les rapports, ces chargeurs sans fil ont commencé à fonctionner en février 2022. Cependant, un manque d’intérêt pour la technologie et des problèmes techniques ont conduit à la fermeture de cette activité.

Le pad de charge sans fil de Genesis et ses limitations

En août 2021, Green Car Reports avait annoncé que la Genesis GV60 serait la première voiture électrique actuelle à ajouter un support pour la technologie de charge de batterie sans fil via un émetteur optionnel pour recevoir l’énergie. La berline Genesis Electrified G80 a ensuite adopté cette technologie.

Cependant, les médias sud-coréens ont rapporté que les exemplaires de la Genesis GV60 équipés de l’émetteur de charge sans fil affichaient une autonomie de conduite réduite de près de 20 km par rapport à ceux sans la technologie.

En outre, les chargeurs sans fil se sont avérés peu fiables et n’étaient capables de charger qu’à une puissance maximale de 11 kW, similaire à un chargeur « wallbox » AC dans un garage résidentiel ou professionnel, nécessitant plus de sept heures pour une charge complète.

En revanche, lorsqu’elles sont branchées à un chargeur rapide DC, les véhicules Genesis peuvent accepter une énergie allant jusqu’à 350 kW, permettant une charge rapide de 10 à 80 % en moins de 20 minutes.

Une technologie non disponible pour tous les véhicules

Bien que reposant sur la même plateforme E-GMP que la Genesis GV60, il est à noter que la technologie de recharge sans fil n’était pas disponible pour les voitures électriques Hyundai Ioniq 5 et 6, ni pour la Kia EV6.

Genesis se recentre sur les services de recharge premium pour véhicules électriques

Suite à cette décision, Genesis concentrera désormais ses efforts sur le développement de services de recharge premium pour véhicules électriques qui nécessitent un branchement.

Selon les informations, l’activité de recharge sans fil devrait être rachetée par le constructeur automobile sud-coréen KG Mobility, anciennement connu sous le nom de SsangYong.

Genesis n’était pas le seul acteur sur le marché à développer une technologie de charge de batterie sans fil pour véhicules. En effet, sa technologie a été déployée près de quatre ans après que BMW est devenu le premier constructeur à proposer une recharge sans fil soutenue par l’usine, en développant un pad de charge inductif pour la 530e hybride.

Plus tôt cette année, le géant américain des voitures électriques, Tesla, a supposément acquis un spécialiste de la recharge sans fil, Wiferion, renommé par la suite Tesla Engineering Germany GmbH, pour un montant de 76 millions de dollars US (115,6 millions de dollars australiens).

Le conglomérat automobile néerlandais Stellantis, issu de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a également travaillé sur la technologie de recharge sans fil pour voitures électriques. Il envisage de l’intégrer sous les routes, permettant à la batterie d’un véhicule de se recharger pendant qu’il est en mouvement.

En parallèle, Novuna Vehicle Solutions a inauguré un hub de recharge de véhicules électriques capable de recharger les véhicules sans fil. Ce nouveau hub de recharge situé sur le site de Novuna Vehicle Solutions à Trowbridge dispose de 12 baies de recharge AC pouvant délivrer jusqu’à 22 kW. Il comprend également un parc de stationnement séparé avec quatre baies de recharge rapide DC délivrant jusqu’à 100 kW de puissance.

En définitive, cette décision de Genesis pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir de la recharge sans fil des voitures électriques, un sujet qui reste encore très discuté dans l’industrie automobile.

Nissan lance un projet de recherche sur les véhicules autonomes en zones résidentielles et rurales

En bref:

  • Nissan lance le projet evolvAD pour évaluer le comportement des véhicules autonomes en zones résidentielles et rurales.
  • Le projet est soutenu par Nissan et le gouvernement britannique, et vise à relever les défis de la conduite autonome dans des situations difficiles.
  • Les véhicules autonomes utilisent la vidéosurveillance et la technologie véhicule-infrastructure pour améliorer leur perception de l’environnement.

Le défi de la conduite autonome en zone résidentielle et rurale

Le constructeur automobile japonais Nissan s’engage dans une nouvelle aventure de recherche. Baptisé evolvAD, ce projet a pour objectif d’évaluer le comportement des véhicules autonomes sur les routes résidentielles et rurales. Ce projet, soutenu à la fois par Nissan et le gouvernement britannique, mettra à l’épreuve les véhicules connectés et autonomes (CAZ) dans diverses situations de conduite difficiles, notamment sur des routes résidentielles très fréquentées ou des sections rurales sinueuses et étroites.

Les défis de la conduite autonome

Les véhicules autonomes pourraient, par exemple, avoir à naviguer sur des sections de routes sans marquages, ou dans des zones à circulation unidirectionnelle avec des véhicules stationnés de part et d’autre. Pour relever ce défi, Nissan collabore avec des partenaires tels que Connected Places Catapult, Humanising Autonomy, SBD Automotive et TRL. Ce projet de recherche est financé conjointement par le gouvernement britannique grâce au fonds Intelligent Mobility de 100 millions de livres sterling, administré par le Centre for Connected and Autonomous Vehicles, l’agence d’innovation britannique Innovate UK.

Le déroulement du projet

Le projet, qui s’étend sur 21 mois, verra les voitures autonomes utiliser la vidéosurveillance dans les zones résidentielles pour améliorer leur perception de l’environnement. Il testera également comment la technologie véhicule-infrastructure pourrait améliorer les véhicules autonomes à l’avenir. Chaque véhicule autonome est basé sur la Nissan Leaf électrique. Ces véhicules sont actuellement testés sur des pistes d’essai privées avant d’être déployés sur la voie publique.

Déclaration de David Moss, vice-président senior de Nissan AMIEO

David Moss, vice-président senior de la recherche et du développement pour Nissan AMIEO (Afrique, Moyen-Orient, Inde, Europe et Océanie), a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers de faire partie du projet evolvAD au Royaume-Uni, en travaillant aux côtés de partenaires brillants pour tester et expérimenter davantage notre technologie ». Il a ajouté que grâce à Nissan Ambition 2030, ils souhaitent favoriser la mobilité pour tous, et que les technologies de conduite autonome sont essentielles à cet effort, car elles offrent d’énormes avantages en matière de sécurité des véhicules, d’impact environnemental et d’accessibilité.

Les perspectives de Nissan

Nissan a annoncé ce projet dans le cadre de sa vision à long terme, Nissan’s Ambition 2030. Les véhicules électriques Leaf de Nissan sont utilisés dans des scénarios de simulation et sur des pistes d’essai privées. Ce projet s’inscrit dans la continuité des engagements de Nissan en matière de véhicules électriques. En effet, malgré le report de la stratégie zéro émission du gouvernement et le prolongement du calendrier à 2035, Nissan reste déterminé à passer entièrement à l’électrique d’ici 2030.

La Nissan Leaf, plateforme de tests pour la conduite autonome

La Nissan Leaf, véhicule électrique phare de Nissan, sert de base à ce projet de recherche. Les ingénieurs de Nissan ont l’intention d’utiliser les données de conduite pour améliorer la compréhension de la façon dont la technologie véhicule-infrastructure (V2I) peut être améliorée. Le système sera également testé sur des routes rurales plus difficiles pour voir comment la technologie de conduite autonome fait face à l’éloignement des routes A droites et des autoroutes.

Le pari de Nissan pour l’électrique

En parallèle de ce projet, Nissan a dévoilé un prototype révolutionnaire de sa prochaine génération de Micra pour célébrer le 20e anniversaire de son centre de design européen basé à Londres. Makoto Uchida, PDG et président de Nissan, a confirmé que Nissan concevra et fabriquera des voitures électriques en Grande-Bretagne et s’en tiendra au plan initial de passer entièrement à l’électrique d’ici 2030, malgré le report par le gouvernement de cette date à 2035. Le constructeur japonais a notamment annoncé que l’un des deux nouveaux véhicules électriques qu’il a déjà confirmés pour l’Europe sera fabriqué dans son usine de Sunderland.

Nissan, un acteur majeur du véhicule électrique

Nissan a investi plus de 1 milliard de livres sterling dans le cadre d’un important plan d’électrification, avec des projets de construction d’un tout nouveau véhicule électrique encore inédit, qui sera dévoilé lors du salon automobile de Tokyo le mois prochain. Nissan est donc bien engagé dans le virage de l’électrification et des technologies de conduite autonome, avec une ambition claire de devenir un acteur majeur de la mobilité du futur.

Luxeed S7: L’ambition chinoise de rivaliser avec Tesla

En bref:

  • La marque Luxeed, créée par Chery Automobile et Huawei, vise à surpasser Tesla avec la nouvelle S7
  • La S7 sera construite sur la plateforme E0X de Chery et devrait utiliser le système d’exploitation Harmony OS 4.0 de Huawei
  • Chery et Huawei sont des acteurs importants dans le secteur des véhicules électriques en Chine

La nouvelle marque Luxeed, une coentreprise créée par le constructeur automobile chinois Chery Automobile et la firme technologique Huawei, a des ambitions élevées, notamment celle de surpasser l’innovation de Tesla avec la nouvelle S7, un véhicule électrique dont la sortie est prévue en novembre. Cette dernière ambitionne de faire de l’ombre à la fameuse Model S de Tesla.

Une plateforme prometteuse et des technologies innovantes

La S7, un coupé au design raffiné, est construite sur la plateforme E0X de Chery, spécialement conçue pour les véhicules électriques équipés de deux moteurs et d’une transmission intégrale, selon les informations recueillies auprès du South China Morning Post. Les détails concernant le coût, l’autonomie et les technologies intégrées demeurent pour l’instant inconnus. Néanmoins, les premières indications suggèrent que le système d’exploitation des interfaces embarquées sera basé sur le Harmony OS 4.0 de Huawei. Deux versions sont envisagées : une variante propulsion de 215 kW et une version intégrale de 215 + 150 kW. Les batteries, quant à elles, seront fournies par CATL, avec une option d’entrée de gamme en LFP et une batterie haut de gamme hybride NMC + LFP.

Un partenariat solide pour une voiture intelligente

Construite sur l’union des forces technologiques de Huawei et la puissance de production de Chery, Luxeed suscite de grandes attentes. Gao Shen, un analyste indépendant de Shanghai cité par les médias chinois, qualifie Chery de « géant de l’automobile » et de « partenaire le plus robuste de Huawei dans la production de voitures intelligentes ».

L’essor des véhicules électriques en Chine

Chery, avec sa filiale Jetour, est en plein essor dans le secteur des véhicules électriques, ayant livré plus de 180 000 voitures en 2022, soit une augmentation de 17% par rapport à 2021. De son côté, Huawei, en dépit des sanctions américaines imposées depuis 2018, a opéré une diversification stratégique vers l’équipement technologique des voitures électriques. Elle a dévoilé en 2021 une solution intelligente pour véhicules et a annoncé en 2022 un partenariat avec Avatr Technology, un autre constructeur automobile chinois, avec pour but d’apporter son expertise logicielle.

La Chine, leader du marché automobile mondial

La Chine se positionne comme le premier marché mondial de l’automobile, et notamment des véhicules électriques. D’après UBS, les ventes de véhicules électriques en Chine devraient atteindre 8,8 millions d’unités en 2023, soit une croissance de 55%. Cependant, le nombre croissant d’acteurs sur le marché chinois rend l’exportation indispensable. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a exprimé son inquiétude face à l’afflux de voitures électriques chinoises bon marché sur les marchés mondiaux, attribuant cette situation à d’importantes subventions publiques.

Un futur encore incertain

Toutefois, la comparaison entre la Luxeed S7 et la Tesla Model S est encore prématurée. Les premières images du modèle Luxeed S7 laissent perplexe, et il est nécessaire d’en apprendre davantage sur les technologies embarquées pour établir une comparaison équitable avec l’offre de Tesla. Néanmoins, l’ambition de Luxeed est claire : rivaliser avec les géants du secteur en proposant une voiture électrique innovante et performante.

Lancement du ‘leasing social’ pour les voitures électriques en France : la route est encore longue

En bref:

  • Le gouvernement français lance le ‘leasing social’ pour les voitures électriques, avec des contrats de location à bas coût.
  • Le choix limité de véhicules électriques en France et la production locale encore limitée sont des obstacles à la démocratisation.
  • Le leasing social vise à stimuler la demande, mais le scepticisme des consommateurs reste un défi à surmonter.

Leasing social : une promesse gouvernementale

Le gouvernement français a récemment dévoilé un projet ambitieux qui pourrait révolutionner le paysage de la mobilité verte : le leasing social pour les voitures électriques. L’objectif est de rendre les véhicules électriques plus accessibles à tous, en proposant des contrats de location à bas coût, de l’ordre de 100 euros par mois. Le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, a confirmé cette initiative lors de son passage sur RMC et RMC Story, dans l’émission « Apolline Matin ». Il a toutefois tempéré les attentes en indiquant que ce système serait encore « en rodage » en 2024.

Le parcours semé d’embûches vers la démocratisation des véhicules électriques

Si l’idée du leasing social est séduisante, sa mise en œuvre n’est pas sans obstacles. Pour commencer, le choix de véhicules électriques disponibles en France reste limité, surtout pour les modèles de petite taille. Par ailleurs, les voitures électriques produites sur le sol français sont pour l’instant principalement des véhicules haut de gamme.

Le ministre de l’Industrie a souligné ce double défi : adapter l’offre de véhicules à la transition écologique et développer une production locale de véhicules électriques. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à produire 1 million de véhicules électriques en France d’ici cinq ans, et 2 millions dans dix ans, contre quelques milliers actuellement.

Le leasing social pour stimuler la demande

Le leasing social, en rendant les véhicules électriques plus accessibles, a également pour but de stimuler la demande. Pourtant, cette demande reste incertaine. « On verra si on aura la demande », a déclaré Roland Lescure. Le scepticisme de certains consommateurs à l’égard des voitures électriques est un obstacle supplémentaire à surmonter.

Leasing social : une initiative européenne

Le président Emmanuel Macron a précisé que le leasing social sera réservé aux véhicules produits en Europe. Cette restriction vise à soutenir l’industrie automobile européenne et à éviter de favoriser l’achat de véhicules chinois.

Le leasing social, un outil de transition écologique

Pour Roland Lescure, l’objectif du leasing social est de soutenir la transition vers une mobilité plus écologique, tout en faisant face aux défis à court terme, comme la hausse des prix des carburants. Il s’agit également de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de rendre l’industrie plus propre.

Le rôle de l’État dans la mise en place du leasing social

L’État joue un rôle fondamental dans la mise en place du leasing social. Emmanuel Macron a annoncé que le cadre de ce dispositif sera précisé en novembre, avec l’ouverture des pré-réservations pour les véhicules. Les premières livraisons sont prévues pour le début de l’année prochaine.

Les véhicules éligibles au leasing social

La question des modèles de véhicules éligibles au leasing social reste toutefois en suspens. Les constructeurs automobiles pourront déposer leur dossier à l’Ademe, l’agence publique de la transition écologique, à partir du 10 octobre prochain. La liste des véhicules éligibles sera ensuite communiquée le 15 décembre.

Conclusion provisoire

Il est évident que le leasing social est une initiative prometteuse pour promouvoir la mobilité verte en France. Cependant, de nombreux défis restent à relever, notamment en ce qui concerne la production locale de véhicules électriques et la demande des consommateurs. Le gouvernement semble déterminé à surmonter ces obstacles et à faire de cette initiative un succès. Reste à voir comment cette promesse se traduira dans les faits.

Dévoilement des ambitions de General Motors : l’électrification totale de sa flotte à l’horizon 2040

En bref:

  • General Motors prévoit de rendre sa flotte entièrement électrique d’ici 2040.
  • L’entreprise s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 60% d’ici 2030.
  • Cette décision marque une révolution dans le secteur automobile et témoigne d’une prise de conscience de l’urgence climatique.

Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet d’importance capitale dans le monde de l’automobile. Dans une annonce retentissante, le géant américain General Motors a déclaré son intention de rendre sa flotte de véhicules entièrement électrique d’ici 2040. L’entreprise, qui se positionne comme l’une des figures de proue de l’industrie automobile, a également exprimé sa volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 60% d’ici 2030.

Une annonce majeure pour l’industrie automobile

La nouvelle a fait grand bruit dans le secteur de l’automobile. General Motors, fort de son poids dans l’industrie, est un acteur majeur dont les décisions ont une influence considérable sur l’ensemble du marché. En s’engageant vers une électrification totale de sa flotte, le constructeur américain ouvre la voie à une transition radicale vers une mobilité plus durable.

En effet, General Motors est le premier constructeur automobile américain à prendre un tel engagement. Cela témoigne d’une volonté de la part de l’entreprise de se positionner comme un leader de la transition énergétique dans le secteur automobile, et d’une prise de conscience de l’urgence écologique.

Un engagement en faveur de l’environnement

L’annonce de General Motors n’est pas simplement une déclaration d’intention. Il s’agit d’un engagement concret en faveur de l’environnement. En effet, le constructeur prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 60% d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2040. Ces objectifs sont en ligne avec l’Accord de Paris sur le climat, que les États-Unis ont rejoint en 2021.

Cet engagement environnemental se traduit également par une transformation profonde de l’entreprise. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, General Motors prévoit d’investir massivement dans les technologies vertes, et notamment dans les véhicules électriques. Il s’agit pour la firme de faire évoluer son modèle d’affaires pour répondre aux défis environnementaux du XXIe siècle.

La révolution de la voiture électrique

L’annonce de General Motors est également le signe d’une révolution majeure dans le secteur automobile : la montée en puissance de la voiture électrique. En effet, la firme prévoit de rendre sa flotte entièrement électrique d’ici 2040. Cela signifie que tous les véhicules produits par l’entreprise, qu’il s’agisse de voitures particulières, de camionnettes ou de camions, seront équipés de moteurs électriques.

Ce changement radical s’inscrit dans une tendance de fond dans l’industrie automobile. Face à l’urgence climatique, de plus en plus de constructeurs se tournent vers l’électrique. Ces véhicules, qui n’émettent pas de gaz à effet de serre lors de leur utilisation, sont considérés comme une solution prometteuse pour réduire l’impact environnemental du transport.

Les défis de la transition énergétique

Mais la transition énergétique ne sera pas sans défis pour General Motors. Pour atteindre ses objectifs, le constructeur devra surmonter de nombreux obstacles.

D’une part, l’entreprise devra investir massivement dans le développement de technologies propres. Cela passe notamment par la recherche et le développement de batteries performantes et abordables, un enjeu majeur pour l’industrie automobile.

D’autre part, General Motors devra également faire face à une concurrence de plus en plus forte. De nombreux constructeurs, tels que Tesla, ont déjà pris une longueur d’avance dans le domaine de l’électrique. Pour se démarquer, l’entreprise devra proposer des véhicules innovants et compétitifs.

Enfin, le constructeur devra aussi convaincre les consommateurs de l’intérêt de la voiture électrique. Malgré une prise de conscience croissante de l’urgence climatique, de nombreux automobilistes restent encore réticents à l’idée de passer à l’électrique, notamment en raison de l’autonomie limitée de ces véhicules et du manque d’infrastructures de recharge.

Un avenir prometteur pour la voiture électrique

Malgré ces défis, l’annonce de General Motors est une excellente nouvelle pour l’avenir de la voiture électrique. Elle témoigne d’une prise de conscience de l’urgence climatique et d’une volonté de changer de modèle. Plus que jamais, la voiture électrique apparaît comme la solution de mobilité de l’avenir.

Il ne fait aucun doute que la route vers l’électrification sera longue et semée d’embûches. Mais l’engagement de General Motors est un signal fort envoyé au marché et aux consommateurs. Il est le signe que l’industrie automobile est prête à prendre sa part dans la lutte contre le changement climatique.

Des licenciements chez Volkswagen : Quand l’électrique ne rencontre pas son public

En bref:

  • Volkswagen a annoncé des licenciements dans son usine de Zwickau en raison de ventes décevantes de voitures électriques.
  • Volkswagen attribue cet échec commercial à la réduction des aides à l’achat de véhicules électriques par les gouvernements européens.
  • La concurrence avec les constructeurs chinois et le besoin de rendre les voitures électriques abordables sont des défis majeurs pour l’industrie automobile.

Un contexte préoccupant pour le secteur automobile

Il y a de cela quelques mois, l’industrie automobile européenne se retrouvait sous le feu des projecteurs en raison des prévisions alarmantes de licenciements massifs. L’avènement des véhicules électriques, nécessitant moins de main-d’œuvre que leurs homologues thermiques, a fait craindre le pire. En effet, fin 2021, les estimations faisaient état d’un potentiel de 500.000 licenciements à travers toute l’Europe.

Le cas Volkswagen : licenciements dans l’électrique

Alors que les pronostics étaient sombres, personne n’aurait pensé que les premières suppressions d’emploi toucheraient le secteur de la voiture électrique. Pourtant, il s’agit bien de la réalité que vit actuellement le géant allemand Volkswagen. L’entreprise a annoncé le licenciement de 269 employés de son usine de Zwickau, où sont produites les ID.3, ID.4 et ID.5. Dans le cas où la situation ne s’améliore pas, ce sont 2.000 contrats temporaires qui pourraient être menacés.

Les raisons d’un échec commercial

Volkswagen fait face à un problème majeur : ses voitures électriques se vendent mal, ou du moins, pas aussi bien qu’espéré. Le constructeur n’a pas attribué cet échec à une erreur de stratégie ou de démarche commerciale. Selon Volkswagen, la faute incomberait plutôt aux gouvernements des pays européens qui ont drastiquement réduit les aides à l’achat pour les véhicules électriques. En Allemagne, cette aide impacte directement 70% de la production de l’usine de Zwickau.

Des défis sur tous les fronts

Volkswagen est confronté à des difficultés à la fois en Chine, où il cherche à nouer des partenariats pour accélérer le développement de ses véhicules électriques, et en Europe. Cette situation a entraîné une chute de 8% du cours de l’action du groupe depuis le début de l’année, diminuant la confiance des investisseurs et donc la capacité de financement de Volkswagen.

La concurrence est également de plus en plus féroce avec l’arrivée des constructeurs chinois tels que MG, BYD, Xpeng, Geely et Aiways qui proposent des véhicules à des tarifs plus attractifs. Dans un contexte économique marqué par l’inflation et les prix élevés de l’énergie, le prix devient un facteur déterminant.

La question de l’avenir

L’avenir du secteur automobile, et plus spécifiquement celui des véhicules électriques, reste incertain. Les défis sont nombreux et la transition vers l’électrique s’annonce complexe, y compris d’un point de vue industriel.

Des voitures électriques abordables : un enjeu majeur

L’étude de l’ONG Transport & Environment

Selon l’ONG Transport & Environment (T&E), des voitures électriques abordables ne sont pas une chimère. Une étude récente menée par cette organisation affirme que ces véhicules pourraient même générer 4% de marge pour les fabricants, une affirmation contestée par les constructeurs.

L’association, qui se positionne en défenseur de l’environnement, pointe du doigt la réticence des constructeurs à rendre les véhicules électriques plus accessibles. Pour T&E, une réduction des coûts de production et du prix des batteries pourrait permettre la production européenne de véhicules citadins abordables.

Le rôle des constructeurs européens

Marie Chéron, responsable des politiques véhicules à T&E France, souligne que ces modèles devraient devenir une priorité pour les constructeurs européens. En effet, ces derniers doivent faire face à la concurrence chinoise qui propose déjà des petites voitures électriques bon marché. Cependant, il faut noter que les constructeurs chinois se concentrent actuellement sur des voitures compactes pour réaliser de bonnes marges.

Alors que le prix des véhicules électriques reste un frein pour de nombreux consommateurs, le rôle des constructeurs dans la démocratisation de ces véhicules devient crucial. L’avenir du secteur dépendra donc en grande partie de leur capacité à proposer des véhicules électriques abordables tout en assurant leur rentabilité.

Nio : Un nouvel acteur majeur sur le marché des smartphones avec son Nio Phone

En bref:

  • Nio, une entreprise chinoise spécialisée dans les véhicules électriques, se lance dans la téléphonie mobile avec son premier smartphone, le Nio Phone.
  • Le Nio Phone dispose de caractéristiques techniques haut de gamme et est intégré de manière unique aux véhicules Nio, offrant une expérience utilisateur harmonieuse.
  • Le Nio Phone pourrait bientôt être disponible sur le marché européen, ce qui marquerait une première dans l’industrie automobile et de la téléphonie mobile.

Un acteur clé du véhicule électrique chinois se lance dans la téléphonie

Nio, une entreprise chinoise connue pour ses véhicules électriques, se lance dans un nouveau domaine : celui de la téléphonie mobile. Forte de sa renommée dans l’univers des véhicules électriques, Nio a dévoilé son premier smartphone, le Nio Phone. Il s’agit d’un pari audacieux pour l’entreprise, qui souhaite créer un écosystème harmonieux entre ses véhicules, ses services et ses appareils.

Des caractéristiques techniques impressionnantes

Le Nio Phone est équipé d’un ensemble de caractéristiques techniques haut de gamme. Il est propulsé par le SoC Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2, et possède un écran OLED E6 LTPO WQHD+ 120 Hz de 6,81 pouces, capable de fournir une luminosité maximale de 1800 nits. Pour la partie photographique, l’appareil se dote d’un triple capteur photo avec un capteur Sony IMW707 de 50 MP avec stabilisation optique OIS, un grand angle IMX766 50 MP et un téléobjectif 50 MP avec zoom 2,8X. Le tout est alimenté par une batterie de 5200 mAh, compatible avec la charge rapide 66W et sans fil 50 W.

Une intégration parfaite avec les véhicules Nio

La principale innovation de ce smartphone réside dans son intégration avec les véhicules électriques de la marque. Grâce à la technologie UWB (Ultra Wideband), le Nio Phone est capable de communiquer avec les véhicules électriques de la marque, offrant une expérience utilisateur unique. Le véhicule peut détecter la présence du smartphone, permettant ainsi de déverrouiller ou verrouiller les portes automatiquement. De plus, le smartphone peut contrôler diverses fonctionnalités du véhicule, comme la climatisation, le chauffage, le système de divertissement ou encore le réglage des sièges. Il peut même fournir des informations sur l’état de la batterie du véhicule. Ainsi, l’utilisateur peut profiter de 30 fonctionnalités de contrôle de véhicule directement depuis son smartphone.

Connectivité en voiture

Le Nio Phone offre une expérience de connectivité en voiture sans égale. Grâce à la technologie UWB, le smartphone peut diffuser des vidéos, de la musique et même des réunions directement sur l’écran d’infodivertissement du véhicule. De plus, il est possible de jouer à des jeux vidéo sur l’écran de la voiture à l’aide d’une manette de jeu sans fil. Cette connectivité en voiture n’est pas une simple duplication de l’écran du smartphone, mais crée plutôt un « double » du Nio Phone sur le tableau de bord de la voiture, permettant ainsi à l’utilisateur d’utiliser le smartphone et le système embarqué en même temps, mais séparément.

Une innovation technologique

Ce smartphone est une véritable prouesse technologique, qui témoigne des ambitions de Nio dans le domaine de la téléphonie mobile. Le Nio Phone est le premier smartphone d’un constructeur automobile chinois, et son succès pourrait inciter d’autres constructeurs à suivre cette voie. L’objectif de Nio est de créer un écosystème unique et harmonieux entre ses véhicules, ses services et ses appareils, afin d’offrir à ses clients une expérience utilisateur inégalée.

Un déploiement futur en Europe ?

Pour l’instant, le Nio Phone est uniquement disponible en Chine, mais l’entreprise a exprimé sa volonté de s’étendre prochainement sur le marché européen. Si cela se concrétise, cela pourrait signifier l’arrivée simultanée des véhicules électriques Nio et du Nio Phone en Europe, ce qui serait une première dans l’histoire de l’industrie automobile et de la téléphonie mobile.

Un avenir prometteur

Avec le lancement de son premier smartphone, Nio a fait un pas de géant dans le domaine de la téléphonie mobile. Le Nio Phone, avec ses caractéristiques techniques haut de gamme et son intégration parfaite avec les véhicules électriques de la marque, a tout pour séduire les consommateurs. Il sera intéressant de voir comment ce produit sera accueilli sur le marché et comment il évoluera dans les années à venir.

L’essor retentissant des véhicules électriques et hybrides dans l’industrie automobile mondiale

En bref:

  • Les véhicules électriques et hybrides pourraient représenter jusqu’à 62% des ventes mondiales d’ici 2035.
  • La Chine et l’Union européenne sont les principaux moteurs de l’électrification automobile.
  • L’industrie automobile doit faire face à des défis tels que la crise des semi-conducteurs et l’approvisionnement en lithium.

La progression fulgurante des véhicules électriques et hybrides fait l’objet de discussions animées dans le secteur de l’automobile. D’après différentes études publiées récemment par les cabinets de conseil Rocky Mountain Institute (RMI) et Boston Consulting Group (BCG), ces types de véhicules pourraient représenter jusqu’à 62% des ventes mondiales d’ici 2035.

La croissance prometteuse des ventes de véhicules électriques et hybrides

L’année 2022 a vu une augmentation significative de la production mondiale de véhicules électriques et hybrides, représentant 13% de la production totale de véhicules légers. Cette progression de 5% par rapport à l’année précédente se traduit par près de 10 millions d’unités produites. D’après les prévisions du cabinet RMI, la part de marché des véhicules électriques pourrait atteindre les deux tiers en moins de sept ans.

Cette tendance serait soutenue par une réduction drastique du coût des batteries, qui pourrait passer de 151 dollars par kWh en 2022 à une fourchette de 60 à 90 dollars par kWh d’ici 2030. De plus, le cabinet RMI anticipe une égalité des prix entre les véhicules électriques et les modèles thermiques dès 2024 en Europe et en 2026 aux États-Unis.

La Chine et l’Union européenne, moteurs de l’électrification

En parallèle, BCG prévoit une continuation de la hausse des ventes de véhicules électriques, avec un objectif de 14 millions d’immatriculations à l’échelle mondiale en 2023. Les ventes de véhicules électrifiés pourraient atteindre 24% de part de marché en 2025, puis 48% en 2030 et 72% en 2035. Alors que la production de voitures thermiques a diminué de 5%, elle reste majoritaire avec une part de marché de 81%.

La Chine et l’Union européenne sont les principaux piliers de cette électrification, avec un véhicule léger sur quatre déjà rechargeable en Chine. Les prévisions sont également prometteuses pour l’Europe, où les ventes de véhicules électriques pourraient passer de 13% en 2022 à 23% en 2025, puis à 54% en 2030, et enfin à 93% en 2035.

Les défis de l’industrie automobile face à l’électrification

Malgré cette croissance exponentielle, l’industrie automobile se heurte à plusieurs défis, notamment la crise des semi-conducteurs, l’augmentation du coût des batteries, le risque de pénurie de lithium et les tensions géopolitiques. BCG envisage deux scénarios possibles pour les ventes mondiales de véhicules électriques à batterie.

Le premier scénario, optimiste, suppose une disponibilité et une stabilité des prix des métaux essentiels à la production de batteries. Dans ce contexte, les véhicules électriques pourraient représenter 18% des ventes mondiales de véhicules légers en 2025, puis 40% en 2030 et 62% en 2035. Le second scénario, plus pessimiste, prend en compte le risque de pénuries de métaux, en particulier de lithium, ce qui pourrait réduire la part de marché mondiale des voitures électriques de 6% d’ici 2030.

La nécessité d’investir massivement dans l’approvisionnement en lithium

Selon BCG, l’approvisionnement en lithium devra augmenter à un taux annuel de 27% entre 2020 et 2025, puis de 15% entre 2025 et 2030. L’investissement nécessaire pour l’extraction et le raffinage du lithium est estimé à plus de 100 milliards de dollars d’ici 2035. En incluant d’autres métaux et procédés, le montant total de l’investissement nécessaire atteint 400 milliards de dollars.

L’évolution des ventes de voitures électriques en Europe

En août 2023, plus d’un cinquième des voitures vendues dans l’Union européenne étaient 100% électriques, selon les chiffres de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA). Les immatriculations de voitures électriques ont augmenté de 118,1%, atteignant 165.165 unités, soit 21% du marché. Les ventes de voitures électriques ont connu une forte croissance sur tous les marchés de l’UE, avec une hausse particulièrement marquée en Allemagne (+170,7%).

Le marché de l’automobile en Europe : une domination de l’essence et de l’hybride

Même si les voitures électriques gagnent du terrain, les voitures à essence restent en tête avec près de 33% du marché, malgré une baisse de 5% par rapport à l’année précédente. Les voitures hybrides occupent la deuxième place avec une part de marché de 24%, tandis que les voitures diesel poursuivent leur chute, avec une part de marché de 12,5%.

La place des constructeurs dans le marché de l’automobile électrique

Parmi les marques et constructeurs, le groupe Volkswagen domine le marché avec 27% des ventes en août, suivi du groupe Stellantis (17%) et de Renault (9,5%). Tesla affiche la plus forte progression avec une augmentation de 247% à 27.300 voitures. Au total, 787.626 unités ont été écoulées en août et 7,1 millions de voitures ont été vendues sur les huit premiers mois de l’année.

Les défis environnementaux des véhicules électriques

Si l’électrification du parc automobile est souvent présentée comme une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, elle pose néanmoins plusieurs problèmes environnementaux. En particulier, l’usure des pneus des voitures électriques génère des microplastiques, qui constituent une source majeure de pollution. De plus, certaines études suggèrent que les véhicules électriques pourraient être plus polluants que les véhicules diesel en ce qui concerne cette source de pollution.

Le nouvel écosystème automobile : Citroën C5 Aircross hybride et le Bonus écologique 2024

En bref:

  • La Citroën C5 Aircross hybride offre une conduite homogène et réactive, avec une réduction significative des émissions de CO2.
  • La consommation de la C5 Aircross hybride reste décevante, mais le confort est inégalé grâce aux suspensions hydrauliques progressives.
  • Le bonus écologique 2024 favorise les véhicules électriques produits localement et peut pénaliser les importations, en particulier de Chine.

La Citroën C5 Aircross hybride : une nouvelle expérience de conduite

Fort de son savoir-faire, Citroën présente une version hybride 48 volts de son SUV, le C5 Aircross. Bien que cette hybridation légère n’offre pas de performances spectaculaires en terme de consommation d’énergie, elle confère à la voiture une homogénéité remarquable et une agréable sensation de conduite. L’hybridation permet aussi une réduction significative des émissions de CO2, diminuées de vingt grammes.

L’évolution de cette nouvelle mécanique, inaugurée précédemment sur les Peugeot 3008 et 5008, se fait ressentir de manière encore plus fluide sur le SUV Citroën. Souplesse, douceur et réactivité sont au rendez-vous. La plage d’utilisation est large, contrairement à l’ancienne version Pure Tech 130 qui était plus rugueuse.

En mode Sport, le véhicule est surprenant, avec des rétrogradages rapides et extrêmement pertinents. Cependant, il existe un défaut ergonomique avec le mode 100% manuel, dont le bouton d’activation est mal placé. En dépit des quelques bruits de moteur à basse vitesse, l’expérience de conduite offre une agréable surprise.

Consommation et confort

Si le fonctionnement de la Citroën C5 Aircross hybride séduit, la consommation reste malheureusement décevante. Sur des routes de campagne, avec très peu de ville et d’autoroute, la consommation moyenne de sans-plomb s’élève à 7,3 litres. Il faut noter toutefois une nette amélioration par rapport à la précédente version de 130 chevaux avec la boîte automatique Aisin.

Côté confort, le SUV hybride de Citroën est inégalé. Les suspensions à butées hydrauliques progressives offrent une sensation de douceur et d’absorption des aspérités de la route. Les sièges sont accueillants, offrant une sensation de confort feutré grâce au revêtement en alcantara. Cependant, le manque de maintien du corps se fait ressentir sur les longs trajets.

Bonus écologique 2024 : une nouvelle politique environnementale

L’État français a récemment défini les critères précis du bonus écologique 2024 dans le but de favoriser les véhicules électriques produits localement et limiter l’importation de véhicules électriques chinois. Ce nouveau système de bonus écologique prend en compte de multiples critères, dont les émissions de CO2 lors de la production du véhicule, le lieu de production de la batterie et le transport du véhicule.

Les critères pour le bonus écologique 2024 sont les suivants :

  • Métaux ferreux hors batterie (masse)
  • Aluminium hors batterie (masse)
  • Site de fabrication de la batterie électrique
  • Autres matériaux hors batterie électrique (masse)
  • Capacité de la batterie
  • Usine de production de la voiture
  • Transport

Ces critères, exprimés en kg eq-CO2, visent à évaluer l’empreinte carbone globale d’un véhicule électrique. Les constructeurs automobiles pourront déposer leurs candidatures à partir du 10 octobre 2023. Suite à cela, un score environnemental sera attribué à chaque modèle, déterminant son éligibilité au bonus écologique.

Impact sur les véhicules importés

Cette mesure risque de pénaliser les véhicules importés, en particulier ceux provenant de Chine. La production de ces véhicules, leur assemblage et leur transport jusqu’en Europe risquent d’engendrer un score environnemental défavorable. Certains constructeurs, dont MG et Mini, ont déjà annoncé qu’ils demanderaient une procédure dérogatoire pour obtenir un nouveau calcul de leur score, en tenant compte d’une production plus verte de leurs usines.

Il est crucial de noter que l’achat d’une voiture électrique éligible au bonus actuel doit être effectué avant la fin de l’année 2023. Le nouveau décret sur le bonus écologique entrera en vigueur le 10 octobre 2023 et la liste des modèles éligibles ne sera officialisée qu’à la mi-décembre.

Cette nouvelle politique environnementale, couplée à l’émergence de véhicules hybrides de qualité tels que la Citroën C5 Aircross, témoigne de l’évolution rapide de l’industrie automobile vers une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.

Un bond significatif des ventes de véhicules électriques en Europe

En bref:

  • Les ventes de véhicules électriques en Europe ont augmenté de 118.1% en août 2023 par rapport à l’année précédente, représentant une part de marché de 21% pour les voitures neuves.
  • La concurrence chinoise sur le marché automobile européen s’intensifie, avec des prévisions de 1.1 million de véhicules importés de Chine d’ici 2025.
  • Les constructeurs automobiles européens sont confrontés à des obstacles internes et à des mesures de l’Europe pour freiner les importations chinoises, mais la part de marché des véhicules électriques continue de croître.

Selon l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA), les ventes de véhicules au sein de l’Europe ont connu une augmentation de 21% en août 2023, comparativement à la même période de l’année précédente, avec un total de 787 626 unités vendues. Parmi ces chiffres, une dynamique impressionnante a été remarquée pour les véhicules électriques avec un bond de 118.1%, ce qui équivaut à 165 165 unités vendues et une part de marché de 21% pour les immatriculations de voitures neuves.

L’essor des véhicules électriques sur les marchés majeurs de l’UE

L’augmentation significative des ventes de voitures électriques s’est également fait ressentir sur les trois plus grands marchés de l’Union Européenne. En Allemagne, on note une croissance de 37.3%, suivie de la France avec 24.3% et de l’Italie avec 11.9%. Malgré cet essor, les véhicules électriques se positionnent en troisième place sur le marché européen des motorisations, derrière les voitures à essence et les modèles hybrides.

La concurrence chinoise s’accentue sur le marché automobile européen

Selon les prévisions des experts automobile de l’Université de Chemnitz, l’industrie automobile européenne devrait faire face à une concurrence de plus en plus intense en provenance de Chine. Les chiffres anticipés prévoient environ 600 000 véhicules importés de Chine cette année, et jusqu’à 1.1 million d’unités d’ici 2025. Cela représenterait une augmentation de la part de marché des nouvelles immatriculations de 5,0% à 7,5%.

Une offensive chinoise centrée sur l’électrique

Le secteur des véhicules électriques est particulièrement touché par cette concurrence croissante pour les constructeurs automobiles européens. L’importation majoritaire de véhicules électriques de Chine a entraîné une progression constante de leur part de marché. On s’attend à ce qu’elle atteigne près de 20% des nouvelles immatriculations en Europe d’ici 2023, avec une perspective de croissance à plus de 25% d’ici 2025.

Le défi des constructeurs automobiles européens face à l’offensive chinoise

Plusieurs facteurs contribuent à la compétitivité des constructeurs chinois sur le marché européen. Premièrement, leurs véhicules sont compétitifs en termes de prix, avec des économies de plusieurs milliers d’euros par rapport à leurs homologues européens. De plus, la Chine est à la pointe de la technologie, notamment en ce qui concerne les batteries pour voitures électriques.

De plus, la Chine bénéficie de sa position dominante sur le marché international en termes de disponibilité et de coût des matières premières nécessaires pour les batteries. Cet avantage renforce encore sa compétitivité. Enfin, la taille de son marché intérieur offre aux fabricants chinois une capacité de production à grande échelle, ce qui se traduit par des économies d’échelle considérables.

Des obstacles internes entravent la compétitivité de l’Europe

Néanmoins, cette concurrence accrue ne s’explique pas uniquement par les avantages de la Chine. L’Europe doit également faire face à certains obstacles internes qui compromettent sa compétitivité. Parmi ces obstacles figurent les coûts élevés de l’énergie, une réglementation complexe, et une réduction prématurée des incitations fiscales à l’achat de véhicules électriques.

Les mesures de l’Europe pour freiner les importations chinoises

L’évolution de la réglementation européenne pourrait prochainement freiner l’expansion des ventes chinoises. A commencer par une hausse des droits de douane, qui pourrait bien intervenir plus rapidement que prévu. Pour favoriser la production locale, les gouvernements peuvent aussi revoir leur copie concernant les subventions destinées à l’achat de voitures électriques. En France, cela sera le cas début 2024, avec une refonte du bonus écologique. Les modèles produits en Chine devraient ne plus être éligibles, en raison d’un score environnemental insuffisant.

Un cap historique franchi par les véhicules électriques

La part de marché des voitures électriques neuves vendues en Europe a atteint 21% en août, ce qui représente une première dans l’histoire de ce modèle automobile. Un cap symbolique franchi. Dans un communiqué publié ce mercredi, l’ACEA a fait état de cette part de marché européen de 21% concernant la vente de véhicules électriques en août dernier. Au total, 984 864 voitures électriques ont été écoulées dans l’Union européenne depuis le début de l’année, dont 165 165 unités pour le seul mois d’août sur le Vieux continent.

Plus de véhicules électriques que de diesel vendues en août

La vente de modèles électriques a dépassé en août, pour la seconde fois de l’année après juin dernier, celle des véhicules diesel. Les véhicules essence sont restés en tête avec près de 33% du marché, malgré une baisse notable par rapport à août 2021 (39%). Les voitures hybrides sont arrivées en deuxième position (23.9%), devant les électriques (21%). Le diesel n’a représenté que 12.5% du marché européen, contre 16% en août 2021. Les modèles hybrides rechargeables n’ont constitué que 7.4% des ventes cette année, contre 8.5% un an auparavant.

7,1 millions de voitures vendues en Europe en 2023

Sur les huit premiers mois de l’année, 7,1 millions de voitures de tout type ont été vendues en Europe, soit une hausse de 17,9% par rapport à l’an dernier. Cela reste moins que les 9 millions de voitures vendues en 2019, avant la pandémie de Covid-19. Parmi les marques et constructeurs, le groupe Volkswagen reste leader du marché avec 27% des ventes (209.500 unités) en août, devant le groupe Stellantis (17%). Renault complète le podium avec 9,5% des ventes. Tesla a connu en août la plus forte progression : +247% d’augmentation de ses ventes pour un total de 27.300 unités écoulées.

Une part de marché dépassant les 20% pour la première fois en Europe

En août 2023, 165 165 voitures électriques ont été écoulées dans l’Union européenne, une croissance de 118% par rapport à août 2022. Cette hausse permet surtout aux modèles électriques d’atteindre pour la première fois la barre des 21% des immatriculations de voitures neuves, et de dépasser le diesel pour la deuxième fois après juin 2023. Si la hausse est spectaculaire, l’électrique profite de la bonne santé du secteur en général, qui connaît son treizième mois de hausse des ventes d’affilée.

Les véhicules à essence et Volkswagen restent en tête

Des composants pour de moins en moins de moteurs à essence et diesel. Car si les ventes d’électriques restent derrière celles des hybrides non rechargeables – 24% du marché – et surtout des essences (près de 33%), ces dernières sont en baisse par rapport à août 2021 (39%). Une baisse similaire pour le diesel, qui ne représente désormais plus que 12,5% du marché européen, contre 16% en août 2021. Les modèles hybrides rechargeables aussi sont en baisse, avec 7% des ventes, contre 8,5% un an auparavant. Le groupe Volkswagen reste leader du marché européen avec 27% des ventes, devant le groupe Stellantis (17%).

Toyota se réinvente dans la course aux véhicules électriques

En bref:

  • Toyota prévoit de commercialiser 3,5 millions de véhicules électriques d’ici 2030.
  • Le constructeur automobile utilise des innovations telles que les chaînes de montage automatisées et la coulée sous pression à grande échelle pour optimiser l’efficacité de la production.
  • Toyota développe quatre solutions de batteries différentes, notamment une batterie lithium-ion à électrolyte liquide axée sur la performance et une batterie à état solide.

Adaptation de l’histoire de Toyota à l’ère électrique

Toyota, le mastodonte de l’industrie automobile mondiale, est entré dans une phase de transition industrielle majeure. Malgré son statut d’innovateur dans les méthodes de production lean et de précurseur de la technologie hybride, la transition vers les véhicules électriques à batterie a pris Toyota au dépourvu. Cependant, le géant japonais a récemment dévoilé une feuille de route ambitieuse, visant à commercialiser 3,5 millions de véhicules électriques d’ici 2030.

Une transition industrielle innovante

Lors d’une récente visite d’usine au cœur de l’archipel nippon, Toyota a démontré comment les nouvelles technologies peuvent fusionner avec ses méthodes de production lean, célèbres dans le monde entier, pour rattraper le retard pris dans la production de véhicules électriques. Des innovations telles que les chaînes de montage automatisées, la coulée sous pression à grande échelle ou encore le polissage manuel traditionnel sont autant de moyens pour Toyota de compenser les coûts supplémentaires et d’optimiser l’efficacité de la production.

Les chaînes de montage automatisées

En matière d’innovations, l’accent est mis sur les chaînes de montage automatisées. Les véhicules électriques sont guidés par des capteurs tout au long de l’assemblage, éliminant ainsi le besoin d’équipement de convoyeur, une dépense importante dans le processus de fabrication de voitures. Cette technologie permet une plus grande flexibilité dans les lignes de production.

La coulée sous pression à grande échelle

Toyota a également présenté un prototype de la technologie de coulée sous pression à grande échelle, également connue sous le nom de « gigacasting », qui permet de produire des pièces en aluminium beaucoup plus grandes que celles traditionnellement utilisées dans la fabrication automobile. Toyota prévoit de produire des véhicules électriques en sections modulaires, réduisant ainsi le nombre de pièces. De plus, grâce à son expérience de la coulée sous pression, Toyota a mis au point des moules qui peuvent être rapidement remplacés, une nécessité périodique dans le gigacasting.

Une nouvelle organisation dédiée aux véhicules électriques

Sous la direction de Koji Sato, nouveau PDG de Toyota depuis juin, une nouvelle entité a été créée au sein de Toyota : la « BEV Factory ». Cette organisation a pour mission de développer les véhicules électriques de nouvelle génération pour Toyota d’ici 2026. Selon Takero Kato, président de la BEV Factory, « il est important d’offrir des solutions de batteries compatibles avec une variété de modèles et de besoins des clients, tout comme nous avons différentes variations de moteurs. »

Quatre solutions pour une transition réussie

Pour atteindre cet objectif, Toyota travaille sur quatre solutions différentes. Parmi celles-ci, trois utiliseront des électrolytes liquides et seront destinées à différents types d’applications.

Batterie lithium-ion à électrolyte liquide

La première à voir le jour en 2026 sera une batterie lithium-ion à électrolyte liquide axée sur la performance. Toyota vise un temps de recharge rapide de 20 minutes et souhaite que ces cellules soient 20% moins chères que celles utilisées dans le bZ4x.

Batterie lithium fer phosphate

Pour les véhicules à moindre coût, Toyota envisage des cellules lithium fer phosphate, une chimie déjà très populaire en Chine et utilisée par Tesla. Toyota prévoit de construire ces batteries comme des batteries bipolaires, où les matériaux actifs pour l’anode et la cathode sont de chaque côté d’un support d’électrode commun.

Batterie lithium-ion haute performance

Une chimie lithium-ion haute performance est également en cours de développement et pourrait être prête d’ici 2028. Toyota souhaite combiner sa structure d’électrode bipolaire avec un pourcentage élevé de nickel dans la cathode pour créer une batterie d’une autonomie extrêmement longue, allant jusqu’à 621 miles (1000 km).

Batterie à état solide

Enfin, la quatrième technologie de batterie sur laquelle travaille Toyota est la batterie à état solide. Dans une batterie à état solide, les électrodes et les électrolytes sont solides, ce qui permet à la batterie d’être plus petite et plus légère qu’une cellule avec des électrodes liquides. Toyota espère pouvoir commercialiser ces batteries d’ici 2027 ou 2028.

Avec ces avancées, Toyota démontre sa volonté d’innover et de s’adapter aux nouvelles exigences du marché automobile. Il est clair que le géant japonais ne compte pas rester à la traîne dans la course aux véhicules électriques.

Toyota s’adapte à l’électrification en dévoilant un plan stratégique

En bref:

  • Toyota dévoile un plan stratégique pour s’adapter à l’électrification et vendre 3,5 millions de véhicules électriques à batterie d’ici 2030.
  • Toyota lance le VEB bZ4x après des expérimentations préliminaires et des retards dans le développement des véhicules électriques.
  • Toyota travaille sur quatre solutions différentes en matière de batteries, dont une batterie lithium-ion à électrolyte liquide axée sur la performance et des cellules de phosphate de fer et de lithium pour des véhicules à coût réduit.

Un virage vers l’électrique

Face à une industrie automobile en pleine mutation vers l’électrification, Toyota, le géant de l’automobile, s’adapte. Malgré une réputation solidement établie grâce à son rôle précurseur dans l’adoption des chaînes de production « lean » et des motorisations hybrides électriques, Toyota a connu quelques difficultés à s’adapter à la transition vers les véhicules électriques à batterie (VEB). Alors que ses concurrents ont sécurisé des contrats pour les minéraux essentiels et ont noué des partenariats avec des fabricants de batteries, Toyota a semblé prendre du retard. Cependant, l’entreprise a récemment dévoilé une nouvelle feuille de route qui détaille comment elle compte regagner sa compétitivité et vendre 3,5 millions de VEB d’ici 2030.

L’expérience de la bZ4x

Après diverses expérimentations avec des RAV4 convertis en électriques, dont un partenariat avec Tesla, Toyota a finalement lancé un VEB moderne : la bZ4x. Malgré un lancement difficile marqué par un rappel pour cause de problèmes de roues, la bZ4x a surpassé nos attentes lors d’un essai d’une semaine. Un examen des caractéristiques techniques de la voiture a permis de cerner les défis auxquels Toyota est confrontée : la version à moteur unique et la version à double moteur sont équipées de packs de batteries différents, fournis respectivement par Panasonic et CATL.

Le retard pris dans le développement des VEB a coûté son poste au PDG Akio Toyoda plus tôt cette année. Il a été remplacé par l’ancien dirigeant de Lexus, Koji Sato, qui a créé au sein de Toyota une nouvelle entité nommée BEV Factory. Cette dernière a pour mission de développer les VEB de la prochaine génération pour Toyota d’ici 2026.

Quatre solutions pour les batteries

Pour faire face à ces défis, Toyota travaille sur quatre solutions différentes en matière de batteries. Trois d’entre elles utiliseront des électrolytes liquides et seront destinées à des applications variées.

La première à être dévoilée en 2026 sera une batterie lithium-ion à électrolyte liquide axée sur la performance. Toyota vise un temps de recharge rapide de 20 minutes et souhaite que ces cellules soient 20% moins chères que celles utilisées dans la bZ4x. L’entreprise prévoit de les utiliser dans un VEB capable de parcourir près de 800 km sur une seule charge.

Pour les véhicules à coût réduit, Toyota envisage d’utiliser des cellules de phosphate de fer et de lithium, une technologie déjà très populaire en Chine et utilisée par Tesla. Toyota prévoit de construire ces batteries sous forme de batteries bipolaires, où les matériaux actifs pour l’anode et la cathode sont de part et d’autre d’un support d’électrode commun.

Les défis de l’électrification

Les incendies causés par les batteries lithium-ion, qui alimentent nos ordinateurs portables, téléphones portables, hybrides et voitures électriques, constituent un défi majeur. Depuis le début du mois de juin, 37 incidents liés à des feux de lithium ont été recensés à Scottsdale, dont 17 incendies domestiques. Ces incendies nécessitent beaucoup de ressources et peuvent émettre un gaz extrêmement toxique. C’est pourquoi les pompiers de Scottsdale et d’autres agences testent une nouvelle technologie : une « couverture anti-incendie ». Fabriquée en graphite et en polymère de silicium, cette couverture permet d’isoler les flammes et de réduire l’oxygène alimentant le feu.

Conclusion

L’électrification est un défi majeur pour l’industrie automobile, et Toyota ne fait pas exception. En dépit des obstacles, le géant de l’automobile japonais montre qu’il est prêt à s’adapter et à innover pour rester compétitif dans ce paysage en évolution rapide. Avec un plan stratégique solide et des progrès technologiques prometteurs, Toyota est bien positionné pour prendre le virage de l’électrification.

La baisse du prix des batteries électriques et la réutilisation des anciennes batteries : de nouvelles perspectives pour l’industrie automobile

En bref:

  • Le coût des batteries pour les voitures électriques a considérablement diminué au cours des dix dernières années et devrait passer sous les 100$ le kWh en 2023.
  • Des entreprises bretonnes se lancent dans la réutilisation des batteries usagées pour alimenter des maisons ou recharger des trottinettes électriques, permettant de réduire le bilan carbone et de donner une seconde vie aux batteries.
  • La réutilisation des batteries présente des défis techniques, mais pourrait contribuer à une économie plus durable et à une industrie automobile plus verte et abordable.

Une diminution significative du coût des batteries

Selon les informations récentes de Benchmark Mineral Intelligence, le coût des batteries pour les voitures électriques, souvent mis en avant par les constructeurs pour justifier les tarifs élevés de ces dernières, a connu une baisse significative au cours des dix dernières années. En effet, le prix des batteries a été divisé par cinq en une décennie, et continue de baisser en 2023, pour finalement passer sous la barre symbolique des 100$ le kWh.

Depuis 2019, le prix du kWh pour les cellules lithium-ion stagnait, mais il a finalement chuté sous les 100 $ en août 2023, contre 120 $ en janvier de la même année. Il est à noter que le prix d’une batterie est composé du coût de l’assemblage, appelé le pack, et du coût des cellules, ici à base de lithium-ion. Ces deux éléments contribuent au prix final de la batterie, les cellules représentant actuellement au moins 80 % de ce dernier.

Si l’on considère que le coût du pack est toujours d’environ 30 $, cela correspond à 130 $ / kWh. Pour une voiture équipée d’une batterie de 54 kWh, comme la Jeep Avenger par exemple, cela revient à environ 6500 $, soit environ 6000 €, pour une voiture commercialisée à 39 000 €. Si l’on considère le prix HT du véhicule, qui est de 32 500 €, il reste encore une marge non négligeable.

La réutilisation des batteries usagées

Parallèlement à la baisse du coût des batteries neuves, des entreprises bretonnes se lancent dans un projet visant à prolonger la vie des batteries électriques de seconde main en les utilisant pour alimenter des maisons ou recharger des trottinettes électriques. Cette initiative a le double avantage de réduire le bilan carbone et de donner une seconde vie à ces batteries.

Pour Sergio Capitao, directeur du pôle de compétitivité ID4 Car, il existe un potentiel important pour ces batteries retirées des véhicules électriques. De plus, avec la réglementation européenne qui oblige les fabricants d’automobile à abandonner le thermique d’ici 2035, le nombre de véhicules électriques, et donc de batteries, ne cesse d’augmenter. Le projet ABR a pour objectif la récupération et la réutilisation des batteries lithium-ion présentes dans certains véhicules entièrement électriques tels que la C3, la 208, la Corsa et la DS3.

Ces batteries usagées peuvent être utilisées pour stocker temporairement de l’énergie renouvelable, comme l’énergie solaire ou éolienne, et pour alimenter des appareils domestiques. De plus, ce projet envisage également de stocker les batteries dans des conteneurs maritimes pour assurer la fiabilité et la stabilité du réseau électrique à grande échelle.

Les défis liés à la réutilisation des batteries

Cependant, la réutilisation des batteries n’est pas sans défis. En effet, le démantèlement des batteries usagées est une opération risquée qui nécessite une expertise technique. De plus, les batteries, comme les téléphones portables et autres appareils équipés de batteries lithium-ion, perdent en efficacité et se dégradent plus rapidement en cas de chaleur extrême. Les températures élevées peuvent également entraîner la déformation des matériaux utilisés dans les batteries, ce qui peut affecter leur performance.

En conclusion, malgré les défis associés à la réutilisation des batteries, cette approche présente un potentiel important pour augmenter leur longévité d’utilisation, réduire le bilan carbone et contribuer à une économie plus durable. Avec la baisse du coût des batteries neuves et la possibilité de réutiliser les batteries usagées, l’industrie automobile est sur le point de connaitre des transformations majeures qui pourraient la rendre plus verte et plus abordable.

Hyundai Ioniq 6 bat le record de la Tesla Model 3 sur le trajet Portugal-Cap Nord

En bref:

  • Une Hyundai Ioniq 6 a battu le record de la Tesla Model 3 sur le trajet Portugal-Cap Nord.
  • Le périple de 5 665 km a été accompli en 63 heures et 35 minutes, soit 7 heures de moins que le précédent record.
  • La Hyundai Ioniq 6 a bénéficié de son aérodynamisme, de sa consommation mesurée et de sa capacité de recharge rapide.

Souvent perçue comme le leader incontesté de l’efficience et du développement réseautique de recharge, Tesla a vu sa position de leader mise à l’épreuve. En effet, trois passionnés d’automobiles électriques ont réussi à parcourir le trajet entre le point le plus au sud de l’Europe, au Portugal, et le Cap Nord en Norvège, à bord d’une Hyundai Ioniq 6, en un temps record. Le précédent record était détenu par une Tesla Model 3.

Une odyssée électrique de 5 665 km

Le trio de pilotes, composé de Jean-Christophe, Alexandre et Charles, affiliés aux chaînes YouTube ‘La Chaine EV’ et ‘Weelyke’, se sont lancés dans cette aventure avec un double objectif. Ils voulaient non seulement contredire les idées reçues sur les longs trajets en voiture électrique, mais aussi surpasser le précédent record établi deux ans auparavant par une Tesla Model 3 Grande Autonomie. Leur odysée de 5 665 km a été accomplie en 63 heures et 35 minutes, soit 7 heures de moins que le précédent record.

L’expédition a été minutieusement préparée, avec une planification précise des étapes de recharge. Malgré quelques retards accumulés lors des pauses et des imprévus de la route, l’équipe a réussi à battre le précédent record.

La Hyundai Ioniq 6 : étoile du voyage

La véritable vedette de ce périple est indéniablement la Hyundai Ioniq 6. Son aérodynamisme et sa consommation mesurée, avec une moyenne de 17,9 kWh/100 km, ont permis à l’équipe de maintenir une bonne vitesse tout au long du trajet. Malgré des vitesses plus élevées sur l’autoroute allemande sans limitation de vitesse, la Ioniq 6 a réussi à maintenir une consommation moyenne respectueuse de l’environnement.

La capacité de recharge de la Hyundai Ioniq 6 a également joué un rôle crucial dans cette réussite. Grâce à sa plateforme 800 V et au pré-conditionnement de la batterie, le véhicule a pu se recharger rapidement lors des 23 pauses sur des bornes rapides.

Un essor des véhicules électriques en Europe

Cet exploit vient en parallèle de prévisions de forte croissance des importations de voitures électriques depuis la Chine vers l’Europe. Selon le professeur Werner Olle du Chemnitz Automotive Institute, on estime à environ 600 000 le nombre de véhicules importés en 2023, et ce chiffre pourrait presque doubler pour atteindre 1,1 million en 2025.

La Chine, avec son avantage de coût et sa technologie de pointe en matière de batteries, pose un défi de taille pour les constructeurs automobiles européens. Toutefois, des entreprises comme Peugeot s’efforcent de rester compétitives.

Peugeot 3008 fait peau neuve avec une version 100% électrique

Peugeot, marque française emblématique, a annoncé l’arrivée d’une version 100% électrique de son SUV 3008, appelée e-3008. Cette nouvelle version, qui promet une autonomie impressionnante, sera équipée de technologies de pointe et d’un tout nouveau design.

Un design audacieux et une technologie de pointe

Le e-3008, prévu pour 2024, se distingue par son design modernisé et son intérieur technologiquement avancé. Il sera propulsé par la plateforme STLA Medium de Stellantis et offrira une autonomie allant jusqu’à 700 km. Les clients auront le choix entre trois configurations de moteurs électriques, offrant des puissances allant de 210 ch à 320 ch.

Un engagement vers la durabilité

La transition de Peugeot vers l’électrification ne se limite pas à la performance et au design. L’entreprise s’engage également en faveur de la durabilité, en garantissant une durée de vie de huit ans (ou 160 000 km) pour la batterie de l’e-3008. Ce modèle sera produit exclusivement à l’usine de Sochaux en France, pour garantir une qualité inégalée et soutenir l’économie locale.

Susciter un avenir électrique

Le e-3008 est le symbole de l’ambition de Peugeot de rendre sa gamme entièrement électrique d’ici 2025. Au-delà de la voiture elle-même, c’est la vision claire et résolue de la marque pour un avenir électrique qui résonne le plus. La course vers l’électrification est bien en marche.

Les voitures électriques à 25 000 € : une révolution en route pour le marché automobile ?

En bref:

  • Fixer le prix des voitures électriques à 25 000 € pourrait favoriser leur adoption par le grand public.
  • La baisse du prix des batteries est un facteur clé pour rendre les voitures électriques plus abordables.
  • La croissance des ventes de voitures électriques pourrait atteindre une part de marché de 62 % à 86 % d’ici 2030.

Un prix attractif pour favoriser l’adoption des voitures électriques

Selon Julia Poliscanova, responsable des chaînes d’approvisionnement en véhicules et en mobilité chez Transport & Environment (T&E), le passage à l’électrique est freiné par le coût élevé des véhicules. Fixer le prix des voitures électriques à 25 000 € pourrait être un levier majeur pour leur adoption par le grand public. De nombreux constructeurs, dont Renault avec sa future R5 électrique, Volkswagen avec la ID.2 attendue, Stellantis avec les modèles Citroën ë-C3 et Fiat Panda électrique, et même Opel, songent à cet objectif pour leurs prochaines citadines électriques.

Actuellement, seule la Dacia Spring est proposée en Europe à un prix inférieur à ce seuil, hors bonus. Cependant, sa conception moins moderne et sa production en Chine, qui pourrait la priver du bonus écologique en France à partir de 2024, sont des freins à son adoption.

Un défi de taille pour les constructeurs

L’objectif de proposer une voiture électrique de segment supérieur (citadine polyvalente), produite en Europe et vendue moins de 25 000 € d’ici 2025, est un défi de taille. Selon T&E, cela serait possible si le scénario le plus optimiste qu’elle a élaboré se réalise, pour une voiture dont l’autonomie serait comprise entre 250 et 300 km.

La baisse du prix des batteries, un facteur clé

Une étude récente souligne l’impact de la baisse du prix des batteries sur les coûts des voitures électriques. En effet, la batterie représente près de 40 % du prix d’une voiture électrique. Cette étude prévoit que le coût des batteries sera divisé par deux au cours de cette décennie, passant de 151 dollars par kWh (environ 140 euros) en 2022, à entre 60 et 90 dollars par kWh (entre 57 et 83 euros). Ceci devrait rendre les voitures électriques aussi « abordables » que les voitures thermiques sur tous les marchés d’ici 2030.

Une augmentation constante des ventes de voitures électriques

La croissance rapide des modèles électriques en Europe et en Chine pourrait entraîner une multiplication par six des ventes de voitures électriques d’ici 2030, pour atteindre une part de marché comprise entre 62 % et 86 % des ventes. En juillet, les ventes de véhicules zéro émission au sein de l’Union européenne ont augmenté de près de 61 % par rapport à la même période en 2022, représentant 13,6 % de l’ensemble des ventes de voitures. Cependant, cette croissance n’est pas homogène dans tous les pays européens.

La concurrence chinoise, un défi pour les constructeurs européens

Face à la montée en puissance de la mobilité électrique, les constructeurs européens doivent rendre les voitures électriques accessibles tout en préservant leur compétitivité face à la concurrence chinoise. En effet, la Chine, pionnière dans l’électrification depuis près d’une décennie, combine une avance technologique significative avec un coût de main-d’œuvre compétitif. Par ailleurs, les gouvernements européens encouragent les constructeurs à rendre la mobilité électrique accessible, en prévision d’une interdiction progressive des nouveaux véhicules thermiques ou hybrides d’ici 2035.

Les stratégies des constructeurs européens

Les constructeurs européens sont en train de réduire leurs coûts de production pour proposer des modèles électriques plus abordables. Par exemple, Volkswagen envisage une ID.2 à moins de 25 000 € d’ici 2025, et une version à moins de 20 000 € en 2027. De son côté, Stellantis mise sur la Citroën C3 électrique, tandis que Renault prévoit de lancer la citadine R5 à un prix inférieur à 30 000 €.

La France mise sur la location de voitures électriques

En France, le gouvernement envisage une offre de location de voitures électriques « à prix accessibles », avec un objectif de 100 euros par mois sous conditions de ressources. La France explore également des mécanismes pour favoriser les véhicules électriques nationaux en utilisant un « score environnemental », qui pourrait mettre en avant les véhicules produits localement, réduisant ainsi leur empreinte carbone.

Le chemin vers des voitures électriques abordables est semé d’embûches, mais la transition est en marche. Les constructeurs, les gouvernements et les consommateurs devront travailler de concert pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Le futur bonus écologique, un enjeu politique et écologique

En bref:

  • Le nouveau bonus écologique en France suscite des réactions vives parmi les constructeurs automobiles, en particulier ceux basés en Chine.
  • Des modèles de voitures électriques chinoises pourraient être exclus du bonus écologique, ce qui pourrait avoir un impact sur le marché de la voiture électrique en France.
  • Le bonus écologique pourrait être augmenté pour les foyers les plus modestes, mais cela soulève des inquiétudes car ces familles ne sont généralement pas les principales acheteuses de voitures électriques.

Un discours politique aux allures écologiques

Récemment, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a attisé les feux du débat autour du nouveau bonus écologique. Ce dispositif, qui vise à encourager l’achat de véhicules électriques respectueux de l’environnement, a suscité des réactions vives parmi les constructeurs automobiles, en particulier ceux basés en Chine. En effet, le discours de la ministre a révélé une tendance protectionniste qui risque de pénaliser les véhicules électriques chinois, malgré leur popularité en France.

Des modèles électriques exclus du bonus ?

Malgré le fait que le texte final ne soit pas encore finalisé et que les « scores écologiques », basés sur six critères, ne soient pas encore établis, la ministre a dévoilé certains modèles qui pourraient être exclus du bonus. Parmi eux, la Dacia Spring et le MG4, deux modèles chinois, pourraient ne pas bénéficier du bonus écologique l’année prochaine. Cette décision, qui semble être guidée par des objectifs protectionnistes, pourrait avoir un impact significatif sur le marché de la voiture électrique en France.

La position des constructeurs étrangers

Face à ce qu’ils perçoivent comme une mesure discriminatoire, les constructeurs étrangers, représentés par la Chambre Syndicale Internationale de l’Automobile et du Motocycle (CSIAM), ont exprimé leur étonnement et leur inquiétude. Ils ont promis de suivre de près l’évolution de ce décret et de soutenir MG Motor, un constructeur automobile chinois qui pourrait être affecté par cette mesure.

Un bonus majoré pour les foyers modestes

Selon les informations relayées par Les Échos, le bonus écologique pourrait être augmenté à 8.000€ pour les foyers les plus modestes, contre 7.000€ actuellement. Cette mesure, qui sera mise en place dès le 1er janvier prochain, vise à rendre les véhicules électriques plus accessibles pour les ménages à faibles revenus. Cependant, cette annonce soulève des inquiétudes dans le secteur automobile, car les familles modestes ne sont généralement pas les principales acheteuses de voitures électriques.

Des critères d’obtention plus stricts

L’obtention du bonus écologique sera également soumise à des critères plus stricts. En effet, pour être éligibles, les véhicules électriques devront atteindre un certain « score environnemental », basé sur les émissions générées lors de la fabrication des matériaux, de l’assemblage et du transport du véhicule. Ainsi, même les voitures françaises qui s’approvisionnent en batteries chinoises pourraient ne pas être éligibles à ce bonus.

Le passage à l’électrique encouragé par le gouvernement

Le gouvernement français mise sur la transition énergétique pour réduire l’impact environnemental du secteur des transports. Ainsi, de nouvelles mesures sont envisagées pour encourager les Français à opter pour des véhicules électriques. Entre l’augmentation du bonus écologique et la possibilité de louer une voiture électrique à 100 euros par mois, le gouvernement semble déterminé à rendre la voiture électrique plus accessible. Cependant, ces mesures suscitent des interrogations et des inquiétudes parmi les constructeurs et les consommateurs.

Un bonus écologique au coeur de controverses

Ce nouveau bonus écologique, qui vise à encourager l’achat de véhicules électriques respectueux de l’environnement, est loin de faire l’unanimité. Entre les accusations de protectionnisme et les craintes d’un impact négatif sur le marché de la voiture électrique en France, ce dispositif suscite de nombreux débats. Reste à voir comment le gouvernement répondra à ces préoccupations et comment il parviendra à concilier ses objectifs écologiques et économiques.

Voitures électriques : un avenir incertain entre coûts de réparation élevés, dépendance aux terres rares et compétition avec la Chine

En bref:

  • Les coûts de réparation élevés des voitures électriques, principalement dus à la batterie, constituent un défi majeur.
  • La dépendance aux terres rares, majoritairement contrôlées par la Chine, pousse les constructeurs à développer des moteurs sans terres rares.
  • La compétition avec la Chine sur le marché des voitures électriques, soutenue par des subventions importantes, menace l’industrie automobile européenne.

Les défis de l’entretien des voitures électriques

Il est désormais évident que le passage à l’électromobilité n’est pas exempt de défis. Selon une étude menée récemment par une entreprise française spécialisée dans les bornes de recharge électrique, plus de la moitié des propriétaires de voitures électriques regrettent leur achat. L’une des raisons principales est que l’entretien de ces véhicules est de plus en plus complexe.

Coûts de réparation élevés : la batterie en cause

Les conducteurs de Tesla ont été les premiers à se plaindre des coûts de réparation élevés de leurs véhicules. Les autres propriétaires de voitures électriques pourraient bientôt les rejoindre car la situation ne semble pas prête de s’améliorer. Les batteries de ces voitures, qui représentent jusqu’à 50% du prix total du véhicule, sont en grande partie responsables de ces coûts élevés. En effet, la moindre collision peut endommager la batterie, rendant ainsi le véhicule irréparable. De ce fait, les compagnies d’assurance sont souvent contraintes de mettre au rebut des voitures presque neuves, ce qui entraîne une augmentation de leurs tarifs.

Manque de compétences techniques : un frein à l’entretien des voitures électriques

Un autre problème majeur réside dans le manque de techniciens qualifiés pour réparer les véhicules électriques. Les garages indépendants, en particulier, sont réticents à investir dans la formation de leur personnel en raison des coûts élevés associés. De plus, les batteries à haute tension de 400 et 800 volts, qui équipent ces véhicules, peuvent présenter un danger mortel pour les techniciens non formés.

Les moteurs électriques et la dépendance aux terres rares

Les aimants utilisés dans les moteurs électriques sont fabriqués à partir de terres rares, dont plus de 90% proviennent de Chine. Cela place les constructeurs automobiles dans une position de dépendance vis-à-vis de Pékin, qui contrôle les exportations et les prix de ces matériaux. Face à cette situation, les constructeurs cherchent à développer de nouveaux moteurs qui ne nécessitent pas l’utilisation de ces terres rares.

Des moteurs sans terres rares : une innovation prometteuse

Plusieurs équipementiers ont présenté en septembre 2023 des moteurs garantis « sans aucune terre rare ». Ces moteurs utilisent un électro-aimant, qui peut être fabriqué partout, au lieu de l’aimant minéral qui vient de Chine. Les premiers modèles de ces moteurs devraient être disponibles en 2025. Ces nouveaux moteurs pourraient être plus efficaces et moins chers que les moteurs actuels.

La compétition avec la Chine sur le marché des voitures électriques

En parallèle, l’Union Européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les subventions chinoises accordées aux constructeurs automobiles de voitures électriques. Actuellement, 8% des voitures électriques neuves vendues dans l’Union Européenne sont fabriquées en Chine. Cette part de marché pourrait augmenter avec l’interdiction des voitures thermiques prévue pour 2035.

La menace des subventions chinoises

Les autorités européennes soupçonnent que les constructeurs automobiles chinois bénéficient de subventions publiques importantes, ce qui leur donnerait un avantage concurrentiel face aux constructeurs européens. Cette situation pourrait coûter 24 milliards d’euros par an au secteur automobile européen d’ici 2030, selon une étude récente d’Allianz Trade.

Une enquête en cours

L’enquête de l’Union Européenne, qui doit débuter en octobre, vise à déterminer si les autorités chinoises subventionnent les constructeurs de véhicules électriques par le biais d’une baisse des prix des matières premières ou des coûts de production.

En conclusion, alors que l’électromobilité semble être une solution prometteuse pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, elle soulève de nombreux défis. Entre les coûts de réparation élevés, la dépendance aux terres rares et la compétition avec la Chine, l’avenir des voitures électriques est encore incertain.

Transition écologique : l’avenir prometteur du marché des batteries de voitures électriques

En bref:

  • Le marché des batteries de voitures électriques connaît une croissance florissante grâce à la demande croissante de véhicules électriques.
  • Un projet breton appelé ABR vise à donner une seconde vie aux batteries usagées en les transformant en solution de stockage d’énergie.
  • Les coûts des batteries devraient baisser de moitié d’ici 2030, les rendant aussi accessibles que les voitures à combustibles fossiles.

Une nouvelle ère pour l’automobile électrique

Avec l’accroissement de la demande en véhicules électriques, un futur florissant se dessine pour le marché des batteries. Celles-ci, autrefois considérées comme des éléments accessoires, sont désormais au cœur de l’évolution de l’industrie automobile. Les modèles électriques, qui représentent à ce jour près de 15 % des ventes de voitures neuves, promettent un potentiel conséquent de batteries en fin de vie.

Le projet ABR : une seconde vie pour les batteries usagées

Une entreprise bretonne, Entech, spécialisée dans le stockage d’énergies renouvelables, se prépare à accueillir cet afflux de batteries. Son initiative, baptisée Automative Batteries Reuse (ABR), envisage une valorisation des batteries de voitures électriques usagées en les transformant en solution de stockage d’énergie. Ce projet, doté d’un budget de plus d’un million d’euros sur deux ans, est encore en phase de développement. Les batteries lithium-ion de modèles Citroën C3 ou Peugeot 208 seront soumises à un vieillissement accéléré sur les bancs tests de l’université de Lorient. L’objectif : étudier la capacité de ces batteries à passer d’un usage de mobilité à un usage de stockage stationnaire de l’électricité.

Le marché des batteries : domination chinoise et concurrence accrue

Pendant ce temps, en Asie, deux géants chinois se disputent la première place du marché des batteries pour voitures électriques. CATL (Contemporary Amperex Technology) conserve son leadership avec 132,9 GWh de batteries livrées entre janvier et juillet 2023. La marque chinoise BYD, en plein essor, occupe la deuxième place du classement avec 58,1 GWh de batteries livrées durant la même période. Ces chiffres témoignent d’une demande en constante évolution, avec 362,9 GWh de batteries nécessaires pour les voitures électriques, en hausse de 49,2 % par rapport à l’année précédente.

Une baisse des coûts prévue pour les batteries

L’autre bonne nouvelle concerne les coûts des batteries. Selon une étude du cabinet RMI (Rocky Mountain Institute), ceux-ci pourraient être divisés par deux d’ici 2030, passant de 151 dollars par kilowattheure (kWh) en 2022 à une fourchette de 60 à 90 dollars par kWh à l’horizon 2030. Cette baisse de prix, rendue possible par des investissements dans de nouveaux composants chimiques, matériaux et logiciels, rendrait les véhicules électriques aussi accessibles à l’achat que les voitures à combustibles fossiles.

Une croissance exponentielle des ventes de véhicules électriques

Le marché des véhicules électriques connaît une croissance rapide, notamment en Europe et en Chine. L’institut RMI estime que les ventes de véhicules électriques pourraient être multipliées par six d’ici 2030, atteignant une part de marché de 62% à 86% des ventes. Une prévision soutenue par une hausse de près de 61% des ventes de véhicules électriques dans l’Union européenne en juillet par rapport à juillet 2022.

Un environnement réglementaire favorable

L’évolution réglementaire joue également en faveur de la voiture électrique. L’Union européenne envisage d’interdire la vente de nouveaux modèles à énergie fossile à partir de 2035. Aux États-Unis, bien que le pays n’ait pas encore fixé de date, certains États, comme la Californie et New York, envisagent également 2035 comme échéance pour la commercialisation exclusive de modèles à zéro émission.

L’essor de l’automobile électrique et le développement de solutions innovantes pour le recyclage des batteries marquent le début d’une nouvelle ère pour l’industrie automobile. Un avenir où l’électricité et le développement durable seront les maîtres mots.

L’Europe face à l’offensive des véhicules électriques chinois : une question d’avenir industriel

En bref:

  • L’Europe craint l’offensive des véhicules électriques chinois et envisage une enquête sur les subventions dont ils bénéficient.
  • Les constructeurs européens sont en retard en termes de technologie et de coûts par rapport à leurs concurrents chinois.
  • La baisse des prix des batteries est un facteur clé pour l’avenir des véhicules électriques.

La crainte d’un déferlement de voitures électriques chinoises

En plein affrontement géopolitique entre les États-Unis et la Chine, l’Europe craint de perdre sa place dans l’histoire industrielle. Ce sentiment d’appréhension se fait de plus en plus sentir à Bruxelles, comme en témoignent les récentes déclarations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Devant les parlementaires, elle a exprimé son inquiétude face à l' »invasion » des marchés mondiaux par les voitures électriques chinoises.

L’Europe envisage donc de lancer une enquête sur les subventions dont bénéficient ces véhicules en Chine. En question, l’avenir de la dernière grande industrie manufacturière dont dispose encore l’Europe. Le spectre des panneaux solaires chinois, qui ont largement contribué à l’effondrement d’un secteur prometteur au début des années 2000, plane encore dans les esprits.

Un avantage technologique et économique chinois

Néanmoins, il serait réducteur d’attribuer la menace chinoise uniquement à des subventions gouvernementales. Les constructeurs européens ont longtemps résisté à l’électrique, se reposant sur leur expertise en matière de véhicules à combustion. Pendant ce temps, la Chine a massivement investi pour développer le marché de l’électrique et construire une filière complète, de l’extraction des matières premières à la fabrication des véhicules.

Aujourd’hui, les constructeurs européens constatent, avec une certaine amertume, que leurs concurrents chinois ont une longueur d’avance significative en termes de technologie et de coûts. Une avance qui se traduit concrètement sur le marché : en 2021, les voitures chinoises ne représentaient que 2 % des ventes de véhicules électriques en Europe. Aujourd’hui, elles pèsent 8 % et devraient dépasser les 10 % d’ici la fin de l’année.

La transition énergétique, un défi pour l’industrie automobile européenne

Face à cette situation, l’Europe se trouve dans une impasse. D’un côté, elle doit favoriser la transition énergétique en encourageant l’adoption des véhicules électriques. De l’autre, elle doit protéger son industrie automobile face à la concurrence chinoise. Un dilemme complexe qui n’a pas de solution évidente.

Lancer une enquête sur les subventions chinoises alors que l’Europe subventionne aussi massivement son industrie, notamment pour les batteries, n’est sans doute pas la solution la plus judicieuse. À court terme, une solution pourrait consister à réserver les aides aux véhicules européens, comme le souhaite la France. Cependant, rattraper le retard accumulé sans compromettre la transition énergétique s’annonce difficile.

La baisse des prix des batteries, un facteur clé pour l’avenir

Selon une étude du Rocky Mountain Institute (RMI), la baisse des prix des batteries pourrait permettre aux véhicules électriques d’atteindre la parité de prix avec les modèles à combustion en Europe en 2024 et sur le marché américain en 2026. Les batteries représentent environ 40% du coût d’un véhicule électrique. Leur coût élevé a longtemps été un obstacle à l’accessibilité des véhicules électriques pour de nombreux consommateurs.

Cependant, les constructeurs investissent de plus en plus dans de nouvelles technologies de batteries, ce qui devrait permettre de réduire leur coût. Le RMI prédit que le coût des batteries devrait être divisé par deux d’ici 2030, passant de 151 dollars par kilowattheure (kWh) en 2022 à entre 60 et 90 dollars par kWh.

Le marché automobile chinois en plein essor

La Chine, premier marché automobile mondial, semble déjà avoir pris le virage de l’électrique. Aujourd’hui, plus d’un quart des véhicules vendus en Chine sont électriques. En outre, la Chine dispose d’une capacité de production de véhicules à batteries dix fois supérieure à celle de l’Allemagne. Sa maîtrise de la technologie des batteries, qui représentent 40% du coût d’un véhicule électrique, lui confère un avantage considérable.

Un défi industriel pour l’Europe

Face à la montée en puissance des véhicules électriques chinois, l’Europe doit réagir. Il ne s’agit pas seulement de protéger son industrie automobile, mais aussi de se positionner comme un acteur majeur de la transition énergétique. Pour cela, il est nécessaire de renforcer les investissements dans la recherche et le développement de nouvelles technologies de batteries, mais aussi de soutenir la production de véhicules électriques sur le sol européen.

Les nouvelles dynamiques du marché automobile électrique : Subventions, sanctions et offre de location à bas coût

En bref:

  • Les constructeurs automobiles proposent des offres de location abordables pour les voitures électriques, soutenues par des subventions et des primes.
  • L’Union européenne intensifie les sanctions contre la Russie, interdisant aux citoyens russes d’importer des produits personnels en Europe.
  • L’UE enquête sur les subventions chinoises aux voitures électriques, ce qui inquiète la Chine en raison de potentielles répercussions sur les relations commerciales.
  • Les constructeurs chinois d’automobiles électriques menacent le marché européen en raison de leur avance technologique et de leurs économies d’échelle.

Les constructeurs automobiles prennent les devants avec des offres de location abordables

Face à la promesse du Président Emmanuel Macron d’une voiture électrique à 100 euros par mois, les constructeurs automobiles ont pris les choses en main. Une initiative intéressante est désormais observée sur le marché, avec la mise en location d’une voiture électrique pour une somme modique de 99 euros mensuels pendant une durée de deux ans. Conçue pour répondre aux besoins des foyers à faibles revenus, cette offre s’appuie sur le bonus écologique et la prime à la conversion récupérés par le fabricant.

Selon les informations communiquées par MG Motor France, ce dispositif a permis de vendre 600 véhicules en l’espace de deux mois. En écho à cette dynamique, d’autres constructeurs comme Dacia, Renault et Peugeot proposent également des offres de location à des tarifs compétitifs, bien que souvent assortis d’un apport initial.

Des sanctions européennes plus strictes à l’égard des Russes

Dans un autre registre, l’actualité révèle également une évolution notable dans les relations entre l’Union européenne et la Russie. Selon diverses sources, la Commission européenne aurait pris la décision d’intensifier les mesures punitives contre la Russie depuis l’incursion de celle-ci en Ukraine. Cette transformation se traduit par une prohibition imposée aux citoyens russes de pénétrer sur le territoire européen avec une automobile, un téléphone mobile ou même leurs habits personnels. Cette interdiction d’importer des produits russes dans l’UE pourrait conduire à la confiscation des biens personnels des touristes russes par les autorités européennes.

Une enquête de l’Union européenne sur les subventions chinoises aux voitures électriques

En outre, la Chine a exprimé son inquiétude face à l’impact qu’aurait l’enquête de l’Union européenne sur les subventions chinoises aux voitures électriques. Cette enquête est perçue par la Chine comme une forme de protectionnisme qui pourrait nuire aux relations commerciales et économiques entre la Chine et l’UE. Cependant, cette mesure est vue par l’UE, notamment la France, comme une nécessité pour faire face aux pratiques jugées protectionnistes de la Chine.

Les constructeurs chinois d’automobiles électriques, une menace pour l’Europe ?

La Chine, qui mise depuis longtemps sur l’électrification de l’automobile, est désormais en avance sur l’Europe, notamment dans le domaine des technologies de batterie. Grâce à leur immense marché intérieur, le plus grand du monde, les constructeurs chinois sont désormais en mesure de conquérir l’Europe en profitant d’économies d’échelle considérables. Les importations bon marché en provenance de Chine ont déjà commencé à affecter la part de marché des constructeurs européens, avec une forte hausse des importations de véhicules électriques ces dernières années.

La position de l’Union européenne face aux subventions chinoises aux voitures électriques

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les subventions chinoises aux voitures électriques, une décision saluée par le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire. Cette mesure vise à vérifier l’existence de subventions cachées ou indirectes qui conféreraient un avantage concurrentiel déloyal aux fabricants chinois.

Toutefois, la présidente de l’exécutif européen prône un dialogue avec Pékin et estime qu’il est essentiel de maintenir les canaux de communication ouverts, malgré les mesures de défense contre les pratiques déloyales. Il reste à voir comment cette situation évoluera dans les mois à venir, et quel impact elle aura sur le marché mondial des voitures électriques.

Un nouveau chapitre pour l’industrie des véhicules électriques : la plus grande réserve de lithium découverte et de nouvelles avancées technologiques

En bref:

  • Découverte de la plus grande réserve mondiale de lithium aux États-Unis, pouvant répondre aux besoins de l’industrie des véhicules électriques pendant des décennies
  • Des défis doivent être relevés avant l’exploitation, notamment des revendications territoriales et des préoccupations environnementales
  • Le prix du lithium baisse, ce qui pourrait réduire le coût des véhicules électriques pour les consommateurs
  • Des avancées technologiques dans la recharge des batteries et une conception innovante de batterie lithium-ion sont également annoncées

Une réserve de lithium inédite aux États-Unis

Dans une région montagneuse aux frontières de l’Oregon et du Nevada, des volcanologues ont déniché ce qui semble être la plus grande réserve mondiale de lithium. Cette découverte est d’une importance capitale pour l’industrie de la voiture électrique, le lithium étant un élément crucial dans la fabrication des batteries. L’estimation initiale suggère que le gisement contiendrait environ 120 millions de tonnes de lithium, une quantité impressionnante qui éclipse de loin la plus grande réserve connue jusqu’à présent située en Bolivie.

L’aspect remarquable de cette réserve ne se limite pas à sa taille. Le minerai de lithium issu de ce site volcanique présente une teneur exceptionnellement élevée en lithium, ce qui signifie qu’il génère moins de déchets. Selon les experts, cette réserve de lithium pourrait répondre aux besoins de l’industrie des véhicules électriques pour de nombreuses décennies, même en prenant en compte une demande potentielle en forte croissance. L’exploitation de ce site pourrait commencer dès 2026 si tous les obstacles sont surmontés.

Challenges avant l’exploitation

Cependant, avant de pouvoir commencer l’exploitation de cette immense réserve de lithium, certains défis doivent être relevés. Deux tribus amérindiennes ont déclaré que le site sacré où le lithium a été trouvé est sur leur territoire ancestral. En outre, des groupes écologistes ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact de l’exploitation minière sur l’environnement. Ces inquiétudes sont d’autant plus pertinentes que l’industrie minière a souvent été associée à des problèmes environnementaux, notamment la pollution des réserves d’eau.

La chute du prix du lithium

Au-delà de la découverte de cette nouvelle réserve, une autre actualité majeure pourrait remodeler l’industrie des véhicules électriques. En effet, le prix du lithium connaît une baisse significative. En novembre de l’année dernière, le prix du lithium s’élevait à 600 000 yuans la tonne. En septembre, ce prix a chuté à 200 000 yuans la tonne. Cette diminution du coût du lithium devrait bénéficier aux constructeurs automobiles et potentiellement réduire le coût des véhicules électriques pour les consommateurs.

De nouvelles avancées technologiques pour les batteries

Dans le même temps, des scientifiques italiens ont fait une découverte qui pourrait potentiellement révolutionner la façon dont nous chargeons les batteries lithium-ion. Ils ont découvert que des pauses courtes pendant la charge à haute puissance peuvent éviter la détérioration prématurée des batteries. Cette découverte pourrait changer l’approche actuelle de la recharge rapide des voitures électriques.

Une batterie lithium innovante

En parallèle, une start-up bordelaise, Gouach, a mis au point une batterie lithium-ion dont les cellules ne sont ni collées ni soudées entre elles. Cette conception innovante permet de remplacer facilement les cellules défectueuses à l’intérieur de la batterie, réduisant ainsi son impact écologique. Alexandre Vallette, fondateur de Gouach, a développé cette batterie 100% réparable, qui a obtenu plusieurs certifications de laboratoires indépendants.

Conclusion

Ces avancées dans le domaine du lithium, qu’il s’agisse de l’exploitation de nouvelles réserves ou de l’innovation technologique, ouvrent des opportunités prometteuses pour l’industrie des véhicules électriques. Elles pourraient potentiellement abaisser le coût des véhicules électriques et améliorer leur durée de vie, encourageant ainsi une adoption plus large de ces véhicules respectueux de l’environnement.

Une équipe suisse d’étudiants pulvérise le record de vitesse en véhicule électrique

En bref:

  • L’équipe suisse d’étudiants, AMZ, bat le record de vitesse en véhicule électrique en atteignant les 100 km/h en moins d’une seconde.
  • Le véhicule Mythen WR, conçu par l’équipe, est ultra-léger et utilise un design aérodynamique innovant pour optimiser le transfert de puissance et l’accélération.
  • Le record, reconnu par le Guinness World Records, met en évidence les avancées technologiques et l’importance de l’innovation dans l’industrie automobile électrique.

L’Academic Motorsports Club Zurich (AMZ) a marqué l’histoire de l’automobile électrique le 1er septembre 2023, avec une performance d’accélération impressionnante. L’équipe a réussi à développer une voiture électrique capable d’atteindre les 100 km/h en moins d’une seconde, soit 0,956 seconde pour être précis. Un exploit qui dépasse le précédent record établi un an plus tôt par une équipe de l’université de Stuttgart, qui avait réussi un temps de 1,461 seconde.

Une percée technologique impressionnante

Le véhicule, nommé Mythen WR, est une version modifiée de la voiture Formula Student 2019 de l’équipe, l’équivalent européen de la Formula SAE. Conçu comme un véhicule de course à roues ouvertes, ultra-léger et minimaliste, il était le candidat idéal pour un programme d’allègement visant à battre le record d’accélération des véhicules électriques.

Le Mythen WR n’a besoin que de 240 kW (soit 326 chevaux) à travers ses quatre moteurs pour propulser ses 140 kilos à une vitesse de 100 km/h en moins d’une seconde. Chaque composant de cette voiture électrique a été développé par les étudiants eux-mêmes, de la conception des cartes de circuits imprimés (PCB) à l’optimisation des performances.

La légèreté au service de la vitesse

L’équipe a choisi d’utiliser un nid d’abeille léger en carbone et en aluminium pour la construction du véhicule, permettant à la voiture électrique de ne peser qu’environ 140 kilos. «La puissance n’est pas la seule chose qui compte lorsqu’il s’agit d’établir un record d’accélération, le transfert efficace de cette puissance au sol est également essentiel», a déclaré Dario Messerli, responsable de l’aérodynamique chez AMZ.

Un design aérodynamique innovant

Le véhicule ne présente pas les ailes avant ou arrière typiques des voitures de Formule 1. À la place, l’équipe de l’AMZ a développé un système d’aspiration qui maintient le véhicule au sol, optimisant ainsi le transfert de puissance vers les roues et contribuant à l’accélération fulgurante du véhicule.

Une conductrice audacieuse au volant

Au volant de ce véhicule révolutionnaire se trouvait Kate Maggetti, une amie des étudiants impliqués dans le projet, choisie pour sa légèreté et sa volonté de relever ce défi. Yann Bernard, responsable des moteurs chez AMZ, a déclaré à l’AFP que Kate avait été sélectionnée pour son audace et son enthousiasme à prendre part à cette aventure.

Un record qui met en perspective les performances des véhicules électriques

Pour comprendre l’ampleur de cet exploit, il suffit de le comparer aux performances des véhicules électriques actuels. La Tesla Model S Plaid, par exemple, atteint les 100 km/h en environ 2,5 secondes, tandis que l’hypercar Rimac Nevera réalise le même exploit en 1,81 seconde. Le Mythen WR est donc non seulement plus rapide, mais il pulvérise ces records avec presque une seconde d’avance.

Une reconnaissance mondiale

Cet exploit a été reconnu par le Guinness World Records comme le nouveau record du monde. Un accomplissement qui représente une consécration pour l’équipe de l’AMZ, après près d’une année de travail acharné et bénévole.

Ce record est une preuve supplémentaire de la rapidité des avancées technologiques dans le domaine des véhicules électriques. Il souligne également le rôle crucial que joue l’innovation dans la course à la performance et la durabilité dans l’industrie automobile.

La consommation électrique des voitures électriques aux États-Unis : une perspective éclairante

En bref:

  • Les voitures électriques consomment moins d’électricité que la climatisation, le chauffage et la production d’eau chaude aux États-Unis.
  • La France vise à atteindre 45% de part de marché pour les véhicules électriques d’ici 2035 et 95% d’ici 2050.
  • Le coût d’acquisition d’un véhicule électrique est généralement plus élevé, mais le coût d’utilisation est plus faible.

Consommation d’électricité : La voiture électrique moins gourmande que prévu ?

Le panorama énergétique américain réserve parfois des surprises. Selon les chiffres avancés par le Département de l’Energie des États-Unis, il apparaît que les voitures électriques, loin de monopoliser l’électricité des foyers américains, sont en réalité moins consommatrices d’énergie que la climatisation, le chauffage ou encore la production d’eau chaude.

En effet, ces trois postes de dépenses énergétiques cumulent à eux seuls une consommation annuelle de 8198 kWh, soit l’équivalent de plus de 1700 euros pour un foyer français, en se basant sur un tarif de l’électricité à 0,2092 €/kWh. En comparaison, la recharge à domicile d’une voiture électrique ne représente « que » 2363 kWh par an, soit près de 500 euros.

Il est à noter que ces chiffres sont à contextualiser. Les habitudes de consommation américaines diffèrent de celles du reste du monde. Par exemple, alors qu’un Français parcourt en moyenne 50 km par jour, son homologue américain atteint les 60 km. De même, la consommation d’eau quotidienne d’un Américain est trois fois supérieure à celle d’un Français, et la surface moyenne d’un logement aux États-Unis est plus du double de celle en France.

Transition vers l’électrique : un défi de taille pour l’Europe

En avril 2023, la Commission Européenne a pris la décision audacieuse d’interdire la vente de voitures neuves émettant du CO2 à partir de 2035. En réponse à cette directive, le gouvernement français a mis en place des incitations pour encourager l’acquisition de véhicules électriques. Parmi celles-ci, des subventions à l’achat, des taxes sur l’électricité moins élevées que celles sur les carburants fossiles, et divers avantages pour les conducteurs de véhicules électriques, tels que l’accès à des zones à émissions nulles dans les centres-villes.

En 2022, la France a enregistré la vente d’environ 1,5 million de véhicules neufs. Au niveau de l’Union Européenne, ce chiffre s’élevait à 11,2 millions, soit près de 17% de la production mondiale de voitures. D’ici 2035, la part des véhicules électriques en France pourrait atteindre 45%, pour grimper à 95% en 2050, année visée par l’UE pour atteindre la neutralité carbone.

Coût d’acquisition et d’utilisation : la balance penche encore du côté des véhicules thermiques

Si la transition vers l’électrique est en marche, le coût relatif des véhicules électriques par rapport aux thermiques reste un frein. En effet, le coût d’acquisition d’un véhicule électrique est généralement plus élevé, même si le coût d’utilisation (recharge et entretien) est plus faible. Par ailleurs, selon des calculs basés sur une méthodologie de l’UE, le coût total d’un véhicule électrique serait moins élevé que celui d’un véhicule thermique uniquement pour une utilisation 100% urbaine et pour un kilométrage annuel supérieur à 9 000 km.

Quelques conseils pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion

Avec plus de 73 000 voitures électriques d’occasion vendues en 2022, l’engouement pour ces véhicules se confirme. Pour autant, l’achat d’un véhicule électrique de seconde main nécessite certaines précautions.

Avant tout, il est essentiel de vérifier la conformité du réseau électrique avec la puissance de charge maximale de la voiture. De plus, le choix du modèle doit être en adéquation avec les besoins de mobilité de l’acheteur. Enfin, un essai de longue durée est conseillé pour évaluer les performances de la voiture, notamment en ce qui concerne l’autonomie de la batterie et la durée de la charge.

Des aides pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion

L’achat d’une voiture électrique d’occasion peut être facilité par plusieurs aides. Le bonus écologique, par exemple, permet de bénéficier d’une aide de 1 000 euros pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion. De plus, la prime à la conversion offre une aide financière pour l’achat d’une voiture électrique neuve ou d’occasion, sous condition de mise à la casse d’un ancien véhicule. Le montant de cette aide varie en fonction des ressources de l’acquéreur, allant jusqu’à 80% du prix d’achat TTC du véhicule électrique, plafonné à 6 000 euros.

Xiaomi se prépare à dévoiler sa première voiture électrique compatible avec Apple CarPlay

En bref:

  • Xiaomi va bientôt lancer sa première voiture électrique, compatible avec Apple CarPlay.
  • La voiture de Xiaomi offrirait également des fonctionnalités radio et USB Media, ainsi que la compatibilité avec le Bluetooth 5.2.
  • La tendance actuelle de l’industrie automobile est l’intégration des technologies de pointe et la connectivité.

A la croisée de la technologie et de l’automobile, le fabricant d’électronique chinois Xiaomi est sur le point de franchir un nouveau cap avec le lancement imminent de sa première voiture électrique. Il ressort de diverses informations que le véhicule, pour l’instant connu sous le nom provisoire de « MS11 », offrirait une compatibilité avec Apple CarPlay.

L’approbation de l’organisme de certification SIG

SIG, un organisme de certification reconnu, a récemment dévoilé une série de caractéristiques attendues sur la future voiture électrique de Xiaomi. Selon cette source, on peut s’attendre à ce que le véhicule soit compatible avec le Bluetooth 5.2 et qu’il intègre des fonctionnalités radio et USB Media.

Pourtant, l’élément qui a retenu le plus l’attention est la capacité de la voiture de Xiaomi à prendre en charge Apple CarPlay, la technologie du fabricant américain qui permet de synchroniser un iPhone avec le système d’infodivertissement d’une voiture.

Apple CarPlay sur la MS11 de Xiaomi

L’implémentation d’Apple CarPlay dans la voiture de Xiaomi permettrait aux utilisateurs d’accéder à une multitude d’applications de leur smartphone directement sur l’écran du véhicule, sans avoir à manipuler leur téléphone. Un avantage considérable en termes de sécurité et de confort.

En effet, CarPlay offre une interface qui ressemble à l’application téléphone de votre iPhone sur l’écran d’infodivertissement de votre voiture. Les contacts, les appels récents et les messages vocaux de votre iPhone peuvent ainsi s’afficher sur l’écran. De plus, l’assistant vocal Siri peut être utilisé lorsque votre téléphone est connecté via CarPlay, ce qui permet d’utiliser le système sans utiliser les mains.

Il est à noter que l’organisme de certification ne mentionne pas la compatibilité avec Android Auto, l’équivalent de CarPlay pour les smartphones Android, ni avec Android Automotive, le système d’exploitation indépendant de Google pour les véhicules connectés. Cependant, il est fort probable qu’une telle compatibilité soit ajoutée à terme.

Le cerveau de la voiture : un processeur Qualcomm

L’organisme de certification a également évoqué la présence d’une puce Qualcomm, qui pourrait être au cœur de la voiture. Par ailleurs, il est important de rappeler que Xiaomi travaille sur son propre système d’exploitation, MIOS, qui serait d’abord introduit dans son véhicule avant d’être déployé plus largement dans ses smartphones dans les années à venir.

Un marché automobile en pleine mutation

L’annonce de Xiaomi intervient dans un contexte où de nombreux fabricants de voitures et de technologies se tournent vers l’électrique et l’hybride. Par exemple, la société suédoise Polestar prévoit de lancer sa nouvelle voiture électrique Polestar 4 en Chine plus tard cette année, accompagnée d’un smartphone correspondant.

La stratégie de Polestar

Selon un rapport de CNBC, le téléphone sera fabriqué par le fabricant chinois de smartphones Meizu, avec lequel Polestar a conclu un partenariat en juin. Le téléphone serait considéré comme un appareil complémentaire à la voiture, justifiant le lancement simultané des deux produits.

Il est également intéressant de noter que la voiture de Polestar pourrait potentiellement se positionner pour une compatibilité avec Apple, ce qui pourrait permettre une intégration étroite avec l’iPhone.

La révolution de l’automobile connectée

La voiture électrique Xiaomi MS11 et la Polestar 4 illustrent une tendance majeure dans l’industrie automobile : l’intégration des technologies de pointe et l’importance croissante de la connectivité. Ces véhicules hybrides et électriques représentent une étape importante dans la transition vers une mobilité plus durable et plus intelligente.

Il est clair que nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour l’automobile, où la connectivité et l’électrification vont de pair. Le lancement de la voiture électrique de Xiaomi n’est qu’un pas de plus vers ce futur prometteur.

Stellantis inaugure son premier centre technologique de batteries en Italie

En bref:

  • Stellantis inaugure son premier centre technologique de batteries en Italie, renforçant son engagement envers la mobilité électrique.
  • Le centre, d’une superficie de 8 000 mètres carrés, est le plus grand centre de tests de batteries en Italie et l’un des plus grands en Europe.
  • Stellantis vise à concevoir une batterie 50% plus légère d’ici 2030 et prévoit d’atteindre une part de 100% de ventes de voitures électriques en Europe d’ici cette date.

Le géant de l’automobile, Stellantis, a fait une avancée significative dans son engagement envers la mobilité électrique en inaugurant son premier centre technologique de batteries à Turin, en Italie. Cette initiative, qui s’intègre dans la stratégie de développement durable de l’entreprise, vient renforcer les efforts déployés par Stellantis pour s’imposer comme un leader dans le domaine des véhicules électriques (VE).

Un investissement de 40 millions d’euros pour l’avenir de la mobilité

L’ouverture de ce nouveau centre, qui a nécessité un investissement de 40 millions d’euros, marque une étape importante dans la stratégie de Stellantis visant à développer et à tester en interne les packs de batteries pour ses futurs produits. Le centre, d’une superficie de 8 000 mètres carrés, est le plus grand centre de tests de batteries en Italie et l’un des plus grands en Europe.

Le centre est doté de 32 cellules climatiques réparties sur trois niveaux. Parmi celles-ci, 24 sont des chambres accessibles à pied pour tester les packs de batteries, tandis que les huit autres sont destinées à tester les cellules. Ces dernières seront principalement consacrées à l’évaluation de nouvelles chimies de batteries et au caractérisation du comportement des cellules pour les futurs développements.

Une équipe de spécialistes au service de l’innovation

Plus de 100 employés, pour la plupart des employés de Stellantis ayant amélioré leurs compétences, travaillent dans ce nouveau centre. Ils superviseront une variété de tests, dont des tests de stress climatique, des tests de durabilité de la durée de vie, le développement et la calibration du logiciel du système de gestion de la batterie (BMS), entre autres.

Lors de l’inauguration du centre, le directeur technique de Stellantis, Ned Curic, a déclaré que l’objectif ambitieux qu’il avait fixé à son équipe était de concevoir une batterie 50% plus légère d’ici 2030. Bien qu’il ait admis ne pas savoir à quoi ressemblera la batterie du futur, il a souligné que de nouveaux matériaux, une nouvelle chimie et de nouvelles méthodes pour remplacer les matériaux lourds actuels par des matériaux beaucoup plus légers devront être envisagés.

Un engagement fort pour les véhicules électriques

Stellantis, qui possède de nombreuses marques comme Fiat, Peugeot, Chrysler, Citroën, Opel et Jeep, a dévoilé en juillet de cette année sa nouvelle plateforme mondiale de véhicules électriques, la STLA Medium. Cette plateforme, la première de quatre prévues, est conçue pour alimenter les voitures, les crossovers et les SUV électriques.

Cette plateforme offre une autonomie WLTP de 500 km en standard, qui peut être augmentée jusqu’à 700 km avec un pack performance. Les véhicules alimentés par cette architecture électrique de 400 volts pourront se charger de 20% à 80% en 27 minutes, soit un taux de 2,4 kWh par minute.

Une vision ambitieuse pour 2030

Selon son plan stratégique Dare Forward 2030, Stellantis espère atteindre une part de 100% de ventes de voitures de tourisme entièrement électriques en Europe et une part de 50% de ventes de voitures de tourisme et de camionnettes électriques aux États-Unis d’ici 2030. De plus, l’entreprise prévoit de proposer 75 modèles de véhicules électriques et d’atteindre des ventes mondiales de cinq millions d’unités d’ici la fin de la décennie.

Des initiatives antérieures pour la mobilité électrique

L’engagement de Stellantis en faveur de la mobilité électrique ne date pas d’hier. En mai 2023, l’entreprise a investi massivement dans Lyten, une entreprise de matériaux avancés spécialisée dans la technologie des batteries lithium-soufre pour les véhicules électriques. Deux mois plus tard, une équipe de 25 chercheurs de l’entreprise a collaboré avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et Saft pour dévoiler un prototype de batterie offrant une solution de stockage d’énergie efficace et plus compétitive pour les véhicules électriques.

Une vision pour l’avenir

Avec l’ouverture de ce centre technologique de batteries, Stellantis démontre une fois de plus sa détermination à jouer un rôle de premier plan dans la transition vers la mobilité électrique. L’entreprise est déterminée à repousser les limites de l’innovation en matière de batteries pour véhicules électriques, et ce centre technologique sera sans aucun doute un élément clé de cette ambition.

BMW investit massivement dans l’électrification complète de son usine Mini d’Oxford

En bref:

  • BMW investit massivement dans l’électrification de son usine Mini d’Oxford, garantissant ainsi 4 000 emplois hautement qualifiés.
  • Le Royaume-Uni devient un hub pour l’industrie automobile électrique, avec un total de 6 milliards de livres sterling d’investissements.
  • BMW lance son projet « Neue Klasse » pour rester compétitif dans la course à l’électrique, avec le lancement de six modèles de voitures 100% électriques entre 2025 et 2027.

Un investissement stratégique pour l’industrie électrique britannique

BMW, le géant de l’automobile allemand, n’est pas prêt à se laisser devancer dans le secteur émergent de l’électrique. C’est ce qu’a révélé le gouvernement britannique ce samedi, annonçant que BMW envisage un investissement considérable pour transformer son usine Mini basée à Oxford, au centre-sud du Royaume-Uni, en une usine de production de véhicules électriques.

Cette opération de transformation, qui sera explicitée en détail par BMW ce lundi matin, a pour objectif de garantir la continuité de 4 000 emplois hautement qualifiés et de renforcer la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques. Le ministère britannique des Entreprises et du Commerce a salué cette initiative comme un « vote de confiance » dans la stratégie gouvernementale pour l’industrie automobile.

Le Royaume-Uni, un hub pour l’industrie automobile électrique

L’investissement de BMW s’ajoute à une série d’efforts financiers dans ce secteur, portant le total des investissements de l’industrie à 6 milliards de livres sterling (7 milliards d’euros) au cours des deux dernières années. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a salué cette initiative, soulignant que le Royaume-Uni est devenu le lieu privilégié pour la fabrication des véhicules du futur.

Plusieurs autres constructeurs ont également exprimé leur intérêt pour le Royaume-Uni. Récemment, le groupe Stellantis a commencé la production de véhicules électriques dans son usine d’Ellesmere Port, au nord de l’Angleterre, suite à un investissement de 100 millions de livres sterling (116 millions d’euros). De plus, le groupe indien Tata, propriétaire de Jaguar Land Rover, a annoncé un investissement de 4 milliards de livres sterling (4,6 milliards d’euros) dans une usine de batteries électriques au Royaume-Uni.

BMW dans la course à l’électrique

Cet investissement de BMW témoigne de la volonté du groupe de rester compétitif dans la course à l’électrique, face à des concurrents de taille comme Tesla et les constructeurs asiatiques. Au début du mois de septembre, BMW a dévoilé son projet « Neue Klasse » (Nouvelle Classe), qui prévoit le lancement d’une nouvelle génération de six modèles de voitures 100% électriques entre 2025 et 2027, allant de la berline au SUV.

Une stratégie écoresponsable

BMW avait déjà annoncé en 2021 le lancement de cette stratégie, qu’il considère aujourd’hui comme une « vision » pour une mobilité plus « humaine, intelligente et écoresponsable ». Toutefois, le constructeur n’a pas encore fourni plus de détails sur les modèles, ni annoncé de date précise pour une transition totale vers l’électrique.

BMW se distingue en effet des autres constructeurs automobiles en ne fixant pas de date précise pour l’arrêt des moteurs à combustion. Le constructeur continue de travailler sur des moteurs traditionnels tout en misant sur l’hydrogène, alors que l’Union européenne prévoit une mobilité décarbonée d’ici 2035.

La nouvelle génération de MINI Electric

La nouvelle génération de MINI Electric, dévoilée quelques jours avant le salon de l’automobile de Munich, promet une autonomie considérablement augmentée, dépassant désormais les 300 km, voire 400 km pour la version SE. L’un des points forts du nouveau modèle est son écran central OLED imposant de 24 cm. BMW a opté pour un design plus épuré, tout en augmentant la capacité des batteries.

Le projet « Neue Klasse »

Le projet « Neue Klasse » de BMW représente une nouvelle génération de six modèles de voitures entièrement électriques, allant de la berline au SUV, qui seront lancés sur deux ans à partir de 2025. Ces modèles seront d’abord fabriqués dans la nouvelle usine du groupe en Hongrie, puis dans ses usines de Munich, en Chine et au Mexique. La nouvelle génération promet « 30% d’autonomie en plus, une recharge 30% plus rapide, 25% d’efficience en plus », selon le groupe.

La Volkswagen Golf s’apprête à devenir 100% électrique

En bref:

  • La neuvième génération de la Volkswagen Golf deviendra 100% électrique d’ici 2028.
  • L’avenir de l’ID.3, la compacte électrique de Volkswagen, reste incertain.
  • Une version électrique de la Golf GTI est prévue pour la fin de 2026 ou le début de 2027.

Une grande annonce pour la Golf

La Volkswagen Golf, berline compacte emblématique du constructeur allemand, s’apprête à faire peau neuve. D’après de récentes informations, la neuvième génération de la Golf abandonnera le moteur thermique au profit d’une motorisation 100% électrique. Cependant, cette transition ne se fera pas avant 2028, année où la Golf actuelle fêtera son huitième anniversaire.

L’ID.3, prédécesseur électrique de la Golf

Avant cette annonce, Volkswagen avait déjà proposé son modèle ID.3, une compacte électrique qui a remplacé la version e-Golf de la Golf VII. Néanmoins, l’ID.3, avec son allure haute et presque monovolume, se rapproche plus d’une Golf Sportsvan qu’une Golf classique, selon Volkswagen. Cela laisse donc de la place pour une nouvelle Golf électrique aux côtés de l’ID.3. Toutefois, l’avenir de l’ID.3 à l’horizon 2028 reste incertain, comme l’a laissé entendre Thomas Schäfer, le directeur de la marque allemande.

La plateforme MEB et les défis techniques

Thomas Schäfer avait précédemment évoqué les défis techniques liés à l’électrification de la Golf. En effet, la plateforme MEB, qui équipe l’ID.3, ne permet pas d’avoir une ligne de toit aussi basse que celle d’une Golf. La neuvième génération de la Golf devra donc attendre l’arrivée de la future plateforme SSP pour passer à l’électrique. Cette plateforme est destinée à accueillir les futurs modèles électriques de la marque.

La fin des modèles thermiques et l’avenir de l’appellation ID

L’annonce de la Golf électrique survient dans un contexte où Volkswagen envisage une réduction ou une suppression de l’appellation ID. En effet, le lancement de la gamme ID avait remis en question l’avenir des appellations historiques de la marque, comme Golf, Tiguan, Passat et Polo. Néanmoins, il a été confirmé que les noms de Golf et Tiguan survivraient à la disparition des derniers modèles thermiques. Pour la Golf, cette transition se fera en 2028. La neuvième génération pourrait d’ailleurs être le premier véhicule à utiliser la plateforme SSP du groupe.

La question de l’avenir de l’ID.3

L’arrivée de la Golf électrique pose la question de l’avenir de l’ID.3. Actuellement, l’ID.3 joue le rôle de compacte électrique de la marque, succédant à la e-Golf. Pour l’instant, rien n’est définitivement décidé sur ce sujet. Volkswagen envisage de conserver l’ID.3 aux côtés de la Golf, dans un rôle qui était autrefois celui de la Golf Plus : une version plus spacieuse et familiale du modèle phare de la marque.

La Golf GTI électrique, un projet ambitieux

Dans le cadre du Salon de l’auto de Munich 2023, Volkswagen a donné un aperçu d’un projet ambitieux : une version électrique de la sportive Golf GTI. Ce véhicule, qui reprendra la plateforme MEB pour véhicules électriques de Volkswagen, devrait être en vente vers la fin de 2026 ou le début de 2027.

Une nouvelle définition de la sportivité

La Golf GTI électrique représente une nouvelle définition de la sportivité. Les lettres « GTI », qui symbolisent traditionnellement le plaisir de conduire une voiture compacte et légère alimentée à l’essence, prendront ici une nouvelle signification. Le « I » de GTI, qui signifiait autrefois « injection », symbolisera désormais « intelligence ». Cela renvoie aux systèmes électroniques intelligents et avancés qui contrôleront le châssis et la motorisation du véhicule, offrant de nouvelles possibilités de réglages.

Un design évocateur et une expérience de bord repensée

Sur le plan du design, la Golf GTI électrique conserve la silhouette emblématique de la famille Golf. Elle se distingue par son allure compacte, ses porte-à-faux courts et ses grosses roues de 20 pouces aux motifs deux tons. À l’intérieur, l’expérience de bord a été entièrement repensée, avec un tableau de bord numérique entièrement personnalisable et un affichage tête haute à réalité augmentée, entre autres innovations.

En somme, la Volkswagen Golf s’apprête à faire une révolution. Avec cette transition vers l’électrique, la marque allemande affirme sa volonté de s’adapter aux enjeux environnementaux tout en conservant l’ADN de ses modèles emblématiques.