Author Archives: Cédric

Avatr 12 : Une berline électrique chinoise prête à conquérir le marché européen

En bref:

  • Le constructeur automobile chinois Avatr dévoile l’Avatr 12, une berline électrique, sur le marché européen.
  • L’Avatr 12 se distingue par ses dimensions imposantes, ses moteurs puissants et son autonomie de 650 à 700 kilomètres.
  • Huawei contribue principalement au système d’infodivertissement de l’Avatr 12, conçu par la société.

Présentation du constructeur Avatr

Avatr, un nom qui pourrait sembler inconnu pour beaucoup de personnes sur le sol européen, est le produit d’une coentreprise automobile chinoise également appelée Avita. Ce projet ambitieux est né de la collaboration de trois acteurs majeurs du domaine :

  • Changan : un constructeur automobile chinois qui a déjà travaillé en sous-traitance pour des marques prestigieuses telles que Ford ou Suzuki.
  • CATL : une entreprise spécialisée dans la fabrication de batteries pour voitures électriques, capables d’être rechargées en seulement 10 minutes.
  • Huawei : le géant de l’électronique connu pour ses smartphones, qui a récemment été exclu du réseau 5G en Europe.

Lors de l’IAA à Munich, Avatr a dévoilé l’Avatr 12, son deuxième véhicule qui marque l’entrée du constructeur automobile chinois sur le marché européen.

Zoom sur la fiche technique de l’Avatr 12

L’Avatr 12 est une berline électrique qui se distingue par ses caractéristiques innovantes. Ses dimensions sont imposantes avec une longueur de 5m, une largeur de 2m et une hauteur de 1,5m. Le véhicule est disponible en deux versions :

  • La version à propulsion arrière, animée par un moteur électrique de 230 kilowatts (313 chevaux).
  • La version à transmission intégrale, équipée d’un double moteur Huawei de 425 kW (578 chevaux).

L’énergie de ces deux modèles est fournie par une batterie de 94,5 kilowattheures, permettant une autonomie comprise entre 650 kilomètres et 700 kilomètres.

À l’intérieur, l’Avatr 12 présente un tableau de bord étendu qui, selon Avatr, évoque l’intérieur d’un vaisseau spatial lisse avec des ailes étendues entre les portes. Un écran à large bande s’étend sur toute la largeur du tableau de bord, faisant office de « fenêtre numérique », tandis que l’écran tactile central regroupe toutes les applications et tous les paramètres.

En matière de sécurité, l’Avatr 12 est équipé de 29 capteurs, dont trois capteurs Lidar et un ordinateur central performant. Ils composent la suite d’assistance Huawei Advanced Driving System (ADS) 2.0.

Le rôle de Huawei dans la construction de l’Avatr 12

Malgré son expérience dans le domaine des voitures électriques, Huawei n’est pas responsable de la fabrication de l’Avatr 12. En effet, le constructeur chinois s’est associé à CATL et Changan Automobile pour créer cette berline électrique aux caractéristiques impressionnantes. Il en résulte une voiture qui rappelle la Polestar à l’avant et la Porsche Panamera à l’arrière.

La participation de Huawei se retrouve principalement dans le système d’infodivertissement, entièrement conçu par la société. À ce jour, nous attendons avec impatience de pouvoir tester cette voiture pour nous faire un avis complet.

Une voiture électrique pour le marché européen

L’Avatr 12 se prépare à faire sa place sur le marché électrique européen, séduisant par ses performances impressionnantes et ses caractéristiques technologiques avancées. Avec un prix oscillant entre 38 000 euros et 55 000 euros selon la configuration, cette grande berline pourrait bien trouver son public en Europe.

La vision premium des constructeurs chinois

L’IAA de Munich a été l’occasion pour de nombreux constructeurs chinois de présenter leurs modèles haut de gamme, défiant ainsi les préjugés sur la production automobile chinoise. Avec des berlines de plus de 4,80 m de long, les marques chinoises cherchent à se positionner sur le marché du premium, un segment dominé par les constructeurs allemands.

Les constructeurs chinois comme Avatr et Xpeng visent le haut de gamme, proposant des modèles de taille et de prix comparables à ceux de Tesla. Volkswagen, par exemple, considère Xpeng comme un partenaire sérieux pour certains modèles à venir. Malgré les défis, ces acteurs chinois ont l’ambition de remodeler le paysage automobile européen avec des véhicules électriques de qualité à des prix compétitifs.

Lucid Motors vise le marché des véhicules électriques abordables : un modèle à 50 000 dollars envisagé

En bref:

  • Lucid Motors prévoit de lancer un modèle de voiture électrique à 50 000 dollars pour rivaliser avec Tesla.
  • Le PDG de Lucid Motors envisage des véhicules électriques dotés de batteries plus petites et d’une autonomie réduite.
  • Lucid Motors est confronté à un défi majeur face à Tesla, qui a récemment baissé les prix de ses modèles.

La firme américaine Lucid Motors, dirigée par Peter Rawlinson, a récemment fait part de ses ambitions de lancer un modèle de voiture électrique à 50 000 dollars, soit environ 46 600 euros. Cette initiative vise à rivaliser directement avec les modèles Tesla Model 3 et Model Y.

Un nouveau défi pour Lucid Motors

Actuellement, la gamme de Lucid Motors se limite à la berline électrique Air, dont le prix de base est fixé à 82 400 dollars (environ 77 000 euros). Pour sa version la plus haut de gamme, la Air Sapphire, le prix atteint presque les 250 000 dollars, soit 232 900 euros.

Peter Rawlinson, PDG de Lucid, a récemment annoncé son intention de proposer un modèle plus économique pour rivaliser avec les modèles moins coûteux de Tesla. Il envisage de lancer un véhicule électrique à un prix avoisinant les 50 000 dollars d’ici 2030.

La vision de Rawlinson pour l’avenir des véhicules électriques

Selon Rawlinson, le futur de l’automobile ne se limitera pas seulement aux voitures électriques dotées de grandes batteries et d’une grande autonomie. Au contraire, il envisage un monde où les véhicules électriques seraient équipés de batteries plus petites, de 25 kWh, capables de parcourir 240 km avec une seule charge. Dans cette vision, les arrêts fréquents aux bornes de recharge deviendraient la norme.

Actuellement, les berlines Air de Lucid Motors sont réputées pour leur grande autonomie, certains modèles pouvant parcourir plus de 800 km sur une seule charge. Cependant, ce ne sera probablement pas le cas pour le modèle plus économique envisagé par Rawlinson.

Un défi de taille face à Tesla

Rawlinson est conscient que ce nouveau projet représente un défi majeur. En effet, Tesla a récemment baissé les prix de ses modèles Model 3 et Model Y et prévoit de lancer une voiture électrique compacte à moins de 25 000 dollars. Ces dernières sont destinées à se vendre par millions d’exemplaires chaque année, selon les objectifs de Tesla.

Une stratégie de développement durable

Rawlinson a également fait part de ses réflexions sur l’infrastructure de recharge et l’anxiété liée à l’autonomie. Il pense qu’il serait préférable d’investir dans des infrastructures de recharge lente plutôt que dans un réseau à grande vitesse, qui aurait des « effets néfastes sur l’environnement ». Selon lui, des batteries de 25 kWh et une autonomie de 250 km seraient « suffisantes pour la plupart des acheteurs ».

Un investissement à long terme

Pour concrétiser cette vision, Lucid Motors a annoncé en juin 2023 avoir levé trois milliards de dollars, dont une grande partie provient du Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite, principal actionnaire de Lucid Motors avec plus de 60% de ses parts. Une partie importante de cet investissement pourrait être utilisée pour le développement de ce nouveau modèle plus économique.

Une relation complexe avec Tesla

Peter Rawlinson, qui a joué un rôle clé dans le développement du connecteur NACS de Tesla lorsqu’il était employé par l’entreprise, n’a pas encore décidé si Lucid Motors adopterait ce connecteur. Rawlinson a déclaré qu’il était « ouvert d’esprit » et qu’il envisageait « tout ». Cependant, les récentes déclarations d’Elon Musk à l’égard de Lucid pourraient rendre cette adoption problématique.

Un avenir encore incertain

La route vers une voiture électrique plus économique est encore longue pour Lucid Motors. Avec une stratégie centrée sur l’efficacité énergétique et un coût plus abordable, l’entreprise espère attirer de nouveaux clients. Le défi sera de taille face à des concurrents comme Tesla, qui ont déjà une longueur d’avance sur ce marché. Cependant, avec son approche innovante et ses ambitions élevées, Lucid Motors pourrait bien réussir à se faire une place sur le marché des véhicules électriques abordables.

La guerre des véhicules électriques abordables : L’Europe face à la Chine et les États-Unis

En bref:

  • La Chine, l’Europe et les États-Unis sont en concurrence pour l’hégémonie sur le marché des véhicules électriques abordables.
  • Les constructeurs européens ont du mal à rivaliser avec les prix bas des véhicules chinois, malgré la forte demande de véhicules électriques bon marché dans l’Union européenne.
  • Opel prévoit de commercialiser une petite voiture électrique abordable en 2026, avec une autonomie d’environ 500 km.

La concurrence mondiale s’intensifie

L’industrie automobile mondiale traverse une phase de transition majeure, avec une évolution rapide vers l’électrification. Cette transition a ouvert un nouveau champ de bataille où opposants traditionnels et nouveaux venus se livrent une concurrence acharnée pour décrocher une part du marché émergent des véhicules électriques. C’est dans ce contexte que la Chine, l’Europe et les États-Unis se sont engagés dans une lutte sans merci pour l’hégémonie.

Aujourd’hui, l’IAA de Munich, l’un des plus grands salons automobiles du monde, est devenu le théâtre de cette bataille mondiale. Les constructeurs chinois y sont fortement représentés, reflétant leur ambition de conquérir le marché mondial des véhicules électriques. Grâce à une main-d’œuvre bon marché et à des années d’investissement dans la technologie électrique, ils sont capables de proposer des véhicules électriques à des prix très compétitifs.

Le défi de l’Europe

L’Europe est confrontée à un défi de taille. Les gouvernements de l’Union ont fixé un calendrier ambitieux pour l’élimination des véhicules à combustion interne d’ici 2035, ce qui a créé une forte demande de véhicules électriques bon marché. Cependant, les constructeurs européens ont du mal à rivaliser avec les prix bas des véhicules chinois.

La situation est encore compliquée par le fait que de nombreux Européens sont incapables d’acheter un véhicule électrique neuf en raison de leur coût élevé. C’est un problème que les dirigeants européens sont bien conscients et qu’ils ont exhorté les constructeurs locaux à résoudre.

Le rôle des États-Unis

Aux États-Unis, Tesla a longtemps dominé le marché des véhicules électriques. Cependant, face à la concurrence croissante, l’entreprise a été contrainte de réduire ses prix. La dernière version de la Model 3 a vu ses prix chuter de 10 000 euros depuis le début de l’année.

Mais Tesla n’est pas la seule entreprise américaine à vouloir s’imposer sur le marché des véhicules électriques. Lucid, dirigée par Peter Rawlinson, a récemment annoncé son intention de lancer un véhicule électrique à 50 000 dollars d’ici 2030. Rawlinson a déclaré que l’entreprise envisageait de produire des voitures électriques dotées de petites batteries efficaces, capables de parcourir 240 km avec une charge complète.

La réponse de l’Europe : Opel

Face à cette concurrence internationale, les constructeurs européens réagissent. Opel, par exemple, a annoncé qu’elle commercialisera une petite voiture électrique à environ 25 000 € à partir de 2026. Cette voiture sera propulsée par les plateformes électriques STLA de Stellantis, le groupe auquel appartient Opel.

Cette voiture abordable devrait offrir une autonomie considérable, probablement autour de 500 km. C’est un critère clé pour séduire les clients européens qui sont de plus en plus conscients de l’importance de l’autonomie dans leur choix de véhicule électrique.

Le futur de la mobilité électrique

La bataille pour le marché des véhicules électriques n’est qu’à ses débuts. Avec l’Europe, la Chine et les États-Unis engagés dans une course pour l’hégémonie, le paysage de la mobilité électrique est en constante évolution.

Les constructeurs doivent donc non seulement produire des véhicules électriques abordables, mais aussi s’assurer qu’ils offrent une technologie avancée, une autonomie suffisante et un réseau de recharge adéquat. Ce n’est qu’en relevant ces défis que les constructeurs seront en mesure de répondre à la demande croissante des consommateurs pour les véhicules électriques et de participer activement à la transition vers une mobilité plus durable.

Opel annonce une voiture électrique accessible à 25.000 euros lors du salon de Munich

En bref:

  • Opel prévoit de commercialiser une voiture électrique abordable à 25 000 euros dans les années à venir grâce à de nouvelles plateformes développées par le groupe Stellantis.
  • L’autonomie des véhicules électriques d’Opel pourra varier de 300 à 700 km en fonction du modèle et de son utilisation.
  • Opel fait face à une concurrence importante dans le domaine des véhicules électriques avec d’autres constructeurs proposant des prix de départ similaires.

La nouvelle stratégie d’Opel pour une mobilité électrique abordable

Au salon automobile de Munich, une nouvelle majeure a retenu l’attention du public : Opel, la marque allemande du groupe Stellantis, a annoncé son intention de commercialiser un véhicule électrique à un prix attractif de 25.000 euros dans les années à venir. Cette décision est principalement rendue possible grâce aux plateformes dédiées nouvellement développées par le groupe Stellantis.

La guerre des prix entre constructeurs automobiles s’échauffe, notamment dans le domaine de l’électrique. Des constructeurs chinois, aux firmes européennes, tous rivalisent pour proposer des innovations significatives en matière d’émissions zéro. Opel entend bien être un acteur majeur de cette révolution verte et prévoit d’ailleurs de ne lancer que des nouveaux modèles entièrement électriques en Europe dès 2025. Les véhicules thermiques et hybrides existants continueront cependant d’être produits jusqu’à la fin de leur commercialisation.

Opel vise un tarif abordable pour ses véhicules électriques

L’enjeu principal pour Opel est le prix. Actuellement, l’Opel Corsa électrique est commercialisée à partir de 36.050 euros en France (31.050 euros après déduction du bonus écologique de 5000 euros). Malgré cette subvention, l’écart demeure significatif avec une Corsa essence comparable de 130 chevaux en boîte automatique, dont le prix de base est de 26.000 euros.

Florian Huettl, le directeur général d’Opel, a rappelé lors d’une interview que le coût des composants rendait les véhicules électriques plus chers que leurs homologues thermiques. Cependant, grâce aux nouvelles plateformes de Stellantis, Opel a pour ambition de rendre ses véhicules électriques beaucoup plus abordables, avec un objectif de prix fixé à 25.000 euros.

Des autonomies adaptées à chaque usage

L’autonomie des véhicules électriques est une autre préoccupation majeure pour Opel, qui compte également sur les nouvelles plateformes de Stellantis pour offrir des performances optimales. « Chez Opel, dans le futur et même dès maintenant, vous aurez le choix entre une autonomie de 300-350 km, comme actuellement, mais qui peut aller jusqu’à 700 km. Cela dépendra du concept du véhicule et de son usage. Vous n’avez pas besoin d’une autonomie de 500 ou 600 km sur une Corsa, mais sur des voitures plus grandes, c’est plus intéressant », a déclaré Florian Huettl.

Un marché concurrentiel

Il convient de noter que d’autres constructeurs, comme Renault avec sa future R5, Volkswagen avec son ID.2, ou encore Tesla avec un modèle d’entrée de gamme plus abordable que sa Model 3, ont tous évoqué un prix de départ similaire pour leurs futurs véhicules électriques. Face à cette concurrence, la stratégie d’Opel visant à rendre ses véhicules électriques plus abordables est à la fois audacieuse et nécessaire.

Le défi des coûts de production

Carlos Tavares, le patron de Stellantis, avait relancé le débat sur la question des coûts de production en juillet dernier, en évoquant le cas particulier de la Peugeot e-208, qui ne sera pas fabriquée en France pour des raisons de coûts de production.

Le futur de la mobilité électrique

Le salon de Munich a mis en lumière une tendance forte : la course à l’autonomie électrique. De nombreux nouveaux modèles dépassent désormais le cap symbolique des 600 kilomètres d’autonomie. Pour les véhicules de segment B, comme l’Opel Corsa ou la Peugeot 208, Florian Huettl prévoit une autonomie de 400 à 450 km. « Nous serons très bien placés », a-t-il souligné.

En conclusion, l’annonce d’Opel lors du salon de Munich souligne l’engagement des constructeurs automobiles à rendre la mobilité électrique plus accessible et abordable. Alors que la demande pour les véhicules écologiques continue de croître, il est probable que nous verrons de plus en plus de modèles électriques sur nos routes dans les années à venir.

Yamaha et BMW dévoilent leurs nouveautés : le moteur PW-C2 et le iX1 eDrive20

En bref:

  • Yamaha dévoile le moteur PW-C2 pour vélos électriques, offrant une amélioration de 10% du couple par rapport à son prédécesseur.
  • BMW présente le iX1 eDrive20, un SUV électrique d’entrée de gamme avec une autonomie de 430 à 475 km et une capacité de charge rapide.
  • La concurrence sur le marché des véhicules électriques s’intensifie avec ces nouvelles innovations et des prix compétitifs.

Yamaha PW-C2 : une avancée notable dans la motorisation des vélos électriques

Le géant japonais Yamaha, connu pour sa diversité d’activités dans le domaine de la mobilité, dont le cyclisme, a récemment dévoilé le PW-C2, sa dernière innovation en matière de moteurs pour vélos électriques. Conçu pour se positionner sur le segment des vélos de ville accessibles, le PW-C2 promet une amélioration notable de la performance, avec une augmentation de 10% du couple par rapport à son prédécesseur, le PW-CE.

Le PW-C2 maintient l’architecture de ses prédécesseurs, avec un bloc central situé dans le pédalier. Cette configuration, courante dans les vélos électriques, reproduit le plus naturellement possible le comportement d’un vélo classique, l’assistance électrique étant proportionnelle au pédalage et synchronisée avec un capteur de couple. Le PW-C2, bien qu’un peu plus volumineux que certains de ses concurrents, offre un couple compétitif de 55 Nm, tout en respectant la limite réglementaire de 250 W et en maintenant un poids contenu à 3 kg.

Le PW-C2 intègre également une fonction marche, permettant de pousser le vélo jusqu’à 6 km/h en appuyant simplement sur un bouton. Sa vitesse maximale est de 25 km/h, conformément aux normes en vigueur en France et en Europe pour les vélos à assistance électrique.

La première utilisation du PW-C2 sera faite par le vélo français Matra i-Flow. Associé à une batterie de 500 Wh, le nouveau moteur Yamaha promet une autonomie théorique supérieure à 100 km en mode Eco.

BMW iX1 eDrive20 : une entrée de gamme compétitive pour la marque allemande

Parallèlement à cela, la marque allemande BMW a annoncé lors du Salon de Munich la sortie de son nouveau modèle d’entrée de gamme, le iX1 eDrive20. Ce SUV électrique, dont le prix de départ est fixé à 46 900 euros, se positionne en concurrent direct de la Mercedes EQA et marque une nouvelle étape dans la stratégie d’électrification de BMW.

Le iX1 eDrive20 est propulsé par un moteur électrique de 204 ch et 247 Nm de couple, lui permettant d’atteindre une vitesse maximale de 170 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en 8,6 secondes. La capacité de la batterie est de 64,7 kWh, ce qui permet une autonomie de 430 à 475 kilomètres selon les conditions de conduite. Le temps de charge, quant à lui, est de 6 heures et 30 minutes en courant alternatif jusqu’à 11 kW, et peut être réduit à 3 heures et 45 minutes avec un chargeur embarqué en courant alternatif triphasé 22 kW, disponible en option.

Mais l’un des atouts majeurs du iX1 eDrive20 réside dans sa capacité de charge en courant continu qui peut atteindre 130 kW, permettant une recharge de 10 à 80 % en seulement 29 minutes sur une borne de recharge rapide.

Une concurrence accrue sur le marché des véhicules électriques

La sortie de ces deux modèles marque une nouvelle étape dans la lutte pour la domination du marché des véhicules électriques. Le PW-C2 de Yamaha fait face à l’excellent moteur Bosch Active Line, tandis que le BMW iX1 eDrive20 doit se battre contre des modèles tels que l’Audi Q4 e-tron ou le Volvo EX30. Cependant, avec des prix compétitifs et des améliorations notables tant en termes de performance que d’autonomie, ces deux nouveaux venus ont de sérieux atouts pour séduire les consommateurs.

Les défis de la mobilité électrique : actualités des infrastructures de recharge et des véhicules électriques

En bref:

  • Le vol d’une sculpture en or massif surnommée « America » n’a toujours pas été résolu malgré les arrestations.
  • Le manque d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques soulève des problèmes lors d’évacuations d’urgence à Yellowknife.
  • Des efforts sont faits pour améliorer l’expérience de recharge des véhicules électriques, notamment avec l’installation de bornes de recharge rapide à partage dynamique de puissance.

Le vol de la précieuse « America » et son retour inattendu

Le magnifique lavabo en or massif, surnommé « America », créé par l’artiste italien Maurizio Cattelan, avait fait les gros titres en 2019 lorsqu’il avait été subtilisé du Palais de Blenheim en Angleterre. Edward Spencer-Churchill, fondateur de la Fondation d’Art de Blenheim, pensait que son œuvre d’art ne serait pas une cible facile pour les voleurs. Pourtant, une bande de sept individus avait réussi à la dérober. Malgré les arrestations subséquentes, la sculpture n’a jamais été retrouvée et aucune accusation formelle liée au vol n’a été portée. L’enquêteur principal, Matthew Barber, a même déclaré en 2021 qu’il était peu probable que la sculpture soit récupérée intacte, compte tenu de la quantité d’or qu’elle contient.

Les défis de l’évacuation en véhicule électrique à Yellowknife

Le 16 août dernier, face à une évacuation massive à Yellowknife, certains résidents ont dû abandonner leur véhicule électrique, faute de bornes de recharge suffisantes sur le trajet vers l’Alberta. Darcy Edgar, un résident de Yellowknife, a dû choisir l’avion pour quitter la ville, sa voiture électrique n’étant pas en mesure d’être rechargée sur le long trajet. La rareté des bornes de recharge dans cette région du Canada soulève des questions sur l’infrastructure nécessaire pour soutenir l’adoption croissante des véhicules électriques.

En 2022, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest avait planifié l’installation d’une vingtaine de bornes de recharge, mais seules celles de Yellowknife et de Hay River étaient opérationnelles, et elles sont séparées par une distance de 480 km. Cette distance dépasse l’autonomie de la plupart des véhicules électriques sans recharge.

L’importance d’un réseau de recharge bien conçu

Selon William G. Dunford, professeur au département de génie électrique et informatique à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), il est crucial de disposer d’un réseau de recharge rapide, notamment lors de situations d’urgence comme celle vécue à Yellowknife. Toutefois, il souligne que le coût des infrastructures peut être un obstacle, en particulier dans des pays comme le Canada où les distances entre les communautés sont considérables.

Les avancées dans l’expérience de recharge : Le Circuit électrique

Dans un effort pour améliorer l’expérience de recharge des conducteurs de véhicules électriques, le Circuit électrique a récemment annoncé l’inauguration de nouvelles bornes de recharge rapide à partage dynamique de puissance à Rivière-du-Loup, au Bas-Saint-Laurent. Ces bornes, une première au Canada, sont équipées de « satellites » qui répartissent une puissance totale de 500 kW entre les véhicules branchés, en fonction de leur capacité respective de recharge. Cette technologie promet de simplifier et d’optimiser l’expérience de recharge pour les utilisateurs.

Le développement d’un réseau de recharge par Volkswagen en France

En France, le groupe Volkswagen a annoncé son ambition de développer son propre réseau de recharge, appelé Electrify France by VGF networks. Après avoir testé l’installation de sept stations de recharge rapide dans ses concessions françaises depuis 2020, le groupe vise à déployer 150 stations d’ici l’été 2024, pour un total de 300 points de charge. Les futures stations seront toutes situées dans des concessions de marques du groupe, une stratégie qui lui permettra de déployer rapidement un grand nombre de stations.

Augmentation du nombre de bornes de recharge au Québec

Parallèlement, le ministre fédéral de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, a annoncé une aide financière de près de 30 millions de dollars pour l’installation de 1 578 nouvelles bornes au Québec. Hydro-Québec recevra à elle seule 21,7 millions de dollars pour installer 1 194 bornes, dont 385 bornes de recharge rapide à courant continu.

Ces initiatives démontrent l’importance croissante de la mobilité électrique et la nécessité d’améliorer les infrastructures de recharge pour soutenir cette transition vers une mobilité plus durable.

Actualités automobiles : Les nouveautés de la rentrée

En bref:

  • L’Aston Martin DB12 célèbre le 75ème anniversaire de la série DB avec un design imposant et une référence dans le segment ultrapremium.
  • Smart lance ses SUV électriques avec le modèle #3, offrant un design sportif et une motorisation performante.
  • Tesla améliore l’autonomie de sa Model 3 grâce à un nouveau design aérodynamique.
  • Alfa Romeo dévoile la supercar 33 Stradale avec une production limitée et des performances exceptionnelles.

La DB12 d’Aston Martin : Un chef-d’œuvre en l’honneur du 75ème anniversaire

Faisant écho à la riche histoire de la série DB d’Aston Martin qui célèbre son 75ème anniversaire, la DB12 incarne une prouesse technique et esthétique. Avec son design imposant, qui rappelle sa prédécesseuse, la DB11, la DB12 se distingue par sa calandre surdimensionnée, ses voies élargies et son allure robuste. Elle se positionne comme une référence dans le segment ultrapremium, rivalisant avec Ferrari sur le plan de la performance et Bentley pour le luxe.

La DB12 marque également le 110ème anniversaire d’Aston Martin, une étape importante pour la marque qui bénéficie d’un investissement significatif de 17 % de son capital par le géant chinois Geely.

Un intérieur à la hauteur de son design extérieur

La DB12 se distingue également par son intérieur de haute qualité. Les commandes empruntées à Mercedes sont désormais de l’histoire ancienne et les matériaux utilisés (métal brut, cuir, carbone) reflètent l’attention portée aux détails dans la conception. Les écrans numériques offrent une expérience interactive fluide, bien que l’espace réservé aux passagers arrière soit un peu restreint.

Smart fait une entrée remarquée dans le segment des SUV électriques

Pour son 25ème anniversaire, Smart réinvente son image avec le lancement de ses SUV 100% électriques. Après le lancement réussi du crossover urbain électrique #1 en juin dernier, Smart enrichit sa gamme avec le nouveau modèle #3, dévoilé au salon IAA Mobility de Munich.

Un design sportif et agressif pour le Smart #3

Le Smart #3 se distingue par son look sportif et agressif. Il est plus long de 13 centimètres que le #1, atteignant 4,40 mètres, et plus bas de 8 centimètres, mesurant 1,56 mètre. Le design coupé est complété par un aileron arrière et de grandes roues de 19 pouces. L’intérieur est équipé d’un écran tactile central de 12,8 pouces et d’un autre écran numérique de 9,2 pouces derrière le volant.

Une motorisation électrique performante

Le Smart #3 est équipé d’une motorisation électrique allant de 272 à 428 ch, alimentée par une batterie de 64,8 kWh. Il offre une autonomie de 455 km et peut être chargé de 10 à 80% en moins de 30 minutes grâce à sa technologie de charge DC efficace.

Tesla améliore l’autonomie de sa Model 3 avec un nouveau design

Tesla a récemment dévoilé sa nouvelle Model 3, qui présente une ligne plus racée qui lui permet d’augmenter son autonomie. L’habitacle a également été amélioré, notamment en matière d’insonorisation.

Une nouvelle ligne pour plus d’autonomie

Le nouveau design de la Tesla Model 3 permet une meilleure pénétration dans l’air, ce qui augmente l’autonomie de l’auto. Elle est légèrement plus longue que la précédente version et la garde au sol a été réduite. L’autonomie atteint 553 kilomètres pour la version « Propulsion » et culmine à 678 kilomètres pour la déclinaison « Grande Autonomie ».

Alfa Romeo présente sa supercar 33 Stradale

Après plusieurs mois d’anticipation, Alfa Romeo a finalement dévoilé sa supercar, la 33 Stradale. Avec une production limitée à 33 exemplaires, tous déjà vendus, cette voiture exceptionnelle promet une vitesse de pointe de 333 km/h et une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 33 mètres.

Malgré le fait que cette supercar soit déjà épuisée, la marque milanaise promet d’autres modèles de ce genre à l’avenir.

MG dévoile ses nouveaux modèles électriques au Salon de Munich 2023

En bref:

  • MG présente trois nouveaux modèles électriques au Salon de Munich 2023, dont la MG Cyberster, la MG4 Electric XPower et le SUV MG Marvel R Electric.
  • MG Motor Europe montre sa vision future axée sur la performance et l’innovation.
  • Le groupe indien JSW envisage une collaboration avec Leapmotor pour obtenir une licence de fabrication de véhicules électriques en Inde.

L’avenir électrique de MG révélé au Salon de Munich

Le salon IAA Mobility 2023 de Munich sera l’occasion pour MG de présenter en avant-première trois de ses modèles électriques les plus prometteurs et performants. Une démonstration de la vision future de la marque, axée sur la performance et l’innovation, orchestrée par Jan Oehmicke, vice-président de la région DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) chez MG Motor Europe.

Présentation des modèles phares de MG

Trois véhicules électriques marquants seront présentés sur le stand MG, situé dans le hall B2, afin de refléter l’ambition de la marque de proposer des véhicules électriques performants avec un design audacieux et une technologie de conduite et d’infodivertissement avancée.

La MG Cyberster fait son grand retour

L’événement de Munich 2023 sera marqué par la première européenne de la nouvelle MG Cyberster, qui annonce le retour tant attendu de MG dans la production de voitures de sport, célébrant ainsi le centenaire de la marque britannique.

La MG4 Electric XPower : une motorisation puissante

MG présentera également la MG4 Electric XPower, récemment lancée. Ce modèle est doté de la motorisation la plus puissante de la gamme MG4 Electric, offrant une puissance de 435 chevaux grâce à sa double motorisation et sa transmission intégrale.

Le SUV MG Marvel R Electric : l’électromobilité dynamique

Le SUV MG Marvel R Electric sera également à l’honneur. Avec ses trois moteurs et sa transmission intégrale, il promet de mettre en valeur l’électromobilité dynamique.

MG, une marque en pleine croissance

MG Motor se positionne comme l’une des marques automobiles à la croissance la plus rapide en Europe, avec plus de 100.000 ventes réalisées entre janvier et juin 2023. Cette marque britannique, désormais sous l’égide du groupe chinois SAIC, donne rendez-vous au public au salon de Munich, qui se tiendra du 5 au 10 septembre 2023.

Le groupe indien JSW envisage une collaboration avec Leapmotor

Un potentiel partenariat entre JSW et Leapmotor

Le groupe indien JSW, spécialisé dans la transformation de l’acier en énergie, est en discussion avec le constructeur automobile chinois Leapmotor pour obtenir une licence de fabrication de véhicules électriques en Inde. Ce partenariat pourrait permettre à JSW de produire des véhicules électriques sous sa propre marque, en utilisant la plateforme de Leapmotor.

Un marché indien en croissance pour les véhicules électriques

Bien que le marché indien des véhicules électriques soit encore petit, avec Tata Motors dominante, il connaît une croissance rapide. Le gouvernement indien a pour objectif d’augmenter les ventes de véhicules électriques à 30% du total d’ici 2030. Ce contexte pourrait favoriser les ambitions de JSW de vendre des véhicules sous sa propre marque.

Un potentiel accord avec Leapmotor

Leapmotor, qui détient moins de 2% du marché fragmenté des véhicules électriques en Chine, pourrait tirer profit d’un accord avec JSW pour pénétrer le marché indien. Ce marché est devenu plus difficile d’accès pour les entreprises chinoises, en raison du durcissement des règles d’investissement étranger en Inde. Cependant, un tel accord permettrait à Leapmotor de générer des revenus sur le marché indien, tout en aidant MG Motor India à lever des fonds grâce à l’implication d’investisseurs locaux comme JSW.

Le futur de Leapmotor

Leapmotor est également en discussion avec d’autres grands constructeurs automobiles, dont Stellantis et Volkswagen. Ces pourparlers témoignent de la volonté de Leapmotor de licencier sa nouvelle plateforme de véhicules électriques à d’autres constructeurs automobiles, démontrant ainsi son ambition de devenir un acteur majeur dans le développement de véhicules électriques.

Fisker Pear et Formule 2 : Deux innovations majeures dans l’industrie de l’automobile

En bref:

  • Fisker Pear : un SUV compact électrique avec des spécificités techniques intéressantes et un design innovant.
  • Formule 2 : un aileron arrière révolutionnaire pour favoriser les dépassements et offrir une vision futuriste de la Formule 1.

Focus sur le Fisker Pear

Le constructeur automobile américain Fisker a récemment levé le voile sur son dernier modèle électrique, le Fisker Pear, lors du salon de l’automobile de Munich, qui s’est déroulé du 4 au 10 septembre 2023. Ce SUV compact aux allures futuristes, entièrement électrique, a su attirer l’attention des passionnés d’automobile.

Des spécificités techniques intéressantes

Le Fisker Pear est un modèle raffiné, construit sur une carrosserie en acier léger, mesurant 4,55 mètres de long. Ce SUV électrique est proposé en trois versions distinctes, dont l’autonomie varie en fonction de la motorisation choisie. La version de base offre une autonomie de 320 kilomètres, tandis que la version conçue pour les longs trajets propose une autonomie de 560 kilomètres. De plus, le Fisker Pear est disponible en propulsion ou avec une transmission intégrale, et peut atteindre une vitesse de 100 km/h en 6,8 secondes.

Un design innovant et pratique

Le Fisker Pear est doté d’un coffre Houdini, qui permet un chargement et un déchargement aisés, même dans les espaces de stationnement les plus restreints. Ce système ingénieux permet à la lunette du coffre et à la vitre de descendre derrière le pare-chocs. Pour plus de praticité, le Fisker Pear dispose également d’un coffre de type tiroir à l’avant, parfait pour ranger des objets sans encombrer l’habitacle.

L’intérieur du véhicule est tout aussi innovant. En effet, une option Lounge permet de rabattre tous les sièges pour créer un espace de détente, idéal pour regarder un film ou se reposer lors des longs trajets. Le tableau de bord est équipé d’un écran tactile rotatif de 17,1 pouces, et la sellerie est réalisée à partir de matériaux recyclés d’origine biologique.

Le nouveau visage de la Formule 2

La Formule 2, la deuxième catégorie la plus prestigieuse du sport automobile, a elle aussi révélé une nouveauté majeure lors d’un événement à Monza. Il s’agit d’un aileron arrière révolutionnaire, qui a suscité l’intérêt des amateurs de Formule 1.

Une aérodynamique optimisée pour favoriser les dépassements

Cet aileron arrière, qui ressemble à une plume de paon, a été conçu pour faciliter les dépassements. Selon Bruno Michel, PDG de la Formule 2, l’aileron a une forme arrondie qui se rapproche de celle utilisée en Formule 1, mais avec une grande différence : le volet est plus lourd et plus volumineux. Cela permet d’avoir un DRS (Drag Reduction System) extrêmement efficace, favorisant les dépassements.

Une vision futuriste de la Formule 1

Cette innovation pourrait avoir des répercussions sur la Formule 1, surtout avec l’arrivée de la nouvelle réglementation de 2026. En effet, la F1 cherche à adopter une aérodynamique plus active, avec pour objectif de réduire la traînée en ligne droite pour compenser la perte de puissance des nouveaux groupes propulseurs. L’aileron arrière de la F2 pourrait donc offrir une solution pour faciliter les dépassements dans ce nouveau contexte.

En somme, ces deux innovations, le Fisker Pear et l’aileron arrière de la Formule 2, témoignent de l’évolution constante de l’industrie automobile, toujours en quête de performances optimales et de durabilité.

Tesla dévoile sa Model 3 Highland : une rénovation en profondeur avec une autonomie accrue

En bref:

  • Tesla dévoile la Model 3 Highland, une version rénovée avec des améliorations esthétiques, technologiques et de performance
  • L’autonomie de la Highland est augmentée grâce à des avancées aérodynamiques, atteignant une autonomie de 513 km à 629 km
  • L’intérieur de la voiture a été repensé pour plus de confort, avec notamment un écran tactile de 8 pouces à l’arrière et des sièges avant ventilés

Une Model 3 revisitée nommée Highland

En ce jour, Tesla a levé le voile sur une édition renouvelée de son populaire modèle électrique, la Model 3. Cette nouvelle version, baptisée Highland, se distingue par une série d’innovations esthétiques, technologiques et de performance qui devraient ravir les amateurs de la marque. Selon les dires de Tesla, plus de la moitié des pièces du véhicule ont été modifiées dans le cadre de ce vaste projet de rénovation.

La première modification qui saute aux yeux est le design extérieur retravaillé, en particulier le pare-chocs avant qui arbore une esthétique plus aérodynamique et élégante. Les phares ont également été revisités pour un look plus agressif.

Une autonomie augmentée et un design aérodynamique

Non contente d’un simple changement esthétique, la Model 3 Highland affiche une autonomie sensiblement améliorée. Les versions Propulsion et AWD, équipées de jantes de 18 pouces, peuvent dorénavant parcourir respectivement 513 km et 629 km WLTP. Cela représente une progression de 11 à 12% par rapport à la Model 3 actuelle.

Une grande partie de cette augmentation d’autonomie est attribuable aux avancées aérodynamiques. Le pare-chocs avant, plus bas et moins arrondi, permet une meilleure canalisation de l’air autour du véhicule. Cette optimisation aérodynamique a permis d’atteindre un coefficient de traînée de 0,219, un record pour Tesla, qui permet d’augmenter l’autonomie de 5 à 8%.

Un intérieur repensé pour plus de confort

L’intérieur de la Model 3 Highland a également bénéficié d’une refonte majeure. Les modifications incluent :

  • Un écran tactile de 8 pouces à l’arrière, permettant de contrôler la climatisation et le système de divertissement
  • La suppression des manettes sur la colonne de direction, remplacées par un sélecteur de vitesse sur l’écran tactile et des boutons pour les clignotants sur le côté gauche du volant
  • Des sièges avant ventilés, contrôlables à distance via l’application Tesla
  • Des sièges arrière plus confortables
  • Un système audio amélioré avec 17 haut-parleurs
  • Une amélioration du microphone Bluetooth et de la connectivité Wi-Fi
  • Un intérieur plus silencieux grâce à l’amélioration de l’aérodynamique et des matériaux utilisés
  • Un éclairage ambiant intérieur personnalisable
  • Un coffre arrière plus grand, avec une capacité de 594 litres, soit 33 litres de plus que la version précédente

Une disponibilité prochaine en France et en Europe

La Tesla Model 3 Highland sera disponible en France et en Europe dès octobre 2023. Côté tarifs, la Model 3 Highland Propulsion est proposée à 42 990 € (39 990 € avec bonus écologique) et la version Transmission intégrale Dual Motor Grande Autonomie à 52 990 € (50 990 € avec bonus écologique). Pour l’instant, aucune version Highland Performance n’a été annoncée.

Un lancement en Chine et en Europe

Le nouveau Model 3 a également été présenté en Chine, où il est affiché à un prix de base de 259.900 yuans, soit environ 12% de plus que la version précédente. La version standard du véhicule promet une autonomie de 606 kilomètres selon les normes de test locales. Les livraisons en Chine sont prévues pour le quatrième trimestre.

Retour de Tesla au salon de l’automobile de Munich

La présentation de la Model 3 Highland intervient quelques jours avant le Salon de l’automobile de Munich, où Tesla fera son grand retour après une décennie d’absence. Face à une concurrence chinoise de plus en plus affirmée sur le marché des voitures électriques, la Model 3 Highland pourrait bien voler la vedette aux constructeurs traditionnels.

Lotus Emeya : la nouvelle GT électrique britannique prête à rivaliser avec Tesla et Porsche

En bref:

  • Lotus dévoile sa nouvelle GT électrique Emeya, prête à rivaliser avec Tesla et Porsche
  • L’Emeya est construite sur la même plateforme que le SUV Eletre et promet des performances dignes de l’héritage de Lotus
  • La commercialisation est prévue pour 2024, avec une présentation officielle le 7 septembre prochain à New York

Lotus fait un pas de géant vers l’électrification

En ce 31 août 2023, le légendaire constructeur britannique Lotus a dévoilé un aperçu de son nouveau modèle, la GT électrique Emeya. Après le SUV Eletre, présenté plus tôt dans l’année, la marque, désormais propriété de l’entreprise chinoise Geely, s’apprête à défier des géants comme la Porsche Taycan et la Tesla Model S Plaid.

L’électrification est une tendance incontournable dans l’industrie automobile. Lotus, connu pour ses véhicules sportifs ultralégers, n’est pas en reste et s’oriente désormais vers de nouveaux horizons. Malgré le scepticisme de certains puristes, la marque britannique ne ménage pas ses efforts pour réussir sa transition vers l’électrique.

Une « Hyper-GT » électrique aux performances prometteuses

La future Emeya est construite sur la même plateforme modulaire que l’Eletre et affiche des lignes aérodynamiques. Son apparence globale, soulignée par une signature lumineuse très distincte, laisse présager des performances dignes de l’héritage de Lotus. Le constructeur britannique la présente comme « l’Hyper-GT électrique la plus avancée au monde ».

Comme à son habitude, Lotus a choisi un nom commençant par la lettre « E » pour sa berline, un hommage discret à son histoire. Mais le véritable hommage se trouve dans le respect de l’ADN sportif de Lotus. Bien que les détails sur la motorisation restent à dévoiler, il est possible que les motorisations de l’Eletre, soit une de 603 chevaux pour une autonomie de 600 kilomètres, et une autre de 905 chevaux pour 490 kilomètres, soient reprises.

Une révélation tant attendue

L’Emeya sera présentée à New York le 7 septembre prochain. Elle sera entièrement fabriquée à Wuhan, en Chine, et Lotus prévoit de la commercialiser à partir de 2024. Les 75 ans d’expérience du constructeur seront-ils suffisants pour conquérir le cœur des fans de voitures électriques ?

Une stratégie électrique bien définie

Lotus est en pleine transformation. Le constructeur britannique, acquis à 51% par le groupe chinois Geely, poursuit sa stratégie de transition vers une gamme de véhicules 100% électriques. Après l’hypercar Evija dévoilée en 2019 et le SUV Eletre, la marque de Hethel s’apprête à introduire un tout nouveau modèle : la Lotus Emeya.

Une technologie partagée avec l’Eletre

La Lotus Emeya devrait partager plusieurs caractéristiques techniques avec le crossover Eletre. Elle sera également basée sur la plateforme EPA (Electric Premium Architecture) de Lotus, une version améliorée de la plateforme SEA (Sustainable Experience Architecture) conçue par Geely. La berline sportive devrait également reprendre l’agencement de l’Eletre, avec un grand écran central.

La Lotus Emeya : une GT électrique prometteuse

Les performances de cette nouvelle Lotus devraient être impressionnantes : le 0 à 100 km/h sera effectué en moins de 3 secondes. Avec une autonomie élevée, une charge rapide et des performances de supercar, la nouvelle Emeya semble bien partie pour devenir l’une des GT électriques 4 portes les plus séduisantes du moment.

La commercialisation de l’Emeya est prévue pour 2024, mais nous aurons davantage d’informations sur ce nouveau modèle le 7 septembre prochain. Avec l’Emeya, Lotus espère non seulement marquer un tournant dans son histoire, mais aussi redéfinir le paysage des véhicules électriques haut de gamme.

Wuling Xingguang : La nouvelle berline électrique chinoise qui défie Tesla et Renault

En bref:

  • Wuling, un fabricant automobile chinois, lance sa nouvelle berline électrique, la Xingguang, qui se positionne comme une concurrence pour Tesla et Renault.
  • La Xingguang se distingue par son prix compétitif, inférieur à 20 000 euros, ce qui pourrait séduire un large public.
  • La Xingguang est équipée d’un moteur de 100 kW et utilise la technologie LFP pour sa batterie, mais aucune information n’a été donnée sur son autonomie.

Wuling dévoile sa nouvelle arme électrique

Au cœur de l’industrie automobile mondiale, une nouvelle concurrence fait son apparition. Il s’agit de Wuling, un fabricant automobile chinois, qui vient de dévoiler sa nouvelle berline électrique, la Xingguang. Notamment connu pour son modèle Hongguang Mini EV qui a longtemps occupé le statut de voiture électrique la plus vendue au monde, Wuling se positionne de plus en plus en acteur majeur du secteur des véhicules électriques.

La Xingguang, ou « lumière des étoiles » en français, est la nouvelle prouesse technologique de la marque chinoise. Ce véhicule électrique présente une offre particulièrement intéressante, notamment en raison de son prix avantageux, se situant sous la barre des 20 000 euros.

Une berline électrique en concurrence avec Tesla et Renault

La Xingguang se positionne clairement sur le même segment que le Model 3 de Tesla et la future Renault 5 électrique. Malgré une différence de segment avec cette dernière, la berline de Wuling présente un avantage considérable : son tarif compétitif. Cette caractéristique pourrait lui permettre de séduire un large public, notamment face à des modèles comme la Tesla, souvent perçue comme onéreuse, ou la Renault 5 dont le coût est estimé autour de 30 000 euros.

Caractéristiques de la Wuling Xingguang

La Wuling Xingguang est équipée d’un moteur de 100 kW, soit l’équivalent de 136 chevaux, ce qui est relativement modeste pour une berline de cette taille (4,84 mètres de long pour 1,86 mètre de large et 1,52 mètre de haut). À titre de comparaison, la Peugeot e-208 possède une puissance similaire.

En ce qui concerne la batterie de ce modèle, les informations restent pour le moment limitées. Cependant, nous savons que le véhicule utilise la technologie LFP (lithium, fer, phosphate). Concernant l’autonomie, rien n’a encore été dévoilé officiellement. Toutefois, en se basant sur les autres caractéristiques du véhicule, on peut supposer que l’autonomie de la Xingguang sera inférieure à celle du Model 3 de Tesla qui affiche une autonomie de 510 kilomètres.

Un atout de taille : le prix

Wuling a clairement identifié le prix de sa voiture électrique comme étant son principal atout. En Chine, le prix annoncé est de 150 000 yuan, soit l’équivalent de 19 028 euros. Bien que ce prix devrait augmenter lors de l’exportation vers l’Europe, il restera nettement inférieur à celui de ses principaux concurrents.

Cependant, il est important de noter que la Xingguang ne sera pas équipée de la technologie de conduite autonome. Un choix qui s’explique sans doute par la volonté de la marque de proposer un véhicule électrique à un prix abordable, tout en garantissant des performances satisfaisantes.

Perspective d’avenir pour Wuling

Avec la présentation de la Xingguang, Wuling confirme son ambition de devenir un acteur majeur sur le marché des véhicules électriques, aussi bien en Chine que sur le marché international. Le positionnement tarifaire agressif de la marque chinoise pourrait lui permettre de séduire une nouvelle clientèle, notamment en Europe, où le coût des véhicules électriques reste un frein majeur à leur adoption.

Au-delà de la concurrence avec Tesla et Renault, la Xingguang pourrait bien venir bouleverser le paysage des berlines électriques en proposant une alternative économiquement accessible, sans compromettre sur la performance et le confort de conduite. Reste à voir si la marque chinoise pourra tenir ses promesses et confirmer son statut de challenger sur ce marché en pleine expansion.

Renault Kardian : un nouveau SUV urbain en Amérique du Sud et l’avenir de la voiture électrique

En bref:

  • Renault prépare le lancement du nouveau SUV urbain Renault Kardian en Amérique du Sud.
  • Le débat sur l’avenir de la voiture électrique continue, avec des questions sur sa décarbonisation réelle.
  • New York annonce un programme visant à rendre toutes les flottes de taxis et de VTC électriques d’ici 2030.

Renault Kardian : un nouveau venu dans la gamme de SUV urbains

Le paysage automobile en Amérique du Sud s’apprête à accueillir un nouveau membre dans la famille Renault. Suite au succès du Duster, du Captur et de la Sandero Stepway, l’entreprise française prépare la venue d’une nouvelle recrue : le Renault Kardian. Ce SUV urbain compact marque une nouvelle étape dans la stratégie de diversification de la marque au losange, qui avait déjà enrichi son catalogue avec des SUV familiaux tels que l’Austral, l’Espace et le Rafale.

Le nom Renault Kardian est une référence à la robustesse, la protection et la vivacité. Les premières images du véhicule ont été dévoilées lors d’une courte vidéo publiée par Renault. Cette dernière révèle une partie de l’arrière du véhicule, avec une livrée bi-ton : la partie supérieure est peinte en noir tandis que le reste de la carrosserie est teinté d’orange. La vitre de custode apparaît particulièrement étriquée, donnant au véhicule un design audacieux.

Néanmoins, à l’heure actuelle, aucun détail n’a été divulgué concernant la motorisation du Renault Kardian. La présentation officielle du SUV urbain a eu lieu le 25 octobre 2023, lors d’un événement organisé à Rio de Janeiro.

La voiture électrique : entre mythe et réalité

Dans un autre registre, le débat autour de l’avenir de la voiture électrique continue de faire rage. Alors que les constructeurs multiplient les initiatives pour inciter les consommateurs à opter pour l’électrique, les freins demeurent nombreux. Laurent Castaignède, ingénieur conseil en impact environnemental et auteur de l’ouvrage « La Ruée vers la voiture électrique, entre miracle et désastre », apporte un éclairage intéressant sur la question.

Selon lui, bien que le nombre de véhicules électriques vendus soit en hausse, ils ne représentent toujours pas la majorité des ventes. De plus, malgré l’enthousiasme des constructeurs et des politiques, la voiture électrique n’est pas aussi décarbonée qu’on pourrait le croire. En France, l’électricité est principalement produite à partir de sources à bas-carbone, telles que le nucléaire et les barrages hydroélectriques. Cependant, l’augmentation de la demande en électricité due à l’usage des voitures électriques pourrait entraîner une hausse des émissions de CO2, car cette demande supplémentaire serait probablement satisfaite par des centrales thermiques au gaz ou au charbon.

Le virage électrique des taxis et VTC à New York

Outre-Atlantique, la ville de New York prend des mesures ambitieuses pour accélérer la transition vers la voiture électrique. Le maire de la ville a récemment conclu un accord avec la commission des taxis et limousines (TLC) de la ville, annonçant le programme ‘Green Rides’. Ce plan prévoit que d’ici 2030, toutes les flottes de taxis et de VTC de la ville devront être entièrement électriques.

En outre, ce plan prévoit également que tous les taxis et VTC devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite d’ici 2030. Le programme ‘Green Rides’ commencera dès l’année prochaine, avec l’objectif que 5% des trajets les plus demandés soient assurés par des voitures électriques ou accessibles aux personnes à mobilité réduite. Cette proportion augmentera progressivement pour atteindre 100% en 2030.

L’acceptation des véhicules électriques : une montée en puissance progressive

Enfin, il convient de noter que l’acceptation des véhicules électriques par le grand public reste un défi. Selon un sondage réalisé par l’institut de recherche zurichois Sotomo pour l’assureur Axa, l’enthousiasme initial pour les véhicules électriques semble s’être essoufflé. Toutefois, la part de marché des voitures électriques a augmenté, atteignant 18,8 % des immatriculations de véhicules neufs depuis le début de l’année, contre 16 % l’année précédente. Les véhicules hybrides rechargeables représentent quant à eux 8,7 % du marché selon les dernières statistiques d’Auto-Suisse, l’association des importateurs d’automobiles.

Alizé Lim se lance dans la photographie et Wuling confronte Tesla : actualités à la croisée des chemins

En bref:

  • Alizé Lim, ancienne joueuse de tennis, se lance dans la photographie après sa participation à l’émission « La photo parfaite ».
  • Le constructeur chinois Wuling présente sa nouvelle berline électrique, la Xingguang, qui pourrait concurrencer la Tesla Model 3 en Europe.
  • La Wuling Xingguang offre des performances et une technologie adaptées à son prix abordable, avec un régulateur adaptatif et des caméras, mais sans conduite semi-autonome avancée.

Alizé Lim, de la balle jaune à l’objectif

Un an après son ultime compétition de tennis, Alizé Lim change de terrain et se lance dans un nouveau défi : la photographie. En participant à la dernière édition de l’émission de M6 « La photo parfaite », présentée par Stéphane Rotenberg, l’ex-tenniswoman n’a pas réussi à séduire le jury avec son cliché d’une danseuse du Crazy Horse, fameux cabaret parisien. Malgré son élimination lors du premier épisode, la jeune femme de 33 ans affiche une attitude positive.

Interrogée par Télé-Loisirs, Alizé Lim exprime sa satisfaction quant à l’expérience : « J’ai beaucoup aimé ma photo de nu artistique et si je devais la refaire, je referai la même. Je n’ai pas de regrets et j’aimerais bien récupérer les clichés pour garder un souvenir de cette aventure ». Les participants furent évalués par deux professionnels sur diverses disciplines photographiques, allant de la photographie animalière à la photographie de rue. Malheureusement, Alizé Lim n’a pas su résister à la dernière épreuve face à Adriana Karembeu.

Depuis son retrait du circuit professionnel de tennis, Alizé Lim a repris son rôle de consultante pour Eurosport durant Roland-Garros. Elle a également accompagné son compagnon, le célèbre basketteur Tony Parker, lors de ses déplacements internationaux. Parker a récemment été intronisé au Basketball Hall of Fame le 12 août dernier aux Etats-Unis.

Wuling, le challenger chinois de Tesla

La marque chinoise Wuling fait sensation avec sa nouvelle voiture électrique, la berline Xingguang. Proposée à moins de 20 000 euros, elle pourrait donner du fil à retordre à la Tesla Model 3 si elle débarquait en Europe.

Wuling, bien que moins connue sur le vieux continent, est une marque solidement établie en Chine. Elle est notamment réputée pour sa Hongguang Mini EV, qui a été la voiture électrique la plus vendue au monde à une certaine période. C’est également l’une des voitures électriques les plus abordables sur le marché, ce qui explique en partie son succès en Asie.

La gamme de Wuling est désormais très complète, avec une version cabriolet de sa citadine, et une petite voiture électrique nommée Bingo. Cette dernière a récemment été dévoilée à un prix très attractif d’environ 10 000 euros. En fin d’année dernière, Wuling a également présenté sa Air EV, déjà commercialisée en Inde et en Indonésie.

Une berline électrique pour bousculer le marché

Le constructeur chinois, spécialisé dans les véhicules abordables, est sur le point de lancer la première berline 4 portes de son histoire. Cette berline, proposée en version hybride rechargeable ou électrique, pourrait bien secouer le marché avec un prix ultra compétitif.

Wuling a construit sa notoriété sur le marché chinois en proposant des véhicules à des prix très compétitifs, ce qui lui a valu de nombreux succès commerciaux. Cela a commencé avec ses petits utilitaires Sunshine, puis la série des monospaces Hongguang et récemment la petite électrique Hongguang Mini EV.

Avec ses 4,84 m de long et 1,86 m de large, la Xingguang se positionne en plein cœur du marché chinois, aux côtés de modèles tels que la Tesla Model 3, la Xpeng P5, la Neta S ou encore la Nio ET5. Cependant, son prix est loin d’être comparable. Les médias chinois estiment que son prix de base en version électrique pourrait être inférieur à 150 000 RMB, soit à peine 19 000 euros. Si elle venait en Europe, son prix serait compris entre 35 000 et 40 000 €.

Des performances et une technologie adaptées au prix

Comme on peut s’y attendre pour une voiture à ce prix, la Wuling Xingguang ne sera pas dotée de la toute dernière technologie. Elle ne disposera pas de conduite semi-autonome ultra-perfectionnée avec Lidar, mais elle sera équipée d’un régulateur adaptatif et de multiples caméras. Les performances seront limitées, avec un moteur de 100 kW / 136 ch. La batterie utilisera la technologie LFP, mais aucune information n’a été dévoilée quant à l’autonomie de cette berline de 1600 kg.

La version hybride rechargeable, plus lourde (1695 kg), sera équipée d’un moteur thermique 1.5 de 78 kW renforcé par un moteur électrique dont la puissance reste encore à déterminer. L’intérieur, qui n’a pas encore été dévoilé, bénéficiera de grands écrans et de services connectés, un standard en Chine quel que soit le prix du véhicule.

Ces nouvelles actualités montrent que le monde de l’automobile et celui du divertissement peuvent parfois se croiser de manière inattendue. Les parcours de Alizé Lim et de Wuling témoignent d’une volonté d’explorer de nouvelles voies, que ce soit dans l’art ou la technologie.

L’US Air Force prévoit d’investir dans l’intelligence artificielle pour la prochaine génération d’avions

En bref:

  • L’US Air Force prévoit d’investir 5,8 milliards de dollars dans l’intelligence artificielle pour construire une nouvelle génération d’avions de combat propulsés par l’IA.
  • Les avions XQ-58A Valkyrie pourraient servir d’ailiers robotiques aux pilotes humains, offrant une plus grande souplesse et sécurité en situation de combat.
  • L’évolution rapide de l’automobile électrique offre des avantages tels qu’une maintenance simplifiée et économique, ainsi que des économies significatives par rapport aux véhicules thermiques.

Un investissement massif dans l’IA pour la domination aérienne

Dans le monde militaire, l’innovation technologique est constamment à la pointe de l’avancée. Dans ce contexte, l’US Air Force a récemment mis en lumière son projet de faire appel à l’intelligence artificielle (IA) pour la construction de la nouvelle génération d’avions de combat. Une demande de financement estimée à 5,8 milliards de dollars a été formulée dans le but de mettre en œuvre ce projet ambitieux, avec pour objectif la construction de 1000 à 2000 avions XQ-58A Valkyrie en l’espace de cinq ans.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Nouvelle génération de domination aérienne » (NGAD). Selon diverses sources, notamment Business Insider et The Drive, ces avions seraient propulsés par l’IA, ce qui signifie qu’ils pourraient fonctionner sans l’intervention d’un pilote humain.

Les avions XQ-58A Valkyrie : des alliés robotiques pour les pilotes humains

Le rôle prévu pour ces avions XQ-58A Valkyrie est, selon le New York Times, de servir d’ailiers robotiques aux aviateurs humains. En d’autres termes, ces avions seraient capables de manœuvrer de manière autonome en cas de difficulté rencontrée par un pilote humain, offrant ainsi une souplesse et une sécurité accrues en situation de combat.

Le parallèle avec l’évolution de l’automobile électrique

La progression rapide de l’automobile électrique

L’évolution rapide de la technologie dans le secteur automobile offre un parallèle intéressant avec le domaine de l’aviation. Tout comme chaque nouvelle génération de smartphones a vu une amélioration significative de la mémoire et de l’autonomie, l’automobile électrique pourrait suivre une trajectoire similaire, avec des progrès importants et rapides.

Une maintenance simplifiée et économique

Un des grands avantages de l’automobile électrique réside dans sa simplicité d’entretien. Contrairement à un moteur thermique qui peut comporter plus de 1000 pièces en mouvement, un moteur électrique en contient généralement une vingtaine. Moins de pièces signifie moins de frottements mécaniques et donc moins d’usure et de maintenance. Pas besoin de vidange, de remplacement de filtres, de bougies, etc. Il n’y a pas non plus de boîte de vitesses ou d’embrayage, ce qui élimine d’autres coûts potentiels.

Entretien simple mais systématique

Cependant, tout comme n’importe quel véhicule, une voiture électrique nécessite un entretien régulier. Les pneumatiques, la suspension, la carrosserie et la direction doivent être vérifiés, bien que la fréquence de ces vérifications soit généralement moins élevée que pour les véhicules thermiques.

Des dépenses limitées

L’entretien d’une voiture électrique est également plus économique en raison de l’usure moindre de certaines pièces, comme les plaquettes de frein, grâce au freinage régénératif. Les pneus peuvent s’user plus rapidement en raison du couple important de ces véhicules, mais en général, les conducteurs de voitures électriques adoptent une conduite plus douce pour préserver l’autonomie.

Des économies significatives

Selon une étude de l’UFC Que Choisir, une voiture électrique coûterait jusqu’à 35 % moins cher à entretenir que sa contrepartie thermique sur les cinq premières années de possession. Bien sûr, le coût peut augmenter si la batterie doit être remplacée, mais la durée de vie des batteries tend à s’allonger grâce aux avancées technologiques constantes. Il est à noter que l’entretien d’une voiture électrique doit être réalisé par un professionnel en raison des risques liés à la haute tension.

En somme, l’investissement de l’US Air Force dans l’IA pour la prochaine génération d’avions et l’évolution rapide de l’automobile électrique illustrent comment la technologie peut révolutionner différents secteurs. Ces développements promettent de rendre non seulement les opérations militaires, mais aussi la conduite quotidienne, plus sûres, plus efficaces et plus économiques.

Un incident de circulation met en lumière la nécessité d’une mobilité plus sûre et plus durable

En bref:

  • Un bus espagnol flashé en excès de vitesse en France, mettant en lumière la nécessité d’une mobilité plus sûre et durable.
  • La croissance de la voiture électrique en France, avec plus de 700 000 véhicules en circulation en 2023.
  • Les aides gouvernementales pour encourager l’adoption de voitures électriques et le développement des infrastructures de recharge.

Un bus flashé en grand excès de vitesse dans l’Ain

Dans l’après-midi du samedi 26 août, sur l’autoroute A40, lors de la descente du col de Ceignes, un bus de nationalité espagnole a été pris en flagrant délit de grand excès de vitesse. Les forces de l’ordre ont mesuré la vitesse du véhicule à 122 km/h, soit notablement au-dessus de la limite de 70 km/h imposée pour les poids lourds.

Le bus transportait à son bord un total de 55 passagers, principalement des touristes originaires de l’Amérique latine. Le chauffeur du bus a été contraint de céder son poste, son permis de conduire lui ayant été retiré sur-le-champ par les gendarmes. Un second conducteur a dû être trouvé pour que le voyage puisse se poursuivre, entraînant un retard de plusieurs heures.

Faire de la voiture électrique une solution durable

Cet incident nous rappelle l’importance de la sécurité sur nos routes. Il souligne également la nécessité de trouver des solutions pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Dans cette optique, les voitures électriques apparaissent comme une solution viable à long terme. Elles sont de plus en plus présentes sur nos routes, à l’instar des smartphones dans nos poches, qui sont rapidement devenus indispensables.

Le développement de la voiture électrique en France

La voiture électrique a connu une croissance remarquable en France ces dernières années. En février 2023, on estimait à plus de 700 000 le nombre de voitures électriques en circulation, contre 500 000 en 2022. Cette croissance est due à une baisse des prix et à une amélioration de l’efficacité des véhicules électriques.

Cependant, l’adoption massive des voitures électriques nécessite une infrastructure de recharge bien développée. En France, le nombre de points de recharge pour voitures électriques est passé de 2 000 en 2019 à 9 700 en 2022. Cette augmentation devrait se poursuivre dans les années à venir.

Les aides pour l’achat d’une voiture électrique

Pour encourager l’adoption de voitures électriques, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides. Le bonus écologique peut atteindre jusqu’à 6 000 euros pour l’achat d’une voiture électrique neuve. De plus, des aides sont disponibles pour l’installation de bornes de recharge à domicile. La subvention ADVENIR propose une aide pouvant aller jusqu’à 960 euros hors taxes pour couvrir les dépenses liées à la fourniture et à l’installation de bornes de recharge.

Huawei s’implique dans le développement de voitures électriques

L’entreprise chinoise Huawei, bien que non officiellement constructeur de voitures électriques, est très présente dans le secteur. Elle développe plusieurs technologies pour ses partenaires, comme la solution de surveillance de l’état des batteries. Huawei s’est récemment associée à Chery pour créer Luxeed, une nouvelle marque de voiture électrique. Le premier modèle, la Luxeed S7, est une berline qui intègre entre autres la technologie Huawei Inside, mélange entre HarmonyOS et HiCar agissant comme système d’infotainment.

Les caractéristiques de la Luxeed S7

La Luxeed S7 possède plusieurs caractéristiques impressionnantes, dont un système de conduite semi-autonome ADS 2.0, déjà disponible dans 45 villes chinoises. La voiture est également équipée d’un capteur Lidar sur le toit et de plusieurs caméras. Huawei a fourni une propulsion de 215 kW, également disponible en version 215 + 150 kW. À l’intérieur, le tableau de bord est propulsé par Harmony OS 4, favorisant la connectivité avec les autres appareils des passagers via NearLink plutôt que Bluetooth.

Conclusion

Les voitures électriques, avec leur faible empreinte carbone, sont une solution viable pour une mobilité plus durable. Cependant, leur adoption dépend fortement de l’accessibilité et de la disponibilité des infrastructures de recharge. En France, le gouvernement a pris des mesures significatives pour encourager l’achat de voitures électriques et le développement des infrastructures de recharge. Le chemin vers une mobilité plus durable est tracé, reste à le parcourir.

Évolution des énergies renouvelables : les panneaux solaires autocollants et Ampère, la nouvelle entité de Renault

En bref:

  • Les panneaux solaires autocollants offrent une alternative innovante avec une simplicité d’installation et une efficacité comparable aux panneaux photovoltaïques traditionnels.
  • Renault prévoit de scinder son unité dédiée aux véhicules électriques pour créer Ampère, une entité dédiée à l’électrique et au logiciel, en préparation à son introduction en bourse.
  • Ampère vise une croissance annuelle de son chiffre d’affaires de 30% jusqu’en 2030 et des objectifs financiers solides.

Les panneaux solaires autocollants : une alternative innovante

Pénétrant progressivement le marché des énergies renouvelables, les panneaux solaires autocollants ou amorphes, font l’objet de nombreuses discussions. Ces dispositifs innovants promettent une simplicité d’installation et une efficacité comparable à celle des installations photovoltaïques traditionnelles.

Le fonctionnement des panneaux solaires autocollants

Concrètement, ces panneaux solaires adhésifs reposent sur le même principe que leurs homologues classiques, à savoir la conversion de la lumière solaire en électricité. Ils se distinguent par leur technologie qui utilise des matériaux semi-conducteurs organiques ou des couches minces de silicium, conférant une flexibilité notable à ces panneaux. Les cellules capteuses de lumière, encapsulées dans des matériaux souples, permettent une plus grande adaptabilité aux formes et aux surfaces.

Avantages et inconvénients de cette technologie

L’installation de ces panneaux solaires souples à domicile présente à la fois des avantages et des inconvénients. Parmi les avantages, on peut citer une esthétique améliorée, une installation polyvalente et une facilité d’installation. Cependant, ces avantages sont à nuancer avec certaines limites, notamment une efficacité légèrement inférieure à celle des panneaux rigides et une durabilité variable en raison de leur sensibilité aux intempéries, aux rayures et à l’usure.

Ampère, la future filiale électrique de Renault

Dans un autre registre, le constructeur automobile Renault prévoit de scinder son unité dédiée aux véhicules électriques du reste de l’entreprise, en préparation à l’introduction en bourse de cette entité, nommée Ampère. Cette opération pourrait avoir lieu au printemps 2024.

Le projet Ampère

L’entreprise a déjà commencé à présenter le projet Ampère aux investisseurs. Renault Group a annoncé en novembre 2022 qu’il s’appuierait sur cinq business spécialisés sur les nouvelles chaînes de valeur, parmi lesquels Ampère, une entité dédiée à l’électrique et au logiciel. Selon Bloomberg, Renault visait une valorisation d’environ 10 milliards d’euros pour cette entité.

Les objectifs d’Ampère

Ampère vise un taux de croissance annuel du chiffre d’affaires de 30 % jusqu’en 2030, un bénéfice d’exploitation et un free cash flow à l’équilibre dès 2025, et une marge à deux chiffres en 2030. Ces objectifs ont été confirmés lors de la présentation du troisième chapitre de son plan stratégique, Renaulution.

Participation de Nissan

Nissan, le partenaire de Renault, s’est engagé fin juillet à investir jusqu’à 600 millions d’euros dans Ampère, pour devenir un investisseur stratégique et détenir un siège à son conseil d’administration.

Conclusion : un futur prometteur pour les énergies renouvelables

Ces deux actualités témoignent de l’évolution rapide et continue du secteur des énergies renouvelables. Les innovations technologiques, comme les panneaux solaires autocollants, et les investissements stratégiques, comme la création d’Ampère par Renault, ouvrent des perspectives prometteuses pour un futur plus durable.

L’adoption des véhicules électriques progresse rapidement dans le monde

En bref:

  • Les ventes de véhicules électriques (VE) progressent rapidement dans le monde, avec un point d’inflexion autour de 5% de parts de marché.
  • Les principaux défis à l’adoption des VE sont le coût des véhicules, la disponibilité des bornes de recharge et le scepticisme des conducteurs.
  • L’Inde et les États-Unis sont des marchés à fort potentiel pour les VE, avec une croissance rapide prévue dans les prochaines années.

Une dynamique d’adoption similaire à celle des technologies consacrées

Les véhicules électriques (VE) sont actuellement dans une phase de croissance rapide, similaire à celle qu’ont connue les technologies les plus emblématiques de ces dernières décennies. Qu’il s’agisse des fours à micro-ondes dans les années 80, des télévisions, des téléphones portables ou des ampoules LED, toutes ont suivi une courbe d’adoption en forme de S. Les ventes stagnent dans un premier temps, durant la phase des adopteurs précoces, avant de s’accélérer nettement une fois la technologie adoptée par le grand public.

Les VE semblent suivre cette même trajectoire, avec un point d’inflexion situé autour de 5% de parts de marché. Une fois franchi ce seuil critique, l’adoption des véhicules électriques s’accélère fortement. L’année dernière, seuls 19 pays avaient franchi ce cap. Aujourd’hui, ils sont 24, avec l’arrivée récente du Canada, de l’Australie, de l’Espagne, de la Thaïlande et de la Hongrie.

Les défis de l’adoption des véhicules électriques

Le coût des véhicules, la disponibilité des bornes de recharge et le scepticisme des conducteurs sont autant d’obstacles à l’adoption des VE. Cependant, une fois ces défis relevés dans quelques pays, l’adoption des VE peut se propager rapidement à d’autres régions.

Aux États-Unis, la part des VE n’a atteint 5% qu’à la fin de l’année 2021, un délai plus long que dans d’autres pays à fort pouvoir d’achat. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Les Américains passent beaucoup de temps dans leurs véhicules et exigent donc une autonomie plus importante que celle offerte par les premiers modèles de VE. De plus, les pick-up et les grands SUV, qui représentent plus de la moitié du marché américain, ont été lents à s’électrifier en raison de leurs besoins importants en batteries.

Les perspectives d’évolution aux États-Unis

Cependant, l’essor des ventes de VE aux États-Unis semble désormais enclenché, avec une hausse de 42% au deuxième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente. Cette dynamique pourrait s’accélérer avec l’arrivée sur le marché du Cybertruck de Tesla, le plus grand fabricant de VE au monde, et la commercialisation de VE par d’autres constructeurs sous des marques américaines emblématiques comme Chevy Blazer et Silverado, Ford Explorer et F-150, Jeep Wrangler, et Ram 1500.

L’Inde, un marché potentiellement majeur pour les VE

En Inde, troisième marché automobile mondial après la Chine et les États-Unis, les VE pourraient également connaître une croissance rapide. Ils ne représentent encore que 3% des ventes de voitures neuves au dernier trimestre, mais ce chiffre a doublé en seulement six mois. Les constructeurs automobiles indiens investissent massivement dans l’électrification, et Elon Musk, PDG de Tesla, a rencontré le Premier ministre indien Narendra Modi en juin. Il a annoncé son intention d’entrer sur le marché indien « aussi vite que humainement possible ».

La situation des véhicules hybrides

L’analyse précédente porte sur les véhicules entièrement électriques. Certains pays, principalement en Europe, ont adopté plus rapidement les véhicules hybrides rechargeables, qui combinent une petite batterie et un moteur à essence. D’autres pays, comme les États-Unis et la Chine, ont principalement opté pour les véhicules entièrement électriques. Si l’on inclut les véhicules hybrides, plus de 10 millions de véhicules rechargeables ont été vendus dans le monde l’année dernière, un chiffre qui pourrait tripler d’ici 2027, selon les prévisions de BloombergNEF.

Les véhicules hybrides ne nécessitent pas le même niveau d’infrastructure ou d’engagement de la part des consommateurs que les véhicules entièrement électriques. C’est pourquoi ils ont pu connaître une phase d’adoption précoce plus rapide dans certains pays.

Est-ce une hérésie d’opter pour un véhicule thermique en 2023 ?

En bref:

  • En 2023, l’achat d’un véhicule thermique reste une option viable malgré la popularité croissante des hybrides et des électriques.
  • La décision d’opter pour un véhicule thermique dépend de facteurs tels que la maturité technologique, les normes d’émissions, les prix abordables et la consommation raisonnable.
  • Le choix du financement et l’entretien simplifié des voitures électriques doivent également être pris en compte.

Une équation complexe entre hybrides, électriques et thermiques

En cette année 2023, le marché automobile connaît une métamorphose sans précédent. L’effervescence autour des véhicules hybrides et électriques, couplée à la flambée des prix, incite les automobilistes à mûrir leurs réflexions avant d’investir dans un véhicule neuf. En effet, l’achat d’une voiture neuve s’apparente aujourd’hui à un investissement immobilier, non sans risque de dépréciation. La question se pose alors : est-il judicieux d’acquérir une voiture thermique neuve en 2023 ?

Les paramètres à considérer

L’achat d’un véhicule thermique en 2023 offre toujours certains avantages. En effet, les technologies thermiques ont atteint un niveau de maturité impressionnant et les normes d’émissions Euro 7 ne sont pas encore entrées en vigueur. Les prix sont généralement plus abordables que les hybrides ou les électriques et la consommation reste raisonnable, surtout pour les modèles diesel.

Cependant, la dépréciation future de ces voitures reste un point d’incertitude. Les hybrides, avec plus d’un tiers des ventes de véhicules neufs en France, semblent avoir le vent en poupe. Par ailleurs, la décennie actuelle marque une transition cruciale dans l’industrie automobile, ce qui peut impacter la valeur résiduelle des véhicules thermiques.

Le choix du financement

La méthode de financement adoptée peut également influencer le choix d’un véhicule thermique. Si vous envisagez de conserver votre voiture pendant une longue période, l’achat à crédit ou comptant se révèle généralement plus intéressant. En revanche, si vous optez pour des contrats de leasing, la dépréciation est contrôlée dès la signature du contrat, ce qui peut se révéler avantageux.

L’entretien des voitures électriques : un avantage non négligeable

En dépit de leur coût d’achat plus élevé, les voitures électriques présentent l’avantage d’un entretien simplifié et moins fréquent comparé aux véhicules thermiques. Le moteur électrique, avec ses pièces limitées et son absence de pièces usuelles comme la boîte de vitesses ou l’embrayage, offre des économies substantielles en termes d’entretien. De plus, les coûts de remplacement sont généralement moins élevés, ce qui peut compenser le coût initial plus élevé.

Le cas particulier des voitures de luxe

Dans un autre registre, les constructeurs de voitures de luxe continuent de produire des modèles thermiques qui font rêver. C’est le cas de Rolls-Royce, qui a récemment dévoilé le modèle Amethyst Droptail, une merveille de personnalisation avec son hardtop amovible et ses finitions luxueuses. Propulsée probablement par un moteur V12 bi-turbo, cette voiture est un bel exemple de ce que le secteur thermique peut encore offrir en matière d’exclusivité et de performance.

En conclusion

En définitive, l’achat d’un véhicule thermique en 2023 n’est pas nécessairement irrationnel. Cependant, cette décision doit être prise en tenant compte de plusieurs facteurs, tels que l’usage prévu du véhicule, la méthode de financement envisagée, la perspective de revente et l’acceptation de l’incertitude quant à la valeur résiduelle du véhicule. Dans tous les cas, la prise de décision doit être éclairée par une réflexion approfondie et une analyse précise des différentes options disponibles sur le marché.

Ferrari vise l’électrification pour 2025 : la marque italienne aux plans ambitieux

En bref:

  • Ferrari prévoit de proposer une voiture de sport entièrement électrique d’ici 2025.
  • Les spécificités techniques envisagées incluent un moteur électrique par roue et un système de refroidissement avancé.
  • La stratégie de Ferrari comprend le lancement d’une quinzaine de nouveaux modèles d’ici 2026, dont une voiture électrique.

Un tournant électrique pour le Cheval Cabré

En 2025, Ferrari, emblème historique de la performance automobile, s’engage à intégrer le cercle des constructeurs proposant une voiture de sport 100% électrique. Cette information a été révélée par le magazine britannique Evo, signalant un tournant majeur pour la marque italienne.

Ferrari, depuis toujours reconnue pour sa puissance, son raffinement et son bruit moteur distinctif, s’apprête à faire face à un défi de taille : concilier ces valeurs traditionnelles avec l’électrification. Le débat fait rage quant à la forme que pourrait prendre ce véhicule. Serait-ce un SUV massif, comparable au Lotus Eletre, ou une voiture de sport plus conventionnelle, à l’image de la GranTurismo Folgore avec ses 760 chevaux ? Autre possibilité, Ferrari pourrait opter pour une supercar électrique, capable d’offrir plus de 1000 chevaux et un couple gigantesque.

Les spécificités techniques envisagées

Ferrari envisage d’intégrer un moteur électrique par roue, pour une distribution du couple en temps réel. Plutôt que d’accorder une importance primordiale à l’autonomie, l’accent serait mis sur l’endurance lors de pics de performances intenses.

Un système de refroidissement avancé serait également mis en place, pour garantir l’efficacité des accumulateurs d’énergie durant l’utilisation du véhicule. Le design de la future voiture électrique Ferrari serait par ailleurs un aspect crucial, devant s’inscrire dans une continuité tout en se distinguant des précédentes créations de la marque.

Une stratégie ambitieuse pour Ferrari

John Elkann, président de Ferrari et également à la tête de Stellantis, a récemment annoncé des plans ambitieux pour la marque italienne. D’ici 2026, Ferrari prévoit de lancer une quinzaine de nouveaux modèles, dont une voiture 100% électrique.

Ce plan s’inscrit dans la continuité de la stratégie initiée par Ferrari depuis 2019, avec le développement de technologies d’hybridation. L’arrivée de ce premier modèle électrique marque un palier décisif dans l’histoire de la marque.

Ferrari et la culture populaire

En parallèle de ces annonces technologiques, Ferrari continue d’alimenter l’imaginaire collectif. Le 25 août, Playmobil lance un nouveau set dédié à la série télévisée des années 1980, Magnum, incluant la célèbre Ferrari 308 GTS Quattrovalvole.

Celle-ci, véritable icône de la marque, est reconnaissable à son toit de type Targa et son V8 de 240 ch. Un bel hommage à la culture populaire et à l’histoire de Ferrari, qui ravira les petits comme les grands passionnés.

Ferrari et le marché des enchères

Ferrari fait également parler d’elle sur le marché des enchères. La Ferrari 412P Berlinetta a récemment été vendue pour la somme astronomique de 30,25 millions de dollars lors de la Monterey Car Week.

Seuls quatre exemplaires de cette sportive exceptionnelle existent, ce qui explique l’importance de cette vente. Malgré l’absence de victoire à son palmarès, l’authenticité de cette voiture, avec des numéros de châssis, de moteur et de carrosserie d’origine, lui confère une valeur inestimable pour les collectionneurs.

L’évolution du marché automobile de luxe

L’annonce de Ferrari d’une voiture électrique pour 2025 intervient dans un contexte où d’autres marques de luxe, telles que McLaren, Aston Martin ou encore Automobili Pininfarina, prennent également le virage de l’électrification.

Automobili Pininfarina, par exemple, prévoit de lancer la barquette B95, dotée de 4 moteurs électriques développant 1 900 ch, pour son 95ème anniversaire en 2025. Seuls dix exemplaires de ce véhicule d’exception seront produits, chacun étant vendu à partir de 4,4 millions d’euros.

C’est donc une période de véritable transformation que connaît le secteur automobile de luxe, où l’électrification semble être le maître mot. Il reste à voir comment Ferrari, avec son héritage et son prestige, parviendra à se démarquer dans ce nouveau paysage.

Accélération de la recharge des véhicules électriques : Un enjeu crucial pour l’adoption massive

En bref:

  • Le déploiement de bornes de recharge rapide est crucial pour l’adoption massive des véhicules électriques, mais il rencontre encore des difficultés.
  • L’augmentation de la vitesse de charge nécessite à la fois des avancées technologiques et un déploiement massif d’infrastructures de recharge.
  • Les fournisseurs d’énergie ont un rôle crucial à jouer dans la transition vers les véhicules électriques et pourraient bénéficier d’une nouvelle source de revenus.

Le voyage en véhicule électrique (VE) peut être une expérience agréable, avec son silence de fonctionnement et sa performance enivrante. Mais lorsque vient le temps de recharger la batterie, l’expérience peut rapidement devenir moins séduisante, surtout lorsque l’on compare le temps nécessaire pour faire le plein d’essence d’une voiture thermique. C’est ici que le rôle des bornes de recharge rapide entre en jeu.

Le défi de la recharge rapide

Les bornes de recharge rapide, capables de fournir jusqu’à 80% de l’autonomie d’un VE en moins de 30 minutes, sont une clé essentielle pour l’adoption massive des VE. Malgré leur importance, le déploiement de ces infrastructures de recharge rapide rencontre encore des difficultés. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, le manque d’infrastructures de recharge fiables est l’un des principaux obstacles à l’adoption des VE.

Les stations de recharge rapide sont encore trop rares dans de nombreux endroits du monde, y compris dans des marchés importants pour les VE tels que les États-Unis et l’Europe. Aux États-Unis, environ 6 300 stations de recharge rapide ont été ajoutées en 2022, portant le total à environ 28 000. C’est un chiffre impressionnant, mais il est loin d’être suffisant. Selon un rapport de S&P Global, le pays devra quadrupler le nombre total de chargeurs installés (à la fois rapides et lents) d’ici 2025 pour répondre à la demande attendue liée à l’augmentation du nombre de VE sur les routes.

La technologie de la recharge

L’augmentation de la vitesse de charge n’est pas uniquement liée à la puissance de la station de recharge. C’est également une question de technologie de la batterie. Les deux doivent évoluer de concert pour permettre une réduction significative du temps de charge.

Prenons l’exemple du réseau de superchargeurs de Tesla, le plus développé aux États-Unis. Les superchargeurs Tesla actuellement installés peuvent délivrer une puissance de crête de 250 kilowatts. C’est déjà une vitesse de charge rapide qui permet d’ajouter environ 320 kilomètres d’autonomie en environ 15 minutes pour certains véhicules. Cependant, la gestion de la vitesse de charge d’une batterie ne se résume pas à la simple connexion d’une prise plus puissante. Lors de la charge d’une batterie, les ions lithium se déplacent à l’intérieur. Si ces ions se déplacent plus rapidement qu’ils ne peuvent être absorbés par l’électrode, ils peuvent se transformer en métal lithium, ce qui réduit rapidement la capacité de la batterie et peut en réduire la durée de vie.

Le point de vue des usagers

En dépit des progrès technologiques, certains usagers expriment des réserves quant à l’adoption massive des VE. James May, expert automobile et présentateur de l’émission The Grand Tour sur Amazon Prime, a récemment déclaré que la technologie des batteries n’était « pas assez bonne pour ce que nous attendons de la voiture électrique ». Selon lui, le temps nécessaire pour recharger complètement une voiture électrique serait un frein majeur à leur adoption. Il estime que des millions de chargeurs seraient nécessaires pour compenser le temps de charge actuel.

Le rôle des fournisseurs d’énergie

Dans ce contexte, les fournisseurs d’énergie ont un rôle crucial à jouer dans la transition vers les véhicules électriques. En plus de garantir que l’infrastructure peut supporter la demande croissante d’électricité, les fournisseurs d’énergie encouragent également l’adoption des VE en incitant à l’installation d’infrastructures de recharge dans des lieux tels que les immeubles d’habitation et les parkings publics. Ils travaillent également avec les districts scolaires pour l’achat de bus scolaires électriques et proposent des programmes d’essai de différents VE à leurs clients professionnels.

Une opportunité pour les fournisseurs d’énergie

L’essor des véhicules électriques pourrait créer une nouvelle source de revenus pour les fournisseurs d’énergie. Selon un rapport du Boston Consulting Group de 2019, l’essor des véhicules électriques pourrait générer entre 3 et 10 milliards de dollars de valeur ajoutée pour un fournisseur d’énergie moyen.

En conclusion, l’adoption massive des véhicules électriques passe par l’accélération de la vitesse de recharge. C’est un enjeu majeur qui nécessite des avancées technologiques, un déploiement massif d’infrastructures de recharge et un soutien actif des fournisseurs d’énergie. Nous sommes encore loin du compte, mais les progrès sont en cours et l’avenir de la mobilité durable est en marche.

La Lanzador : Lamborghini dévoile son premier concept de coupé électrique ultra GT

En bref:

  • Lamborghini dévoile son premier concept de coupé électrique ultra GT, la Lanzador, marquant son entrée sur le marché des véhicules électriques.
  • La Lanzador combine des performances de pointe avec le confort et le silence d’une berline de luxe, grâce à un design alliant tradition et innovation aérodynamique.
  • La Lanzador pourrait atteindre plus de 1 341 chevaux grâce à un système de transmission intégrale entièrement électrique, et elle sera équipée de la version 3.0 du logiciel de contrôle intégré de Lamborghini.

Lamborghini fait son entrée sur le marché des véhicules électriques

L’icône italienne de la supercar, Lamborghini, a récemment franchi une étape importante en se lançant dans l’univers de l’électrique. Après avoir dévoilé son hybride rechargeable Revuelto, Lamborghini a présenté sa première tentative dans le domaine de l’électrification complète avec la Lanzador. Ce concept se présente comme une voiture de grand tourisme (GT) surélevée à quatre places (2+2), signe de l’engagement de la marque vers une mobilité plus durable.

La Lanzador est une fusion ingénieuse entre le SUV Urus et la supercar Huracán Sterrato, offrant des performances de pointe tout en étant adaptée à une utilisation quotidienne. Avec une longueur approchant les 5 mètres, cette GT surélevée combine habilement la puissance d’une voiture de sport avec le confort et le silence d’une berline de luxe.

Design et aérodynamique : le mariage de la tradition et de l’innovation

Dirigé par Mitja Borkert, le design de la Lanzador est une allégorie du style Lamborghini, caractérisé par des lignes audacieuses et une silhouette imposante. La hauteur de la caisse a été influencée par la nécessité d’accommoder le pack de batteries, tout en préservant le luxe et le confort inhérents à la marque.

Surprenant par son ingéniosité, le concept Lanzador intègre des éléments aérodynamiques motorisés qui peuvent être déployés pour augmenter l’appui aérodynamique en fonction des besoins. Des ailettes en fibre de carbone peuvent surgir de chaque côté de la lunette arrière pour diriger l’air au-dessus ou à travers l’aileron intégré dans le coffre. Ces caractéristiques, alliées à la capacité de la voiture d’aspirer l’air à haute pression des passages de roue pour réduire la traînée, témoignent de l’attention portée à l’aérodynamique dans la conception de la Lanzador.

Une puissance à couper le souffle

Le PDG de Lamborghini, Stephan Winkelmann, a révélé que la Lanzador pourrait atteindre la puissance astronomique de plus d’un mégawatt, soit plus de 1 341 chevaux. Cet exploit serait rendu possible grâce à un système de transmission intégrale entièrement électrique. Rouven Mohr, le directeur technique de Lamborghini, a laissé entendre que la version de série comprendrait probablement deux moteurs électriques.

La Lanzador est alimentée par une batterie avancée qui promet des performances élevées et une autonomie considérable. Bien que Lamborghini n’ait pas encore divulgué de chiffres précis, Mohr a déclaré s’attendre à ce que la technologie et la chimie des batteries soient partagées avec d’autres marques du groupe Volkswagen.

L’ère de l’intelligence artificielle

Mohr a également souligné l’importance du logiciel de contrôle intégré de Lamborghini, déclarant que le futur de l’automobile ne dépendrait pas uniquement du matériel, mais de la manière dont le système de contrôle détermine la réaction du véhicule. La Lanzador est équipée de la version 3.0 du logiciel de contrôle intégré de Lamborghini, qui intègre tous les composants systèmes actifs, y compris l’aérodynamique.

Lamborghini envisage d’utiliser des technologies d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle pour que la voiture s’adapte au style de conduite du conducteur et aux conditions routières. En utilisant des données provenant de divers capteurs, le système pourrait prédire l’adhérence des pneus et ajuster la répartition du couple des moteurs électriques, offrant ainsi une expérience de conduite exceptionnelle.

Lamborghini et la génération montante

Alors que Lamborghini se lance dans l’ère électrique, la marque continue d’attirer une clientèle plus jeune, avec un âge moyen de 45 ans. Cette tendance est également visible chez d’autres marques de luxe sportives, qui attirent de plus en plus de jeunes fortunés. Tandis que certaines marques comme Ferrari limitent volontairement leur production pour maintenir leur exclusivité, Lamborghini semble prête à accueillir l’avenir et à embrasser la nouvelle génération de passionnés de voitures électriques.

La Lanzador marque le début de l’aventure électrique de Lamborghini. Maintenant que le constructeur italien a levé le voile sur son premier concept de voiture électrique, nous attendons avec impatience de voir comment la version de série se comportera sur les routes en 2028.

La Chine face à l’épineuse question de l’abandon des véhicules électriques

En bref:

  • Les subventions chinoises ont entraîné une explosion du nombre de constructeurs de voitures électriques, mais ont également conduit à l’abandon de centaines de véhicules électriques.
  • Les véhicules électriques abandonnés en Chine sont principalement des modèles basiques et désuets.
  • Le Hummer EV et d’autres véhicules électriques américains sont critiqués pour leur consommation énergétique élevée.

Origine du problème : le rôle des subventions chinoises

Il est devenu courant de voir des images de cimetières de voitures électriques en Chine, laissant présager un désastre écologique. Cependant, le véhicule électrique ne serait pas à blâmer directement, mais bien les décisions politiques et industrielles qui ont conduit à cette situation. En effet, pour stimuler son économie et accélérer sa transition vers l’écologie, la Chine a mis en place d’importantes subventions pour le développement des véhicules électriques et hybrides. Cette stratégie visait à lutter contre la pollution des grandes villes et à équiper rapidement la population chinoise de véhicules électrifiés produits sur le territoire national.

Résultat ? Une explosion du nombre de constructeurs de voitures électriques, passant de zéro à plus de 160 en moins de dix ans. Mais lorsque les subventions ont commencé à se tarir, de nombreuses entreprises ont montré leur non-viabilité financière, laissant des centaines de véhicules électriques à l’abandon.

Un phénomène de grande ampleur

L’ampleur de la situation est telle que les images de ces centaines de voitures électriques abandonnées suscitent l’indignation sur le web. Cependant, contrairement à ce que certains pourraient penser, ces véhicules ne sont pas de nouveaux modèles immatriculés dans le but de manipuler les statistiques. Il s’agit principalement de voitures d’une demi-décennie environ, dont le design est souvent basique, voire désuet.

Le Hummer EV : un véhicule électrique gourmand en énergie

D’autre part, si l’on quitte le continent asiatique pour les États-Unis, une autre problématique liée aux véhicules électriques se pose : celle de leur consommation d’énergie. Le Hummer EV, par exemple, est particulièrement énergivore. L’agence de protection de l’environnement américaine (EPA) a révélé que ce véhicule consomme en moyenne 53 MPGe en utilisation mixte, soit 39,5 kWh/100 kilomètres. Cette consommation peut même grimper à 41,9 kWh/100 km avec des pneus tout-terrain. Ce qui place le Hummer EV comme le deuxième véhicule le plus gourmand du marché neuf américain, juste derrière le pick-up électrique Lordstone Endurance.

La variété des véhicules électriques disponibles sur le marché

Malgré ces problématiques, la transition vers les véhicules électriques reste une priorité pour de nombreux pays. En effet, l’offre de voitures électriques s’est considérablement diversifiée, allant des citadines abordables comme la Dacia Spring ou la Fiat 500, aux berlines plus luxueuses comme la Renault Megane E-Tech ou la Tesla Model 3, en passant par les SUV tels que le Kia Niro EV.

Ces véhicules présentent des performances variées en termes d’autonomie, de confort de conduite, d’espace intérieur et de prix. Par exemple, la Dacia Spring est réputée pour son prix abordable, mais sa conduite et son freinage laissent à désirer. Pour sa part, la Tesla Model 3 se distingue par une autonomie moyenne de 395 km et des performances dynamiques, malgré des suspensions fermes.

Conclusion

Il est donc clair que la transition vers les véhicules électriques n’est pas sans défis, qu’il s’agisse de l’abandon de voitures en Chine, de la consommation d’énergie de certains modèles ou de la diversité des performances des véhicules disponibles sur le marché. Cependant, ces problèmes ne doivent pas occulter les avantages indéniables de ces véhicules en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de pollution de l’air. L’avenir des véhicules électriques reste donc prometteur, pourvu que les politiques et les industriels prennent les mesures nécessaires pour surmonter ces obstacles.

Xiaomi, le géant de la technologie chinoise, se lance dans le secteur des voitures électriques

En bref:

  • Xiaomi se lance dans le secteur des voitures électriques avec un premier modèle prometteur.
  • Le prototype de la voiture électrique de Xiaomi affiche des performances remarquables en conditions réelles.
  • Xiaomi développe également son propre système d’exploitation MIOS, compatible avec AOSP.

Une première voiture électrique prometteuse

L’entreprise chinoise Xiaomi, mieux connue pour ses smartphones et divers gadgets électroniques, s’aventure désormais dans le domaine des véhicules électriques. Ce secteur en croissance rapide a piqué la curiosité de nombreux observateurs, impatients d’en savoir plus sur le premier modèle de véhicule électrique de la marque.

Hu Zhengnan, un influenceur et investisseur chinois respecté, a récemment partagé sur son compte Weibo les résultats d’un essai qu’il a réalisé avec le prototype de la voiture électrique de Xiaomi. Le test consistait à parcourir 85 kilomètres avec trois personnes à bord, par une température de 37°C, avec seulement 146 kilomètres d’autonomie restante.

Des performances remarquables en conditions réelles

Cet essai a permis d’évaluer non seulement les performances du véhicule, mais aussi l’efficacité du conducteur. Hu Zhengnan a relevé le défi avec brio et a réussi à terminer le trajet avec 90 kilomètres d’autonomie restante. Les données indiquent que le véhicule a affiché une consommation moyenne impressionnante de 8,8 kWh pour 100 kilomètres sur la deuxième moitié du trajet. Ce chiffre, qui dépend bien sûr du profil du parcours, est très bas par rapport aux standards actuels.

Une consommation stable et une autonomie impressionnante

Il est à noter que la consommation est restée pratiquement stable tout au long du trajet, ce qui indique une conduite régulière avec des variations normales de relief. On peut estimer que le modèle Xiaomi pourrait parcourir environ 700 kilomètres avec une batterie de 100 kWh entièrement chargée, dont il est supposé être équipé. Ces performances pourraient même dépasser les 800 ou 900 kilomètres dans des conditions optimales.

Xiaomi travaille sur son propre système d’exploitation

En parallèle, Xiaomi développe en secret un nouveau système d’exploitation mobile, nommé MIOS. Ce système d’exploitation serait utilisé à la fois sur les smartphones du fabricant chinois et dans ses voitures électriques connectées. MIOS devrait arriver d’abord dans les voitures électriques de Xiaomi, avant d’être déployé sur les smartphones à l’avenir. Il est également indiqué que MIOS serait « compatible » avec AOSP, ce qui signifie qu’il prendrait toujours en charge les applications Android.

L’arrivée des nouveaux smartphones Xiaomi

Par ailleurs, les fans de Xiaomi attendent avec impatience l’arrivée de la série 13T. Le 13T Pro, doté d’un processeur Dimensity 9200+ et d’un appareil photo arrière de 50 MP, promet une expérience utilisateur exceptionnelle. Le lancement des 13T et du Pro est prévu pour le 1er septembre.

Des citoyens français adoptent la mobilité électrique

En région Centre, un couple a choisi de passer à la mobilité électrique, remplaçant leur vieille Peugeot 207 par un vélo à assistance Elops R500Elec. Ce véhicule, pratique et abordable, symbolise une nouvelle approche de la mobilité urbaine respectueuse de l’environnement. Ils utilisent également une Tesla Model 3 pour leurs déplacements plus longs, démontrant que l’électromobilité peut répondre à divers besoins de transport.

Conclusion

Avec l’expansion du marché des véhicules électriques et l’engagement croissant des entreprises et des citoyens en faveur de la mobilité durable, le futur de l’automobile semble prometteur. Xiaomi, avec son premier modèle de voiture électrique et son nouveau système d’exploitation MIOS, s’inscrit dans cette tendance, tout comme le couple français qui a opté pour un mode de vie plus respectueux de l’environnement grâce à la mobilité électrique.

Le constructeur chinois Nio inaugure sa première station d’échange de batteries de troisième génération en Europe

En bref:

  • Le constructeur chinois Nio ouvre sa première station d’échange de batteries de troisième génération en Europe, à Stockholm.
  • Cette station permet d’échanger une batterie vide contre une batterie entièrement chargée en moins de quatre minutes.
  • La station offre également des services d’inspection et de maintenance, et s’inscrit dans la stratégie d’expansion du réseau de recharge de Nio.

Une avancée significative dans le domaine de la mobilité électrique

Le constructeur automobile chinois Nio, spécialisé dans les véhicules électriques, vient de franchir une nouvelle étape majeure dans son développement européen. L’entreprise a en effet annoncé l’ouverture de sa première station d’échange de batteries de troisième génération sur le continent européen. Située à Stockholm, en Suède, cette station est le fruit de plusieurs années de recherche et de développement, et marque une avancée significative dans le domaine de la mobilité électrique.

La station d’échange de batteries : un concept innovant

Le concept de station d’échange de batteries est au cœur de la stratégie de Nio pour optimiser l’autonomie des véhicules électriques. En effet, plutôt que de recharger la batterie d’un véhicule, Nio propose de l’échanger contre une batterie entièrement chargée. Cette opération, qui prend moins de quatre minutes avec la nouvelle station de troisième génération, permet aux conducteurs de repartir quasiment instantanément avec une autonomie pleine.

Des performances améliorées par rapport à la génération précédente

La station d’échange de batteries de troisième génération de Nio offre des performances nettement améliorées par rapport à la génération précédente. Elle est capable de stocker jusqu’à 21 batteries, soit huit de plus que la génération précédente, et peut effectuer jusqu’à 408 échanges de batteries par jour, soit une augmentation de 30% de la capacité de la seconde génération. Par ailleurs, grâce à des améliorations techniques, le temps nécessaire pour l’échange de batteries a été réduit à moins de quatre minutes, contre environ cinq minutes pour la génération précédente.

Une station d’échange de batteries multifonction

La nouvelle station d’échange de batteries de Nio ne se contente pas d’échanger les batteries des véhicules. Elle offre également aux utilisateurs la possibilité de profiter d’une inspection complète et d’un bilan de santé de la batterie, du moteur et du système de contrôle électronique de la voiture. De plus, la station est équipée de systèmes de vision 3D pour empêcher tout accès non autorisé à la station en dehors des heures d’ouverture.

Un réseau de recharge en expansion

En parallèle de ses stations d’échange de batteries, Nio continue de développer son réseau de recharge. La station de Stockholm est notamment équipée de la dernière génération de chargeur rapide de Nio, un Super Charger de 500 kW doté d’un câble de charge refroidi par liquide. Ce chargeur est capable de recharger de manière ultra rapide toutes les voitures électriques disposant d’un connecteur Combo CCS. À ce jour, Nio a déjà installé 1.650 stations d’échange de batteries dans le monde, dont 24 en Europe.

Une stratégie de développement ambitieuse

L’inauguration de la première station d’échange de batteries de troisième génération en Europe témoigne de l’ambition de Nio de s’imposer comme un acteur majeur de la mobilité électrique sur le continent. L’entreprise a d’ailleurs annoncé qu’elle comptait poursuivre l’expansion de son réseau de stations d’échange de batteries en Europe dans les mois à venir. Par ailleurs, Nio a récemment battu des records de livraisons, avec 20.462 unités écoulées en juillet 2023, soit une hausse de 103,6% en glissement annuel.

Un modèle économique unique

Le modèle économique de Nio repose en grande partie sur l’échange de batteries. Cette approche, qui diffère de celle des autres constructeurs de véhicules électriques, permet à Nio de se démarquer sur un marché de plus en plus concurrentiel. En proposant une solution de recharge rapide et pratique, Nio espère convaincre un nombre croissant d’automobilistes de passer à la mobilité électrique.

La mobilité électrique face aux enjeux de la sécurité et de l’équité tarifaire

En bref:

  • Les véhicules électriques sont vulnérables aux attaques informatiques, en particulier les bornes de recharge connectées à Internet.
  • La question tarifaire est également importante, avec des évolutions tarifaires et une tarification basée sur la puissance de recharge.
  • Des mesures sont prises pour lutter contre les voitures « ventouses » qui occupent les places de recharge trop longtemps.

Les défis de la cybersécurité dans l’écosystème des véhicules électriques

L’essor du véhicule électrique a marqué une véritable révolution dans le domaine de l’automobile. Toutefois, cette évolution n’est pas sans risque. En effet, les systèmes électroniques embarqués dans ces véhicules de nouvelle génération ont démontré une certaine vulnérabilité à des attaques informatiques, incitant les constructeurs à renforcer les protections de leurs véhicules.

Le maillon faible de cette protection se situe au niveau des bornes de recharge, connectées à Internet et manipulant une grande quantité de données. Des actes de piratage ont déjà été constatés, démontrant la facilité avec laquelle des hackers peuvent pénétrer ces réseaux de recharge. Cette situation appelle à une vigilance accrue et à la mise en place de systèmes de sécurité robustes, notamment des pare-feux efficaces pour protéger les données traitées par ces bornes.

Des cas de vol de voitures après une recharge ou de données personnelles dérobées après une transaction aux bornes ont déjà été rapportés, mettant en lumière le défi que doivent relever les concepteurs de ces réseaux. L’enjeu est d’autant plus important que les consommateurs réclament de plus en plus des paiements par carte de crédit, ce qui implique un coût supplémentaire pour l’installation d’une technologie bancaire sur ces bornes.

Les enjeux tarifaires des bornes de recharge

Outre les défis liés à la sécurité, la question tarifaire se pose également avec acuité. En effet, le coût de l’électricité a conduit à des évolutions tarifaires au niveau des bornes de recharge. Le Syndicat départemental d’énergies de la Manche (SDEM 50) a ainsi annoncé une hausse des tarifs de son réseau de bornes à partir de septembre 2023, avec pour objectif d’améliorer le service rendu aux usagers et d’assurer la viabilité financière des bornes du réseau.

Un autre acteur du secteur, IONITY, a ouvert une station de bornes de recharge électriques sur le parking de l’Hyper U à Agde. Cette station, dotée de sept bornes ultrarapides, permet aux véhicules électriques de recharger jusqu’à 300 km d’autonomie en 20 minutes.

Une tarification adaptée à la puissance de recharge

Afin d’assurer une équité entre les usagers, le SDEM 50 a décidé d’appliquer une grille tarifaire basée sur la puissance de recharge. Ainsi, pour un véhicule de puissance moyenne inférieure à 4 kW, la tarification à la minute sera de 2 centimes pour un abonné et de 2,5 centimes pour un non-abonné. Pour un véhicule de puissance moyenne comprise entre 12 et 22 kW, le tarif sera de 12 centimes pour un abonné et de 16 centimes pour un non-abonné.

Lutte contre les voitures « ventouses »

Par ailleurs, des mesures ont été prises pour lutter contre les voitures « ventouses », qui restent stationnées de longue durée sur les places de parking. Ainsi, une pénalité sera appliquée 10 minutes après la fin de la charge complète, lorsqu’elle intervient entre 8h et 20h. Cette pénalité sera de 15 centimes la minute pour les bornes normales et de 50 centimes la minute pour les bornes rapides.

Conclusion

La mobilité électrique, bien que bénéfique pour l’environnement, soulève des enjeux de sécurité et d’équité tarifaire qui nécessitent une attention particulière. Ces défis, s’ils sont relevés avec succès, contribueront à renforcer la confiance des usagers dans cette technologie et à favoriser son adoption à grande échelle.

Les véhicules à hydrogène : Innovation futuriste ou réalité technologique ?

En bref:

  • Les véhicules à hydrogène sont une alternative écologique explorée par des constructeurs tels que Toyota, Hyundai et BMW.
  • L’hydrogène produit de l’électricité dans une pile à combustible, alimentant ainsi le moteur électrique et ne produisant que de l’eau comme émission.
  • Le coût élevé des voitures à hydrogène et le manque d’infrastructures de recharge sont des obstacles à leur adoption généralisée.

Un aperçu du paysage automobile à hydrogène

Les acteurs du monde automobile se démarquent par leurs efforts pour proposer des alternatives écologiques. Parmi eux, Toyota, Hyundai, Renault, Peugeot, Hopium et BMW se distinguent par leur intérêt pour l’hydrogène en tant que carburant. Pour la plupart, ils expérimentent ou offrent déjà des options pour des véhicules à hydrogène, bien que ce soit un secteur encore peu exploré et mal compris par de nombreux consommateurs.

En 2022, le nombre de véhicules à hydrogène en circulation était estimé à environ 72 000 dans le monde entier. Ces véhicules, alimentés par une pile à combustible, font partie de la catégorie des voitures électriques. L’hydrogène offre une nouvelle perspective pour l’avenir de la mobilité décarbonée.

L’essence de la technologie à hydrogène

L’hydrogène, un gaz inodore, incolore, non toxique et hautement inflammable, se trouve généralement dans l’eau, le gaz naturel et le pétrole. Il est produit industriellement par divers procédés de séparation de ces éléments. Dans une pile à combustible, qui est un générateur énergétique central, l’hydrogène et le dioxygène ne produisent pas de métaux comme une batterie classique.

Le fonctionnement d’un véhicule à hydrogène

Dans une voiture à hydrogène, le gaz hydrogène stocké dans des réservoirs réagit avec le dioxygène présent dans l’air ambiant à l’intérieur de la pile à combustible. Cette réaction électrochimique produit de l’électricité et de la vapeur d’eau qui est ensuite transformée en gaz, qui est expulsé par un tube sous le véhicule. Le moteur électrique utilise cette énergie, ainsi que celle d’une petite batterie qui stocke l’énergie non utilisée. Les véhicules à hydrogène n’émettent ni particules fines, ni gaz à effet de serre – uniquement de l’eau distillée.

Le coût d’une voiture à hydrogène

Malgré ses avantages écologiques, le coût d’une voiture à hydrogène reste un obstacle majeur. Du fait de leur rareté sur le marché, ces véhicules sont nettement plus chers qu’une voiture électrique classique. Par exemple, le prix de base de la berline Toyota Mirai s’élève à 72 250 euros, tandis que le SUV Hyundai Nexo démarre à 80 600 euros. De futurs modèles, tels que la berline haut de gamme à hydrogène Machina de Hopium prévue pour 2025, pourraient atteindre des prix de 120 000 euros ou plus.

Recharge et coût de l’hydrogène

Contrairement aux voitures électriques, les voitures à hydrogène ne nécessitent pas de recharge par branchement. Cependant, le coût de l’hydrogène reste élevé, et le réseau de stations de recharge est encore limité.

Voitures volantes à hydrogène : la prochaine innovation ?

La technologie à hydrogène ne se limite pas aux voitures sur la route. Par exemple, la MACA S11, une voiture volante de course à hydrogène développée à Aix-en-Provence, promet des vitesses jusqu’à 250 km/h près du sol.

Le coût caché de l’hydrogène

Malgré les promesses de l’hydrogène, certains propriétaires ont déjà dû faire face à des coûts de maintenance exorbitants. Un exemple frappant est celui d’un propriétaire allemand d’une Hyundai iX35 F-Cell, qui s’est vu présenter un devis de plus de 100 000 euros pour remplacer la pile à combustible de son véhicule, soit le double du coût d’achat initial.

Conclusion : un avenir incertain pour l’hydrogène

Malgré ces obstacles, l’hydrogène reste une technologie prometteuse pour un avenir décarboné. Cependant, son adoption à grande échelle nécessite des avancées technologiques significatives, une réduction des coûts et une infrastructure de recharge plus étendue. À l’heure actuelle, le futur de l’hydrogène dans le monde automobile reste à écrire.

Ji Yue, le nouveau compétiteur des géants de l’automobile électrique

En bref:

  • Ji Yue, une nouvelle marque haut de gamme de voitures électriques, est issue d’une alliance entre Baidu et Geely en Chine.
  • Ji Yue 01, le premier modèle de la marque, sera doté de deux moteurs électriques et d’une autonomie de plus de 600 km.
  • Ji Yue compte sur l’expertise de Geely dans l’industrie automobile et sur les technologies de pointe de Baidu pour concurrencer les marques premium actuelles.

Dernièrement, une nouvelle figure a commencé à se démarquer dans le secteur des voitures électriques haut de gamme. Cette entité, baptisée Ji Yue, est issue d’une alliance entre Baidu et Geely, deux géants chinois de l’industrie automobile et technologique. L’apparition de Ji Yue sur le marché chinois pourrait bien secouer les piliers du segment premium électrique, dominé à ce jour par des marques comme BMW, Mercedes, Audi ou encore Tesla.

Une nouvelle marque haut de gamme

La Chine, leader mondial dans l’exportation de véhicules électriques, enrichit son portefeuille avec l’arrivée d’une nouvelle marque premium. Baidu, le géant de l’Internet, et Geely, fabricant d’automobiles, ont révélé dans un communiqué de presse la naissance de Ji Yue. Cette annonce n’est pas surprenante car en 2021, ces deux acteurs majeurs avaient déjà collaboré pour lancer la marque Jidu Auto. Seulement deux ans après cette initiative, Baidu et Geely semblent vouloir repenser leur stratégie en orientant Ji Yue vers le segment premium.

Ji Yue 01, un héritage de la marque Jidu Auto

La naissance de Ji Yue ne signifie pas un départ de zéro. En effet, cette nouvelle marque hérite du premier véhicule de Jidu Auto, la Robo-01, qui a été rebaptisée Ji Yue 01. Ce SUV électrique est construit sur la plateforme matérielle SEA de Geely.

La Ji Yue 01 devrait être équipée de deux moteurs électriques, permettant de développer une puissance totale de 544 chevaux. Le véhicule serait capable de passer de 0 à 100 km/h en seulement 3,9 secondes. Ces moteurs seront alimentés par une batterie de 100 kWh, offrant une autonomie dépassant les 600 kilomètres. Selon Baidu et Geely, la production de ce véhicule devrait commencer prochainement, avec des premières livraisons prévues entre octobre et décembre 2023.

L’expertise de Geely, un atout majeur pour Ji Yue

Pour s’imposer dans le secteur des voitures électriques haut de gamme, Ji Yue pourra compter sur l’expertise et l’expérience de Geely. Ce géant de l’industrie automobile détient des marques renommées telles que Volvo et Lotus. Geely Holding a accumulé au fil des années une connaissance approfondie du secteur automobile, qui sera mise à profit pour tous les véhicules de la marque Ji Yue.

Parallèlement, Baidu fournira à Ji Yue les technologies nécessaires pour offrir des systèmes d’assistance à la conduite de pointe. Baidu a notamment développé un système appelé Apollo, qui permet aux véhicules équipés d’atteindre une autonomie de niveau 4, soit une conduite entièrement autonome dans certaines zones délimitées. Cependant, le premier véhicule de Ji Yue devrait atteindre le niveau 3 d’autonomie, nécessitant toujours l’intervention du conducteur.

Pour s’aligner avec ses ambitions, Ji Yue envisage de créer son propre réseau commercial, y compris son propre réseau de recharge. Pour l’instant, la marque sera uniquement disponible en Chine, mais si le succès est au rendez-vous, l’expansion vers l’Europe pourrait être envisagée. De quoi donner du fil à retordre à Tesla.

Les défis de l’industrie automobile face à l’électrique

La transition vers l’électrique n’est pas sans défis pour l’industrie automobile. Parmi les problématiques rencontrées, on retrouve les préoccupations concernant l’autonomie des véhicules, leur fiabilité, leur coût, la disponibilité de l’électricité pour les infrastructures de recharge, le temps de recharge, le coût et la durée de vie des batteries, l’impact environnemental, la réduction des émissions de carbone, les incendies de batteries au lithium, le recyclage des batteries et leur fin de vie.

L’industrie automobile doit également convaincre les acheteurs de l’éthique et de la responsabilité sociale liées à l’achat d’un véhicule électrique. En effet, une grande partie des minéraux et métaux exotiques utilisés dans les batteries des véhicules électriques sont extraits dans des pays en développement avec des réglementations environnementales et de travail limitées.

Malgré ces défis, l’industrie automobile est poussée par les gouvernements à réduire les émissions, ce qui se traduit par une production accrue de véhicules électriques. Cela pourrait entraîner une diminution de la production de véhicules hybrides, alors que les fabricants cherchent à atteindre des objectifs d’émissions plus faibles. Cependant, malgré l’augmentation de l’offre de véhicules électriques, la demande du public reste faible.

Le marché de l’occasion, un défi pour l’industrie des véhicules électriques

Historiquement, la majorité des ventes de voitures aux États-Unis sont des voitures à moteur à combustion d’occasion. Cependant, l’industrie du véhicule électrique n’a pas encore mis en place un marché d’occasion significatif. Ce manque de marché de revente, combiné aux défis de la recharge des véhicules électriques et aux éventuels remplacements de batteries, constitue un problème majeur pour l’industrie automobile.

De plus, la répartition de la propriété des véhicules électriques à travers le pays est une préoccupation. Alors que la Californie représente 40% des véhicules électriques en Amérique, les autres États ont un pourcentage beaucoup plus faible. De plus, la Californie importe plus d’électricité que tout autre État, ce qui soulève des questions sur la capacité des autres États à soutenir la croissance des véhicules électriques.

Un chemin semé d’embûches vers une transition réussie

La route vers l’adoption des véhicules électriques par le grand public est semée d’embûches. L’industrie automobile doit donc relever ces défis et répondre à ces préoccupations pour assurer une transition réussie vers les véhicules électriques. Pour cela, des alliances stratégiques comme celle de Baidu et Geely pour la création de Ji Yue pourraient s’avérer déterminantes.

Ionity révise à la baisse ses tarifs de recharge rapide pour les véhicules électriques en France

En bref:

  • Ionity réduit ses tarifs de recharge rapide pour les véhicules électriques en France, se positionnant au même niveau que son concurrent Fastned.
  • Malgré la réduction, Ionity reste plus cher que certains concurrents, tels que le réseau IECharge et les Superchargeurs de Tesla pour les abonnés premium.
  • Cette baisse de prix encourageante pour le marché de la recharge rapide intervient à un moment crucial de concurrence accrue.

Ionity se positionne de nouveau dans la compétition

Avec une réduction significative de ses tarifs, Ionity, le réseau de recharge rapide pour véhicules électriques et hybrides rechargeables, modifie la donne en ce qui concerne la tarification des réseaux de charge. Alors que nous avons réalisé une comparaison des tarifs des différents réseaux présents en France en avril et juin derniers, l’annonce récente de Ionity nous incite à reconsidérer le paysage.

Le coût de la recharge sur le réseau Ionity est désormais fixé à 0,59 €/kWh en France, et 0,39 €/kWh pour les souscripteurs à l’offre Ionity Passport, soit une réduction notable de 0,10 €/kWh. Par conséquent, Ionity, qui se retrouvait précédemment en queue de classement, se retrouve désormais au même niveau que son concurrent Fastned grâce à cette nouvelle tarification. De plus, l’abonnement Ionity Passport, facturé à hauteur de 11,99 € par mois et amorti à partir d’une consommation de 60 kWh par mois, devient très compétitif.

Un coût encore supérieur à certains concurrents

Malgré cette réduction, Ionity reste plus cher que le réseau IECharge, ainsi que les Superchargeurs de Tesla pour les abonnés à l’offre premium à 12,99 €/mois. Le réseau de recharge de Tesla propose des tarifs variables selon les stations, avec une moyenne d’environ 0,30 €/kWh pour les abonnés et 0,40 €/kWh pour les non-abonnés. À noter que les conducteurs de véhicules électriques de la marque bénéficient automatiquement de ce tarif avantageux, sans avoir à souscrire à l’abonnement premium. Cependant, les prix des recharges sur Superchargeur sont majorés entre 18h et 22h, pour atteindre une moyenne de 0,34 €/kWh pour les membres et de 0,44 €/kWh pour les non-membres.

Comparaison des tarifs: un aller-retour Paris-Marseille en MG4 64 kWh

Afin de vulgariser ces tarifs, surtout pour les utilisateurs de voitures thermiques, nous avons choisi de simuler un voyage aller-retour Paris-Marseille (environ 1700 km) avec la voiture électrique compacte MG4, dans sa version 64 kWh. Pour établir nos calculs, nous nous sommes basés sur les consommations estimées pour notre MG4 et les itinéraires proposés par le planificateur ABetterRoutePlanner (ABRP). Il est à noter que tous les réseaux de recharge précédemment cités ne permettent pas forcément d’effectuer ce trajet, d’où l’absence de certains d’entre eux.

Ainsi, le coût le plus bas pour un aller-retour Paris-Marseille est obtenu en utilisant les Superchargeurs de Tesla. Il revient à 96,2 € pour les abonnés au réseau de recharge et à 110,9 € pour les autres. Chez Ionity, il faut compter 109,2 € en souscrivant l’offre Ionity Passport, ou 165,2 € sinon. Enfin, le réseau TotalEnergies arrive en dernière position avec une facture de 173,2 €.

Une baisse de prix encourageante pour le marché

Cette baisse de prix substantielle intervient à un moment crucial pour le marché de la recharge rapide qui connaît une concurrence accrue. Avec l’ouverture progressive des Superchargeurs Tesla à toutes les marques et l’arrivée de nouveaux acteurs dans le domaine de la recharge rapide, les opérateurs existants sont obligés de s’adapter. Ionity a ainsi décidé de réduire le coût de la recharge ultra rapide, passant de 0,69 € à 0,59 € par kWh sur ses bornes de 350 kW. Cette mesure, effective depuis le 16 août 2023, concerne environ 60 % des bornes ultra rapides de recharge Ionity en Europe.

En plus de cette baisse de tarifs, Ionity a également revu à la baisse le tarif de recharge pour les clients de l’abonnement Ionity Passport, passant de 0,49 €/kWh à 0,39 €/kWh en France, soit 0,20 € en dessous des prix classiques. Le coût de l’abonnement reste inchangé à 11,99 €/mois, ce qui signifie qu’il suffit de recharger 60 kWh d’électricité par mois pour rentabiliser cette offre.

Ce mouvement de baisse des tarifs est un signe encourageant pour le marché de la recharge rapide, mais aussi pour les utilisateurs de véhicules électriques. En effet, il est primordial que ces derniers puissent bénéficier de tarifs de recharge compétitifs afin de favoriser l’adoption de ce mode de transport plus respectueux de l’environnement.

Alors que la transition vers l’électromobilité s’accélère, il est essentiel que les opérateurs de recharge rapide continuent d’adapter leurs modèles tarifaires pour rester compétitifs et attirer un nombre croissant d’utilisateurs. L’initiative de Ionity pourrait ainsi inciter d’autres acteurs du marché à revoir leurs tarifs à la baisse, ce qui serait une excellente nouvelle pour le développement durable et l’avenir de la mobilité électrique.

Canicule et voitures électriques : comment les hautes températures influencent-elles le fonctionnement de nos véhicules ?

En bref:

  • Les fortes chaleurs peuvent dégrader les batteries lithium-ion des voitures électriques
  • La canicule peut réduire la puissance de recharge des véhicules électriques
  • Des précautions comme éviter le stationnement en plein soleil et charger la batterie aux heures les plus fraîches peuvent minimiser l’impact de la canicule sur les voitures électriques

La canicule, un défi pour les voitures électriques

Dans le contexte du réchauffement climatique, les épisodes de canicule se font de plus en fréquents. Le 17 août dernier, une nouvelle vague de chaleur a frappé l’hexagone, provoquant une augmentation significative des températures. Cette hausse conséquente de la température ambiante soulève une question cruciale pour les propriétaires de voitures électriques : quelle est l’influence des fortes chaleurs sur la performance et la longévité de leur véhicule ?

Le fonctionnement des batteries lithium-ion sous haute température

La batterie lithium-ion, élément central des voitures électriques, possède une plage de température idéale de fonctionnement située entre 20 et 25°C. Au-delà de 50°C, ces batteries commencent à se dégrader et peuvent même être menacées lorsque la température dépasse les 70°C. Cependant, la température à laquelle la batterie peut monter dépend de plusieurs facteurs, dont l’activité de la batterie (par exemple, une conduite sportive) et l’environnement extérieur (notamment les fortes chaleurs).

L’impact de la chaleur sur la recharge des véhicules électriques

La canicule peut également affecter le processus de recharge des voitures électriques. En effet, lorsque la température de la batterie est trop élevée, le système de gestion de la batterie (Battery Management System, BMS) peut réduire considérablement la puissance de recharge, voire la couper totalement. De plus, les bornes de recharge publiques, souvent peu protégées du soleil, peuvent être affectées par la chaleur, ce qui conduit à une réduction de leur puissance de charge et donc à un temps de recharge plus long.

Les précautions à prendre en cas de fortes chaleurs

Malgré les risques associés à la canicule, il est possible de minimiser leur impact sur les véhicules électriques grâce à plusieurs précautions. En effet, les voitures électriques sont généralement équipées de systèmes de régulation de température pour maintenir la batterie dans un état optimal, même en cas de fortes chaleurs. Voici quelques recommandations pour préserver la batterie de votre véhicule électrique lors d’un épisode de canicule :

  • Eviter le stationnement en plein soleil : Cherchez à vous garer à l’ombre autant que possible. Cela permet de réduire la température dans l’habitacle et de prévenir la surchauffe de la batterie.
  • Utiliser la climatisation avec modération : Si la climatisation peut se révéler très utile en cas de fortes chaleurs, son utilisation excessive peut réduire l’autonomie de la voiture. Il est donc conseillé de l’utiliser avec parcimonie.
  • Charger la batterie aux heures les plus fraîches : Le processus de charge peut augmenter la température de la batterie. Il est donc préférable de charger la batterie tôt le matin ou tard le soir, lorsque les températures sont plus douces.
  • Conduire de manière fluide : Une conduite agressive ou sportive peut entraîner une surchauffe de la batterie. Il est donc recommandé de conduire de manière fluide et anticipée pour minimiser l’effort de la batterie.

La canicule, un défi à relever pour la mobilité électrique

La canicule représente un défi majeur pour les véhicules électriques. Toutefois, grâce à des stratégies adaptées et à l’évolution des technologies, il est possible de minimiser l’impact des fortes chaleurs sur les performances et la longévité des voitures électriques. En définitive, il est essentiel d’adopter des comportements responsables et respectueux de l’environnement, même en période de canicule, pour favoriser l’essor de la mobilité durable.

Une nouvelle ère pour les batteries de véhicules électriques: CATL présente Shenxing

En bref:

  • La société chinoise CATL présente la batterie Shenxing, offrant des capacités de charge rapide pour rendre la technologie des véhicules électriques accessible à tous, indépendamment du coût du véhicule.
  • La batterie Shenxing améliore les performances des batteries LFP en offrant un coût plus bas, une dégradation moins importante sur le long terme, une meilleure gestion thermique, l’absence de cobalt, une recharge équivalente à une batterie NMC, une meilleure résistance au froid et une autonomie supérieure.
  • CATL annonce une production de masse de la batterie Shenxing dès la fin de cette année, avec une autonomie de 400 km en seulement 10 minutes de charge. Les premiers modèles pourraient être disponibles dès 2024.

Une égalité d’accès à la charge rapide pour tous

La société chinoise CATL, spécialisée dans la production de batteries pour véhicules électriques, a récemment mis en lumière sa dernière création, la batterie Shenxing. Avec cette innovation, CATL a pour ambition de proposer des temps de recharge réduits à une gamme plus large de véhicules électriques, rendant ainsi cette technologie accessible à tous, indépendamment du coût de leur véhicule.

En effet, pourquoi un conducteur d’un véhicule électrique économique devrait-il passer plus d’une heure à une borne de recharge tandis qu’une voiture plus chère nécessite seulement un quart d’heure ? Consciente de cette disparité, CATL a décidé d’agir en offrant à ces véhicules à prix abordable des capacités de charge rapide.

Les batteries LFP gagnent en performance

Les deux géants chinois de la batterie, BYD et CATL, sont en constante progression dans le développement des différentes technologies de batteries, y compris les versions les plus abordables, communément appelées LFP (lithium-fer-phosphate). Ces dernières sont généralement plus répandues dans les véhicules électriques d’entrée de gamme en raison de leur coût plus bas, malgré des performances généralement moindres comparées à leurs homologues NMC (nickel-manganèse-cobalt).

Cependant, la nouvelle batterie Shenxing de CATL vient bouleverser ces préjugés en améliorant considérablement les performances des batteries LFP. Cette dernière offre :

  • Un coût plus bas
  • Une dégradation moins importante sur le long terme
  • Une intégration plus sûre grâce à une meilleure gestion thermique
  • L’absence de cobalt, un matériau controversé
  • Une capacité de recharge équivalente à une batterie NMC
  • Une meilleure résistance au froid que les autres batteries LFP
  • Une autonomie supérieure aux générations précédentes de batteries LFP

700 km d’autonomie ou 400 km en 10 minutes de recharge: décryptage

Il faut cependant garder à l’esprit que ces chiffres impressionnants sont, pour l’instant, théoriques et dépendent de la manière dont la batterie sera intégrée au véhicule. En effet, l’autonomie et les vitesses de charge peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que la taille du véhicule ou son aérodynamisme.

Néanmoins, ces avancées signifient que cette technologie de batterie pourrait permettre des recharges beaucoup plus rapides, même sur des batteries de taille modeste embarquées dans des voitures citadines. Cette innovation ouvre donc de nouvelles perspectives pour les futurs utilisateurs de véhicules électriques.

CATL, un acteur majeur qui prend de l’avance

Avec cette nouvelle batterie, le constructeur chinois CATL pourrait bien surprendre tout le monde. En effet, alors que d’autres constructeurs promettent des autonomies impressionnantes pour les années à venir, CATL annonce une production de masse de la batterie Shenxing dès la fin de cette année, avec une autonomie de 400 km en seulement 10 minutes de charge. Les premiers modèles pourraient donc être disponibles pour les constructeurs de voitures dès 2024, donnant à CATL une longueur d’avance sur ses concurrents.

Our Next Energy Inc. et le futur des batteries LFP

Par ailleurs, la société Our Next Energy Inc., spécialisée dans le développement de technologies de stockage d’énergie, a également annoncé récemment des avancées significatives dans la technologie des batteries LFP pour les véhicules électriques. Leur nouvelle batterie Aries II, qui devrait être lancée en 2025, est maintenant à seulement 6% de la performance des batteries NCM en termes d’autonomie et de masse.

La mission de ONE est de doubler l’autonomie des véhicules électriques, sans utiliser de nickel-cobalt pour diminuer le risque d’incendies de batterie, et de développer une chaîne d’approvisionnement durable. Leur objectif est de pouvoir offrir une autonomie et une sécurité élevées sans compromis, en utilisant des matériaux abondants.

En conclusion, ces avancées majeures dans le domaine des batteries électriques ouvrent la voie à une nouvelle ère pour les véhicules électriques, avec des temps de recharge plus courts et une accessibilité accrue pour tous les types de véhicules.

Le potentiel des véhicules électriques pour stabiliser le réseau électrique

En bref:

  • Les véhicules électriques pourraient contribuer à stabiliser les réseaux électriques vieillissants en permettant la recharge bidirectionnelle.
  • La technologie V2X, en particulier V2G, permet aux véhicules électriques de fournir de l’énergie au réseau pendant les pics de demande.
  • Les véhicules électriques pourraient jouer un rôle clé dans la stabilisation du réseau électrique et éviter les coupures de courant.

Les enjeux de la consommation énergétique

Le développement rapide des véhicules électriques dans des pays dotés de réseaux électriques vieillissants, tels que le Royaume-Uni et l’Allemagne, suscite des interrogations quant à la capacité de ces réseaux à supporter une demande accrue en électricité. Si cette préoccupation est légitime, elle tend à occulter le rôle potentiel de technologies telles que la recharge bidirectionnelle dans la gestion de l’énergie. Les véhicules électriques pourraient bien être la solution à certains problèmes liés à la consommation énergétique moderne.

La problématique de l’instabilité du réseau électrique

Selon une étude de Eurelectric, si 80% des voitures de tourisme devenaient électriques, la consommation d’électricité n’augmenterait que de 10 à 15%. Cette transition progressive vers l’électrique offre aux fournisseurs d’électricité le temps nécessaire pour planifier et opérer les mises à niveau du réseau. Il est donc probable que le réseau puisse répondre à la demande globale. Cependant, la gestion des pics de demande constitue un défi de taille, en particulier au Royaume-Uni.

Dans l’Union Européenne, 58% de la production d’électricité est déjà neutre en carbone, une tendance encourageante. L’objectif est d’éviter une surcharge du réseau, qui nécessiterait de recourir à des centrales à charbon pour charger les véhicules électriques lors des pics de consommation, par exemple lorsque tout le monde rentre du travail et branche sa voiture. Des situations similaires se sont déjà produites au Royaume-Uni.

Les conséquences de l’instabilité du réseau aux États-Unis

Les États-Unis sont également touchés par l’instabilité du réseau, avec des coupures d’électricité dans certains États lors des tempêtes hivernales de décembre 2022. Dans certaines régions, jusqu’à 63% des pannes provenaient des centrales à gaz naturel, selon le PJM Interconnection, l’opérateur du plus grand réseau régional d’électricité aux États-Unis. Lorsque les équipements ont gelé en raison des températures extrêmes, les clients ont dû faire face à des coupures de courant et ont même été invités à éviter de faire la lessive ou de faire fonctionner le lave-vaisselle à l’approche de Noël.

La technologie V2X comme solution à l’instabilité du réseau

Dans ce contexte, les véhicules électriques (VE) peuvent jouer un rôle clé. En effet, la technologie Vehicle-to-everything (V2X), et plus particulièrement la technologie Vehicle-to-grid (V2G), permet la recharge bidirectionnelle. Cela signifie qu’un VE peut non seulement puiser de l’énergie du réseau pour se charger, mais également renvoyer de l’énergie vers le réseau ou le bâtiment auquel il est connecté. Ainsi, lors des pics de demande, les propriétaires de VE peuvent permettre au réseau de puiser de l’énergie dans leurs véhicules pour compenser le manque d’autres méthodes de production d’énergie.

Cette technologie prend toute son importance en cas de menace de coupures de courant. Non seulement la technologie V2X peut contribuer à éviter ces coupures en restituant de l’énergie au réseau, mais l’énergie stockée dans la batterie d’un véhicule pourrait potentiellement alimenter une maison pendant plusieurs jours.

Le potentiel de la technologie V2X illustré par le Ford F-150 Lightning

Prenons l’exemple du Ford F-150 Lightning. Ce véhicule a été utilisé lors d’essais par la Pacific Gas and Electric Company pour évaluer sa capacité à fournir une alimentation de secours aux maisons. La version à autonomie étendue du F-150 Lightning est équipée d’une batterie de 131 kWh. Compte tenu de la consommation moyenne d’une maison américaine, soit 30 kWh par jour, un F-150 Lightning entièrement chargé pourrait alimenter une maison pendant plus de quatre jours.

Le futur de l’électromobilité

Selon le Natural Resources Defense Council, les nouvelles normes de véhicules propres récemment mises en œuvre en Californie devraient entraîner l’arrivée d’environ 14 millions de véhicules zéro émission d’ici 2035. Si tous ces véhicules étaient des véhicules électriques à batterie, dotés de la technologie V2X, ils pourraient jouer un rôle majeur dans la stabilisation du réseau électrique. En somme, les véhicules électriques, loin d’être une source de problèmes pour le réseau électrique, pourraient bien en être la solution.

Vinfast, l’ascension fulgurante de la marque automobile vietnamienne sur la bourse américaine

En bref:

  • Le constructeur automobile vietnamien, Vinfast, fait une entrée fulgurante sur le marché boursier américain, avec une valorisation qui quadruple en une journée.
  • Pour atteindre son objectif de vente de 50 000 véhicules en 2023, Vinfast mise sur l’exportation et vise à conquérir le marché européen.
  • CATL, le géant chinois des batteries, lance une nouvelle batterie lithium fer phosphate capable de parcourir 400 km après seulement 10 minutes de charge.

Le 16 août 2023, le monde de l’automobile a connu un événement majeur. Vinfast, le constructeur automobile vietnamien, a fait son entrée sur le marché boursier américain, le NASDAQ, en faisant appel à Black Spade Acquisition, une SPAC (Special Purpose Acquisition Company). Cette stratégie, qui évite un processus d’introduction en bourse long et complexe, a vu l’action de Vinfast s’envoler lors de sa première journée de cotation.

Une valorisation spectaculaire en un temps record

Le succès a été immédiat pour Vinfast. Sa valorisation a presque quadruplé en une seule journée, passant de 23 milliards de dollars à 85 milliards de dollars. Un chiffre étonnant qui place Vinfast, une entreprise encore naissante, devant des géants de l’industrie automobile tels que Ford ou General Motors.

Madame Thuy Le, directrice générale de Vinfast, a exprimé sa satisfaction face à ce succès. Pour elle, cela confirme la pertinence de la vision de Vinfast de démocratiser les véhicules électriques intelligents, sûrs et respectueux de l’environnement.

Une ambition globale face à des défis de taille

Malgré ce succès boursier, Vinfast reste une entreprise en développement. À ce jour, elle a livré seulement 19 000 véhicules électriques et a vendu 16 000 voitures fin juillet. Pour atteindre son objectif de 50 000 unités vendues en 2023, fixé par Pham Nhat Vuong, propriétaire majoritaire de Vinfast, l’entreprise doit accélérer fortement son rythme de production et de vente.

Le cabinet de conseil AlixPartners estime qu’un constructeur de véhicules électriques doit vendre environ 400 000 véhicules par an pour atteindre le seuil de rentabilité. Dans ce contexte, Vinfast mise sur l’export pour augmenter ses volumes de vente, le marché vietnamien étant insuffisant pour atteindre ces chiffres.

Le pari de l’internationalisation

Le marché domestique vietnamien ne représente que 400 000 voitures neuves vendues par an, toutes marques confondues. À l’inverse, l’Europe représente environ 15 millions de véhicules neufs annuels. Vinfast a donc commencé à livrer ses véhicules aux États-Unis et prévoit de conquérir le marché européen, malgré quelques retards. L’entrée en bourse de Vinfast vise notamment à accélérer ce développement international.

Un investissement massif pour un succès mondial

Pour atteindre une dimension mondiale, Pham Nhat Vuong, le grand patron de Vingroup, a investi des milliards de dollars avant même le début de la production. Depuis sa création en 2018, Vinfast dispose désormais d’une usine flambant neuve, preuve de la volonté de l’entreprise de se positionner comme un acteur majeur de l’industrie automobile mondiale.

Le géant chinois CATL lance une batterie rapide pour véhicules électriques

Le 16 août 2023, CATL, le géant chinois des batteries, a lancé une batterie lithium fer phosphate (LFP) à charge rapide capable de parcourir 400 km après seulement 10 minutes de charge.

Une nouvelle technologie pour une nouvelle ère

La production en série de cette nouvelle batterie, appelée Shenxing, est prévue pour la fin de l’année. Les véhicules électriques équipés de ces batteries devraient être disponibles sur le marché au premier trimestre 2024.

Gao Han, directeur technique de l’activité E-Car de CATL, a exprimé son souhait de voir cette batterie devenir un produit standard pour tous les véhicules électriques grâce à des efforts continus d’amélioration technologique et de réduction des coûts.

Un leader de l’industrie face à des défis

CATL, qui compte Tesla parmi ses plus gros clients, fait face à une concurrence accrue, notamment de la part de BYD, un important constructeur automobile qui alimente tous ses véhicules électriques avec ses propres batteries.

En plus de la concurrence, CATL doit également faire face à une demande en baisse et à une pression pour réduire les coûts de la part des constructeurs de véhicules électriques dans un contexte de ralentissement des ventes d’automobiles cette année.

En dépit de ces défis, l’annonce de la batterie Shenxing marque une nouvelle étape dans le développement de CATL et confirme sa position de leader dans l’industrie des batteries pour véhicules électriques.

Adoption de la voiture électrique : l’importance de la borne de recharge à domicile

En bref:

  • L’autonomie des véhicules électriques reste un défi, avec des temps de recharge variables en fonction de la capacité de la batterie.
  • La recharge à domicile est une option privilégiée, avec la possibilité d’installer une borne de recharge pour une recharge plus rapide.
  • Le déploiement des bornes publiques de recharge progresse, mais il reste encore des défis à relever pour une adoption plus large des voitures électriques.

L’autonomie des véhicules électriques : un défi à relever

Lorsque l’on évoque la mobilité verte, la question de l’autonomie est souvent récurrente. Un argument fréquemment avancé par les sceptiques de la voiture électrique concerne la longueur du temps nécessaire pour une recharge complète. À l’extérieur, les stations de charge rapide permettent généralement de récupérer environ 70% de la batterie en une demi-heure. Toutefois, à domicile, cette option n’est pas envisageable.

En réalité, les propriétaires de véhicules électriques s’appuient principalement sur la charge en courant alternatif à leur domicile. Le temps de recharge varie fortement en fonction de la capacité de la batterie : il peut aller de quelques heures à plus de deux jours pour une charge à 100%.

La recharge à domicile : une option à considérer

Avant de se lancer dans l’achat d’un véhicule électrique, il est nécessaire de s’assurer que l’installation électrique de son domicile est à la hauteur. En effet, une installation trop ancienne ou défectueuse peut poser problème.

Lors de l’acquisition d’une voiture électrique, un boîtier de contrôle sécurise la recharge est généralement inclus. Ce dernier permet de recharger le véhicule sur une prise standard, limitée à 2,3 kW/h. Cette option offre une récupération de 100 kilomètres d’autonomie en 7 à 8 heures. En Belgique, par exemple, où une voiture reste stationnée 90 à 95% du temps et parcourt moins de 50 kilomètres en moyenne, cette solution est largement suffisante.

Cependant, dans le cas où une grande quantité d’électricité est nécessaire sur une longue période, l’installation d’une borne de recharge à domicile peut s’avérer intéressante. Le coût d’une borne varie en fonction de sa puissance et de sa vitesse de recharge. Elles peuvent offrir une puissance allant de 3,7 kilowatts (100 km d’autonomie en 5 heures environ) à 22 kW (100 km en 45 minutes). Attention toutefois, une borne trop puissante peut s’avérer coûteuse et faire grimper la facture d’énergie. L’idéal serait de se limiter à une puissance de 7,4 kW.

Le développement des bornes publiques de recharge

En parallèle de la recharge à domicile, le déploiement de bornes publiques de recharge pour véhicules électriques et hybrides est en constante progression. Prenons l’exemple du Maine-et-Loire qui compte désormais 214 bornes publiques de recharge. Parmi celles-ci, une sur dix offre une recharge rapide, permettant de regagner 100 km d’autonomie en trente minutes. Les autres bornes nécessitent au minimum une heure pour assurer ce niveau de recharge.

Dans ce département, le syndicat intercommunal d’énergies de Maine-et-Loire (Sieml) assure le déploiement de ces bornes. Il s’intègre dans le programme Ouest Charge qui s’applique dans la région des Pays de la Loire. La ville d’Angers compte le plus grand nombre de bornes (36), mais l’objectif est d’assurer une couverture suffisamment dense du territoire, avec une borne tous les 20 km.

La Corse, un exemple de transition écologique

La Corse, qui est le territoire avec le plus de véhicules propres par habitant en France, est un exemple en matière de transition écologique. La ville d’Ajaccio a suivi le mouvement en multipliant l’installation de bornes publiques, aujourd’hui au nombre d’une vingtaine, représentant une quarantaine de points de charge.

Cependant, malgré ces efforts, l’adoption de la voiture électrique reste un défi. Le directeur du Groupe Miniconi, Jean-André Miniconi, souligne que « la vente de voitures électriques concerne surtout pour l’heure des propriétaires qui disposent de bornes de recharges privées puisque peu d’habitats collectifs sont équipés ». Il ajoute que « si on veut un véritable développement de ce type de véhicules à Ajaccio et plus généralement en Corse, il faudra installer beaucoup plus de bornes ».

Un incident insolite, une conductrice de Tesla avec une borne de recharge sous son pare-chocs

Le 16 août 2023, une vidéo surprenante a fait le tour du web. On y voit une conductrice de Tesla Model Y blanche qui, après avoir heurté une borne de recharge dans un parking souterrain, continue de conduire avec celle-ci coincée sous son pare-chocs avant, malgré les cris des passants lui demandant de s’arrêter. Cet incident insolite souligne l’importance d’une bonne manipulation et d’une utilisation correcte des bornes de recharge pour véhicules électriques.

L’ambition de la transition vers les véhicules électriques : une route semée d’embûches

En bref:

  • L’évolution vers les véhicules électriques est en augmentation, avec une hausse constante du nombre de conducteurs qui optent pour des véhicules électriques.
  • La recharge des véhicules électriques reste un défi, notamment pour ceux qui n’ont pas de bornes de recharge à domicile ou au travail.
  • Les performances des voitures électriques sont souvent remises en question, notamment en ce qui concerne leur efficacité sur autoroute.

Un tournant vers l’électrique en augmentation

Selon une étude récente menée par carVertical, spécialiste des données sur les véhicules d’occasion, l’évolution vers les véhicules électriques est en nette progression. En 2021, seulement 0,2% des voitures contrôlées sur sa plateforme étaient des modèles électriques. En 2022, ce chiffre a augmenté pour atteindre 0,4%, et en 2023, il est monté à 0,6%. Bien qu’encore modeste, ce pourcentage est en hausse constante, signe que de plus en plus de conducteurs optent pour des véhicules électriques.

Les conducteurs qui ont franchi le pas vers l’électrique sont attirés par les avantages financiers : les coûts de fonctionnement et d’entretien des voitures électriques sont réputés être plus bas. En effet, ces véhicules nécessitent moins d’entretien, étant donné qu’ils n’ont pas besoin de filtres, d’huile ou de fluides à changer régulièrement.

Les défis liés à la recharge des véhicules électriques

Cependant, la transition vers l’électrique n’est pas sans difficultés. L’une des contraintes majeures est la recharge de la batterie. Certains utilisateurs ont du mal à s’adapter à cette nouvelle routine. En général, ils rechargent leur véhicule la nuit à domicile et les bornes de recharge publiques sont rarement utilisées. Cependant, pour ceux qui n’ont pas de bornes de recharge à domicile ou au travail, l’utilisation des bornes publiques peut être plus complexe que le traditionnel plein d’essence.

Des performances en question

En outre, les performances des voitures électriques sont souvent mises en doute. Si elles sont idéales pour les déplacements en ville, leur efficacité sur autoroute laisse à désirer. La consommation d’électricité augmente à haute vitesse, ce qui réduit leur autonomie. Les longs trajets peuvent donc poser problème, bien que l’extension des infrastructures de recharge semble atténuer cette crainte.

Des obstacles techniques

D’autres problèmes techniques entravent également le développement des véhicules électriques. Le poids des batteries, par exemple, peut réduire considérablement les performances d’un moteur électrique. De plus, certains parkings ne sont pas conçus pour accueillir des véhicules aussi lourds.

Un avenir incertain pour les voitures électriques

Il reste en outre de nombreuses questions sans réponse concernant l’avenir des voitures électriques. Quel sera leur état après 20 ans d’utilisation ? Quelle sera leur valeur sur le marché de l’occasion ? On sait d’ores et déjà que leur durée de vie sera probablement plus courte, car les assurances tendent à envoyer les voitures électriques à la casse dès le moindre accrochage.

L’impact environnemental du passage à l’électrique

La transition vers les véhicules électriques n’est pas sans conséquences environnementales. Selon une enquête de l’université Yale, l’augmentation de la demande en véhicules électriques provoque la destruction de terres naturelles pour l’extraction du lithium, nécessaire pour les batteries de ces voitures. La moitié des réserves mondiales de lithium se trouvent dans les Andes, au Chili, en Argentine et en Bolivie. L’extraction de ce métal alcalin nécessite de puiser dans les marais salants, les lacs et les pâtures, menaçant ainsi la biodiversité locale et le mode de vie des populations indigènes.

Des efforts locaux pour la transition vers l’électrique

Malgré ces défis, des efforts sont déployés pour faciliter la transition vers les véhicules électriques. Par exemple, la ville de Victoriaville, au Canada, travaille depuis 2004 à l’électrification de son parc de véhicules municipaux. Aujourd’hui, 20% de leur parc de véhicules légers est électrifié.

Cependant, l’offre ne suit pas toujours la demande. Les municipalités et les ministères ont du mal à obtenir des véhicules électriques en raison de leur rareté sur le marché.

Des questions en suspens

Il reste encore de nombreuses questions sans réponse concernant l’avenir des véhicules électriques. Quel sera l’impact de l’électrification sur les opérations des villes qui fonctionnent 24 heures sur 24 ? Combien de temps durera la batterie d’un véhicule électrique ? Quel sera le coût du remplacement de la batterie ? Comment éliminer les batteries usagées de manière écologique ? Autant de questions auxquelles les gestionnaires et les décideurs devront répondre pour avancer sur la voie de la transition vers l’électrique.

Foxconn renforce sa présence en Inde et BMW présente la première berline blindée électrique

En bref:

  • Le titan technologique Foxconn envisage d’investir massivement en Inde pour réduire sa dépendance envers la Chine.
  • BMW a présenté la première berline blindée électrique, la BMW i7 Protection, lors du salon international de l’automobile de Munich.
  • La BMW i7 Protection est équipée d’une structure de carrosserie en acier blindé, de vitres en verre blindé et de pneus avec un anneau de roulage à plat.

Foxconn, à la conquête du marché indien

Le titan technologique taïwanais, Foxconn, connu également sous le nom officiel de Hon Hai Precision Industry, envisage d’investir massivement en Inde. C’est un mouvement stratégique pour réduire sa dépendance envers la Chine, où se trouve la majorité de ses activités, et pour diversifier son portefeuille.
Rappelons que cette entreprise est l’un des principaux fournisseurs de la marque à la pomme, Apple, et se positionne comme le plus grand constructeur d’électronique sous contrat à l’échelle mondiale.

Extension des opérations en Inde

Actuellement, Foxconn détient neuf centres de production et plus de 30 usines en Inde, générant un chiffre d’affaires annuel de près de 10 milliards de dollars. Selon les déclarations de M. Liu, le dirigeant de Foxconn, l’entreprise projette d’étendre ses activités dans le pays, notamment dans le secteur des « composants essentiels » pour l’électronique grand public et les véhicules électriques. Le but étant de renforcer sa compétitivité sur un marché en pleine effervescence.

Foxconn et le marché mondial de l’électronique

Malgré un recul de 1% de ses bénéfices nets au deuxième trimestre et une baisse de 14% de son chiffre d’affaires sur un an, Foxconn reste positif. Grâce à l’essor de l’intelligence artificielle (IA), la société a pu afficher un bénéfice net meilleur que prévu pour le trimestre avril-juin. Cependant, en raison des incertitudes économiques mondiales, Foxconn maintient une perspective prudente pour l’année en cours.

BMW dévoile la première berline blindée électrique

Dans un tout autre registre, le constructeur automobile allemand, BMW, a présenté une nouveauté qui a de quoi attirer l’attention : la première berline blindée électrique au monde, baptisée BMW i7 Protection. Ce véhicule d’exception, conçu pour résister à n’importe quelle arme à feu et même aux explosifs, offre un niveau de confort et d’espace à la hauteur des meilleures berlines de luxe.

La BMW i7 Protection : une innovation technologique

La BMW i7 Protection est équipée d’un noyau de protection composé d’une structure de carrosserie en acier blindé, associée à un blindage supplémentaire du soubassement et du toit. Les vitres sont également en verre blindé, capable de résister aux tirs de munitions de gros calibre militaires. Les pneus, fournis par Michelin, contiennent un anneau de roulage à plat installé sur la jante, permettant au véhicule de continuer à rouler jusqu’à 80 km/h en cas de perte totale de pression.

Présentation officielle à Munich

La première présentation publique de la BMW i7 Protection et de la BMW Série 7 Protection aura lieu lors du salon international de l’automobile de Munich (IAA Mobility), qui se déroulera du 5 au 10 septembre 2023. Les premières livraisons sont attendues pour décembre de la même année.

BMW : une expertise de plus de 40 ans dans les véhicules de protection

Le constructeur allemand n’en est pas à son coup d’essai en matière de véhicules de protection. Avec plus de 40 ans d’expérience, BMW a su se positionner comme un leader dans ce domaine. L’arrivée de la BMW i7 Protection marque un tournant majeur car il s’agit du premier modèle de protection entièrement électrique.

En conclusion, que ce soit du côté de Foxconn ou de BMW, les innovations et les opportunités d’expansion sont au rendez-vous, témoignant de la dynamique et de l’évolution constante des domaines de la technologie et de l’automobile.

Les véhicules électriques : de la traction animale à la quête incessante d’autonomie

En bref:

  • La voiture électrique a connu une évolution remarquable depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle.
  • L’autonomie reste un défi majeur pour l’industrie automobile, malgré les avancées technologiques.
  • Les constructeurs automobiles continuent de repousser les limites de la technologie des batteries pour offrir une meilleure autonomie.

Une révolution électrique sur quatre roues

La voiture électrique, aujourd’hui reconnue comme une solution viable pour lutter contre les changements climatiques, a fait un long voyage depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle. En effet, la fin du XIXe siècle a été le témoin silencieux d’une révolution technologique, où les attelages de chevaux ont progressivement cédé la place à des véhicules autopropulsés, précurseurs des automobiles que nous connaissons aujourd’hui. Trois principales options de propulsion étaient en compétition à l’époque : la vapeur, l’énergie thermique et l’électricité.

Naissance et développement des véhicules électriques

En 1891, Charles Jeantaud, carrossier français, a accompli une première en parcourant 12 kilomètres à bord d’un véhicule fonctionnant grâce à des accumulateurs. Ces premières voitures électriques avaient l’avantage d’être silencieuses, de démarrer en douceur et de fonctionner de façon plus simple. Cependant, leur autonomie était limitée par la capacité de leurs batteries et la nécessité de les recharger pendant de longues heures sur une prise domestique.

Avancées récentes et actuelles

Depuis ces premiers pas, les voitures électriques ont connu une évolution remarquable. Les premiers véhicules électriques grand public, tels que la Renault Zoe de première génération et la Nissan Leaf, ont ouvert la voie à une nouvelle ère de mobilité durable. Cependant, avec des batteries d’une capacité d’environ 20 kilowattheures et une autonomie qui peinait à dépasser 100 km, particulièrement en hiver, ces véhicules étaient loin d’être parfaits.

La quête de l’autonomie : un défi toujours d’actualité

En 2023, le paysage automobile a radicalement changé. De nombreux véhicules neufs vendus en France sont 100 % électriques, avec une autonomie et des réseaux de charge rapide suffisamment développés pour devenir le premier véhicule d’un foyer. Cependant, la question de l’autonomie reste un enjeu majeur pour l’industrie automobile. En effet, bien que certaines voitures électriques, comme la Tesla Model 3 Propulsion ou la MG4 Autonomie Étendue, offrent plus de 500 km d’autonomie WLTP, cette distance est réduite à environ 300 km lors de déplacements à vitesse élevée sur autoroute.

Les promesses de l’avenir

Malgré ces défis, les constructeurs automobiles ne cessent de repousser les limites de la technologie des batteries. CATL, le géant de l’industrie, promet des batteries capables d’offrir jusqu’à 1000 km d’autonomie. Par ailleurs, d’autres avancées technologiques, comme la réduction du temps de charge, sont également en cours de développement. Le temps de charge rapide est actuellement d’environ 15 minutes pour passer de 20 à 80 % de la capacité de la batterie.

Un défi environnemental persistant

Cependant, la transition vers les véhicules électriques ne se fait pas sans défis. L’un des principaux est lié à la production d’électricité nécessaire pour alimenter ces véhicules. Par exemple, la fermeture de deux réacteurs nucléaires en Belgique a entraîné une augmentation de 13% des émissions de CO2 liées à la production d’électricité au cours du dernier semestre par rapport à la même période de l’année précédente. Cela souligne l’importance d’une production d’électricité propre pour la viabilité à long terme des véhicules électriques.

La voiture électrique de 2030 : vers un avenir prometteur

Malgré ces défis, l’avenir de la voiture électrique semble prometteur. Les améliorations technologiques attendues au cours de cette décennie pourraient rendre la voiture électrique de 2030 encore meilleure. Ainsi, la voiture électrique continue sa marche vers un avenir plus durable, avec la promesse d’un transport plus propre et plus respectueux de l’environnement.

La révolution silencieuse des voitures électriques : à quoi ressemblera le paysage automobile en 2030 ?

En bref:

  • Les véhicules électriques devraient bénéficier d’une autonomie doublée d’ici 2030, grâce à des batteries plus performantes.
  • La recharge rapide est un enjeu majeur pour les constructeurs, qui cherchent à réduire le temps nécessaire pour recharger les véhicules.
  • La tendance à quitter les grandes villes pourrait favoriser le développement du véhicule électrique, notamment pour les résidents en habitat individuel.

La mutation constante du paysage automobile

Au cours de ces quinze dernières années, l’industrie automobile a vu émerger des véhicules électriques qui ont profondément modifié le paysage. Le chemin parcouru depuis les premiers véhicules électriques disponibles au grand public au début des années 2010 est impressionnant. Les premiers acteurs du marché, tels que Renault avec sa Zoe ou encore Nissan avec sa Leaf, proposaient des véhicules dont les batteries, d’une capacité de vingtaine de kilowattheures seulement, peinaient à dépasser les 100 km d’autonomie en hiver.

Aujourd’hui, en 2023, le visage du marché automobile est bien différent. Une part significative des véhicules neufs vendus en France sont désormais 100% électriques. La plupart de ces véhicules présentent une autonomie suffisante pour être considérés comme le véhicule principal d’un foyer, grâce notamment à un réseau de charge rapide bien développé sur le territoire français.

Cependant, les constructeurs automobiles ne restent pas inactifs et prévoient des innovations majeures pour les prochaines années, avec pour objectif de faire de la voiture électrique de 2030 un véhicule toujours plus performant.

Une autonomie doublée d’ici 2030 ?

Aujourd’hui, de nombreux véhicules électriques franchissent la barre des 500 km d’autonomie WLTP, permettant ainsi à leurs propriétaires de voyager sans contrainte. Des modèles comme la Tesla Model 3 Propulsion ou la MG4 Autonomie Étendue en sont de parfaits exemples, affichant une autonomie de 510 et 520 km WLTP respectivement, pour un prix d’environ 40 000 euros (avant déduction du bonus écologique).

Cependant, ces 500 km d’autonomie ne reflètent pas la réalité à vitesse élevée sur autoroute. Il faut plutôt tabler sur une autonomie de 300 km, ce qui peut être insatisfaisant pour certaines personnes ne souhaitant pas modifier leurs habitudes de conduite.

Des géants de l’industrie, tels que CATL et Sunwoda Power, promettent des batteries de plus en plus performantes, capables d’atteindre jusqu’à 1000 km d’autonomie. Cependant, une question se pose : est-il vraiment nécessaire d’avoir une batterie d’une telle capacité ? Une batterie de grande taille peut en effet augmenter la consommation du véhicule, ce qui est un désavantage au quotidien.

La recharge rapide, un enjeu majeur

Actuellement, le temps de charge rapide moyen est d’environ 15 minutes pour passer de 20 à 80%. C’est un progrès significatif, qui permet aux conducteurs de rouler pendant environ 2 heures avant de devoir s’arrêter moins de 20 minutes pour recharger leur véhicule.

Cependant, la plupart des véhicules nécessitent une trentaine de minutes pour atteindre 80% de charge, ce qui diffère des habitudes des conducteurs de véhicules thermiques. Pour cette raison, il est probable que les constructeurs continuent d’améliorer la vitesse de charge de leurs véhicules. Certains promettent même une recharge complète en seulement 6 minutes.

Une évolution démographique favorable à l’électrique ?

Par ailleurs, une tendance démographique pourrait favoriser le développement du véhicule électrique. En effet, depuis quelques années, les grandes métropoles européennes connaissent une désurbanisation progressive. En France, environ 44% de la population réside en habitat collectif, ce qui représente un potentiel de 8 millions de places de parking à équiper de bornes de recharge. Cependant, seulement 2% des copropriétés sont actuellement équipées d’infrastructures de recharge.

Cependant, un phénomène d’exode urbain s’est accéléré ces dernières années, d’après les données de l’INSEE. En 2022, Paris a enregistré trois fois plus de départs que d’arrivées, faisant de la capitale française la région la plus touchée par ce mouvement. Cette tendance à quitter les grandes villes pourrait favoriser le développement du véhicule électrique, particulièrement apprécié des résidents en habitat individuel.

L’importance de l’efficacité énergétique

Enfin, l’autonomie d’un véhicule électrique ne dépend pas uniquement de la taille de sa batterie, mais aussi de son efficacité énergétique. Ainsi, une consommation électrique faible permet d’obtenir une grande autonomie, même avec une batterie de taille modeste. L’Allgemeiner Deutscher Automobil-Club (ADAC), la plus grande association automobile d’Europe, a récemment décerné la couronne de la plus grande efficacité énergétique à la Hyundai Ioniq 6, qui affiche une consommation incroyablement faible de 15,5 kWh/100 km.

Le développement des infrastructures de recharge

En parallèle de ces améliorations technologiques, l’augmentation du nombre de bornes de recharge électrique publiques est également un enjeu majeur pour la démocratisation du véhicule électrique. Selon l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), le nombre de bornes est passé de 9132 en janvier à 11 311 en juin 2023, mais il reste encore loin de l’objectif de 20 000 bornes en 2025.

Cet engagement pris par la Confédération et différents acteurs du secteur de l’automobile, mais aussi de la production d’électricité et de l’immobilier, prévoit également de faire passer la part des véhicules rechargeables dans les nouvelles immatriculations à 50% d’ici à 2025.

Ainsi, la voiture électrique de 2030 pourrait bien être un véhicule au design innovant, doté d’une grande autonomie, d’une recharge rapide et d’une grande efficacité énergétique. Un véhicule qui pourrait bien devenir le choix de prédilection pour les conducteurs, qu’ils vivent en ville ou à la campagne.

Le futur de l’automobile : entre électrification, blindage et cornucopianisme

En bref:

  • Le courant de pensée cornucopianisme, qui postule que la technologie peut résoudre tous les problèmes environnementaux, est omniprésent dans l’industrie automobile.
  • Fiat prévoit de sortir un nouveau véhicule en 2024, potentiellement la nouvelle Fiat Panda, qui serait comparable en prix à la future Ë-C3.
  • BMW a dévoilé son nouveau modèle i7, une voiture électrique avec un blindage complet de niveau VR9, offrant une protection contre les balles perforantes et les explosifs.

Le cornucopianisme, un courant de pensée omniprésent en mobilité

Dans l’histoire de l’humanité, la technologie a toujours été un facteur d’évolution et de croissance. L’économiste Julian Simon (1932-1998) a illustré cette idée en affirmant que le génie humain, ressource ultime et inépuisable, permet de repousser toutes les limites naturelles. Ce courant de pensée, appelé cornucopianisme, est aujourd’hui largement répandu dans les sphères politiques et économiques. Il postule que la technologie est la clé pour résoudre tous les problèmes environnementaux. Ainsi, le remplacement de certaines ressources naturelles par des solutions artificielles permettrait, selon les cornucopiens, d’augmenter indéfiniment le stock de capital total.

La Fiat Panda, un nouvel exemple du cornucopianisme

Le PDG de Fiat, Olivier François, semble partager cette vision cornucopienne. Lors de la présentation des modèles Fiat 600 et Topolino en juillet dernier, il a promis l’arrivée d’un nouveau véhicule en juillet 2024. Les spéculations indiquent que ce véhicule pourrait être la nouvelle Fiat Panda, un modèle emblématique de la marque italienne. Le prix de ce futur véhicule serait comparable à celui de la future Ë-C3.

BMW i7, une première en matière de blindage

La technologie est également au cœur de l’innovation chez BMW. Le constructeur allemand a récemment dévoilé des images de son nouveau modèle i7, doté d’un blindage complet, une première pour une voiture électrique. Le programme Protection de BMW permet le blindage de certains modèles de la gamme, dont la Série 7 et la nouvelle i7. Le blindage, de niveau VR9, l’un des plus performants pour les véhicules civils, garantit une résistance aux balles perforantes et une excellente protection contre les explosifs. Malgré son poids conséquent, la i7 Protection reste discrète et peut être personnalisée avec des options comme un système d’alimentation en air frais ou des gyrophares.

Électrique pour les longs trajets : un pari réaliste ?

L’électrification des véhicules est une autre manifestation du cornucopianisme dans l’industrie automobile. Récemment, la question de l’utilisation des véhicules électriques pour les longs trajets est devenue d’actualité, notamment en raison de l’augmentation des prix des carburants en France.

Clément Molizon, délégué général de l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere), estime que la France dispose désormais d’un réseau de chargeurs suffisamment dense pour que les longs trajets en voiture électrique ne soient plus un problème. Certains conducteurs, comme Mohamed, un chauffeur VTC propriétaire d’une Tesla Model X, ont déjà fait l’expérience de longs trajets en électrique. Selon lui, l’ordinateur de bord de la Tesla facilite grandement la planification des arrêts pour la recharge.

L’électrique, une solution économique ?

En plus de l’aspect environnemental, les véhicules électriques présentent également un avantage économique non négligeable. Romain, un infirmier libéral qui roule en Tesla, estime économiser entre 500 et 550 euros par mois par rapport à son ancienne voiture diesel. Toutefois, tous les conducteurs ne sont pas aussi satisfaits. Certains, comme Dominique, propriétaire d’un van Volkswagen 100% électrique, estiment que le nombre de recharges nécessaire pour les longs trajets est encore trop élevé.

En somme, le cornucopianisme est bien présent dans le secteur automobile. Il encourage les constructeurs à repousser les limites technologiques pour répondre aux défis environnementaux. Cependant, l’adoption massive des véhicules électriques nécessite encore des ajustements, notamment en termes d’autonomie et d’infrastructure de recharge.

Les Véhicules Électriques : Mythes et Réalités dans le Contexte de la Transition Énergétique Européenne

En bref:

  • En 2035, seuls les véhicules de moins de 3,5 tonnes sans émissions de gaz à effet de serre seront autorisés à la vente en Europe.
  • La voiture électrique a une empreinte carbone inférieure à celle des voitures thermiques, mais sa fabrication a des conséquences environnementales.
  • L’approvisionnement en métaux stratégiques pour les batteries des voitures électriques pose des défis en termes de disponibilité et d’approvisionnement.

L’Europe fait le pas vers la mobilité électrique

En mars dernier, l’Union Européenne a adopté une résolution radicale : dès 2035, seuls les véhicules de moins de 3,5 tonnes qui ne dégagent pas de gaz à effet de serre seront autorisés à la vente sur son territoire. Cette décision exclut la possibilité de commercialiser des véhicules fonctionnant avec des carburants synthétiques, en raison de leur coût élevé de production. Cette déclaration a provoqué une onde de choc parmi les constructeurs automobiles européens ainsi que les automobilistes.

La voiture électrique : une solution aux défis environnementaux ?

L’Union européenne a pour objectif de compter 30 millions de véhicules électriques en circulation d’ici 2030. Cependant, de nombreux mythes persistent autour de ces véhicules, notamment concernant leur autonomie, leur impact écologique et la disponibilité de l’énergie nécessaire à leur fonctionnement.

Il est communément admis que la voiture électrique est non polluante. Cependant, cette affirmation mérite d’être nuancée. Si ces véhicules ne rejettent pas de gaz à effet de serre lors de leur utilisation, leur fabrication n’est pas sans conséquences pour l’environnement. En effet, l’extraction des métaux nécessaires à la fabrication des batteries et les procédés chimiques utilisés sont sources d’émissions de gaz à effet de serre. Néanmoins, il est à noter que l’empreinte carbone de ces véhicules reste inférieure à celle des voitures thermiques dans la plupart des cas.

L’importance des métaux stratégiques

Les batteries lithium-ion, actuellement majoritairement utilisées dans les voitures électriques, nécessitent l’extraction de 21 tonnes de minerais pour leur fabrication. Parmi ces minerais, le cobalt et le lithium sont particulièrement stratégiques. Leur extraction est concentrée dans certaines régions du globe, ce qui pose des défis en termes de disponibilité et d’approvisionnement.

Afin de faire face à l’augmentation attendue de la demande en lithium, qui pourrait être multipliée par sept d’ici à 2030, l’Europe a annoncé plusieurs projets miniers, notamment en France. Cependant, selon le Boston Consulting Group, l’offre de lithium pourrait être insuffisante pour répondre à la demande projetée pour 2030 et 2035.

Le défi de la transition vers l’électrique

L’annonce de la transition vers l’électrique n’est pas sans soulever des inquiétudes. Les constructeurs chinois, spécialisés dans les véhicules électriques à bas coût, pourraient profiter de cette transition pour s’implanter sur le marché européen. Par ailleurs, l’arrêt des subventions à l’achat de véhicules électriques pourrait entraîner un effondrement du marché.

La voiture électrique représente également un défi budgétaire. Jusqu’à présent, les taxes sur les carburants contribuaient fortement au budget de l’État. Avec la transition vers l’électrique, ces recettes pourraient diminuer, nécessitant une réorganisation du budget.

Un avenir incertain pour la voiture électrique

Malgré ces défis, l’avenir de la voiture électrique semble assuré, à condition que les problèmes d’approvisionnement en métaux stratégiques soient résolus et que les infrastructures de recharge soient développées. L’Europe a pris une décision audacieuse en faveur de la mobilité électrique. Seul l’avenir nous dira si ce pari s’avère gagnant.